Bonjour les amis,
» Par ton nom, Dieu, sauve-moi, par ta puissance rends-moi justice ; Dieu, entends ma prière, écoute les paroles de ma bouche… le Seigneur est mon appui entre tous. De grand cœur, je t’offrirai le sacrifice, je rendrai grâce à ton nom, car il est bon ! » (Ps 53 (54)
Dans l’Evangile du jour et de manière générale, Jésus proclame des valeurs nouvelles, jamais entendues. Elles peuvent surprendre, créer l’incompréhension ou le rejet. Et il est normal qu’autant d’amour et de détermination de la part de Jésus, nous dépasse et soit difficile à accepter d’un regard humain. Alors ne pas comprendre ou rejeter c’est déjà une manière d’entendre l’Evangile. Acceptons de le laisser nous pénétrer peu à peu et de faire comme la Vierge Marie en le mettant dans son cœur pour le méditer.
« Si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous. » est par exemple une phrase qui nous interpelle. Elle est à l’opposé de notre manière de pensée habituelle sur ce qu’est le succès dans notre société. Pourtant le pape François nous avait dit « Le vrai pouvoir, c’est le pouvoir du service. » Le Christ lui-même « est venu non pour se faire servir, mais pour servir, et son service a été un service de la croix. Il s’est abaissé jusqu’à la mort, la mort par la croix, pour nous, pour nous servir, pour nous sauver ». Pour nous chrétiens « progresser, c’est s’abaisser, être toujours au service ». La grandeur qui ressemble le plus à Jésus est dans l’abaissement, dans le don de nous-mêmes. La grandeur divine est dans la dernière place qui nous permet de nous élever, alors que la grandeur terrestre n’est qu’enflure qui finit toujours par se dégonfler. Jésus nous montre l’exemple du chemin de la Passion et de l’abaissement, mais nous avons toujours la tentation humaine de nous élever au-dessus des autres. C’est un long combat intérieur peut-être le combat de notre vie d’atteindre une véritable et profonde humilité. C’est même une grâce à demander à Dieu, car sans Dieu nous ne pouvons rien. Dieu peut tout, et l’humilité est la seule porte qui nous permette de vivre comme Jésus et avec Jésus. Il nous faut pour cela accepter des renoncements, des abaissements, ne plus nourrir notre orgueil pour qu’il se dessèche, pour faire grandir en nous cette sagesse divine qui a un visage : Jésus, et qui comme nous le dit la 2nde lecture « vient d’en haut est d’abord pure, puis pacifique, bienveillante, conciliante, pleine de miséricorde et féconde en bons fruits, sans parti pris, sans hypocrisie. »
Le Pape François nous disait : « Le plus grand dans l’Église est celui qui devient le serviteur de tous, celui qui sert tous, pas celui qui a le plus de titres. Et pour que cela soit bien clair, il prit un enfant, le plaça au milieu d’eux et, l’embrassant tendrement – car Jésus parlait avec tendresse, il avait tellement de tendresse – il leur dit: « Qui accueille un enfant m’accueille », c’est-à-dire qui accueille le plus humble, le plus serviteur. C’est le chemin. Il n’y a qu’un seul moyen de lutter contre l’esprit du monde: l’humilité. Pour servir les autres, pour choisir la dernière place, et non pas grimper. » Homélie à Sainte-Marthe, 25 février 2020.
Désirons-nous cette sagesse divine ? Saurions-nous accueillir dans notre vie celui qui est le plus bas : le sans-voix, l’enfant, le faible, le handicapé, le vulnérable, l’insignifiant. Pourrions-nous le servir avec humilité, douceur, patience ? Devenir tous des serviteurs de tous, c’est cela la vraie fraternité.
Seigneur Dieu, tu as envoyé ton Fils pour être le dernier et le serviteur de tous. Fais-moi la grâce de demeurer dans l’amour et de grandir dans l’humilité. Rends-moi accueillant aux plus petits de mes frères et sœurs.
Seigneur Jésus, merci pour ta Parole qui illumine mon chemin et me guide. « Tu me mènes vers les eaux tranquilles et me fait revivre. Tu me conduis par le juste chemin » (Ps 22) du service et de l’humilité.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/
CHANT
Comme Lui
Comme lui savoir dresser la table,
Comme lui nouer le tablier.
