» Soyez forts, ne craignez pas »

Bonjour les amis,

« Je veux louer le Seigneur, tant que je vis … Le Seigneur garde à jamais sa fidélité, il fait justice aux opprimés ; aux affamés, il donne le pain ; le Seigneur délie les enchaînés. Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles, le Seigneur redresse les accablés, le Seigneur aime les justes, le Seigneur protège l’étranger. Il soutient la veuve et l’orphelin, il égare les pas du méchant. D’âge en âge, le Seigneur régnera : ton Dieu, ô Sion, pour toujours !  » (Ps 145 (146))

L’Evangile du jour nous montre Jésus aller dans un pays qui est encore sourd à la Parole de Dieu. Et là il rencontre un sourd-muet, isolé, enfermé dans sa surdité qui fait qu’il a du mal à s’exprimer. Nous pouvons imaginer la détresse de cet homme, qui est coupé du monde, comme emmuré, ne pouvant entrer en communication, et nous pouvons nous approprier son désir d’être libéré de son mal. Jésus l’emmène à l’écart, à l’abri de cette foule, des regards indiscrets. Et là, avec humour, notons déjà que la notion de gestes barrières et de distanciation sanitaire n’était pas connue à l’époque. Plusieurs fois dans l’Evangile nous voyons d’ailleurs que Jésus n’a pas peur du contact avec la maladie. Par ses gestes et cette prière au Père « ouvre-toi », Jésus libère cet homme de son isolement, il libère sa parole. L’homme se sent alors vivant, il peut entrer en véritable relation et s’ouvrir au monde. Malgré la consigne contraire de Jésus, empli d’une véritable gratitude, il ne peut alors que proclamer la bonté et les bienfaits de Dieu pour lui. Jésus ne peut plus arrêter cette parole qui Lui échappe alors.
Aujourd’hui encore, cette prière «  Effata ! » doit percuter nos oreilles pour libérer notre parole. N’est-il pas urgent pour nous d’annoncer la Bonne Nouvelle, de nous ouvrir à l’autre, de rebâtir un monde fraternel, de lutter contre l’individualisme et la peur de l’autre amplifié par la pandémie. N’est-ce pas le moment de sortir de nos bulles confortables, pour aller vivre la relation, le contact et la proximité, avec nos proches et au-delà, qui deviennent lieu et source de guérison.
Nous aussi, comme cet homme, ayons la certitude que nous sommes aimés de Dieu, que nous sommes aussi l’objet de sa miséricorde. Soyons emplis de gratitude. C’est cette certitude qui est le moteur de notre charité et de l’amour que Dieu attend de nous. Pour expérimenter cette miséricorde au plus profond de nous-mêmes, Dieu nous propose plusieurs chemins à suivre. Ce peut être une expérience soudaine de miracle ou de guérison, ou plus simplement de réaliser que toute notre vie est un miracle d’amour. Mais pour que cela s’accomplisse, nous devons être remplis d’une grande humilité et d’une véritable capacité à écouter, de manière attentive, la voix du Seigneur.

Seigneur Jésus, Tu pries le Père pour nous en disant « Effata ». Aide-nous à entendre cette prière et à faire tomber les murs de nos peurs, de nos surdités de nos enfermements, toutes les dimensions de notre être recroquevillées sur elles-mêmes.
Nous Te prions pour celles et ceux qui ont besoin d’ouverture dans leur manière d’être, de penser, de vivre ou plutôt de ne pas vivre, et prions plus intensément en pensant à tout le bien que cela produirait sur elles-mêmes et sur leur entourage.
Seigneur, à l’exemple de la Vierge Marie, accueillons véritablement dans notre vie l’action de Ton Saint Esprit.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/, Méditation du Père Petitclerc ce matin sur RCF.fr

CHANT

Voici venu le temps où jésus vient à toi. Ton cœur est tout brulant et tu sens monter la joie de voir Ses merveilles. Entends-tu Sa voix qui te dit : Ephata ! Ouvre-toi ! Viens lève toi ! Fais entendre ta voix ! Par Lui, tu es passé de l’ombre à la lumière, et tu Le suis dans une église de frères. Disciples du Seigneur pour annoncer Sa joie, témoins de Son amour pour faire entendre Sa voix. Oui, Seigneur, viens ouvrir mon cœur, viens me donner Ta vie, dépose Ta lueur, viens en moi Jésus- Christ

PREMIERE LECTURE

« Alors s’ouvriront les oreilles des sourds et la bouche du muet criera de joie » (Is 35, 4-7a)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Dites aux gens qui s’affolent :
« Soyez forts, ne craignez pas.
Voici votre Dieu :
c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu.
Il vient lui-même et va vous sauver. »
    Alors se dessilleront les yeux des aveugles,
et s’ouvriront les oreilles des sourds.
    Alors le boiteux bondira comme un cerf,
et la bouche du muet criera de joie ; 
car l’eau jaillira dans le désert,
des torrents dans le pays aride.
    La terre brûlante se changera en lac,
la région de la soif, en eaux jaillissantes.

