« Le Christ est parmi vous, lui, l’espérance de la gloire ! »

Bonjour les amis,

« Je n’ai mon repos qu’en Dieu seul ; oui, mon espoir vient de lui. Lui seul est mon rocher, mon salut, ma citadelle : je reste inébranlable. Comptez sur lui en tous temps, vous, le peuple. Devant lui épanchez votre cœur : Dieu est pour nous un refuge. » (Ps 61 (62), 6-7, 9)

En lisant l’Evangile du jour, mettons-nous d’abord à la place du personnage qui se trouve au milieu de la scène, cette personne à la main droite desséchée qui ne dit pas un mot mais vit une transformation profonde. Cet homme était probablement très handicapé par cette main, Il n’était probablement plus capable de travailler, le travail étant le moyen principal d’intégration et de dignité dans la société. Sans le toucher, en lui donnant juste l’ordre de venir au milieu en utilisant les deux verbes de la résurrection : « lève-toi » et « tiens-toi debout ». Cet homme est en d’une certaine manière ressuscité par Jésus, il redevient capable de travailler et retrouve ainsi toute sa dignité. Ce que Jésus fait à cet homme, c’est ce qu’il veut faire pour chacun de nous, des hommes des femmes restaurés dans leur intégrité et leur dignité.
Notons aussi la liberté de Jésus, une liberté totalement liée à la volonté du Père, à la volonté d’être uniquement guidé par l’Amour, et l’Evangile du jour nous montre comment conjuguer l’amour et la loi. Jésus nous dit par ailleurs, qu’Il n’est pas venu pour abolir la Loi mais pour l’accomplir.
Alors est-il possible de guérir un jour de Sabbat ? C’est le débat qui anime les scribes et les pharisiens qui ont tendance à répondre non car selon eux la loi qu’ils considèrent comme sacrée l’interdit.
Interdit ? autorisé ? Pour Jésus l’Esprit de la Loi est plus fort que la lettre. l’amour et la vie sont plus importants que la loi. Le sens de la loi est que l’homme vive et aime, c’est pour cela qu’elle est faite.
Alors Jésus les interpelle, est-il permis le jour du Sabbat de sauver une vie ou de la perdre ? Il leur rappelle que la loi est faite pour l’homme et non l’homme pour la loi.
Cette règle vaut encore pour nous aujourd’hui. La loi est faite pour faire grandir le vivre ensemble, pour que l’homme puisse vivre pleinement, et pour que l’homme aime, pour vivre et aimer.
Jésus en guérissant, sauve ce qu’il y avait de mort dans ce pauvre homme malade, un vrai signe de l’amour de Dieu. C’est que j’entends dans le message de jésus :  au delà de vos habitudes, de vos envies, même de votre fatigue, faîtes régner en priorité la loi de l’amour qui se concrétise à travers l’action, en particulier pour faire le bien à un frère ou une sœur qui a besoin d’aide. J’aime beaucoup cette phrase de Saint Augustin qui résume comme ressembler à Jésus :  » Aime et fait ce que tu veux « . JP Belmondo disait dans Un singe en hiver, « l’habitude c’est comme mourir sur place », alors soyons vivants !

Seigneur, aide-nous à veiller à ce que la stricte observance de la loi, des règles, nos habitudes, n’ait jamais pour effet de fermer les cœurs au lieu de les ouvrir, d’exclure au lieu de rassembler, à faire obstacle à la construction de la fraternité plutôt qu’à la favoriser, à rejeter plutôt que de bâtir la communion.
Seigneur Jésus, donne-nous la grâce de Ton amour pour chacun de nous. Donne-nous d’avoir cet amour les uns pour les autres, un amour si intense que nous passions notre vie à pratiquer sans cesse la fraternité et le partage vis-à-vis nos frères et sœurs.
Guide-nous vers le Sabbat éternel, vers ce repos auquel nous aspirons intérieurement.
Nous T’offrons toutes nos souffrances, tout ce qui nous est donné à vivre pour Ta plus grande gloire et le salut de nos frères.

Et un joyeux Rosh hashana à nos sœurs et frères juifs.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Sources d’inspiration : Méditation du Père Petitclerc sur RCF ; https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/; https://evangeli.net/evangile

CHANT

Garde moi, mon Seigneur, j’ai fait de toi mon refuge. Seigneur, Tu es mon Dieu, je n’ai d’autre bonheur que toi, Tu es toute ma joie. Je Te bénis Seigneur, mon conseil, même la nuit Tu instruis mon cœur. Mon cœur exulte et mon âme est en fête, en confiance je peux reposer. Tu m’ouvres le chemin de la vie éternelle, avec toi, débordement de joie. Tu es le seul Seigneur, mon partage et ma vie. La part qui me revient fait mon bonheur. Je reçois de tes mains le plus bel héritage, car de toi, Seigneur, dépend mon sort.

