Bonjour les amis,
» Pour moi, comme un bel olivier dans la maison de Dieu, je compte sur la fidélité de mon Dieu, sans fin, à jamais ! Sans fin, je veux te rendre grâce, car tu as agi. J’espère en ton nom devant ceux qui t’aiment : oui, il est bon ! » (Ps 51 (52))
Lundi, nous avons commencé à écouter l’Évangile selon saint Luc qui durera jusqu’à la fin de l’année liturgique. Le texte d’aujourd’hui s’entend mieux avec l’Évangile de lundi qui est en condensé le programme du ministère du Christ : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. » (Lc 4, 18-19 ; voir aussi Is 61, 1-2). C’est d’ailleurs l’acclamation de l’Évangile du jour.
Comme hier, nous continuons à vivre aujourd’hui les débuts de la réalisation du programme annoncé. Le parcours de Jésus est parsemé de tous les bienfaits qu’il répand. Aujourd’hui il guérit la belle-mère de Pierre et bien d’autres malades. Il continue à chasser les démons. L’année de bienfaits accordée par le Seigneur se caractérise par ces guérisons et purifications. Cette Bonne Nouvelle proclamée se réalise à la fois en paroles et en actes. Le ministère de Jésus est comme une lumière qui se répand, une grâce qui rétablit l’homme possédé, l’homme malade, blessé et abîmé, celui qui a du mal à croire en Dieu et en lui-même.
Et bien sûr, cette lumière, Jésus ne veut pas la restreindre aux limites de Capharnaüm, elle doit briller bien au-delà, et aujourd’hui, c’est nous qu’elle vient atteindre. Le Christ veut rétablir toute personne humaine, la relever, lui rendre sa dignité. Nous qui sommes enfants de Dieu, Il veut nous restaurer, nous rétablir dans notre santé spirituelle et physique afin que nous puissions vivre pleinement. Il est le Dieu des vivants et Il vient dans notre mort – c’est à dire dans tout ce qui nous empêche de vivre – pour nous relever, nous réveiller. Il veut faire de nous des hommes et femmes nouveaux, prêts, comme la belle-mère de Pierre, à nous mettre à Son service et au service de nos frères et sœurs dans l’Amour.
C’est pourquoi cette Bonne Nouvelle, cet Évangile, ce n’est pas un texte, c’est une personne bien réelle, vivante : c’est Jésus-Christ lui-même. Comme le dit St Jean, Il est la Parole incarnée de Dieu.
Comment cette Parole peut-elle nous toucher aujourd’hui ? Dans quels domaines nous sentons nous profondément vivants ou nous sentons nous manquer de vie ? Quels sont nos désirs les plus profonds ? Ont-ils un lien avec notre désir à tous d’être aimés infiniment, tels que nous sommes, inconditionnellement ? A part Dieu, qui peut nous donner cet amour ? Ne nous manque-t-il pas simplement de savoir recevoir et accueillir Son amour. Alors oui, la Bonne Nouvelle est pour chacun de nous et c’est ce que vient réaliser le Christ.
Jésus s’approche de nous pour nous donner à tous cet Amour, pour se donner lui-même à chacun de nous. Accueillons-Le, ouvrons-nous à la Parole de Dieu, à l’Amour de Dieu pour nous tous.
Pour finir, prions avec St Jérôme : « Puisse le Christ venir dans notre maison, entrer et guérir d’une seule parole la fièvre de nos péchés. Chacun d’entre nous est pris de fièvre. Chaque fois que nous nous mettons en colère, nous avons de la fièvre ; tous nos défauts sont autant d’accès de fièvre. Demandons aux apôtres de prier Jésus afin qu’il vienne auprès de nous et qu’il nous prenne la main ; car dès qu’il aura touché notre main, la fièvre disparaîtra.
