Bonjour les amis,
» Dans ma détresse, je crie vers le Seigneur, et lui me répond ; du ventre des enfers j’appelle : tu écoutes ma voix. Tu m’as jeté au plus profond du cœur des mers, et le flot m’a cerné ; tes ondes et tes vagues ensemble ont passé sur moi. Et je dis : me voici rejeté de devant tes yeux ; pourrai-je revoir encore ton temple saint ? Quand mon âme en moi défaillait, je me souvins du Seigneur ; et ma prière parvint jusqu’à toi dans ton temple saint. » (Jon 2, 3, 4, 5, 8)
Seigneur, « que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Une question classique, et finalement naturelle et louable qui nous habite tous un peu; que devons-nous faire pour gagner la vie éternelle ? Pourtant elle révèle en nous une volonté de maîtrise, une mentalité commerciale avec Dieu, comme si le chemin vers le ciel était question de méritocratie, comme si nous pouvions acheter et nous assurer le ciel avec nos bonnes actions, et Jésus de nous rappeler que la vie est un don gratuit reçu de Dieu, pas le prix de nos mérites.
« Fais ainsi et tu vivras. »
Jésus, après avoir rappelé les commandements d’amour de Dieu et du prochain, Il leur dit d’apprendre à vivre en Le suivant, en L’écoutant, en L’imitant, en étant unis à Lui. Aime et tu vivras ! Aimer, c’est LE Chemin de la vie en plénitude, de la vie éternelle. Mère Térésa nous disait : « Nous avons besoin de cette union intime avec Dieu dans notre vie quotidienne. Et comment y parvenir? À travers la prière». En étant unis au Seigneur, nous réalisons qu’avec Lui tout est possible, même aimer notre prochain.
« Et qui est mon prochain ? »
Quelqu’un a dit un jour que le chrétien entre dans une église pour aimer Dieu et qu’il en sort pour aimer son prochain. Le Pape Benoît XVI nous rappelait que le programme du chrétien, le programme du bon Samaritain, le programme de Jésus, est «un cœur qui voit». Voir et s’arrêter! Le Samaritain voit et s’arrête, il a pitié et sauve ainsi la vie d’un blessé de la vie, et ainsi sa propre vie.
Et nous, à qui sommes-nous tenus de faire du bien ? Mon frère, ma sœur, mon voisin, quelqu’un que je ne connais pas que je rencontre par hasard ? Bien sûr, on ne pas faire du bien à la terre entière, mais au lieu de réfléchir à cela, de faire comme un tri entre ceux qu’il faut aider et ceux que l’on peut ignorer, Jésus fait Lui la distinction entre celles et ceux qui ont les yeux ouverts et qui servent et ceux qui ferment les yeux sur leur prochain.
Tout homme, toute femme est notre prochain, et même nous-mêmes, pouvons devenir le prochain de quelqu’un. Le prochain est celui ou celle que Dieu met sur notre route, et nous aussi, sommes le prochain de nos frères et sœurs parce que le Christ, en qui nous vivons, s’est fait le prochain de nous tous. Quand nous faisons le bien, pensons que nous le faisons pour notre prochain mais aussi pour le Christ.
« comment lis-tu ? »
Cette question de Jésus nous peut guider notre prière de ce jour. Le Père François Lestang nous disait ce matin sur RCF : Jésus demande d’abord « qu’y a-t-il d’écrit ? ». Il s’agit de faire mémoire de ce qui nous précède, cette Loi écrite donnée à Moïse au Sinaï. Le livre des Lévites affirme que celui qui observera les décrets et les ordonnances de cette Loi et les mettra en pratique trouvera la vie. Pour moi comme pour le docteur de la Loi qui interroge Jésus, j’hérite d’un trésor de sagesse qui me dit comment par le passé Dieu s’est adressé à son peuple, pour qu’il vive. Pour tout cela, pour celles et ceux qui m’ont enseigné, pour mes catéchistes et mes enseignants, je peux rendre grâce en ce matin.
Mais Jésus pose une deuxième question : « comment lis-tu ? ». Cette fois-ci, il ne s’agit pas de répéter ce que j’ai appris, ce que j’ai reçu de mes maîtres, mais il me revient de risquer ma propre parole. « Comment lis-tu ? », ce n’est pas « comment tes amis, tes voisins, tes collègues lisent-ils ? », mais cela appelle une réponse personnelle, appuyée sur la formation que j’ai reçue auparavant. Pour moi, avec tout ce que j’ai entendu, avec tout ce que je porte au cœur, comment est-ce que je comprends les enjeux de la vie sur terre, et l’appel à une vie éternelle, en présence de Dieu ? Pour répondre, il me faut l’aide de l’Esprit Saint, qui fera de moi aujourd’hui ce bon Samaritain, capable de m’arrêter pour prendre soin de celles et ceux qui se trouveront sur ma route.
