Réjouissons-nous car le Seigneur est avec nous !

Bonjour les amis,

 » Heureux est l’homme qui n’entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent, mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu’il entreprend réussira. Tel n’est pas le sort des méchants. Mais ils sont comme la paille balayée par le vent. Le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra. » (Ps 1)

L’Évangile d’aujourd’hui est une catéchèse de Jésus sur la prière. Il nous affirme que le Père écoute toujours notre prière, même si nous n’avons pas toujours cette impression. Mais est-ce que nous prions comme il faut ? Avec constance, persévérance, patience, confiance même si nous ne voyons « aucun résultat » à notre prière ? Est-ce que ce nous demandons est réellement bon pour nous ? Ces réponses restent souvent des mystères, et au-delà pourquoi prions-nous ? Juste pour demander quelque chose ou pour entretenir une véritable relation père / fils ou fille, une relation d’amour dans laquelle nous échangeons, nous écoutons, nous cherchons à mieux connaître ? Imaginons-nous une relation avec notre père génétique uniquement pour lui demander quelque chose ? Je ne Te parle que si Tu me dis oui et que Tu fais ce que je veux. N’est-ce pas nier, le début de la prière du Notre-Père « que Ta volonté soit faite » ? La prière est avant tout un acte d’amour, et en entretenant une intimité amoureuse « gratuite », nous découvrons concrètement que Dieu est un Père qui nous aime d’un amour infini, qui ne veut que notre bien. Il est à notre écoute et, lorsque nous avons l’humilité et la confiance de Lui demander ce dont nous avons besoin, son cœur de Père est ému et attentif à ce que nous vivons. Ne nous privons pas de cet Amour et disons-lui simplement ce dont nous avons besoin.
Nous célébrons aujourd’hui la fête de Notre-Dame du Rosaire. C’est l’occasion pour nous d’accueillir à nouveau dans notre vie la Vierge Marie, comme notre mère spirituelle qui, à l’image du Seigneur, est toujours attentive à nos besoins et qui, par sa puissante intercession, nous fait parvenir tant de grâces. Pourquoi nous priver de sa tendresse maternelle ?
Nous avons parfois le sentiment que Dieu ne répond pas à nos prières en tous cas pas comme nous l’attendons, alors, gardons en tête et au cœur ce que disait Frère Gilles d’Assise, compagnon de saint François : «Prie avec fidélité et dévotion, car une grâce que Dieu ne t’a pas accordée cette fois, il peut te la communiquer en une autre occasion. Pour ta part, mets humblement tout ton esprit en Dieu, et Dieu mettra en toi sa grâce, selon son bon plaisir».

Ce matin sur RCF, le Père François Lestang nous aidait à méditer sur cette question : « Qu’est-ce que je demande à Dieu ce matin ? » Des choses matérielles, comme ce pain qui me servira pour accueillir ceux qui sont arrivés chez moi à l’improviste ? Du poisson ou des œufs ? Dans la prière du Notre Père, Jésus nous invite bien à demander notre pain quotidien, n’est-ce pas ? Mais est-ce vraiment cela, la nourriture que Dieu veut, qu’il peut me donner ? En cette année ignatienne, me reviennent des mots d’une pièce contemporaine de Fabrice Hadjadj. Lors d’une de leurs premières rencontres entre les deux, Ignace de Loyola interpelle François avec ces mots : « Le plus dur n’est peut-être pas d’être modeste, mais d’avoir assez d’ambition, Assez d’ambition pour faire craquer notre suffisance, Assez d’ambition pour ne demander rien de moins que tout. Mais nous sommes mesquins, François, Nous demandons quelque chose et toujours moins que tout : une brioche pour notre quatre heures, un oreiller pour notre nuque raide… Nous demandons à Dieu moins que Lui-même ». Mais la promesse de Jésus, c’est bien cela : Dieu donnera son Esprit Saint à ceux qui l’en prient. Oui, Dieu veut bel et bien se donner lui-même, il veut habiter chez nous, nous guider, nous parler par son Esprit, cette présence qui rend nous capable d’être des saints. Un saint orthodoxe, Seraphin de Sarov, déclarait que « le but de la vie chrétienne, c’est l’acquisition du Saint Esprit », rien de moins. En ce matin je peux tout à fait demander à mon Père des éléments matériels, pour secourir ceux et celles qui autour de moi sont dans le besoin, et je suis sûr qu’il m’exaucera. Et je peux aussi entendre qu’il y a une promesse plus grande, celle d’une intimité spirituelle avec le Père, si j’ose lui demander « rien de moins que Lui-même ».

