« Viens, je te montrerai »

Bonjour les amis,

 » Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce et que tes fidèles te bénissent ! Ils diront la gloire de ton règne, ils parleront de tes exploits. Ils annonceront aux hommes tes exploits, la gloire et l’éclat de ton règne : ton règne, un règne éternel, ton empire, pour les âges des âges. Le Seigneur est juste en toutes ses voies, fidèle en tout ce qu’il fait. Il est proche de ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent en vérité.  » (Ps 144 (145))

Nous fêtons aujourd’hui la fête de Saint Barthélémy, appelé Nathanaël dans l’évangile du jour. Il est celui que Philippe amena à Jésus, le faisant entrer dans le groupe des tout premiers appelés. Il est un  homme qui cherche, se renseigne, veut connaitre, et l’évangile nous décrit sa quête de Dieu. Lorsque Philippe lui annonce que celui dont parlait la loi de Moïse c’est Jésus, fils de Joseph, de Nazareth, il est dubitatif, car il se demande ce qu’il pourrait sortir de ce petit village perdu de Galilée, dont d’ailleurs nulle mention n’était faite dans les écritures. Mais cette réaction ne freine pas sa quête et son désir de Dieu, et à l’invitation de Philippe, il répond positivement et va trouver Jésus, non mû par la curiosité mais par sa soif intérieure.
Comme nous le disait le Père de Boccard ce matin sur RCF, le dialogue qui suit est connu, Jésus reconnait en lui un « homme sans détour » et se manifeste à lui comme Dieu : « Celui qui connait l’homme ». Jésus cherche des hommes et des femmes de désir : des êtres qui ont soif de connaître, de savoir, de comprendre jusqu’à entrer dans le mystère même de Dieu.

Seigneur, réveille en nous cette soif de Dieu qui nous mènera à la vérité toute entière ; mets au fond de notre cœur ce désir de l’essentiel.
Seigneur, ne nous laisse pas nous détourner par les plaisirs superficiels et temporaires qui ne pourront jamais satisfaire la soif d’absolu de notre cœur.

Notons que pour Jésus, Nathanaël, n’est pas un inconnu: «Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu». De quel figuier s’agit-Il? Peut-être était-ce l’endroit préféré de Nathanaël où il allait pour se reposer, penser, s’isoler, lire la Parole et probablement prier… toujours sous le regard de Dieu. Comme nous tous. Mais pour avoir pleine conscience de l’amour infini de Dieu pour chacun de nous, et qu’Il frappe à notre porte, qu’Il nous appelle, nous avons besoin de frères et sœurs comme Philippe qui nous disent  «Viens, tu verras», quelqu’un qui nous montre le Seigneur, nous encourage à Lui parler, à L’écouter, pour l’Aimer. Alors admirons le rôle de Philippe. Après avoir été lui-même appelé par Jésus, il témoigne de la rencontre qu’il a vécue et il entraîne son compagnon à la suite de Jésus. Il ne le fait pas à force de persuasion, mais juste par une invitation très ouverte « Viens et Vois », en écho probablement à l’invitation que Jésus avait adressé auparavant aux deux premiers disciples : « Venez, et vous verrez. » (Jn 1,39). Notre témoignage de chrétien doit consister, d’abord, à inviter et à montrer de manière « authentique » et « sans ruse ».
Prenons le temps régulièrement d’être le frère, la sœur de Nathanaël et d’aller sous le figuier, lire et méditer la Parole. Demandons au Seigneur de nous ouvrir à sa Parole.
Écoutons aujourd’hui, comme Nathanaël et avec lui, l’invitation de Jésus et sa promesse de « voir des choses plus grandes encore » et soyons à notre tour des relais de cette invitation.
Seigneur, donne-nous la grâce de voir le monde avec un regard neuf, empli d’amour et d’espérance.
Prions et soyons solidaires, en union avec le Pape François, pour Haïti, le Bangladesh et le Vietnam, récemment frappés par diverses calamités, ainsi que pour nos frères et sœurs du Burkina Faso, du Soudan du Sud

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : Méditation du Père Nicolas de Boccard sur RCF ce matin, https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/

CHANT

Seigneur, Tu nous dis : « Viens, sois ma lumière, mon feu d’amour, porte-moi dans le cœur des pauvres, chez les malades, allume la flamme de mon amour car je les désire et je les aime. J’ai le désir d’allumer la lumière de l’amour dans le cœur de chaque créature de Dieu ! Je suis la lumière du monde, qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais aura la lumière de la vie ! ». Et moi, je ne suis qu’un petit instrument entre Tes mains, mais c’est parce que je ne suis rien que Tu veux te servir de moi. Ma vocation, le désir de Ton cœur pour moi, est d’aimer, de m’offrir, de sauver des âmes.