Seigneur Esprit Saint, toi qui es l’amour, toi qui inspires les prophètes, donne-moi ton feu pour qu’aujourd’hui, je puisse manifester autour de moi la douceur de Dieu notre père.
Merci, Seigneur, pour ce temps d’intimité avec Toi et Ta Parole. Tu nous invites à Te découvrir dans nos frères et sœurs et à expérimenter Ta présence si apaisante lorsque nous souffrons.
« Seigneur, qui as donné à St François d’Assise que nous fêtons aujourd’hui, de mener une vie humble et pauvre, toute à l’image du Christ, fais nous emprunter les mêmes chemins de générosité pour suivre ton Fils et vivre unis à toi, pleins de joie et de charité. » (Messe du jour)
Aide-nous à être le bon samaritain de nos frères et sœurs, ouvert, accueillant, doux et humble.
Merci d’être pour chacun de nous, chaque jour le bon samaritain qui nous console et nous soulage.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/
CHANT
J’ouvre mon coeur (brise l’armure) Saint-Esprit Tu frappes à la porte de ma vie, de ma vie Aujourd’hui je veux T’accueillir en moi Saint-Esprit Saint-Esprit
J’ouvre mon coeur brise l’armure Tu guéris, mon histoire, mes blessures
J’ouvre mon coeur à Ta mesure Mon passé, mon présent, mon futur
PREMIERE LECTURE
« Jonas se leva, mais pour s’enfuir loin de la face du Seigneur » (Jon 1, 1 – 2, 1.11)
Lecture du livre du prophète Jonas
La parole du Seigneur fut adressée à Jonas, fils d’Amittaï :
« Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne,
et proclame que sa méchanceté est montée jusqu’à moi. »
Jonas se leva, mais pour s’enfuir à Tarsis,
loin de la face du Seigneur.
Descendu à Jaffa, il trouva un navire en partance pour Tarsis.
Il paya son passage et s’embarqua pour s’y rendre,
loin de la face du Seigneur.
Mais le Seigneur lança sur la mer un vent violent,
et il s’éleva une grande tempête,
au point que le navire menaçait de se briser.
Les matelots prirent peur ;
ils crièrent chacun vers son dieu
et, pour s’alléger, lancèrent la cargaison à la mer.
Or, Jonas était descendu dans la cale du navire,
il s’était couché et dormait d’un sommeil mystérieux.
Le capitaine alla le trouver et lui dit :
« Qu’est-ce que tu fais ? Tu dors ?
Lève-toi ! Invoque ton dieu.
Peut-être que ce dieu s’occupera de nous
pour nous empêcher de périr. »
Et les matelots se disaient entre eux :
« Tirons au sort
pour savoir à qui nous devons ce malheur. »
Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Jonas.
Ils lui demandèrent :
« Dis-nous donc d’où nous vient ce malheur.
Quel est ton métier ? D’où viens-tu ?
Quel est ton pays ? De quel peuple es-tu ? »
Jonas leur répondit :
« Je suis hébreu, moi,
je crains le Seigneur, le Dieu du ciel,
qui a fait la mer et la terre ferme. »
Les matelots furent saisis d’une grande peur
et lui dirent :
« Qu’est-ce que tu as fait là ? »
Car ces hommes savaient, d’après ce qu’il leur avait dit,
qu’il fuyait la face du Seigneur.
Ils lui demandèrent :
« Qu’est-ce que nous devons faire de toi,
pour que la mer se calme autour de nous ? »
Car la mer était de plus en plus furieuse.
Il leur répondit :
« Prenez-moi, jetez-moi à la mer,
pour que la mer se calme autour de vous.
Car, je le reconnais, c’est à cause de moi
que cette grande tempête vous assaille. »
Les matelots ramèrent pour regagner la terre,
mais sans y parvenir,
car la mer était de plus en plus furieuse autour d’eux.
Ils invoquèrent alors le Seigneur :
« Ah ! Seigneur,
ne nous fais pas mourir à cause de cet homme,
et ne nous rends pas responsables de la mort d’un innocent,
car toi, tu es le Seigneur :
ce que tu as voulu, tu l’as fait. »
Puis ils prirent Jonas et le jetèrent à la mer.
Alors la fureur de la mer tomba.
Les hommes furent saisis par la crainte du Seigneur ;
ils lui offrirent un sacrifice accompagné de vœux.