Parole du Seigneur.

SECONDE LECTURE

« Dieu n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres pour en faire des héritiers du Royaume ? » (Jc 2, 1-5)

Lecture de la lettre de saint Jacques

Mes frères, 
dans votre foi en Jésus Christ, notre Seigneur de gloire, 
n’ayez aucune partialité envers les personnes. 
    Imaginons que, dans votre assemblée, arrivent en même temps
un homme au vêtement rutilant, portant une bague en or, 
et un pauvre au vêtement sale. 
    Vous tournez vos regards vers celui qui porte le vêtement rutilant 
et vous lui dites : 
« Assieds-toi ici, en bonne place » ; 
et vous dites au pauvre : 
« Toi, reste là debout », 
ou bien : 
« Assieds-toi au bas de mon marchepied. » 
    Cela, n’est-ce pas faire des différences entre vous, 
et juger selon de faux critères ? 
    Écoutez donc, mes frères bien-aimés ! 
Dieu, lui, n’a-t-il pas choisi 
ceux qui sont pauvres aux yeux du monde 
pour en faire des riches dans la foi, 
et des héritiers du Royaume 
promis par lui à ceux qui l’auront aimé ?

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Il fait entendre les sourds et parler les muets » (Mc 7, 31-37)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc

En ce temps-là,
    Jésus quitta le territoire de Tyr ; 
passant par Sidon, il prit la direction de la mer de Galilée 
et alla en plein territoire de la Décapole. 
    Des gens lui amènent un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler, 
et supplient Jésus de poser la main sur lui. 
    Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, 
lui mit les doigts dans les oreilles, 
et, avec sa salive, lui toucha la langue. 
    Puis, les yeux levés au ciel, 
il soupira et lui dit : 
« Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! » 
    Ses oreilles s’ouvrirent ; 
sa langue se délia, 
et il parlait correctement. 
    Alors Jésus leur ordonna 
de n’en rien dire à personne ; 
mais plus il leur donnait cet ordre, 
plus ceux-ci le proclamaient. 
    Extrêmement frappés, ils disaient : 
« Il a bien fait toutes choses : 
il fait entendre les sourds et parler les muets. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

Isaïe 35, 4-7a
« Dites aux gens qui s’affolent : « Soyez forts, ne craignez pas. Voici votre Dieu : c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver. » »

Les fils d’Israël viennent de passer 50 ans à Babylone. Le doute, la peur et le découragement gagnent de plus en plus les exilés. Et, comme toujours, Dieu, dans sa sollicitude, envoie son prophète raviver l’espérance de ses élus : « Dites aux gens qui s’affolent : « Soyez forts, ne craignez pas. » » Ce n’est plus le prophète seul qui exhorte à la confiance. À travers Isaïe, Dieu invite tout le Peuple à prophétiser, à répandre la jubilation. C’est là le premier acte de la proximité de Dieu. Chacun est invité à être attentif à la détresse des autres et à leur offrir le réconfort. D’où les promesses de guérison qui suivent : « Alors se dessilleront les yeux des aveugles, et s’ouvriront les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf, et la bouche du muet criera de joie. » Cette grâce ne touche pas uniquement les fils d’Israël. Elle se répand également sur la nature. Il y aura une restauration de cette nature de manière à en faire un lieu de vie, un cadre de prospérité… Toutes ces promesses sont  l’expression de la vengeance de Dieu et de sa revanche.

50 ans exil ! Cela correspond peut-être à une période de notre vie au cours de laquelle nous avons désiré notre Dieu qui semblait si loin et inaccessible ; une période au cours de laquelle sa Main semblait peser sur nous… Il arrive que le désespoir nous ronge, que la peur nous tétanise et que le découragement nous assaille. Il arrive que le temps nous paraisse interminable quand nous attendons un signe du Seigneur. Il arrive que nous ayons le sentiment que Dieu nous a oubliés. Mais, comme à son Peuple, Il nous envoie ses prophètes, Il nous réitère ses promesses. Il nous invite à persévérer dans la confiance en Lui. Mieux, Il nous veut prophètes pour les autres. Au-delà du bonheur personnel dont nous pourrions jouir dans la guérison de nos cécités, de nos surdités, de nos mutismes, bref, de nos handicaps, c’est d’un bonheur communautaire que le Seigneur veut gratifier son Peuple. Il vient nous restaurer pour établir entre nous une nouvelle relation et pour que rien ne vienne perturber nos communications. Il veut ainsi transformer nos épreuves en opportunités afin que nous nous tournions vers les autres mais, également, que nous Le découvrions dans la réalité de son Être.
Autant Israël accède à une nouvelle intelligence de la vengeance et de la revanche de son Dieu, autant il se rend compte qu’il s’agit d’une œuvre de Salut, autant Dieu nous appelle aujourd’hui à saisir qu’Il est bien au-delà de notre vision et à comprendre que ses pensées ne sont point nos pensées. (Cf. Isaïe 55, 8). Il nous faut des sens nouveaux pour le percevoir.
Quand Dieu se venge, Il détruit le Mal. Quand Dieu prend sa revanche, Il accorde le Salut. Sauras-tu garder l’espérance ?