C’est lui le vrai, le grand médecin, le premier de tous les médecins. Moïse est un médecin, Isaïe et tous les saints sont des médecins ; mais Jésus, lui, est le premier de tous les médecins. Il sait parfaitement prendre le pouls et sonder les secrets des maladies. Il ne touche ni l’oreille, ni le front, ni aucune autre partie du corps, mais il prend la main (…), c’est-à-dire les œuvres mauvaises. Il guérit d’abord les œuvres, puis la fièvre disparaît. » Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l’Église. Source : L’Evangile au quotidien
En cette Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création, avec Bartholomée Ier, patriarche œcuménique de Constantinople, «Prions pour que les conséquences de la crise sanitaire soient rapidement surmontées et pour que les gouvernants du monde soient éclairés d’en haut», afin qu’ils ne persistent pas dans les principes d’organisation de la vie économique, de production et de consommation, et d’exploitation épuisante des ressources naturelles qui étaient en vigueur avant la pandémie. Il est «inconcevable de rester inactif» tout en étant «conscient des grands défis communs auxquels l’humanité est actuellement confrontée». «L’indifférence à l’égard de nos semblables qui souffrent et de la destruction de la « très belle » création est un outrage à Dieu et un mépris de ses commandements. Là où il y a le respect de la création et l’amour tangible de l’homme ‘aimé de Dieu’, là Dieu est présent». «tant les comportements respectueux de l’environnement que la reconnaissance du caractère sacré de la personne humaine sont une « liturgie après la liturgie », des dimensions vitales de la réalité eucharistique de l’Église». «La vie de l’Église est un respect tangible de la Création et un lieu et un mode de la culture de la personne et de la solidarité.» Source : http://www.vaticannews.va
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : Prière du matin sur RCF.fr; https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/
CHANT
Ô Jésus, digne es-tu de recevoir la louange et l’honneur. Tu es Dieu et je suis à Toi. Tu es roi, et je fléchis les genoux devant toi, Ô mon roi. Tu es saint, et tu sièges en majesté dans la gloire, dans les cieux. Tu es Dieu et je suis à Toi.
PREMIERE LECTURE
« La parole de vérité, l’Évangile, est parvenu jusqu’à vous, elle qui porte du fruit et progresse dans le monde entier » (Col 1, 1-8)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens
Paul, apôtre du Christ Jésus
par la volonté de Dieu,
et Timothée notre frère,
aux frères sanctifiés par la foi dans le Christ
qui habitent Colosses.
À vous, la grâce et la paix
de la part de Dieu notre Père.
Nous rendons grâce à Dieu,
le Père de notre Seigneur Jésus Christ,
en priant pour vous à tout moment.
Nous avons entendu parler de votre foi dans le Christ Jésus
et de l’amour que vous avez pour tous les fidèles
dans l’espérance de ce qui vous est réservé au ciel ;
vous en avez déjà reçu l’annonce par la parole de vérité,
l’Évangile qui est parvenu jusqu’à vous.
Lui qui porte du fruit et progresse dans le monde entier,
il fait de même chez vous,
depuis le jour où vous avez reçu
l’annonce et la pleine connaissance de la grâce de Dieu dans la vérité.
Cet enseignement vous a été donné par Épaphras,
notre cher compagnon de service,
qui est pour vous un ministre du Christ digne de foi ;
il nous a fait savoir de quel amour l’Esprit vous anime.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle, car c’est pour cela que j’ai été envoyé » (Lc 4, 38-44)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
Jésus quitta la synagogue de Capharnaüm
et entra dans la maison de Simon.
Or, la belle-mère de Simon
était oppressée par une forte fièvre,
et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle.
Il se pencha sur elle,
menaça la fièvre, et la fièvre la quitta.
À l’instant même, la femme se leva
et elle les servait.
Au coucher du soleil,
tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités
les lui amenèrent.
Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux,
les guérissait.
Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant :
« C’est toi le Fils de Dieu ! »
Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler
parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.
Quand il fit jour, Jésus sortit
et s’en alla dans un endroit désert.
Les foules le cherchaient ;
elles arrivèrent jusqu’à lui,
et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter.
