Donne-nous la grâce d’aimer en vérité

Bonjour les amis,

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, aide-nous à comprendre davantage combien nous sommes aimés de Dieu et comment vivre comme ses enfants chéris.

Nous vous partageons la méditation du Père Emmanuel Payen ce matin sur RCF : Dans l’Evangile d’hier, Jésus nous exhortait à devenir tous des disciples missionnaires, passionnés par l’annonce de l’Evangile. Aujourd’hui, Jésus nous met en garde devant le refus d’accueillir l’évangile de la part de nombreuses personnes et groupes,  de nombreuses populations en les qualifiants de « malheureuses ». La dureté des paroles de Jésus accuse la dureté, la fermeture, le refus d’un grand nombre de compatriotes de Jésus. Cette dureté de Jésus concerne probablement aussi nos comportements d’aujourd’hui. Ainsi, le Pape François indique plusieurs aveuglements de nos sociétés qui souvent sont imperméables au message du christianisme et à la présence de Dieu dans notre monde. Le Pape François diagnostique, en particulier, une attitude, on pourrait dire une maladie, causée par le « virus de l’indifférence qui provoque une myopie existentielle. », comme l’a dit en 2016 à Assise. Ce virus trouve son origine dans le fait de constamment regarder ailleurs que les réalités dérangeantes des informations de notre planète, en nous disant qu’il n’y a pas de solution devant de tels malheurs, guerres, famines, toutes sortes de tsunamis… Alors on devient indifférent, on se protège, on se ferme, on se blinde, pour ne pas voir et rien faire, et pour ne pas souffrir… C’est la pandémie de l’indifférence qui sévit partout… Jésus nous prévient pour ne pas nous décourager d’ouvrir les cœurs et annoncer qu’en toute situation, aimer, c’est servir… Seigneur, Notre Dieu, fais que nos cités modernes  ne soient pas des univers clos sur leur prospérité et leurs plaisirs. Que ton Esprit suscite en elles des hommes et des femmes qui proclament ton message de vie et d’amour, quoiqu’il en coûte.
Donne aux personnes affairées le temps de t’écouter et d’accueillir ta grande miséricorde.

« Malheureuse es-tu ! »
Le cri de Jésus, loin d’être une malédiction, est au contraire un cri d’amour, un cri de compassion pour celles et ceux qui souffrent. Lorsque l’on aime une personne, on est prêt à faire tellement pour elle. Lorsque l’on comprend un peu plus qui est Dieu et son amour pour nous, tout ce qu’il a fait et fait encore pour nous et que, s’il pouvait faire plus pour nous, il le ferait, cela n’est-il pas émouvant. Jésus nous demande juste d’ouvrir les yeux, nos oreilles, nos cœurs. Il veut « juste » notre oui pour nous convertir. Il veut que nous nous rendions compte de notre état, que nous ouvrions les yeux, alors nous tourner vers Lui, accepter son amour et être sauvés. C’est un cri salutaire dont le but est de nous déranger, nous réveiller, nous déstabiliser, au contraire du malin qui nous caresse toujours dans le sens du poil pour que nous continuions à rester endormis, dans le rejet de Dieu et du prochain, aveugles aux signes du Seigneur, sourds à ses appels.

«Celui qui vous écoute m’écoute»
Ces paroles qui concluent l’Évangile sont un appel à la conversion et elles sont porteuses d’espérance, elles sont un appel à écouter la voix de Jésus, dans la Parole, dans la prière. La conversion à laquelle nous appelle Jésus est de faire que l’amour surpasse progressivement tout le reste dans notre vie, c’est un véritable chemin de vie.

Jésus, ouvre nos yeux, ouvre notre cœur ! Que nous nous rendions compte de Ta grandeur et de tout ce que Tu fais pour nous. Que nous ne mettions plus de barrières à Ta grâce pour nous ! Pour cela, Seigneur, fais-nous la grâce de la prière, elle qui nous permet d’être en vérité face à Toi, elle qui permet à la parole de Tes envoyés, les apôtres, les saints, et tous les témoins de l’Evangile, de s’ancrer, germer et prendre forme en nous, celle de Ton visage, elle qui fait de nous des chrétiens et donne le goût de le devenir.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/

CHANT

Tu jetteras des fleurs

Je vois des milliers de fleurs
Lancées dans le cœur des gens
Je vois ton âme et ton cœur
Dessinés au firmament
Tu passeras tout ton ciel
À faire du bien sur la Terre
Faire briller des étincelles
Simplement
Tu jetteras des fleurs
Tu jetteras des fleurs

Dans des milliers de cœurs
Qui cherchent le bonheur
Tu lanceras du ciel
Tu lanceras du ciel
Des bouquets éternels
Chaque jour un soleil
Ta petite voix révèle
Tous les secrets de l’enfance
Elle nous ouvre à l’éternel
À l’amour et à la danse
Tu passeras tout ton ciel
À faire du bien sur la Terre
À partager tes merveilles
Ta confiance


Tu jetteras des fleurs
Tu jetteras des fleurs
Dans des milliers de cœurs
Qui cherchent le bonheur
Tu lanceras du ciel
Tu lanceras du ciel
Des bouquets éternels
Chaque jour un soleil
Des poèmes
Comme l’on s’aime
De l’amour
Des je t’aime
Des ritournelles
Pour toujours
Tu jetteras des fleurs
Tu jetteras des fleurs