Seigneur notre Dieu, fais de nous des témoins de l’Espérance.

Paroles du Pape François

François invite les prêtres à plus d’écoute

François est revenu sur l’épisode de la liturgie du jour, qui présente Jésus guérissant un sourd-muet.  «Ce qui est frappant dans le récit, c’est la manière dont le Seigneur accomplit ce signe miraculeux», a-t-il expliqué. En effet, Jésus prend le sourd-muet à part, lui met les doigts dans les oreilles et touche sa langue avec sa salive, puis il lève les yeux au ciel, soupire et dit « »Effatà », c’est-à-dire : Ouvre-toi !» (cf. Mc 7, 33-34).
Dans d’autres épisodes de guérisons, Jésus ne fait pas autant de geste, rappelle François. Alors, «Pourquoi fait-il tout cela maintenant, alors qu’on lui a seulement demandé d’imposer sa main au malade (cf. v. 32) ?», questionne-t-il, car être sourd-muet, répond François, «a une valeur symbolique particulière et a quelque chose à nous dire à tous.»

Demandons-nous comment est notre écoute 

En effet, «nous avons tous des oreilles, mais bien souvent, nous ne pouvons pas entendre», car «il existe en fait une surdité intérieure, que nous pouvons aujourd’hui demander à Jésus de toucher et de guérir. C’est pire que la surdité physique, c’est la surdité du cœur». Pris dans le quotidien, «nous ne trouvons pas le temps de nous arrêter pour écouter ceux qui nous parlent.» et «nous risquons de devenir imperméables à tout et de ne pas faire de place à ceux qui ont besoin d’être écoutés : je pense aux enfants, aux jeunes, aux personnes âgées, à tous ceux qui n’ont pas tant besoin de paroles et de sermons, mais d’être écoutés. Demandons-nous : comment se passe mon écoute ? Est-ce que je me laisse toucher par la vie des gens, est-ce que je sais consacrer du temps à mes proches ?».
Cette dernière question est particulièrement valable pour les prêtres, a continué François. «Le prêtre doit écouter les gens, ne pas être pressé. Écouter et voir comment il peut les aider, mais après avoir écouté. Et nous tous : d’abord écouter, puis répondre.».
Une situation également applicable à la vie de famille: «combien de fois les gens parlent sans écouter d’abord, répétant leurs refrains qui sont toujours les mêmes ! Incapables d’écouter, nous disons toujours les mêmes choses.» Pourtant, a continué l’évêque de Rome, «la renaissance d’un dialogue vient souvent non pas des mots, mais du silence, du fait de ne pas s’accrocher, de recommencer patiemment à écouter l’autre»«la guérison du cœur commence par l’écoute.»

Écouter Jésus 

Il en va de même pour le Seigneur, «nous faisons bien de l’inonder de questions, mais nous ferions mieux de commencer par l’écouter. Jésus le demande».
«Nous sommes chrétiens, a repris François, mais peut-être, parmi les milliers de mots que nous entendons chaque jour, nous ne trouvons pas quelques secondes pour laisser résonner en nous quelques mots de l’Évangile. Jésus est la Parole : si nous ne nous arrêtons pas pour l’écouter, il passe.» Le «médicament», a expliqué le Successeur de Pierre, est «chaque jour un peu de silence et d’écoute, un peu moins de paroles inutiles et un peu plus de paroles de Dieu.»
En conclusion: «entendons aujourd’hui, comme au jour de notre baptême, les paroles de Jésus : « Effatà, ouvre-toi » ! Jésus, je souhaite m’ouvrir à ta Parole, m’ouvrir à l’écoute», a invité François.

Après l’angélus…

Après la prière de l’Angélus, le Pape est revenu sur la commémoration de sainte Teresa de Calcutta, ce dimanche: «un tonnerre d’applaudissements ! J’adresse mes salutations à toutes les Missionnaires de la Charité, engagées dans le monde entier dans un service souvent héroïque, et je pense en particulier aux Sœurs du Don de Marie, ici au Vatican.»
Le Pape a aussi assuré de ses prières les populations des États-Unis touchées par le cyclone Ida qui a causé la mort de 47 personnes à New York et dans sa région cette semaine. Il a salué également les juifs qui fêteront dans les prochains jours leur Nouvel An, «Rosh Ha-Shanah», puis les fêtes de Yom Kippour et de Sukkot. «Que cette nouvelle année soit riche de fruits, de paix et de bien pour ceux qui cheminent fidèlement dans la Loi du Seigneur» a-t-il déclaré.

Pape François, 15 août 2021, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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