Bonjour les amis,
Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux ! (Mt 5, 3)
Quand nous avons commencé à lire l’Evangile de Saint Luc il y a quelques jours, nous vous avions dit que c’était entre autres l’Evangile des femmes. Le texte d’aujourd’hui en est un exemple et Saint Luc nous montre l’importance qu’elles avaient dans l’entourage de Jésus. Comment Jésus et ses disciples auraient-ils pu entreprendre cette vie itinérante de proclamation de la Bonne Nouvelle si Marie-Madeleine, Jeanne, Suzanne et les autres n’avaient pas apporté le soutien moral, logistique et financier nécessaire ?
Saint Jean Paul II disait en 1979 : « Il est particulièrement émouvant de méditer sur l’attitude de Jésus envers la femme. Il a fait preuve d’une audace surprenante pour son temps : dans le paganisme, la femme était considérée comme un objet de plaisir, une marchandise, un capital de travail ; dans le judaïsme, elle était marginalisée, avilie. Jésus a toujours manifesté la plus grande estime, le plus grand respect pour la femme, pour toute femme ; et il a été particulièrement sensible à sa souffrance. Passant outre aux barrières religieuses et sociales de son temps, il a rétabli la femme dans sa pleine dignité de personne humaine, devant Dieu et devant les hommes. Comment ne pas rappeler ses rencontres avec Marthe et Marie, avec la Samaritaine, avec la veuve de Naïm, avec la femme adultère, avec la femme qui souffrait d’hémorragies, avec la pécheresse dans la maison de Simon le Pharisien ? Le seul rappel de ces rencontres fait vibrer le cœur d’émotion. Et comment ne pas rappeler surtout que Jésus a voulu associer certaines femmes aux Douze, elles qui l’accompagnaient, qui le servaient, qui ont été pour lui un réconfort sur la route douloureuse jusqu’au pied de la croix ? Et après sa résurrection, Jésus apparaît aux saintes femmes et à Marie Madeleine, en la chargeant d’annoncer sa Résurrection aux disciples. Lorsqu’il s’est incarné et qu’il est entré dans notre histoire humaine, Jésus a voulu avoir une mère, la très sainte Vierge Marie ; il a ainsi élevé la femme à l’admirable et suprême dignité de Mère du Dieu Incarné, Reine immaculée du ciel et de la terre, montée au ciel. C’est pourquoi vous, les femmes chrétiennes, comme Marie Madeleine et les autres femmes de l’Évangile, vous devez annoncer, témoigner que le Christ est vraiment ressuscité, qu’il est notre vraie et unique consolation. Veillez donc sur votre vie intérieure. » Source : L’Evangile au quotidien
Nous voyons aussi dans ce texte la diversité des personnes qui suivaient Jésus et de leurs participations à la proclamation de la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu. Chacun a participé avec sa disponibilité, ses compétences, ses richesses humaines et matérielles mais aussi peut-être surtout ses pauvretés et ses faiblesses. On imagine que ce groupe bigarré autour de Jésus devait paraître bien étrange, avec toutes ces personnes « différentes », pas normales, bizarres, qui ne sentaient pas bons et qui faisaient du bruit. Elles devaient déranger et subir pas mal de quolibets sur leur chemin.
Mais on voit aussi la richesse qu’a apporté ce groupe, devenu foule et peuple chrétien avant et après la résurrection, jusqu’à aujourd’hui, et l’analogie avec l’Eglise et le pont avec notre monde d’aujourd’hui est évident.
Nous pouvons aussi noter que la foule qui suit Jésus n’est pas faite d’anonymes mais d’individus avec un nom, un visage, une histoire qui ont expérimenté chacun la bienveillance, et la puissance de la miséricorde divine et qui au-delà de toutes les conventions religieuses et sociales de l’époque, ont librement accepté de suivre Jésus.
Alors nous aussi, nous sommes appelés, peut-être d’abord, à regarder la beauté et la richesse de notre Eglise à partir de toutes les personnes qui la composent, et puis c’est par l’Église, rassemblée autour de Jésus, que le Royaume de Dieu nous est annoncé.
