Le service et l’écoute du cœur

Bonjour les amis,

Seigneur, nous nous mettons en Ta présence, malgré tout ce que nous avons à faire, nous nous asseyons à Tes pieds pour écouter Tes paroles. Tes paroles sont la Vie. Tes paroles nous font vivre. Que notre journée soit éclairée par ce que tu as à nous dire pendant ce moment de prière.

 » Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur, Seigneur, écoute mon appel ! Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière ! Si tu retiens les fautes, Seigneur, Seigneur, qui subsistera ? Mais près de toi se trouve le pardon pour que l’homme te craigne. Oui, près du Seigneur, est l’amour ; près de lui, abonde le rachat. C’est lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes.  » (Ps 129(130))

L’Evangile du jour nous montre deux femmes qui se sont réparties les tâches. Marthe accomplit le service nécessaire au bon fonctionnement de la maison et à l’accueil de Jésus. Marie recueille les paroles de Jésus et les garde; on peut imaginer qu’elle les transmettra à sa sœur une fois Jésus parti.
Quelle belle complémentarité, à l’image de celle que nous sommes appelés à vivre dans l’Église et dans le monde, entre jeunes et vieux, hommes et femmes, prêtres et laïcs, actifs et contemplatifs. Mais entendons cela comme une vraie complémentarité pas comme une opposition, l’action de Marthe, c’est-à-dire le temps du service doit puiser sa force dans la contemplation de Marie. La réaction de Marthe témoigne d’une activité qui n’est pas ancrée dans une relation intime avec Jésus, et donc qui perd de son sens et de sa fécondité. L’analogie avec l’Eglise et notre cœur est aisée. L’Evangile n’oppose pas la vie contemplative et la vie active, mais nous dit seulement que l’alternance action-contemplation nous est nécessaire quelle que soit notre vocation.
L’image du Bon Samaritain de l’Evangile d’hier et celle de Marie représentent probablement les deux aspects complémentaires et inséparables de la vie à laquelle nous sommes appelés en tant que baptisés. L’alternance du service concret du prochain et l’écoute et la méditation de la Parole, et même l’écoute du prochain, nous aident à donner du sens à ce que nous faisons et de le vivre avec et pour le Seigneur, nous évite de nous perdre dans l’hyperactivité, et de l’enfermement sur nous-même auquel Marthe n’a pas échappé; la critique de l’attitude de Marie, l’ambiguïté de sa motivation et le manque de gratuité de son service la privent de la joie et de la paix des œuvres réalisées dans l’Esprit du Seigneur.
Si nous nous sentons débordés par notre quotidien, un peu perdus, au lieu de nous presser, de nous énerver, de critiquer les autres, c’est le moment de nous poser, d’écouter le Seigneur. Il nous donne alors énergie, calme, confiance pour aborder la multitude de tâches avec Lui, en Lui, et pour Lui. Alors nous pouvons constater, comme je le fais souvent, que nous arrivons à en faire beaucoup plus que nous imaginions, que l’urgent et le moins urgent deviennent clairs, et les solutions aux difficultés deviennent évidentes, qu’en demandant de l’aide au prochain au lieu de le critiquer, nous aurons de précieuses aides. Nous pouvons témoigner que c’est uniquement grâce au Seigneur que nous arrivons à trouver le temps et l’inspiration pour rédiger cette lettre quotidiennement dans notre vie très chargée.
Dans ce sens, le Père François Lestang nous disait ce matin sur RCF :
Comment faire face à la « charge mentale » ? Cette notion, qui est désormais bien connue, indique l’ensemble des injonctions de gestion, d’organisation et de planification qui pèsent sur des personnes pour que la vie quotidienne soit vivable et que les besoins de chacun soient satisfaits. Or, comme on le sait, dans les familles de nos sociétés contemporaines, cette charge reste principalement portée par les femmes. A lire notre évangile, on ferait bien de Marthe la sainte patronne de ces femmes ; c’est elle qui reçoit Jésus, mais aussi avec lui toutes celles et ceux qui le suivent. Elle s’occupe de tout, des « multiples occupations du service », et voit bien qu’elle n’y arrivera pas sans aide. Elle demande donc logiquement de l’aide ; mais comme souvent pour celles qui portent cette charge, l’aide lui est apparemment refusée.
Dans sa réponse, Jésus réoriente Marthe vers l’attitude de sa sœur, à savoir s’asseoir et écouter. Est-ce une provocation ? Ou est-ce précisément ce qui lui permettra de mieux porter sa responsabilité, puisque selon certains manuscrits, repris dans la bible latine, c’est dans sa maison que Marthe reçoit Jésus et ses disciples. S’asseoir pour écouter Jésus, c’est, en petit, ce que le peuple d’Israël est appelé à vivre collectivement un jour par semaine, lors du sabbat, ce jour de cessation, ce jour de repos où l’on peut se consacrer à l’écoute familiale, à la prière et à l’étude. M’asseoir pour écouter Jésus, c’est aujourd’hui pour moi, même brièvement, prendre le pari que m’arrêter pour Dieu me donnera lumière et force pour discerner le plus important dans toutes les injonctions, intérieures et extérieures, que je reçois.
Seigneur, tu connais ce qui m’agite et qui me pèse ; donne-moi simplement aujourd’hui de pouvoir m’asseoir auprès de toi, rien que cinq minutes, pour te dire mon souci, et recevoir de toi la lumière dont j’ai besoin pour porter la charge du quotidien.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/