PREMIERE LECTURE

« Les fondations portaient les douze noms des douze Apôtres de l’Agneau » (Ap 21, 9b-14)

Lecture de l’Apocalypse de saint Jean

Moi, Jean,
    j’ai vu un ange qui me disait :
    « Viens, je te montrerai
la Femme, l’Épouse de l’Agneau. »
    En esprit, il m’emporta
sur une grande et haute montagne ;
il me montra la Ville sainte, Jérusalem,
qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu :
    elle avait en elle la gloire de Dieu ;
son éclat était celui d’une pierre très précieuse,
comme le jaspe cristallin.
    Elle avait une grande et haute muraille,
avec douze portes et, sur ces portes, douze anges ;
des noms y étaient inscrits :
ceux des douze tribus des fils d’Israël.
    Il y avait trois portes à l’orient,
trois au nord,
trois au midi,
et trois à l’occident.
    La muraille de la ville reposait sur douze fondations
portant les douze noms des douze Apôtres de l’Agneau.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. » (Jn 1, 45-51)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

En ce temps-là,
    Philippe trouve Nathanaël et lui dit :
« Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes,
nous l’avons trouvé :
c’est Jésus fils de Joseph,
de Nazareth. »
    Nathanaël répliqua :
« De Nazareth
peut-il sortir quelque chose de bon ? »
Philippe répond :
« Viens, et vois. »
    Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui,
il déclare à son sujet :
« Voici vraiment un Israélite :
il n’y a pas de ruse en lui. »
    Nathanaël lui demande :
« D’où me connais-tu ? »
Jésus lui répond :
« Avant que Philippe t’appelle,
quand tu étais sous le figuier,
je t’ai vu. »
    Nathanaël lui dit :
« Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu !
C’est toi le roi d’Israël ! »
    Jésus reprend :
« Je te dis que je t’ai vu sous le figuier,
et c’est pour cela que tu crois !
Tu verras des choses plus grandes encore. »
    Et il ajoute :
« Amen, amen, je vous le dis :
vous verrez le ciel ouvert,
et les anges de Dieu monter et descendre
au-dessus du Fils de l’homme. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Moi, Jean, j’ai vu un ange qui me disait : « Viens, je te montrerai la Femme, l’Épouse de l’Agneau. » » Apocalypse 21, 9b-14

Cette Épouse est céleste et divine. En elle, se trouve la gloire de Dieu, signe de sa victoire définitive. « Une grande et haute muraille » semble la protéger de ce qui n’est pas en adéquation avec cette gloire, cette sainteté. Aucune place en elle pour le Mal. Mais, elle n’est pas inaccessible. Ses douze portes représentent Israël, le premier peuple choisi par Dieu. Ainsi, l’expérience de ce peuple est offerte comme une voie d’accès à Dieu. C’est le signe qu’Israël est un témoin de l’universalité du Salut. L’Agneau, issu humainement de ce peuple, récapitule donc cette expérience spirituelle, mais sur des bases nouvelles : les douze fondations « portant les douze noms des douze Apôtres de l’Agneau. » Cela signifie que ce qui donne des assises à l’expérience d’Israël, ce qui lui donne sens et consistance, ce qu’elle a préparé ou ce à quoi elle renvoie de façon stable, c’est l’Église du Christ.

Les noces de l’Agneau relèvent d’une œuvre divine. Elle est la récapitulation de l’œuvre du Salut. Quiconque désire entrer dans cette relation d’amour avec le Sauveur trouvera, dans les Saintes Écritures (Ancien et Nouveau Testaments) et dans la communauté ecclésiale, le Chemin. Et ce Chemin est celui de l’amour qui seul unit l’Agneau et son Épouse. C’est ce que nous avons à rechercher en permanence dans notre vie spirituelle.
L’Amour seul a le dernier mot.

Paroles du Pape François

Lorsque nous avons quelque chose dans le cœur et que nous voulons demander le pardon au Seigneur, c’est Lui qui attend que nous lui donnions le pardon. Cette année de la miséricorde, c’est aussi un peu cela: que nous sachions que le Seigneur nous attend, chacun d’entre nous. Pourquoi? Pour nous embrasser. Rien de plus. Pour dire: «Fils, fille, je t’aime. J’ai laissé crucifier mon Fils pour toi, c’est le prix de mon amour.» C’est le don de l’amour.

Pape François, Homélie, Sainte-Marthe, 8 janvier 2016, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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