Seigneur Jésus, donne-nous la confiance et l’humilité d’accepter d’avoir besoin, d’être dépendant des autres, et d’avoir besoin, d’être complétement dépendant de Toi. Que nous sachions Te laisser être un vrai Père pour nous en Te confiant nos besoins et en Te laissant répondre à nos prières selon Ta sagesse et non selon notre volonté.
Envoie ton Esprit Saint en notre cœur pour que nous puissions comprendre notre vrai bien et avoir la force de traverser les difficultés de notre vie.

Vierge Marie, en ce jour de fête de Notre-Dame du Rosaire, nous te confions tous nos besoins pour que tu puisses les présenter à ton Fils Jésus, et nous te rendons grâce de prendre soin de nous comme la mère que tu es pour chacun de nous.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Sources d’inspiration : Méditation de ce matin sur www.RCF.org, https://evangeli.net/evangile, https://www.regnumchristi.fr/meditation-du-jour/

CHANT

Ave Maria
Je te salue Marie
comblée de grâce
Le Seigneur est avec toi
Tu es bénie Marie
entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit
de tes entrailles est béni
Sainte Marie,
Mère de Dieu
Oh prie pour nous,
pauvres pécheurs
Dès maintenant
et jusqu’à l’heure
de notre mort
Amen

PREMIERE LECTURE

« Voici que vient le jour du Seigneur, brûlant comme la fournaise » (Ml 3, 13-20a)

Lecture du livre du prophète Malachie

« Vous avez contre moi des paroles dures,
– dit le Seigneur.
Et vous osez demander :
“Qu’avons-nous dit entre nous contre toi ?”
Voici ce que vous avez dit :
“Servir Dieu n’a pas de sens.
À quoi bon garder ses observances,
mener une vie sans joie
en présence du Seigneur de l’univers ?
Nous en venons à dire bienheureux les arrogants ;
même ceux qui font le mal sont prospères,
même s’ils mettent Dieu à l’épreuve, ils en réchappent !” »
Alors ceux qui craignent le Seigneur
s’exhortèrent mutuellement.
Le Seigneur fut attentif et les écouta ;
un livre fut écrit devant lui pour en garder mémoire,
en faveur de ceux qui le craignent
et qui ont le souci de son nom.
Le Seigneur de l’univers déclara :
« Ils seront mon domaine particulier
pour le jour que je prépare.
Je serai indulgent envers eux,
comme un homme est indulgent
envers le fils qui le sert fidèlement.
Vous verrez de nouveau qu’il y a une différence
entre le juste et le méchant,
entre celui qui sert Dieu et celui qui refuse de le servir.
Voici que vient le jour du Seigneur,
brûlant comme la fournaise.
Tous les arrogants, tous ceux qui commettent l’impiété,
seront de la paille.
Le jour qui vient les consumera,
– dit le Seigneur de l’univers –,
il ne leur laissera ni racine ni branche.
Mais pour vous qui craignez mon nom,
le Soleil de justice se lèvera :
il apportera la guérison dans son rayonnement. »

