Bonjour les amis,
» Par ton nom, Dieu, sauve-moi, par ta puissance rends-moi justice ; Dieu, entends ma prière, écoute les paroles de ma bouche. Voici que Dieu vient à mon aide, le Seigneur est mon appui entre tous. De grand cœur, je t’offrirai le sacrifice, je rendrai grâce à ton nom, car il est bon ! » (Ps 53 (54))
Dans l’Evangile de ce jour, comme souvent dans les controverses avec ses contemporains, Jésus revient sur le sens des choses, les remet dans l’ordre, et nous invite à la cohérence.
Il nous donne l’occasion de réfléchir sur notre rapport aux règles même les plus fondamentales. Et le fait que David une des plus hautes autorités de l’Ancien Testament soit pris en exemple par Jésus alors qu’il contrevient à une règle sacrée met en évidence que pour Jésus, aucune règle n’a de sens ni même de but en elle-même.
Comme hier, l’inconvénient de l’enseignement de Jésus est que s’il nous ouvre des perspectives, il ne nous donne pas de solution précise, seulement au cas par cas, puisque c’est au cas par cas que nous nous sentons parfois tenus de ne pas respecter une règle pour une raison que nous considérons supérieure. Juste un exemple, on n’imagine pas abandonner son enfant malade ou un mourant au bord de la route parce qu’il « faut » aller à la messe, car en faisant cela, nous contredirions le sens même de la messe, c’est à dire l’Amour de Dieu qui habite notre cœur en allant vers l’église, et Sa lumière qui irradie tout notre dimanche.
Et de manière générale, même si nous trouvions un principe plus grand que les règles les plus fondamentales, il deviendrait une règle qui trouverait vite ses limites au gré des circonstances. Il n’y a pas de solution écrite à l’avance car sinon nous en ferions une règle. Entendons que Jésus nous dit que ce qui préside à toute règle n’est pas une autre règle, mais la liberté que Dieu nous a donné d’agir en conscience, et le plus possible guidés par son Amour.
Nous savons que la liberté est quelque chose de séduisant mais au combien exigeant. Ce principe n’est d’ailleurs pas inventé par Jésus puisque nous lisons dans l’Ancien Testament que c’est celui qui a présidé à toute l’histoire du Salut. Agir librement en conscience, et plus exactement être libéré pour agir en conscience. C’est cette libération que Jésus a accompli par sa résurrection. Ni la mort ni aucune règle ne nous oblige. C’est de cette libération dont Jésus est le maître, le maître du sabbat, le maître et le serviteur du jour du Seigneur.
Considérons donc la loi et les règles comme des moyens, pédagogiques comme le disait St Paul aux Galates, et bien sûr avant tout des moyens qui nous sont proposés, pour nous mener à Jésus.
Par exemple, l’Eucharistie du dimanche, en honorant le jour du Seigneur, est un moyen, un chemin pour nous amener à nous rapprocher de Jésus et de nos frères, de prendre conscience que tout est œuvre de Dieu, de son amour pour nous, et de Lui rendre gloire pour tout ce qu’il a fait, fait, et fera pour chacun de nous. A partir de demain, essayons de (re)donner un vrai sens à notre participation à la messe et de vivre profondément tout le jour du Seigneur.
Seigneur Jésus, fais-nous la grâce de grandir dans la liberté des fils de Dieu, en vivant le dimanche, notre sabbat à nous, comme ce moment fort de rencontre avec Toi et en assumant notre engagement chrétien non comme un fardeau mais comme la possibilité de réaliser et d’exprimer en plénitude l’image de toi que nous sommes. (Abbé Link)
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/, prière du matin sur rcf.fr
CHANT
Éternelle est ta miséricorde !
Par ta main guide-nous, Seigneur, transforme-nous en ton amour, rassemble-nous en un peuple saint qui porte en ce monde Ta paix.
Nous nous cachions loin de toi mais pour nous racheter, tu t’es fait l’un de nous, Tu as porté nos péchés jusqu’à la mort sur la Croix, et en rendant l’esprit, tu nous as ouvert la vie. Tu fais de nous des êtres nouveaux, capables d’aimer, et Ton regard plein d’amour a transformé nos cœurs.
PREMIERE LECTURE
« Dieu vous a réconciliés avec lui » (Col 1, 21-23)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens
Frères,
vous étiez jadis étrangers à Dieu,
et même ses ennemis,
par vos pensées et vos actes mauvais.