Mais il leur dit :
« Aux autres villes aussi,
il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu,
car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »
Et il proclamait l’Évangile
dans les synagogues du pays des Juifs.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Paul, apôtre du Christ Jésus par la volonté de Dieu, et Timothée notre frère, aux frères sanctifiés par la foi dans le Christ qui habitent Colosses. »
La communauté de Colosses n’a pas été fondée par Paul, lui-même. Par sa lettre, expression de sa sollicitude apostolique, il témoigne de sa communion avec Épaphras, qu’il considère comme son « cher compagnon de service », et de la pureté de l’annonce de ce dernier qui, dans cette communauté, s’est montré « un ministre du Christ digne de foi. » Ce faisant, il donne déjà aux Colossiens l’exemple de l’union entre les fidèles. Il montre également que le Maître, c’est le Christ et tous (Paul, Timothée et Épaphras), comme compagnons, sont à son service. En se présentant, comme « apôtre du Christ par la volonté de Dieu », à cette communauté, qui ne le connaît pas personnellement, Paul entend affirmer l’authenticité de son Évangile et la raison d’être de ses chaînes puisqu’il est en ce moment prisonnier à Rome. C’est fort de cette grâce qu’il appelle les Colossiens, ses « frères sanctifiés par la foi dans le Christ. »
Ce témoignage de Paul confirme l’exultation du psalmiste : « *Oui, il est bon, il est doux pour des frères * de vivre ensemble et d’être unis !* » (Psaume 132, 1) Un manque de communion entre les fidèles et, plus particulièrement, entre les pasteurs de l’Église, porte gravement préjudice à l’annonce de la Bonne Nouvelle. Quand nos propos et nos actes révèlent plutôt qu’il y a, entre nous, de la rivalité, de la jalousie, de l’inimitié, du mépris, de la suspicion, etc., cela discrédite notre mission quelle qu’elle soit. Quand des pasteurs perdent totalement de vue la dimension fraternelle de leur relation au Peuple de Dieu, cela sape le fondement même de leur ministère et fait douter de leur communion avec le Christ. Nous dénions ainsi à la foi sa grâce de sanctification.
Croire en Christ, c’est aussi croître en Lui.
Dans quelle mesure vis-tu la fraternité chrétienne ?
« Nous avons entendu parler de votre foi dans le Christ Jésus et de l’amour que vous avez pour tous les fidèles dans l’espérance de ce qui vous est réservé au ciel. »
Comme ailleurs, Paul discerne la vie chrétienne des Colossiens à travers les vertus théologales. Ils constituent, pour lui, des fruits de l’Évangile en tout lieu. Il invite ainsi ses lecteurs à demeurer dans cette dynamique.
Il importe que ces vertus théologales nous servent toujours de repères dans l’édification de notre vie chrétienne. Tout doit partir de là et nous y ramener.
Les vertus théologales témoignent de notre communion avec la Trinité Sainte.
« Il nous a fait savoir de quel amour l’Esprit vous anime. »
Paul rapporte ici le témoignage d’Épaphras. C’est la seule mention de l’Esprit Saint dans cette lettre. Pour Paul, comme pour son cher compagnon de service, la source de l’amour qui anime les disciples du Christ ne peut être que l’Esprit Saint. Car il est ce premier don fait aux croyants afin de les faire vivre dans le Christ.
Il ne peut y avoir de véritable amour sans l’Esprit. Il est l’Amour du Père et du Fils. Il nous distribue ses dons pour construire cet amour qui, en se manifestant à l’égard du prochain, déploie sa dimension universelle. Il s’entend alors que Saint Paul nous invite à soigner particulièrement notre relation avec cette Personne de la Sainte Trinité. (Cf. Galates 4, 6. 5, 25 ; Éphésiens 4, 30 ; 1 Thessaloniciens 5, 19) Au baptême, c’est son onction que nous avons reçue. Nous sommes ainsi marqués de son sceau divin.
Tout chrétien est charismatique.
Quel est la source de ton amour ?
Paroles du Pape François
La foule, marquée par la souffrance physique et la misère spirituelle, constitue, pour ainsi dire, le « milieu vital » dans lequel se déroule la mission de Jésus, faite de paroles et de gestes qui guérissent et consolent. Jésus n’est pas venu apporter le salut dans un laboratoire ; il ne prêche pas dans un laboratoire, détaché du peuple ! C’est une humanité en proie à la souffrance, aux difficultés et aux problèmes : l’action puissante, libératrice et rénovatrice de Jésus s’adresse à cette pauvre humanité. Et que fait Jésus ensuite ? Le lendemain, avant l’aube, il sort par la porte de la ville sans être vu, et se retire dans un endroit isolé pour prier. Jésus prie. De cette façon, il sauve aussi sa personne et sa mission d’une vision triomphaliste, qui comprend mal le sens des miracles et de son pouvoir charismatique.
Pape François, Angélus, 4 février 2018, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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