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Demandez, on vous donnera » (Lc 11, 5-13)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Imaginez que l’un de vous ait un ami
et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander :
“Mon ami, prête-moi trois pains,
car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi,
et je n’ai rien à lui offrir.”
Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond :
“Ne viens pas m’importuner !
La porte est déjà fermée ;
mes enfants et moi, nous sommes couchés.
Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.”
Eh bien ! je vous le dis :
même s’il ne se lève pas pour donner par amitié,
il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami,
et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.
Moi, je vous dis :
Demandez, on vous donnera ;
cherchez, vous trouverez ;
frappez, on vous ouvrira.
En effet, quiconque demande reçoit ;
qui cherche trouve ;
à qui frappe, on ouvrira.
Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson,
lui donnera un serpent au lieu du poisson ?
ou lui donnera un scorpion
quand il demande un œuf ?
Si donc vous, qui êtes mauvais,
vous savez donner de bonnes choses à vos enfants,
combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint
à ceux qui le lui demandent ! »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« Vous avez contre moi des paroles dures, – dit le Seigneur. Et vous osez demander : “Qu’avons-nous dit entre nous contre toi ?” »
Dieu n’est pas sourd. Toute parole Lui parvient. Il s’indigne des contestations de ceux qui prétendaient L’adorer. « Voici ce que vous avez dit : “Servir Dieu n’a pas de sens. » En réalité, ceux qui parlaient ainsi se préoccupaient non de l’amour de Dieu mais des intérêts. Pour eux, la fidélité à la Loi est inutile. À leurs yeux, la Justice divine est inexistante.
La réussite des impies, d’après nos vues humaines, nous font parfois douter de la pertinence de notre confiance en Dieu. Certains de nos propos et de nos attitudes témoignent que notre foi n’est point désintéressée. Notre relation à Dieu n’est pas ajustée, purifiée. Dieu devient un moyen pour atteindre nos intérêts. Et si nous ne parvenons pas à nos fins, nous regrettons notre apparence vertueuse.
Dieu n’est pas un fonds de commerce.

« Le Seigneur de l’univers déclara : « Ils seront mon domaine particulier pour le jour que je prépare. Je serai indulgent envers eux, comme un homme est indulgent envers le fils qui le sert fidèlement. » »
Telles sont les promesses du Seigneur pour ceux qui le craignent. La confusion entre le juste et le méchant, les fidèles et les impies, les humbles er les arrogants n’est qu’apparente. Pour les premiers, « le Soleil de justice se lèvera : il apportera la guérison dans son rayonnement. » »
Il ne nous revient pas de juger. Si nous craignons le Seigneur, notre seule préoccupation devrait être l’édification de notre communion avec Lui. Nous sommes souvent impatients et focaliser sur l’instant présent. Or le Seigneur, au-delà des vicissitudes du temps présent, est aux côtés de ses amis. Il est, dès à présent, leur guérison et leur Bonheur en Jésus qui a donné sa Vie. Aujourd’hui encore, osons accueillir les promesses du Seigneur dans une attitude de confiance.
Croire, ce n’est pas posséder Dieu ; c’est devenir sa propriété.

Seigneur, apprends-nous la vraie mesure de nos jours. Que nos cœurs découvrent la Sagesse.

Paroles du Pape François

C’est Dieu lui-même qui prend l’initiative et choisit de s’insérer, comme il l’a fait avec Marie, dans nos maisons, dans nos luttes quotidiennes, pleines d’anxiété et en même temps de désirs. Et c’est précisément au sein de nos villes, de nos écoles et de nos universités, de nos places et de nos hôpitaux que se fait la plus belle annonce que nous puissions entendre: «Réjouis-toi, le Seigneur est avec toi!». Une joie qui engendre la vie, qui engendre l’espérance, qui se concrétise dans la façon dont nous regardons l’avenir, dans l’attitude avec laquelle nous regardons les autres. Une joie qui devient solidarité, hospitalité, miséricorde envers tous. 

Pape François, Homélie en la solennité de l’Annonciation du Seigneur, 25 mars 2017, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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