CHANT

Pardon, Seigneur, Pardon En ce jour si particulier où l’église fait face à des vérités qui font mal, Seigneur je dépose à tes pieds cette demande de pardon, au nom de tous ceux qui se sont perdus loin de toi

Pardon, Seigneur, Pardon
pour notre orgueil, nos résistances ;
Viens enlever nos suffisances
Et chasser notre arrogance.
Pardon, Seigneur, pardon
Pour toutes nos pensées impures ;
Viens changer nos cœurs si durs,
Nos raisonnements obscurs.

Ô relève-nous, nous sommes tombés si bas.
Ô relève-nous par ta grâce et ton pardon,
Aie pitié de nous, nous nous prosternons devant toi.

Pardon, Seigneur, pardon
Pour tant de paroles mauvaises ;
Viens adoucir nos mots, nos lèvres,
Et que nos querelles s’apaisent.
Pardon, Seigneur, pardon
De toujours garder rancune ;
Viens changer notre amertume,
Transformer notre attitude.

Ô relève-nous, nous sommes tombés si bas.
Ô relève-nous par ta grâce et ton pardon,
Aie pitié de nous, nous nous prosternons devant toi.

PREMIERE LECTURE

« Voyant comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment » (Jon 3, 1-10)

Lecture du livre du prophète JonasLa parole du Seigneur fut adressée de nouveau à Jonas :
    « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne,
proclame le message que je te donne sur elle. »
    Jonas se leva et partit pour Ninive,
selon la parole du Seigneur.
Or, Ninive était une ville extraordinairement grande :
il fallait trois jours pour la traverser.
    Jonas la parcourut une journée à peine
en proclamant :
« Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! »
    Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu.
Ils annoncèrent un jeûne,
et tous, du plus grand au plus petit,
se vêtirent de toile à sac.
    La chose arriva jusqu’au roi de Ninive.
Il se leva de son trône, quitta son manteau,
se couvrit d’une toile à sac, et s’assit sur la cendre.
    Puis il fit crier dans Ninive
ce décret du roi et de ses grands :
« Hommes et bêtes, gros et petit bétail,
ne goûteront à rien,
ne mangeront pas et ne boiront pas.
    Hommes et bêtes, on se couvrira de toile à sac,
on criera vers Dieu de toute sa force,
chacun se détournera de sa conduite mauvaise
et de ses actes de violence.
    Qui sait si Dieu ne se ravisera pas et ne se repentira pas,
s’il ne reviendra pas de l’ardeur de sa colère ?
Et alors nous ne périrons pas ! »
    En voyant leur réaction,
et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise,
Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Une femme nommée Marthe le reçut. Marie a choisi la meilleure part » (Lc 10, 38-42))

Évangile de Jésus Christ selon Saint LucEn ce temps-là,
    Jésus entra dans un village.
Une femme nommée Marthe le reçut.
    Elle avait une sœur appelée Marie
qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur,
écoutait sa parole.
    Quant à Marthe, elle était accaparée
par les multiples occupations du service.
Elle intervint et dit :
« Seigneur, cela ne te fait rien
que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ?
Dis-lui donc de m’aider. »
    Le Seigneur lui répondit :
« Marthe, Marthe,
tu te donnes du souci et tu t’agites
pour bien des choses.
    Une seule est nécessaire.
Marie a choisi la meilleure part,
elle ne lui sera pas enlevée. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés. »
Dieu parle à nouveau à Jonas. Sans lui faire aucun reproche, Il lui réitère sa mission : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle. » Ainsi, malgré sa résistance, Dieu lui garde sa confiance. Jonas, non plus, ne dit mot. Il s’exécute. À Ninive, aux pas de charge, il délivre le message prophétique le plus court : « Encore quarante jours, et Ninive sera détruite » Et toute la population se repentit et s’humilia sincèrement devant Dieu que, pourtant, Jonas n’avait pas nommé ! Plus aucun prophète ne connut un tel succès.
« En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés. »
Très belle repentance que celle des Ninivites, des païens ! Ils ont pris Dieu au sérieux. Ils n’ont pas repoussé leur pénitence : ils ont agi aussitôt. Cette réception de la Parole du Seigneur nous interpelle comme il y a encore aujourd’hui des conversions troublantes…  Elle témoigne que Dieu se fait entendre de toute nation. Il est au cœur de tous. Il prend patience avec nous. Il fait confiance à notre écoute et à notre désir du Salut. Lui, qui n’est que Bonté, la déploie sans mesure. Lui, qui n’a pas puni la résistance de Jonas, comment ne serait-Il pas sensible au retournement des Ninivites ? S’il annonce son châtiment, c’est pour que l’occasion lui soit offerte de manifester sa Miséricorde.
Dieu n’est pas rancunier.
Es-tu prêt(e) aujourd’hui à tout arrêter ?

Prière à Joseph

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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