Dans des milliers de cœurs
Qui cherchent le bonheur
Tu lanceras du ciel
Tu lanceras du ciel
Des bouquets éternels
Chaque jour un soleil
Tu jetteras des fleurs
Tu jetteras des fleurs
Dans des milliers de cœurs
Qui cherchent le bonheur
Tu lanceras du ciel
Tu lanceras du ciel
Des bouquets éternels
Chaque jour un soleil
Tu jetteras des fleurs
Tu jetteras des fleurs
Tu jetteras des fleurs

PREMIERE LECTURE

« Nous avons péché contre le Seigneur, nous lui avons désobéi » (Ba 1, 15-22)

Lecture du livre du prophète Baruc

Au Seigneur notre Dieu appartient la justice,
mais à nous la honte sur le visage comme on le voit aujourd’hui :
honte pour l’homme de Juda et les habitants de Jérusalem,
pour nos rois et nos chefs,
pour nos prêtres, nos prophètes et nos pères ;
oui, nous avons péché contre le Seigneur,
nous lui avons désobéi,
nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur notre Dieu,
qui nous disait de suivre les préceptes
que le Seigneur nous avait mis sous les yeux.
Depuis le jour où le Seigneur a fait sortir nos pères du pays d’Égypte
jusqu’à ce jour,
nous n’avons pas cessé de désobéir au Seigneur notre Dieu ;
dans notre légèreté, nous n’avons pas écouté sa voix.
Aussi, comme on le voit aujourd’hui,
le malheur s’est attaché à nous,
avec la malédiction
que le Seigneur avait fait prononcer par son serviteur Moïse,
au jour où il a fait sortir nos pères du pays d’Égypte
pour nous donner une terre ruisselant de lait et de miel.
Nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur notre Dieu,
à travers toutes les paroles des prophètes qu’il nous envoyait.
Chacun de nous, selon la pensée de son cœur mauvais,
est allé servir d’autres dieux
et faire ce qui est mal aux yeux du Seigneur notre Dieu.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé » (Lc 10, 13-16)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là, Jésus disait :
    « Malheureuse es-tu, Corazine !
Malheureuse es-tu, Bethsaïde !
Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous
avaient eu lieu à Tyr et à Sidon,
il y a longtemps que leurs habitants
auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre.
    D’ailleurs, Tyr et Sidon
seront mieux traitées que vous lors du Jugement.
    Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ?
Non, jusqu’au séjour des morts tu descendras !
    Celui qui vous écoute
m’écoute ;
celui qui vous rejette
me rejette ;
et celui qui me rejette
rejette celui qui m’a envoyé. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

 » Au Seigneur notre Dieu appartient la justice, mais à nous la honte sur le visage comme on le voit aujourd’hui : honte pour l’homme de Juda et les habitants de Jérusalem, pour nos rois et nos chefs, pour nos prêtres, nos prophètes et nos pères. « 
Baruch confesse la justice de Dieu et les péchés de son peuple. À la fidélité du Seigneur, ils ont répondu par la constance dans la désobéissance. Le Seigneur n’a jamais manqué de parler à son peuple, de lui indiquer la voie à suivre et de le combler de ses bienfaits. Il s’est révélé comme le Dieu fidèle et vrai. Mais le peuple, dans son ensemble, a fait preuve de légèreté et d’entêtement allant même jusqu’à se prostituer avec d’autres dieux : « Chacun de nous, selon la pensée de son cœur mauvais, est allé servir d’autres dieux et faire ce qui est mal aux yeux du Seigneur notre Dieu. »
Nous avons besoin, nous aussi, de faire notre examen de conscience pour proclamer l’Amour indéfectible de Dieu et confesser nos égarements. Nos consciences sont de plus en plus endormies… Une certaine vision de la vie tend à relativiser voire faire disparaître la réalité de la faute et du péché. Ne plus reconnaître le péché, c’est renier la Bonté et la Justice de Dieu ; c’est rejeter sa Miséricorde. Ne pas confesser notre péché, c’est traiter Dieu de menteur et béatifier Satan. Refuser de reconnaître notre misère spirituelle, c’est manquer d’intelligence. La confession de la fidélité de Dieu et de notre indignité n’est pas un processus psychologique de culpabilisation et de mépris de soi. C’est un acte de vérité, une ouverture à la vie véritable et au bonheur et un chemin de renaissance et de croissance car la Miséricorde divine nous devance toujours ! Elle est plus originelle que le péché. Seul Celui qui nous connaît, qui nous aime qui nous a créés, qui a souffert et s’est donné pour nous, est en mesure de nous restaurer et de nous sauver.
L’auto-libération du relativisme et du laxisme n’est qu’une illusion.
À quand remonte ta dernière confession ?

Seigneur, accorde-nous ton pardon ; nous avons péché contre Toi. Montre-nous ta Miséricorde et nous serons sauvés.

Paroles du Pape François

La foi en Dieu nous demande de renouveler chaque jour le choix du bien sur le mal, le choix de la vérité sur le mensonge, le choix de l’amour du prochain sur l’égoïsme. Celui qui se convertit à ce choix, après avoir fait l’expérience du péché, trouvera les premières places dans le Royaume des Cieux, où il y a plus de joie pour un pécheur qui se convertit que pour quatre-vingt-dix-neuf justes (cf. Lc 15, 7). Mais la conversion, le changement de cœur, est un processus, un processus qui nous purifie des incrustations morales. Et c’est parfois un processus douloureux, car il n’y a pas de chemin vers la sainteté sans un certain renoncement et un combat spirituel. Mais cela, même le plus petit engagement concret, ne peut se faire sans la grâce. La conversion est une grâce que nous devons toujours demander : « Seigneur, donne-moi la grâce de m’améliorer. Donne-moi la grâce d’être un bon chrétien ».

Pape François, Angélus, 27 septembre 2020, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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