Mais maintenant, Dieu vous a réconciliés avec lui,
dans le corps du Christ, son corps de chair, par sa mort,
afin de vous introduire en sa présence,
saints, immaculés, irréprochables.
Cela se réalise si vous restez solidement fondés dans la foi,
sans vous détourner de l’espérance
que vous avez reçue en écoutant l’Évangile
proclamé à toute créature sous le ciel.
De cet Évangile, moi, Paul, je suis devenu ministre.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » (Lc 6, 1-5)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs ;
ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient,
après les avoir froissés dans leurs mains.
Quelques pharisiens dirent alors :
« Pourquoi faites-vous
ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? »
Jésus leur répondit :
« N’avez-vous pas lu ce que fit David
un jour qu’il eut faim,
lui-même et ceux qui l’accompagnaient ?
Il entra dans la maison de Dieu,
prit les pains de l’offrande, en mangea
et en donna à ceux qui l’accompagnaient,
alors que les prêtres seulement ont le droit d’en manger. »
Il leur disait encore :
« Le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
Colossiens 1, 21-23
« Mais maintenant, Dieu vous a réconciliés avec lui, dans le corps du Christ, son corps de chair, par sa mort, afin de vous introduire en sa présence, saints, immaculés, irréprochables. »
Pour ce qui est de la vie de chrétienne des Colossiens, il y a un passé, un présent et un futur.
Le passé est celui de l’éloignement voire de l’opposition à Dieu dus au péché. Le présent est celui de la grâce de Dieu. C’est le temps favorable de la réconciliation des croyants avec Dieu. C’est le moment où ceux qui adhèrent à la foi en Christ sont restaurés et réintégrés dans la grâce de Dieu, dans la communion avec Lui et dans une nouvelle dignité, celle des citoyens du Ciel. (Cf. Éphésiens 2, 19 ; Philippiens 3, 20) Cette merveille est offerte « dans le corps du Christ, son corps de chair, par sa mort, » c’est-à-dire par sa Passion et sa Résurrection. Autrement dit, c’est dans le Christ que ces Colossiens sont engendrés à une vie nouvelle, celle dans laquelle ils ont accès à Dieu, purifiés de toute souillure : « saints, immaculés, irréprochables » Même si Paul déclare que « Cela se réalise si vous restez solidement fondés dans la foi, sans vous détourner de l’espérance que vous avez reçue en écoutant l’Évangile, » il ne veut nullement dire que Dieu met des conditions au Salut. Il exprime plutôt la responsabilité des croyants sans laquelle la grâce serait rendue stérile. Il signifie la volonté de Dieu de les inscrire dans une véritable relation d’amour et de maturité par un enracinement dans la foi. (Cf. Matthieu 7, 24-25) Après l’enracinement dans la foi, Paul mentionne l’espérance. Il est à croire que les Colossiens peuvent, tout en étant dans la foi, se détourner de l’espérance chrétienne. C’est une manière pour lui de rappeler l’importance de cette espérance ; espérance sans laquelle la foi chrétienne perd tout son sens. (Cf. 1 Corinthiens 15, 14s) Ce sont là des fruits de l’Évangile. Et le prisonnier Paul, en s’en proclamant le ministre, gage de la fiabilité de cette Bonne Nouvelle.
Nous sommes, nous aussi bénéficiaires de cette grâce divine. Nous sommes des réconciliés avec Dieu. Nous sommes des rachetés, rendus saints, immaculés et irréprochables par la mort du Christ. Pour notre péché, Dieu a payé le prix fort. Il continue de le payer, d’une certaine manière, chaque fois que, par nos pensées et par nos actes, nous nous refusons à cette grâce de sa Miséricorde infinie, chaque fois que nous laissons vaciller notre foi et que nous nous détournons de l’espérance chrétienne.
La foi est un acte de responsabilité.
Quelle est ton espérance ?
Seigneur notre Dieu, ne permets pas que nous soyons si ennemis de nous-mêmes que nous rendions vaine ta Miséricorde.
Paroles du Pape François
Il ressort de tout cela que Jésus n’accorde pas simplement de l’importance à l’observance disciplinaire et à la conduite extérieure. Il va à la racine de la Loi, en se concentrant avant tout sur l’intention et donc sur le cœur humain, d’où proviennent nos actions bonnes ou mauvaises. À la lumière de cet enseignement, chaque précepte révèle sa pleine signification en tant qu’exigence d’amour, et tous sont réunis dans le plus grand commandement: aimer Dieu de tout son cœur et aimer son prochain comme soi-même.
Pape François, Angélus, 16 février 2014, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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