Nous sommes bien sûr aussi appelés à rejoindre cette foule de gens différents et dérangeants mais tous en chemin, car Jésus continue à passer à côté de chacun de nous encore aujourd’hui et à nous offrir ses grâces. Il nous connait tous, Il te connait toi et t’appelle par ton nom.
Jésus est là, quand nous le prions, quand nous lisons et méditons la Parole pour mieux Le connaître comme cette foule qui le suivait, quand nous recevons un sacrement comme celui de l’Eucharistie, et aussi quand nous nous dédions avec courage, patience et amour à nos tâches quotidiennes, avec notre famille, nos amis, nos voisins, quand nous aidons quelqu’un, quand nous nous reposons, quand nous nous divertissons. Dans toutes les circonstances de notre vie, nous pouvons Le trouver et librement décider de suivre Jésus, et l’imiter par notre charité, nos paroles, pour être nous aussi des Jésus, ceux qui donnent un sens à la vie, (re)donnent de l’espérance, et donnent de l’élan pour aller avec joie et confiance vers les chemins de vie.
Marie, Toi qui as été la première à suivre Jésus et à « être Jésus », aide-nous par ton exemple et ton intercession !
Seigneur, aide-nous à rechercher « la justice, la piété, la foi, la charité, la persévérance et la douceur. », à mener le combat de foi pour nous « emparer de la vie éternelle » à laquelle nous sommes tous appelés, tous ensemble !
Seigneur, nous Te confions chacun de ceux qui Te suivent, celles et ceux qui n’osent pas encore Te suivre, celles et ceux qui ne T’ont pas encore croisés, en particulier ceux qui souffrent, qui sont dans l’obscurité, qui sont en colère, continue à frapper à leur porte, montre leur la beauté de Ta lumière et de du chemin parcouru avec Toi.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/
CHANT
Cet amour
Cet amour qui peut libérer, cet amour qui peut restaurer
Nous appelle par notre nom, tu nous appelles par notre nom.
Ce Dieu qui créa tout l’univers, ce Dieu qui vint mourir au calvaire
Nous appelle par notre nom, tu nous appelles par notre nom.
À ceux qui doutent dans la foi, aux chancelants, tu tends les bras.
Tu les appelles de ta voix : Venez à moi.
Cet amour qui peut libérer, cet amour qui peut restaurer
Nous appelle par notre nom, tu nous appelles par notre nom.
Ce Dieu qui créa tout l’univers, ce Dieu qui vint mourir au calvaire
Nous appelle par notre nom, tu nous appelles par notre nom.
(De ta voix, de ta voix, tu nous appelles à la croix.
PREMIERE LECTURE
« Toi, homme de Dieu, recherche la justice » (1 Tm 6, 2c-12)
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre à Timothée
Bien-aimé,
voilà ce que tu dois enseigner et recommander.
Si quelqu’un donne un enseignement différent,
et n’en vient pas aux paroles solides,
celles de notre Seigneur Jésus Christ,
et à l’enseignement qui est en accord avec la piété,
un tel homme est aveuglé par l’orgueil, il ne sait rien,
c’est un malade de la discussion et des querelles de mots.
De tout cela, il ne sort que jalousie, rivalité,
blasphèmes, soupçons malveillants,
disputes interminables de gens à l’intelligence corrompue,
qui sont coupés de la vérité
et ne voient dans la religion qu’une source de profit.
Certes, il y a un grand profit dans la religion
si l’on se contente de ce que l’on a.
De même que nous n’avons rien apporté dans ce monde,
nous n’en pourrons rien emporter.
Si nous avons de quoi manger et nous habiller,
sachons nous en contenter.
Ceux qui veulent s’enrichir tombent dans le piège de la tentation,
dans une foule de convoitises absurdes et dangereuses,
qui plongent les gens dans la ruine et la perdition.
Car la racine de tous les maux,
c’est l’amour de l’argent.
Pour s’y être attachés, certains se sont égarés loin de la foi
et se sont infligé à eux-mêmes des tourments sans nombre.
Mais toi, homme de Dieu, fuis tout cela ;
recherche la justice, la piété, la foi, la charité,
la persévérance et la douceur.
Mène le bon combat, celui de la foi,
empare-toi de la vie éternelle !
