Bonjour les amis,
» Une lumière est semée pour le juste, et pour le cœur simple, une joie. Que le Seigneur soit votre joie, hommes justes ; rendez grâce en rappelant son nom très saint. » (Ps 96(97))
L’Evangile du jour nous propose deux béatitudes qui se répondent : la bénédiction d’une femme adressée à Jésus pour sa mère, Marie, et une bénédiction de Jésus pour tous ceux et celles qui écoutent la parole de Dieu. La bénédiction pour Marie est retournée et étendue à toutes et tous par Jésus. Le rôle de Marie dans l’histoire du salut du Peuple de Dieu est évident, mais tous ceux et celles qui écoutent la parole de Dieu, et la gardent au fond de leur cœur sont associés à Marie dans une participation active au Salut.
Alors, ce matin sur RCF, le Père François Lestang nous invitait à nous demander si cette béatitude de Jésus « Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent » s’adressait aussi à nous, « Et pourquoi pas ? Bien sûr, dans l’évangile, la première qui a accueilli la parole, jusque dans sa chair, c’est bien Marie, la mère de Jésus. Lorsque l’ange Gabriel lui a annoncé qu’elle porterait en elle le fils de Dieu, elle a répondu « qu’il me soit fait selon ta parole ». A la Visitation, Elisabeth la proclame heureuse, car elle a « cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur ». Après la naissance de Jésus et la visite des bergers, Marie « méditait tous ces événements ». Lorsque Jésus, âgé de douze ans, reste trois jours au Temple de Jérusalem, et qu’il revient ensuite avec Marie et Joseph à Jérusalem, sa mère « gardait dans son cœur tous ces événements ». Même si les mots grecs ne sont pas les mêmes que dans notre passage d’évangile, il n’y a pas de doute que Marie, dont on ne connaît pas la généalogie, est bien plus digne de louange pour son attitude de foi que pour sa grossesse et son allaitement de l’enfant Jésus. Mais Jésus ouvre largement la proclamation de bonheur. Elle est peut-être tout d’abord destinée, en retour, à cette femme anonyme. Celle-ci a osé prendre la parole devant tous pour proclamer à quel point Jésus est exceptionnel. Elle a repris des mots qui évoquent la bénédiction du patriarche Jacob sur son fils Joseph, vers la fin du livre de la Genèse. Elle a entendu Jésus annoncer la parole de Dieu, et en fait l’éloge ; elle aussi est digne d’éloge. Mais plus largement, c’est bien pour vous et moi aujourd’hui que Jésus ouvre le bonheur, à nous qui prenons le temps d’écouter la parole de Dieu et qui cherchons à la mettre en pratique dans nos vies, avec l’aide de Dieu, pour que son règne vienne. Seigneur, sois béni pour ta Parole, qui donne la vie ; sois béni pour la réponse de Marie à ta parole, sois béni pour la réponse de cette femme anonyme, sois béni de m’avoir appelé ce matin à entendre ton appel au bonheur. »
Pour compléter, je souhaitais vous partager l’intégralité du dernier paragraphe N°288 de l’Exhortation apostolique La Joie de l’Évangile du Pape François :
» Il y a un style marial dans l’activité évangélisatrice de l’Église. Car, chaque fois que nous regardons Marie nous voulons croire en la force révolutionnaire de la tendresse et de l’affection. En elle, nous voyons que l’humilité et la tendresse ne sont pas les vertus des faibles, mais des forts, qui n’ont pas besoin de maltraiter les autres pour se sentir importants. En la regardant, nous découvrons que celle qui louait Dieu parce qu’« il a renversé les potentats de leurs trônes » et « a renvoyé les riches les mains vides » (Lc 1, 52.53) est la même qui nous donne de la chaleur maternelle dans notre quête de justice. C’est aussi elle qui « conservait avec soi toutes ces choses, les méditant en son cœur » (Lc 2, 19). Marie sait reconnaître les empreintes de l’Esprit de Dieu aussi bien dans les grands événements que dans ceux qui apparaissent imperceptibles. Elle contemple le mystère de Dieu dans le monde, dans l’histoire et dans la vie quotidienne de chacun de nous et de tous. Elle est aussi bien la femme orante et laborieuse à Nazareth, que notre Notre-Dame de la promptitude, celle qui part de son village pour aider les autres « en hâte » (cf. Lc 1, 39-45). Cette dynamique de justice et de tendresse, de contemplation et de marche vers les autres, est ce qui fait d’elle un modèle ecclésial pour l’évangélisation. Nous la supplions afin que, par sa prière maternelle, elle nous aide pour que l’Église devienne une maison pour beaucoup, une mère pour tous les peuples, et rende possible la naissance d’un monde nouveau. C’est le Ressuscité qui nous dit, avec une force qui nous comble d’une immense confiance et d’une espérance très ferme : « Voici, je fais l’univers nouveau » (Ap 21, 5). Avec Marie, avançons avec confiance vers cette promesse, et disons-lui :
Vierge et Mère Marie,
toi qui, mue par l’Esprit,
as accueilli le Verbe de la vie
dans la profondeur de ta foi humble,
totalement abandonnée à l’Éternel,
aide-nous à dire notre “oui”
dans l’urgence, plus que jamais pressante,
de faire retentir la Bonne Nouvelle de Jésus.
