Bonjour les amis,
Seigneur, je suis débordé, j’ai beaucoup de choses à faire et de problèmes à régler. Je ne prends pas assez de temps de Te prier. Pourtant, je sais que je ne peux rien faire sans Toi. C’est pour cela que je veux T’offrir ce moment d’intimité avec Toi. Seigneur, aide-moi à Te prier de tout mon cœur ! Je Te confie toutes mes préoccupations. Aide-moi à ce que toutes mes actions, mes paroles soient emplis d’amour pour mes proches et mon prochain et contribuent à Te glorifier.
Béni soit Dieu, le Vivant, à jamais ! (Tb 13, 1b)
La Bonne Nouvelle, le règne de Dieu que sont chargés d’annoncer les douze, revient régulièrement dans les évangiles et souvent dans la bouche de Jésus. Cette mission à laquelle Jésus invite les douze est l’expression de la grâce, de l’amour et de la main tendue de Dieu pour nous tous. Elle a pour but de nous transformer, de changer quelque chose de fondamental dans notre vie. Elle consiste à annoncer la venue du règne de Dieu, ici et maintenant, c’est-à-dire une situation économique, sociale, politique, dans laquelle l’humanité serait animée et guidée seulement par l’amour de Dieu et du prochain.
Cette annonce peut nous paraître utopique, pourtant, nous ne devons surtout pas perdre l’espérance profonde que notre monde peut être meilleur. Et cette annonce ne doit pas être prise comme une orientation générale, mais c’est une invitation personnelle à nous engager, comme les apôtres aujourd’hui envoyés par Jésus, pour que ce règne grandisse autour de nous.
Bien sûr ce royaume n’est pas vraiment accueilli avec enthousiasme dans notre monde actuel, mais il est en notre pouvoir et de notre devoir de l’annoncer et de le faire grandir autour de nous, partout où nous sommes et où nous sommes envoyés.
Alors bien sûr dans cette mission, nous subirons souvent rejets, incompréhensions, inhospitalité et même nous-mêmes avons tendance à rejeter certains de frères et sœurs, à être inhospitalier par faiblesse, orgueil…
C’est pourquoi dans ce texte Jésus explique aux douze comme réagir et invente un geste pour montrer à notre prochain ou nous montrer à nous que nous avons été inhospitaliers. Face à cette situation, Jésus commande de secouer la poussière des souliers, pour rendre à la terre les traces qui auraient pu adhérer aux souliers de celui qui est rejeté.
Du coup, on peut imaginer tous les tas de poussière devant nos maisons, nos villes, nos villages, des tas de poussière provenant des milliers d’êtres humains rejetés qui auraient secoué la poussière de leurs souliers. Des tas de poussière en témoignage, et aussi l’absence de poussière sous les souliers de nos villes, de nos villages, de nos pays, symbole de notre manque d’accueil.
Comme nous le savons depuis le jardin d’Eden, nous sommes poussière, et cette poussière de l’homme, de la femme, de l’enfant que l’on a pas su accueillir, n’est-ce pas un peu de notre humanité que l’on n’a pas su exprimer ? Alors, contemplons aujourd’hui les pieds de tous les porteurs de la Bonne Nouvelle qui nous entourent, leurs pieds poussiéreux de parcourir inlassablement le monde, et rejoignons-les.
Seigneur, Toi seul est Dieu, Toi seul guérit, Toi seul donne la grâce. Seigneur, Aide-nous à faire comme tes apôtres qui t’ont observé longtemps proclamer le règne de Dieu avant de partir eux-mêmes en mission. Donne-nous cette grâce de te connaître tellement que nous puissions T’imiter dans notre mission, et la joie d’évangéliser.
Seigneur, donne-nous d’être attentifs à accueillir comme il se doit les hôtes que tu places sur notre chemin, celles et ceux à qui offrir un moment de convivialité, de chaleur, d’échange de quelques mots, un repas partagé. Donne-nous d’accueillir humblement et sincèrement ces sœurs et frères.
Donne-nous la grâce d’être sûrs en toute chose de Ta présence à nos côtés, disponibles à Te servir et à annoncer par notre vie la Bonne Nouvelle que tu portes aux hommes et femmes de notre temps, pour que progressivement le soleil, la vie, l’amour, la joie, la paix rayonnent en chacun de nous et au milieu de nous.
Prière d’après Saint François d’Assise (Source : prieenchemin.org)
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix !
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon. Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité. Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à la vie éternelle.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/
CHANT
Au grand large, tu m’entraînes Ta présence a dissipé ma nuit.
Je te loue mon roc et ma force, Ô mon Dieu, le rempart de ma vie !
Ta présence a dissipé ma nuit.
Je te loue mon roc et ma force,
Ô mon Dieu, le rempart de ma vie !
Au grand large tu m’entraînes,
Devant toi la ténèbre n’est plus !
Je te loue mon roc et ma force,
Ô mon Dieu, mon chemin, mon Salut !
