Bonjour les amis,
Je t’exalterai, mon Dieu, mon Roi, je bénirai ton nom toujours et à jamais ! Chaque jour je te bénirai, je louerai ton nom toujours et à jamais. Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; la bonté du Seigneur est pour tous, sa tendresse, pour toutes ses œuvres. Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce et que tes fidèles te bénissent ! Ils diront la gloire de ton règne, ils parleront de tes exploits. (Ps 144 (145), 1-2, 8-9, 10-11)
Prier en homme ou femme d’action et agir en homme ou femme de prière, c’est l’invitation du jour de Jésus, qui ne cesse de monter sur la montagne pour prier le Père et en descendre pour faire des guérisons. Je vous avais dit quand nous avons commencé la lecture de l’Evangile de St Luc il y a quelques jours, que c’était l’Evangile où Jésus priait le plus. En voici un exemple aujourd’hui. Saint Luc précise d’ailleurs à plusieurs reprises, juste avant les moments clés de l’Evangile, que Jésus passe la nuit à prier. Jésus a-t-il besoin de prier pour confier à son Père le choix des Douze apôtres ? Ou est-ce dans cette prière que le Père lui suggère de s’entourer de Douze hommes ? peut-être un peu des deux… En tous cas, c’est après cette prière que Jésus choisit un ensemble hétéroclite et un peu étrange de 12 personnes très différentes, voire opposées comme Matthieu le « collabo » et des indépendantistes comme Simon le Zélote. C’est sur cette diversité que Jésus va bâtir son Eglise qui malgré tout ce qu’elle a vécue de scandales, est toujours là. Encore aujourd’hui l’Eglise a du mal à parler d’une seule voix, mais elle s’adresse du coup à la pluralité des chrétiens et montre au combien que la diversité, la différence n’est pas une menace mais une source d’enrichissement.
Ce passage d’Evangile nous rappelle aussi que tout doit être vécu dans la prière. Saint Paul nous invite plusieurs fois à prier sans cesse. Les textes du jour nous montre le diversité des prières : La louange, l’Action de grâce, et bien sûr la charité, tout ce que nous vivons avec et pour Dieu est prière. Comme Jésus et avec Lui nous sommes invités à confier dans la prière au Père tout ce qui fait notre vie. Et pendant ces moments où la seule chose nécessaire est le silence extérieur mais surtout intérieur, dans notre cœur. Alors nous percevons de Lui des signes d’amour, des indications et la force qui peuvent orienter toute notre vie.
Méditons avec Ste Teresa de Calcutta :« Nous ne pouvons pas trouver Dieu dans le bruit, dans l’agitation. (…) Dans le silence, Dieu nous écoute ; dans le silence, il parle à nos âmes. Dans le silence, il nous est donné le privilège d’entendre Sa voix : Silence de nos yeux. Silence de nos oreilles. Silence de notre bouche. Silence de notre esprit. Dans le silence du cœur, Dieu parlera. Le silence du cœur est nécessaire afin d’entendre Dieu partout, dans la porte qui se ferme, la personne qui te réclame, les oiseaux qui chantent, et les fleurs, et les animaux. Si nous sommes attentifs au silence, il sera facile de prier. Il y a tant de bavardages, de choses répétées, de choses rapportées dans ce qu’on dit et écrit. Notre vie de prière souffre parce que nos cœurs ne sont pas silencieux. Je garderai plus soigneusement le silence de mon cœur, afin que, dans le silence de mon cœur, j’entende Ses mots de consolation et que de la plénitude de mon cœur, je console Jésus caché dans la détresse des pauvres. » Source : L’Evangile au quotidien
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/; prière du matin sur RCF.fr
CHANT
En Toi les humbles sont bénis, en Toi les faibles sont affermis, Tu rétablis les cœurs brisés, donnant la vie. Cet amour qui peut libérer, cet amour qui peut restaurer nous appelle par notre nom, Tu nous appelles par notre nom. À ceux qui doutent dans la foi, aux chancelants, Tu tends les bras, Tu les appelles de Ta voix
PREMIERE LECTURE
« Dieu vous a donné la vie avec le Christ : il nous a pardonné toutes nos fautes » (Col 2, 6-15)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens
Frères,
menez votre vie dans le Christ Jésus, le Seigneur,
tel que vous l’avez reçu.
Soyez enracinés, édifiés en lui,
restez fermes dans la foi, comme on vous l’a enseigné ;
soyez débordants d’action de grâce.
Prenez garde à ceux qui veulent faire de vous leur proie
par une philosophie vide et trompeuse,
fondée sur la tradition des hommes,
sur les forces qui régissent le monde,
et non pas sur le Christ.
Car en lui, dans son propre corps,
habite toute la plénitude de la divinité.
En lui, vous êtes pleinement comblés,
car il domine toutes les Puissances de l’univers.
En lui, vous avez reçu une circoncision
qui n’est pas celle que pratiquent les hommes,
mais celle qui réalise l’entier dépouillement de votre corps de chair ;
telle est la circoncision qui vient du Christ.
Dans le baptême, vous avez été mis au tombeau avec lui
et vous êtes ressuscités avec lui par la foi en la force de Dieu
qui l’a ressuscité d’entre les morts.
Vous étiez des morts,
parce que vous aviez commis des fautes
et n’aviez pas reçu de circoncision dans votre chair.
Mais Dieu vous a donné la vie avec le Christ :
il nous a pardonné toutes nos fautes.