Se lever chaque jour et servir par amour
Comme lui.
1 – Offrir le pain de sa parole
Aux gens qui ont faim de bonheur.
Être pour eux des signes du royaume,
Au milieu de notre monde.
2 – Offrir le pain de sa présence
Aux gens qui ont faim d’être aimés.
Être pour eux des signes d’espérance,
Au milieu de notre monde.
3 – Offrir le pain de sa promesse
Aux gens qui ont faim d’avenir.
Être pour eux des signes de tendresse,
Au milieu de notre monde.
4 – Offrir le pain de chaque cène
Aux gens qui ont faim dans leur cœur.
Être pour eux des signes d’évangile,
Au milieu de notre monde.
PREMIERE LECTURE
« Condamnons-le à une mort infâme » (Sg 2, 12.17-20)
Lecture du livre de la Sagesse
Ceux qui méditent le mal se disent en eux-mêmes :
« Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie,
il s’oppose à nos entreprises,
il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu,
et nous accuse d’infidélités à notre éducation.
Voyons si ses paroles sont vraies,
regardons comment il en sortira.
Si le juste est fils de Dieu,
Dieu l’assistera, et l’arrachera aux mains de ses adversaires.
Soumettons-le à des outrages et à des tourments ;
nous saurons ce que vaut sa douceur,
nous éprouverons sa patience.
Condamnons-le à une mort infâme,
puisque, dit-il, quelqu’un interviendra pour lui. »
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Le Fils de l’homme est livré…Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le serviteur de tous » (Mc 9, 30-37)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
En ce temps-là,
Jésus traversait la Galilée avec ses disciples,
et il ne voulait pas qu’on le sache,
car il enseignait ses disciples en leur disant :
« Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ;
ils le tueront
et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles
et ils avaient peur de l’interroger.
Ils arrivèrent à Capharnaüm,
et, une fois à la maison, Jésus leur demanda :
« De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient,
car, en chemin, ils avaient discuté entre eux
pour savoir qui était le plus grand.
S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit :
« Si quelqu’un veut être le premier,
qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Prenant alors un enfant,
il le plaça au milieu d’eux,
l’embrassa, et leur dit :
« Quiconque accueille en mon nom
un enfant comme celui-ci,
c’est moi qu’il accueille.
Et celui qui m’accueille,
ce n’est pas moi qu’il accueille,
mais Celui qui m’a envoyé. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
Jésus fait route avec ses disciples et les prépare au Mystère de la Rédemption.
Au quotidien, le Seigneur chemine avec nous. Il traverse nos Galilée pour nous parler au cœur. Il veut nous faire prendre conscience de l’implication de Dieu dans notre existence et de l’opposition qu’elle peut susciter. Il veut nous éveiller à l’aveuglement qui nous guette.
La persécution précède la résurrection.
Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera.
Jésus n’avait pas l’attention de ses disciples. Le chemin du Christ leur est incompréhensible. Leur cœur était occupé par leur désir de pouvoir et de grandeur. Visiblement, ils n’ont pas encore choisi de faire route avec Lui. Ils ne pouvaient non plus comprendre sa Miséricorde « et ils avaient peur de l’interroger. »
Si Dieu a choisi de mêler ses pas à nos pas, s’Il a voulu être notre Compagnon durant notre Pèlerinage terrestre, alors notre vie ici-bas n’a point autre finalité que de nous introduire au Mystère de la Rédemption. Nous avons à choisir, à notre tour, de cheminer avec Lui. Et pour cela, Dieu nous invite à nous libérer de toute peur.
Vivre en ce monde, c’est écouter Dieu.
Dans quelle mesure offres-tu cette disponibilité totale à Dieu ?
Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera.