Toi mon rocher, ma forteresse,
Tu es celui en qui je m’appuie.
Tu m’as sauvé des filets des ténèbres,
Et de la mort, tu m’as délivré !
Quand j’ai crié, dans la détresse,
Du fond des mers je t’ai appelé,
Tu m’as tiré des tréfonds de l’abîme,
Tu m’as saisi par ton bras puissant !
Tu me revêts de ta lumière,
Par ton amour tu me fortifies.
Seigneur je chante et je te loue sans cesse,
Et en tout lieu, je publie ton nom !
Pour toi mon Dieu, rien d’impossible,
Car tes chemins dépassent nos voies.
Avec toi seul je franchis les murailles,
Toi mon espoir, j’ai confiance en toi !
PREMIERE LECTURE
« Dans la servitude, notre Dieu ne nous a pas abandonnés » (Esd 9, 5-9)
Lecture du livre d’Esdras
Moi, Esdras,
à l’heure de l’offrande du soir,
je me relevai de ma prostration ;
le vêtement et le manteau déchirés,
je tombai à genoux ;
les mains tendues vers le Seigneur mon Dieu,
je dis :
« Mon Dieu, j’ai trop de honte et de confusion
pour lever mon visage vers toi, mon Dieu.
Nos fautes sans nombre nous submergent,
nos offenses se sont amoncelées jusqu’au ciel.
Depuis les jours de nos pères et aujourd’hui encore,
grande est notre offense :
c’est à cause de nos fautes que nous avons été livrés,
nous, nos rois et nos prêtres,
aux mains des rois étrangers, à l’épée, à la captivité,
au pillage et à la honte,
qui nous accablent encore aujourd’hui.
Or, voici que depuis peu de temps
la pitié du Seigneur notre Dieu
a laissé subsister pour nous des rescapés
et nous a permis de nous fixer en son lieu saint ;
ainsi, notre Dieu a fait briller nos yeux,
il nous a rendu un peu de vie dans notre servitude.
Car nous sommes asservis ;
mais, dans cette servitude, notre Dieu ne nous a pas abandonnés :
il nous a concilié la faveur des rois de Perse,
il nous a rendu la vie,
pour que nous puissions restaurer la maison de notre Dieu
et relever ses ruines,
afin d’avoir un abri solide en Juda et à Jérusalem. »
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir les malades » (Lc 9, 1-6)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
Jésus rassembla les Douze ;
il leur donna pouvoir et autorité sur tous les démons,
et de même pour faire des guérisons ;
il les envoya proclamer le règne de Dieu
et guérir les malades.
Il leur dit :
« Ne prenez rien pour la route,
ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ;
n’ayez pas chacun une tunique de rechange.
Quand vous serez reçus dans une maison,
restez-y ; c’est de là que vous repartirez.
Et si les gens ne vous accueillent pas,
sortez de la ville et secouez la poussière de vos pieds :
ce sera un témoignage contre eux. »
Ils partirent
et ils allaient de village en village,
annonçant la Bonne Nouvelle
et faisant partout des guérisons.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Nous sommes asservis ; mais, dans cette servitude, notre Dieu ne nous a pas abandonnés : il nous a concilié la faveur des rois de Perse, il nous a rendu la vie, pour que nous puissions restaurer la maison de notre Dieu et relever ses ruines, afin d’avoir un abri solide en Juda et à Jérusalem. »
Devant les dérives morales qui ont cours à Jérusalem, à l’heure de l’offrande du soir, dans une attitude d’humilité totale et de reconnaissance de son indignité, Esdras confesse les innombrables péchés de son peuple. Ils justifient le châtiment de Dieu. Mais, le moment venu, Dieu n’a pas manqué de faire miséricorde. Il a ouvert une brèche dans le mur de la servitude de son peuple.
Il importe que nous gardions confiance en Dieu quelles que soient les errances de notre monde. Tout en nous refusant à toute compromission, nous sommes appelés à être des intercesseurs pour nos frères et sœurs en humanité. Car, Dieu a choisi de ne jamais nous abandonner. Sa Miséricorde nous devance, nous recherche et nous relève. Par elle, Dieu nous associe à son œuvre.
L’Amour crée ; la Miséricorde recrée.
En quoi es-tu promoteur/trice de miséricorde ?
Seigneur, montre-nous ta Miséricorde et nous serons sauvés.
Paroles du Pape François
Le disciple aura de l’autorité s’il suit les pas du Christ. Et quels sont les pas du Christ ? La pauvreté. De Dieu, il est devenu homme ! Il s’est anéanti lui-même ! Il s’est dépouillé lui-même ! Une pauvreté qui conduit à la douceur, à l’humilité. L’humble Jésus qui sort dans la rue pour guérir. Et donc un apôtre avec cette attitude de pauvreté, d’humilité, de douceur, est capable d’avoir l’autorité de dire : « Convertissez-vous », d’ouvrir les cœurs.
Pape François, Sainte-Marthe, 7 février 2019, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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