Il a effacé le billet de la dette qui nous accablait
en raison des prescriptions légales pesant sur nous :
il l’a annulé en le clouant à la croix.
Ainsi, Dieu a dépouillé les Puissances de l’univers ;
il les a publiquement données en spectacle
et les a traînées dans le cortège triomphal du Christ.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Le Puissant fit pour moi des merveilles : il élève les humble« Il passa toute la nuit à prier Dieu ; il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres » (Lc 6, 12-19)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ces jours-là,
Jésus s’en alla dans la montagne pour prier,
et il passa toute la nuit à prier Dieu.
Le jour venu,
il appela ses disciples et en choisit douze
auxquels il donna le nom d’Apôtres :
Simon, auquel il donna le nom de Pierre,
André son frère,
Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy,
Matthieu, Thomas,
Jacques fils d’Alphée,
Simon appelé le Zélote,
Jude fils de Jacques,
et Judas Iscariote, qui devint un traître.
Jésus descendit de la montagne avec eux
et s’arrêta sur un terrain plat.
Il y avait là un grand nombre de ses disciples
et une grande multitude de gens
venus de toute la Judée, de Jérusalem,
et du littoral de Tyr et de Sidon.
Ils étaient venus l’entendre
et se faire guérir de leurs maladies ;
ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs
retrouvaient la santé.
Et toute la foule cherchait à le toucher,
parce qu’une force sortait de lui
et les guérissait tous.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Continuez donc à vivre dans le Christ Jésus, le Seigneur, tel que nous vous l’avons transmis. »
Paul exhorte les Colossiens à persévérer dans la communion intime avec le Christ. Il les invite ainsi à continuer de reconnaître qu’à tout point de vue, Jésus est leur raison d’être. Il recourt à des images assez évocatrices pour illustrer cette vie nouvelle : celle de l’arbre et celle de la maison. « Soyez enracinés en lui, construisez votre vie sur lui. »
Pour nous, il ne peut donc y avoir de vie en dehors de Jésus. Notre existence doit s’abîmer en Lui. Il s’agit pour nous de prendre soin de notre vie intérieure pour que notre foi ne vacille point quand surviennent les tempêtes et que nous soyons débordants de reconnaissance, c’est-à-dire que nous soyons totalement tournés vers Dieu avec une joyeuse espérance. Dans cette logique, le Christ Jésus est la terre fertile dans laquelle nous sommes plantés. Sa parole devrait être l’objet de tous nos désirs, comme la sève qui nous nourrit. Saint Paul nous renvoie ainsi à la prophétie de Jérémie (17, 7-8). Le Seigneur est la véritable fondation, le roc inébranlable de l’édifice de notre vie. (Cf. Matthieu 7, 24-25)
Le Christ est notre vie.
Quels sont les ressorts de ton existence ?
« Prenez garde à ceux qui veulent faire de vous leur proie par leur philosophie trompeuse et vide fondée sur la tradition des hommes, sur les forces qui régissent le monde, et non pas sur le Christ. »
Paul aborde des questions pratiques, les dangers concrets auxquels les Colossiens sont confrontés. En contact avec les cultures gréco-romaine et juive, les fidèles de Colosses ont à résister à la fascination de la sagesse humaine (la philosophie), aux pièges de la tradition et de la Loi juives (la circoncision et les commandements) et aux attraits de leur ancienne vie de péché. C’est ainsi qu’ils seront dans le Christ, en qui, « dans son propre corps, habite la plénitude de la divinité » et en qui ils ont « tout reçu en plénitude, car il domine toutes les puissances de l’univers. »
Il y a, ici, une défense insistante de la foi en Jésus à la fois vrai Dieu et vrai homme. Cette vérité était déjà soulignée dans l’appellation « Christ Jésus, le Seigneur. » (verset 6) Il est ainsi l’Envoyé de Dieu attendu par Israël, qui a établi sa tente parmi nous en prenant chair, sans rien predre de sa divinité. Comme Paul, nous avons à affermir tout croyant dans la foi authentique, à en rendre compte et à aider d’autres à en témoigner également. Comme les Colossiens, nous sommes sollicités par un pluralisme philosophique, une explosion de spiritualités et un relativisme moral. Et ce n’est que dans le Christ que nous appréhendons la vraie mesure de toutes ces réalités. Au regard de la grâce infinie qui nous vient de Jésus, elles ne sont que des balayures. (Cf. Philippiens 3, 8). Celui, en qui nous avons mis notre foi, est victorieux de toutes les puissances. « Il les a publiquement données en spectacle et les a traînées dans le cortège triomphal de la croix. » Nous semblons pourtant ne pas voir ce spectacle. Et nous continuons de vivre en esclaves. Car, nous n’avons peut-être pas encore fait de la Croix du Christ, notre fierté.
Par sa Croix, le Christ a tout dominé.
Quels sont les ressorts de ton existence ?
Seigneur notre Dieu, puisque nous avons été sauvés par la Croix du Christ, fais-nous vivre en ressuscités afin d’avoir part à la gloire éternelle.
Paroles du Pape François
Quand je pense aux grandes villes d’aujourd’hui, je me demande où sont les portes auxquelles on amène les malades dans l’espoir qu’ils soient guéris! Jésus n’a jamais hésité à les guérir. Il n’est jamais passé à côté, il n’a jamais détourné son visage.
Pape François, Audience générale du 10 juin 2015, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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