Bonjour les amis,
« Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête : « Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! » Car le Seigneur écoute les humbles, il n’oublie pas les siens emprisonnés. Que le ciel et la terre le célèbrent, les mers et tout leur peuplement ! Car Dieu viendra sauver Sion et rebâtir les villes de Juda. Il en fera une habitation, un héritage : patrimoine pour les descendants de ses serviteurs, demeure pour ceux qui aiment son nom. » (Ps 68 (69))
« Béni sois tu, Saint Ange, puisque dans Son amour pour moi, Dieu t’a choisi pour prendre soin de ma vie, Toi qui dès le premier instant de mon existence, ne m’a jamais abandonné, qui, jour et nuit, m’assiste pour me détourner du mal, et m’aider à faire le bien. Je te rends grâce, pour ce que tu as déjà fait pour moi, et je te demande, de continuer à me protéger. Sois mon secours dans mes besoins, ma consolation dans mes peines, mon soutien dans mes découragements, défends moi contre les ennemis de mon salut, éloigne de moi les occasions de pécher, obtiens moi la grâce de t’être fidèle et docile. Mais surtout, protège moi à l’heure de la mort, et ne me quitte pas, avant de m’avoir conduit auprès de mon Seigneur. Ô mon ange gardien, puisque dans son amour, le Seigneur m’a confié à toi, éclaire moi, guide moi, garde moi et gouverne moi »
« Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit: «Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange »
Dans l’Evangile du jour, Saint Luc nous raconte ce qui provoque la reconnaissance de Jésus envers son Père pour les bienfaits qu’Il a accordé à l’humanité. Il rend grâce pour la révélation offerte aux humbles de cœur, aux petits du Royaume, et Jésus montre sa joie en voyant que ces humbles accueillent, comprennent et pratiquent ce que Dieu leur fait connaître grâce à Lui. Nous voyons d’ailleurs plusieurs fois dans l’Evangile Jésus rendre grâce à son Père. Saint Augustin nous disait à ce sujet : » Qu’y-a-t-il de mieux à porter dans le cœur, à prononcer avec la bouche, à écrire avec la plume, que ces mots : « grâce à Dieu » ? Rien de plus bref à dire, rien de plus joyeux à entendre, de plus élevé à ressentir, de plus utile à pratiquer « . C’est une invitation pour nous, à agir envers Dieu et envers le prochain de la même manière, rendre grâce, montrer de la gratitude envers Dieu, nos parents, nos amis, envers tous ceux et celles qui nous aident, qui nous donnent du courage, qui nous corrigent, qui nous servent, et bien sûr envers l’Église.
La gratitude, même si elle n’est pas toujours facile à vivre, procure du plaisir et de la joie. Les saints nous ont montré l’exemple en nous invitant à une profonde reconnaissance intérieure des bienfaits que nous recevons, en louant Dieu par nos chants et prières de louange, et si possible en cherchant à récompenser en actes le bienfaiteur.
« Leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux »
Les anges n’apparaissent pas beaucoup de l’Evangile, Jésus n’en parle que pour inviter ses disciples au respect des plus petits, car leurs anges sont plus proches de Dieu, c’est une proximité particulière de Dieu, une protection, une attention de Dieu plus grande envers ces personnes. Ce regard de Dieu et cette attention des anges sont des exemples pour nous aider à cultiver cette attention aux autres, en particulier aux plus petits.
Le Père Emmanuel Payen ce matin sur RCF se demandait s’il existait une clef pour entrer dans le Royaume de Dieu et répond bien sûr positivement car Jésus nous donne cette clef : Avoir un cœur d’enfant… « si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. ». Il ne s’agit évidemment pas d’une régression biologique ou psychologique, mais d’une attitude spirituelle. Mais qu’est-ce qui caractérise un petit enfant selon Jésus ? D’abord la dépendance. Le nouveau-né a besoin des autres en toutes choses pour être nourri, lavé, habillé…pour tout, et il vit cette dépendance sans gêne, sans complexe. S’il a besoin, il pleure, il crie, il appelle… Alors que nous, devenus grands, faisons tout pour être indépendants, y compris sur le plan spirituel. Nous nous éloignons alors de Dieu qui nous a tout donné, en nous estimant nos propres maîtres. La deuxième caractéristique d’un petit enfant, celle de se savoir aimé. Dans les bras de sa maman ou de son papa, l’enfant sait qu’il est profondément aimé, comme un chrétien sait qu’il est infiniment aimé de Dieu. Le risque de la grande personne c’est que cette qualité de l’Amour de Dieu se perde, soit oubliée, voir refusée. Enfin, un petit enfant n’a peur de rien. Il est habité d’un désir de vivre et de découvrir, ce qui le pousse même à prendre des risques. Il a donc besoin d’être protégé. Le chrétien devenu adulte est plein de confiance dans l’avenir, il a confiance en lui et dans les autres, il croit en l’avenir, or, souvent, devenus adultes, nous nous protégeons de tout avec des assurances tous risques.
Seigneur, aujourd’hui, que ton Esprit nous redonne un cœur d’enfant, qui se sait aimé de Toi, infiniment, éternellement, un cœur d’enfant, sans peur, généreux et confiant, prêt à aimer et servir comme Tu le fais pour nous !