PREMIERE LECTURE

« De cette Église, je suis devenu ministre, pour annoncer le mystère qui était caché depuis toujours » (Col 1, 24 – 2, 3)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens


Frères,
    maintenant je trouve la joie dans les souffrances
que je supporte pour vous ;
ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ
dans ma propre chair,
je l’accomplis pour son corps qui est l’Église.
    De cette Église, je suis devenu ministre,
et la mission que Dieu m’a confiée,
c’est de mener à bien pour vous l’annonce de sa parole,
    le mystère qui était caché depuis toujours
à toutes les générations,
mais qui maintenant a été manifesté
à ceux qu’il a sanctifiés.
    Car Dieu a bien voulu leur faire connaître
en quoi consiste la gloire sans prix de ce mystère
parmi toutes les nations :
le Christ est parmi vous,
lui, l’espérance de la gloire !
    Ce Christ, nous l’annonçons :
nous avertissons tout homme,
nous instruisons chacun en toute sagesse,
afin de l’amener à sa perfection dans le Christ.
    C’est pour cela que je m’épuise à combattre,
avec la force du Christ
dont la puissance agit en moi.
    Je veux en effet que vous sachiez
quel dur combat je mène pour vous,
et aussi pour les fidèles de Laodicée
et pour tant d’autres qui ne m’ont jamais vu personnellement.
    Je combats pour que leurs cœurs soient remplis de courage
et pour que, rassemblés dans l’amour,
ils accèdent à la plénitude de l’intelligence dans toute sa richesse,
et à la vraie connaissance du mystère de Dieu.
Ce mystère, c’est le Christ,
    en qui se trouvent cachés
tous les trésors de la sagesse et de la connaissance.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Ils observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat » (Lc 6, 6-11)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

Un jour de sabbat,
Jésus était entré dans la synagogue et enseignait.
Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée.
Les scribes et les pharisiens observaient Jésus
pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ;
ils auraient ainsi un motif pour l’accuser.
Mais lui connaissait leurs raisonnements,
et il dit à l’homme qui avait la main desséchée :
« Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. »
L’homme se dressa et se tint debout.
Jésus leur dit :
« Je vous le demande :
Est-il permis, le jour du sabbat,
de faire le bien ou de faire le mal ?
de sauver une vie ou de la perdre ? »
Alors, promenant son regard sur eux tous,
il dit à l’homme :
« Étends la main. »
Il le fit, et sa main redevint normale.
Quant à eux, ils furent remplis de fureur
et ils discutaient entre eux
sur ce qu’ils feraient à Jésus.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« Maintenant je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous ; ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ dans ma propre chair, je l’accomplis pour son corps qui est l’Église. »

Paul éprouve de la joie dans les souffrances qu’il endure pour la communauté de Colosses. Cette joie ne relève en rien du masochisme. Elle vient de la finalité spirituelle de ces souffrances. Elles contribuent à la pleine édification de l’Église, corps du Christ. La Passion que le Christ a endurée, dans une totale obéissance à son Père, par amour pour l’humanité en vue de la Rédemption, cette Passion n’est point incomplète. Car Lui seul peut accomplir le Salut. Ce qu’il est donné à Paul d’accomplir, c’est de communier aux souffrances du Seigneur pour la construction de l’Église. Il ne s’agit pas de la communauté spécifique des Colossiens mais de l’Église dans son entièreté. Paul se sait ministre de cette Église, c’est-à-dire serviteur pour sa pleine réalisation. Il s’agit d’une souffrance ou d’un combat apostolique et non de souffrances qu’il supporterait pour parvenir à sa pleine configuration au Christ. Paul explicite sa mission :
« Je combats pour que leurs cœurs soient remplis de courage et pour que, rassemblés dans l’amour, ils accèdent à la plénitude de l’intelligence dans toute sa richesse, et à la vraie connaissance du mystère de Dieu. »
Il y a une œuvre patiente et persévérante d’entretien de la vie chrétienne et de la communion jusqu’à ce que le Christ soit reçu par tous les croyants comme leur unique richesse. Paul dit, en effet, que « ce mystère, c’est le Christ, en qui se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance. »

Aujourd’hui encore le combat de Paul garde tout son sens. Car certains (et ils sont de plus en plus nombreux) pensent que l’annonce de l’Évangile n’est pas en lien étroit avec l’édification de l’Église, Corps du Christ. Or Paul se présente à la fois comme ministre de l’Évangile et ministre de l’Église. Ce qui fait le lien entre l’Évangile et l’Église, ce qui constitue leur accomplissement, c’est le Christ, Lui et Lui seul. Si nous accueillons le Christ, Verbe de Dieu incarné, notre adhésion à Lui manquerait de profondeur et de cohérence si elle ne s’exprime pas dans une pleine adhésion à son Corps, si elle ne conduit pas à la communion avec ceux dont Il a voulu faire ses membres. Il est le gage de la gloire qui nous est promise et dont l’Église est le signe et le lieu de la réalisation. Elle est l’expression de la présence du Christ en nous et de notre communion avec Lui… Car le dessein de Dieu est de nous introduire dans son intimité. Et par le Fils et dans l’Esprit, le Père nous y prépare à travers l’Église. Tel est le mystère caché depuis toujours et révélé à ceux que Dieu a sanctifiés en son Fils. Toute sagesse et toute connaissance qui nous en éloigneraient sont contraires au Christ. Le combat de Paul est donc pour la centralité et l’unicité radicales du Christ. Ce combat devrait être le nôtre aujourd’hui avec une grande détermination tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Le Christ est tout.

Paroles du Pape François

Lorsqu’un père ou une mère, ou même de simples amis, lui apportaient un malade pour qu’il le touche et le guérisse, il ne mettait aucun délai. La guérison passait avant la loi, même une loi aussi sacrée que le repos du sabbat. Les docteurs de la loi reprochaient à Jésus de guérir le jour du sabbat, de faire du bien le jour du sabbat. Mais l’amour de Jésus était de donner la santé, de faire le bien : et cela passe toujours en premier.

Pape François, Audience générale du 10 juin 2015, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier

%d blogueurs aiment cette page :