Jésus avait bien compris que les préoccupations de ses disciples sont loin de son message de vie. Il s’était mis alors à leur écoute pour ouvrir, en eux, un chemin à sa grâce. Alors, une fois à la maison, « S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » »
Ce qui a conduit au rejet du Fils de l’homme et qui a empêché les disciples de comprendre son message, c’est l’orgueil. Il nous ronge encore aujourd’hui. Il nous conduit si souvent à nous opposer à Dieu, à refuser le chemin de l’humilité sur lequel Il veut nous conduire. Forts de ce sentiment, nous voulons dominer et détruire. Il engendre en nous la jalousie, les convoitises, les conflits, et nous fait devenir des instruments de mort. Mais, Dieu nous conduit à la maison pour que nous devenions sa maison et que nous nous installions dans l’amour et le service : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. » Il veut régner dans nos vies. Dieu veut que nous ne restions pas à la superficialité de notre existence. Il veut que nous descendions au plus profond de nous-mêmes pour découvrir cet enfant que nous sommes, ce cœur qui sait se pencher sur la faiblesse et ce désir d’accueil de Dieu.
L’orgueil rend sourd à Dieu et au prochain.
Sais-tu que Dieu est à ton écoute ?
Seigneur, que je cherche à accueillir plutôt que d’être accueilli.
Paroles du Pape François
Notre fidélité au Seigneur dépend de notre volonté de servir
Avant de réciter la prière de l’Angélus, le Pape s’est arrêté sur l’Évangile dominical (Mc 9, 30-37) où les disciples de Jésus, sur le chemin de Jérusalem, se disputent pour savoir qui «était le plus grand parmi eux». Jésus leur répond: «Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous». Une phrase lapidaire par laquelle Jésus «inaugure un bouleversement» a relevé François: «il renverse les critères qui marquent ce qui compte vraiment. La valeur d’une personne ne dépend plus du rôle qu’elle joue, du succès qu’elle a, du travail qu’elle accomplit, de l’argent qu’elle a en banque ; non, la grandeur et le succès, aux yeux de Dieu, ont une autre unité de mesure : le service».
Ce mot «service», qui semble parfois «un peu fané, abimé par l’usure», a poursuivi le Pape, l’Évangile lui donne un sens concret: servir n’est pas une expression de courtoisie mais bien faire comme Jésus, qui, résumant sa vie en quelques mots, a dit qu’il était venu «non pour être servi, mais pour servir» (Mc 10,45).
Ressentir la présence de Dieu dans le service
Si nous voulons suivre Jésus, «nous devons suivre le chemin qu’il a lui-même tracé, le chemin du service, a ainsi expliqué le Saint-Père. Notre fidélité au Seigneur dépend de notre volonté de servir. Il y a souvent un prix à payer, ça « a le goût de la croix ». Plus nous servons, plus nous ressentons la présence de Dieu a t-il encore souligné, «surtout lorsque nous servons ceux qui n’ont rien à donner en retour, les pauvres, en embrassant leurs difficultés et leurs besoins avec une tendre compassion: nous découvrons alors que nous sommes à notre tour aimés et embrassés par Dieu».
Pour illustrer ce qu’est le service, Jésus fait un geste rappelé par saint Marc: il prend un enfant et le place au milieu des disciples, au centre, à l’endroit le plus important. «L’enfant de l’Évangile ne symbolise pas tant l’innocence que la petitesse, a encore expliqué François, parce que les petits, comme les enfants, dépendent des autres, des adultes, ils ont besoin de recevoir. Jésus embrasse cet enfant et dit que celui qui accueille un petit l’accueille (cf. v. 37). «Voici avant tout qui servir : ceux qui ont besoin de recevoir et n’ont rien à donner en retour», a souligné le Pape.
Le service des plus petits
C’est ainsi en accueillant les marginalisés et ceux qui sont délaissés que nous accueillons Jésus, a résumé le Pape, «et dans un petit, dans un pauvre que nous servons, nous aussi nous recevons la tendre étreinte de Dieu». François a ainsi invité à se demander si «moi, à la suite de Jésus, je m’intéresse à ceux qui sont les plus délaissés? Ou, comme les disciples, cette fois-là, est-ce que je recherche la satisfaction personnelle?», invitant par ailleurs à «consacrer du temps à un petit». La Vierge Marie, a t-il conclu, peut nous aider à comprendre «que servir ne nous diminue pas, mais nous fait grandir. Et qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir».
Pape François, 15 août 2021, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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