Toi, remplie de la présence du Christ,
tu as porté la joie à Jean-Baptiste,
le faisant exulter dans le sein de sa mère.
Toi, tressaillant de joie,
tu as chanté les merveilles du Seigneur.
Toi, qui es restée ferme près de la Croix
avec une foi inébranlable
et a reçu la joyeuse consolation de la résurrection,
tu as réuni les disciples dans l’attente de l’Esprit
afin que naisse l’Église évangélisatrice.
Obtiens-nous maintenant une nouvelle ardeur de ressuscités
pour porter à tous l’Évangile de la vie
qui triomphe de la mort.
Donne-nous la sainte audace de chercher de nouvelles voies
pour que parvienne à tous
le don de la beauté qui ne se ternit pas.
Toi, Vierge de l’écoute et de la contemplation,
mère du bel amour, épouse des noces éternelles,
intercède pour l’Église, dont tu es l’icône très pure,
afin qu’elle ne s’enferme jamais et jamais se s’arrête
dans sa passion pour instaurer le Royaume.
Étoile de la nouvelle évangélisation,
aide-nous à rayonner par le témoignage de la communion,
du service, de la foi ardente et généreuse,
de la justice et de l’amour pour les pauvres,
pour que la joie de l’Évangile
parvienne jusqu’aux confins de la terre
et qu’aucune périphérie ne soit privée de sa lumière.
Mère de l’Évangile vivant,
source de joie pour les petits,
prie pour nous.
Amen. Alléluia !
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : Méditation du matin sur RCF.org
CHANT
Heureux bienheureux
Heureux, bienheureux Qui la garde dans son cœur.
Heureux ceux qui ont une âme de pauvre,
Car le Royaume des cieux est à eux.
Heureux les doux,
Car ils posséderont la terre.
Heureux les affligés,
Car ils seront consolés.
Heureux les affamés et assoiffés de justice,
Car ils seront rassasiés.
Heureux, bienheureux qui écoute la Parole de Dieu,
Heureux, bienheureux Qui la garde dans son cœur.
Heureux les miséricordieux,
Car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs,
Car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix,
Car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux les persécutés pour la justice,
Car le Royaume des cieux est à eux.
Heureux, bienheureux qui écoute la Parole de Dieu,
Heureux, bienheureux Qui la garde dans son cœur.
Heureux serez-vous quand on vous insultera
et qu´on vous persécutera,
Et que l´on dira faussement contre vous
Toute sorte de mal à cause de moi.
Soyez dans la joie, soyez dans l´allégresse,
Dans les cieux vous serez comblés,
Soyez dans la joie, soyez dans l´allégresse,
Dans les cieux vous serez comblés.
Heureux, bienheureux qui écoute la Parole de Dieu,
Heureux, bienheureux Qui la garde dans son cœur.