C’est à elle que tu as été appelé,
c’est pour elle que tu as prononcé ta belle profession de foi
devant de nombreux témoins.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Des femmes les accompagnaient et les servaient en prenant sur leurs ressources » (Lc 8, 1-3)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages,
proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu.
Les Douze l’accompagnaient,
ainsi que des femmes
qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais :
Marie, appelée Madeleine,
de laquelle étaient sortis sept démons,
Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode,
Suzanne, et beaucoup d’autres,
qui les servaient en prenant sur leurs ressources.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Si quelqu’un donne un enseignement différent, et n’en vient pas aux paroles solides, celles de notre Seigneur Jésus Christ, et à l’enseignement qui est en accord avec la piété, un tel homme est aveuglé par l’orgueil, il ne sait rien, c’est un malade de la discussion et des querelles de mots. »
Paul est préoccupé par l’orthodoxie de la doctrine. Pour lui, seules les paroles du Seigneur Jésus Christ sont solides et donnent légitimité à « l’enseignement qui est en accord avec la piété, » c’est-à-dire avec la crainte de Dieu. Toute personne, qui se met en marge de cette doctrine, a le jugement altéré et l’intelligence corrompue par l’orgueil. Il est ignorant et malade de sa superbe et de sa superficialité. Car « la lettre tue et l’esprit vivifie. (2 Corinthiens 3, 6)
Ce gnosticisme que fustige Saint Paul est encore prégnant de nos jours. Et ses conséquences, que sont « jalousie, rivalité, blasphèmes, soupçons malveillants, disputes interminables » et mensonge, — et qui d’ailleurs s’opposent au fruit de l’Esprit (cf. Galates 5, 6-22) —, font aussi des émules.
Sans la Vérité divine, il n’est point de connaissance.
Que recherches-tu ?
Ils « ne voient dans la religion qu’une source de profit. Certes, il y a un grand profit dans la religion si l’on se contente de ce que l’on a. »
Le profit qu’il convient de trouver dans la religion, c’est le contentement qui engendre le désintéressement et met à l’abri de « l’amour de l’argent. Pour s’y être attachés, certains se sont égarés loin de la foi et se sont infligé à eux-mêmes des tourments sans nombre. »
Il y a effectivement de nos jours des marchands de Dieu. Que ce soient des personnes ou des structures, le nom de Dieu n’est, pour eux, qu’un paravent, une cosmétique dont elles se servent pour cacher leur cupidité. Nous n’en sommes pas absolument à l’abri. Alors, ce que nous avons à rechercher, c’est le véritable Amour, l’attachement à l’Auteur de tout bien. Il ne s’agit pas d’un rejet des biens mais, plutôt, de la perversion et, par conséquent, de la perdition dont nous pourrions être victimes. Il ne s’agit pas d’un contentement suffisant mais de la volonté de correspondre à l’humilité et à la confiance filiale du Christ, notre Maître.
« Nul ne peut servir Dieu et l’argent. »
Quel est ton rapport aux biens ?
« Mais toi, homme de Dieu, fuis tout cela ; recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la persévérance et la douceur. Mène le bon combat, celui de la foi, empare-toi de la vie éternelle ! »
Paul ne se contente pas de dénoncer et de mettre en garde. Il indique, à son fils bien-aimé, le chemin à suivre.
En prenant conscience du caractère éphémère des biens temporels et du caractère illusoire de leur possession, nous avons à nous investir dans les biens éternels qui nous prépare à l’éternité bienheureuse. Seule cette quête s’inscrit dans la logique de la foi que nous avons confessé au baptême. C’est donc un chemin de cohérence et de témoignage de foi.
Seigneur notre Dieu, fais qu’avec toutes nos facultés et de tout notre cœur, nous ne proclamions et ne recherchions de Toi.
Paroles du Pape François
Ce voyage – pour aller à l’annonce, au risque de ma vie, parce que je mets en jeu ma vie, ma chair -, ce voyage n’a que le billet aller, pas le retour. Le retour est une apostasie. L’annonce de Jésus-Christ avec le témoignage. Témoigner, c’est mettre sa vie en jeu. Ce que je dis, je le fais.
Pape François, Homélie à Sainte-Marthe, 30 novembre 2018, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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