Le Seigneur donna l’ordre à un grand poisson
d’engloutir Jonas.
Jonas demeura dans les entrailles du poisson
trois jours et trois nuits.
Alors le Seigneur parla au poisson,
et celui-ci rejeta Jonas sur la terre ferme.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Qui est mon prochain ? » (Lc 10, 25-37)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
voici qu’un docteur de la Loi se leva
et mit Jésus à l’épreuve en disant :
« Maître, que dois-je faire
pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Jésus lui demanda :
« Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ?
Et comment lis-tu ? »
L’autre répondit :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur, de toute ton âme,
de toute ta force et de toute ton intelligence,
et ton prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit :
« Tu as répondu correctement.
Fais ainsi et tu vivras. »
Mais lui, voulant se justifier,
dit à Jésus :
« Et qui est mon prochain ? »
Jésus reprit la parole :
« Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho,
et il tomba sur des bandits ;
ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups,
s’en allèrent, le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ;
il le vit et passa de l’autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ;
il le vit et passa de l’autre côté.
Mais un Samaritain, qui était en route,
arriva près de lui ;
il le vit et fut saisi de compassion.
Il s’approcha, et pansa ses blessures
en y versant de l’huile et du vin ;
puis il le chargea sur sa propre monture,
le conduisit dans une auberge
et prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent,
et les donna à l’aubergiste, en lui disant :
“Prends soin de lui ;
tout ce que tu auras dépensé en plus,
je te le rendrai quand je repasserai.”
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain
de l’homme tombé aux mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répondit :
« Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. »
Jésus lui dit :
« Va, et toi aussi, fais de même. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Le Seigneur donna l’ordre à un grand poisson d’engloutir Jonas. Jonas demeura dans les entrailles du poisson trois jours et trois nuits. Alors le Seigneur parla au poisson, et celui-ci rejeta Jonas sur la terre ferme. »
Jonas, fils d’Amittaï, a choisi de ne pas obéir à la Parole du Seigneur. Envoyé à Ninive, il décida de partir pour Tarsis. Le Seigneur ne l’a point empêché de prendre la cette direction. Mais, Il lui a manifesté sa Puissance pour qu’il revienne vers Lui. Ce voyage s’acheva par une retraite dans les entrailles d’un grand poisson.
Quand nous sommes dans la désobéissance, nous dépensons et nous nous dépensons inutilement. Notre désobéissance à Dieu nous plonge dans un sommeil mystérieux, c’est-à-dire que nous endormons notre conscience. Nous descendons dans la cale du navire de notre quotidien. Nous nous mettons en marge de la réalité en prétendant échapper à Celui qui tient nos vies dans ses mains. De Lui, nous tenons tout. Or, en raison de la solidarité humaine voulue par Dieu, notre désobéissance perturbe d’une certaine manière l’harmonie du monde. Mais, Dieu, dans son infinie Bonté, se sert parfois de notre égarement pour se manifester à d’autres, particulièrement, à ceux qui, comme ces marins idolâtres, pensent prendre Dieu de court en ramant plus vite pour favoriser notre insoumission. Ils découvrent qu’obéir à Dieu apporte la paix et la sécurité. Dieu donne ainsi à Jonas et à nous aussi une leçon de vie. Remarquons que la mer, les matelots, les poissons, bref, tout obéit à Dieu sans Le connaître autant que nous. Et nous nous Lui résistons. À cause d’une mauvaise compréhension de la Miséricorde de Dieu et de la liberté, des chrétiens s’abîment dans le sommeil du péché ; ils s’en vont progressivement et joyeusement à la mort. Dieu, en permettant que nos plans n’aboutissent pas, essaie de nous réveiller. L’Amour de Dieu ne désespère jamais de nous.
Pour nous réveiller, Dieu secoue tout ce qu’Il a créé.
Jusqu’à quand vas-tu dormir ?_
Seigneur, Dieu Créateur et Miséricordieux, pitié, réveille-moi !
Paroles du Pape François
Le joug que portent les pauvres et les opprimés est le même que celui qu’il a porté avant eux: c’est pourquoi il s’agit d’un joug léger. Il a porté sur ses épaules les peines et les péchés de toute l’humanité. Pour le disciple, donc, recevoir le joug de Jésus signifie recevoir sa révélation et l’accueillir: en lui, la miséricorde de Dieu a pris sur elle la pauvreté de l’humanité, donnant ainsi à tous la possibilité du salut. Mais pourquoi Jésus est-il capable de dire ces choses ? Parce qu’Il s’est fait tout à tous, proche de tous, jusqu’aux plus pauvres!
Pape François, Audience générale, 14 septembre 2016, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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