PREMIERE LECTURE
« Lancez la faucille : la moisson est mûre » (Jl 4, 12-21)
Lecture du livre du prophète Joël
Ainsi parle le Seigneur :
« Que les nations se réveillent,
qu’elles montent jusqu’à la vallée de Josaphat
(dont le nom signifie : le Seigneur juge),
car c’est là que je vais siéger
pour juger tous les peuples qui vous entourent.
Lancez la faucille :
la moisson est mûre ;
venez fouler la vendange :
le pressoir est rempli et les cuves débordent
de tout le mal qu’ils ont fait !
Voici des multitudes et encore des multitudes
dans la vallée du Jugement ;
il est tout proche, le jour du Seigneur
dans la vallée du Jugement !
Le soleil et la lune se sont obscurcis,
les étoiles ont retiré leur clarté.
De Sion, le Seigneur fait entendre un rugissement,
de Jérusalem, il donne de la voix.
Le ciel et la terre sont ébranlés,
mais le Seigneur est un refuge pour son peuple,
une forteresse pour les fils d’Israël.
Vous saurez que je suis le Seigneur votre Dieu,
qui demeure à Sion, sa montagne sainte.
Jérusalem sera un lieu saint,
les étrangers n’y passeront plus.
Ce jour-là, le vin nouveau ruissellera sur les montagnes,
le lait coulera sur les collines.
Tous les torrents de Juda seront pleins d’eau,
une source jaillira de la maison du Seigneur
et arrosera le ravin des Acacias.
L’Égypte sera vouée à la désolation,
Édom sera un désert désolé,
car ils ont multiplié les violences contre les fils de Juda,
ils ont répandu leur sang innocent dans le pays.
Mais il y aura toujours des habitants en Juda,
ainsi qu’à Jérusalem, de génération en génération.
Je vengerai leur sang,
que je n’avais pas encore vengé. »
Et le Seigneur aura sa demeure à Sion.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
«« Heureuse la mère qui t’a porté en elle ! – Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu ! » (Lc 11, 27-28)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
comme Jésus était en train de parler,
une femme éleva la voix au milieu de la foule
pour lui dire :
« Heureuse la mère qui t’a porté en elle,
et dont les seins t’ont nourri ! »
Alors Jésus lui déclara :
« Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu,
et qui la gardent ! »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Vous saurez que je suis le Seigneur votre Dieu, qui demeure à Sion, sa montagne sainte. »
Le Seigneur annonçait l’avènement de son jour. Il venait prendre la défense de son Peuple et humilier ses adversaires. Le jugement sera l’occasion de séparer les bons des méchants. Ce jour provoquera un bouleversement dans la nature. Et il n’y aura plus de déportation pour les elus de Dieu car le dessin final de Dieu est de bénir Israël.
C’est le Seigneur Lui-même qui nous défend. Il juge pour nous nos adversaires. Cette sollicitude du Seigneur, cet engagement, devrait susciter en nous assurance, admiration et reconnaissance. Nous avons faire confiance au Seigneur et à prendre patience. Il importe aussi que nous sachions lire les signes des temps. Nous le savons, notre principal adversaire, c’est le Démon. Il a été vaincu par le Christ qui a établi sa Demeure parmi nous.
Les actions du Seigneur sont une source de bénédictions pour nous.
Seigneur, loué sois-Tu.
Paroles du Pape François
Quelle grâce lorsqu’un chrétien devient véritablement un « Christophore », c’est-à-dire un « porteur de Jésus » dans le monde! Surtout pour ceux qui traversent des situations de deuil, de désespoir, d’obscurité et de haine. Et cela peut être compris à partir de nombreux petits détails: de la lumière qu’un chrétien garde dans ses yeux, du fond de sérénité qui n’est pas affecté même dans les jours les plus compliqués, du désir de recommencer à aimer même quand on a vécu de nombreuses déceptions. Dans le futur, lorsque l’histoire de nos jours sera écrite, que dira-t-on de nous? Que nous étions capables d’espérer, ou que nous avons mis notre lumière sous le boisseau? Si nous sommes fidèles à notre baptême, nous répandrons la lumière de l’espérance, le baptême est le début de l’espérance, l’espérance de Dieu, et nous pourrons transmettre aux générations futures des raisons de vivre.
Pape François, Audience générale, 2 août 2017, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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