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : Méditation du jour ce matin sur RCF, https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/
CHANT
Viens Esprit du Dieu vivant, Renouvelle tes enfants, Viens, Esprit Saint, nous brûler de ton feu ! Dans nos cœurs, répands tes dons, sur nos lèvres inspire un chant, Viens, Esprit Saint, viens transformer nos vies ! Esprit de lumière, Esprit Créateur, restaure en nous la joie, le feu, l’Espérance. Affermis nos âmes, ranime nos cœurs, pour témoigner de ton amour immense...
PREMIERE LECTURE
« Celui qui a fait venir sur vous ces calamités fera venir sur vous la joie éternelle » (Ba 4, 5-12.27-29)
Lecture du livre du prophète Baruc
Courage, mon peuple,
toi qui es la part d’Israël réservée à Dieu !
Vous avez été vendus aux nations païennes,
mais ce n’était pas pour votre anéantissement ;
vous avez excité la colère de Dieu :
c’est pour cela que vous avez été livrés à vos adversaires.
Car vous avez irrité votre Créateur
en offrant des sacrifices aux démons et non à Dieu.
Vous avez oublié le Dieu éternel,
lui qui vous a nourris.
Vous avez aussi attristé Jérusalem,
elle qui vous a élevés,
car elle a vu fondre sur vous la colère qui vient de Dieu,
et elle a dit :
« Écoutez, voisines de Sion,
Dieu m’a infligé un deuil cruel.
J’ai vu la captivité
que l’Éternel a infligée à mes fils et à mes filles.
Je les avais élevés dans la joie,
je les ai laissés partir dans les larmes et le deuil.
Que nul ne se réjouisse de mon sort,
à moi qui suis veuve et délaissée par tout le monde.
J’ai été abandonnée
à cause des péchés de mes enfants,
parce qu’ils se sont détournés de la loi de Dieu.
Courage, mes enfants, criez vers Dieu !
Celui qui vous a infligé l’épreuve se souviendra de vous.
Votre pensée vous a égarés loin de Dieu ;
une fois convertis,
mettez dix fois plus d’ardeur à le chercher.
Car celui qui a fait venir sur vous ces calamités
fera venir sur vous la joie éternelle,
en assurant votre salut. »
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux » (Mt 18, 1-5.10)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Mattieu
À ce moment là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent :
« Qui donc est le plus grand
dans le royaume des Cieux ? »
Alors Jésus appela un petit enfant ;
il le plaça au milieu d’eux,
et il déclara :
« Amen, je vous le dis :
si vous ne changez pas
pour devenir comme les enfants,
vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui se fera petit comme cet enfant,
celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom,
il m’accueille, moi. »
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits,
car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux
voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, »
Les disciples ne désiraient pas seulement entrer dans le Royaume des Cieux. Chacun désirait y être le plus grand. Ils vinrent s’enquérir de la réponse auprès de Jésus : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »
Telle est la réponse de Jésus : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. »
Puis, Il s’identifie, Lui-même, au petit enfant et invite ses disciples à avoir, dès à présent, une attention particulière à l’égard de ces enfants. « « Celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. » Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. »
Pour le Seigneur, il ne suffit pas de vouloir être le plus grand dans le Royaume des Cieux. Il nous faut, au préalable, travailler à y entrer. Deux dispositions sont nécessaires. Primo, il nous faut nous convertir pour être comme les enfants. Autrement dit, notre relation à Dieu et aux autres doit être empreinte, entre autres, de simplicité, de confiance, de vérité, de joie et d’humilité… Secundo, il nous faut tenir en haute estime les plus petits. Ce faisant, nous serions en communion avec le Royaume des Cieux par leurs anges qui contemplent sans cesse la face du Père. Ainsi, si nous devenons nous-mêmes des enfants, nos anges seront sans cesse devant la face du Père. Ils porteront nos prières sur l’autel céleste et leur intercession nous sera bénéfique en permanence.
Il plaît à notre Dieu que des esprits célestes suppléent notre indignité pour notre bonheur en ce monde et dans l’éternité.
Quelle est la nature de ta relation avec ton ange gardien ?
Seigneur, sois béni pour nos anges gardiens.
Paroles du Pape François
Tout d’abord, les enfants nous rappellent que nous avons tous, dans les premières années de notre vie, été totalement dépendants des soins et de la bienveillance des autres. Et le Fils de Dieu ne s’est pas épargné ce passage. Les enfants sont donc en eux-mêmes un trésor pour l’humanité et aussi pour l’Église, car ils nous rappellent constamment la condition nécessaire pour entrer dans le Royaume de Dieu : celle de ne pas se considérer comme autosuffisants, mais d’avoir besoin d’aide, d’amour, de pardon. Et nous avons tous besoin d’aide, d’amour et de pardon ! Les enfants nous rappellent une autre belle chose : ils nous rappellent que nous sommes toujours des enfants. Ils nous rappellent que nous sommes toujours des enfants, ce qui nous ramène toujours au fait que nous ne nous sommes pas donnés la vie, mais que nous l’avons reçue. Nous risquons parfois de vivre en l’oubliant, comme si nous étions les maîtres de notre propre existence.
Pape François, Audience générale, 18 mars 2015, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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