Bonjour les amis,
Chante, ô mon âme, la louange du Seigneur !
Heureux qui s’appuie sur le Dieu de Jacob, qui met son espoir dans le Seigneur son Dieu, lui qui a fait le ciel et la terre et la mer et tout ce qu’ils renferment ! Il garde à jamais sa fidélité, il fait justice aux opprimés ; aux affamés, il donne le pain ; le Seigneur délie les enchaînés. Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles, le Seigneur redresse les accablés, le Seigneur aime les justes, le Seigneur protège l’étranger. Il soutient la veuve et l’orphelin, il égare les pas du méchant. D’âge en âge, le Seigneur régnera : ton Dieu, ô Sion, pour toujours ! (Ps 145 (146))
L’Evangile du jour nous amène à réfléchir honnêtement sur les priorités de notre vie, ce qui est essentiel, celles pour lesquelles nous sommes prêts à faire des efforts ou des sacrifices. Il est important de se méditer cette question et pourquoi pas d’y répondre.
Le Père Sébastien Antoni ce matin sur RCF, nous expliquait qu’en préambule, nous pouvons méditer sur ce qui impacte profondément notre vie, la blesse, la casse, la limite, sur ce que nous partageons tous comme tensions sources qui sont la cause de toutes les autres.
La bible nous enseigne que toutes nos tristesses et nos peines se fondent sur le manque de confiance, ou la confiance blessée par la vie ou par les autres. La confiance en Dieu, la confiance en soi, la confiance en l’autre. Ce triptyque de la confiance est blessé pour chacun d’entre nous. Il faut avouer que personne n’a pleinement confiance en Dieu, que personne n’a totalement confiance en l’autre et en ceux qui les entourent, et que dire de la confiance en soi. Cette confiance est aussi mise à mal par nos complexes, nos dépréciations de nous-mêmes…
Mais en quelques mots, Jésus nous donne le remède, le remède de l’évangile : AIMER. Aimer Dieu, Aimer son prochain comme on s’aime soi-même. L’amour est le remède à toutes nos peurs. Alors comment aimer ? ou plutôt qu’est-ce qu’aimer ? Avouons que c’est loin d’être évident ni facile pour les hommes et les femmes que nous sommes.
C’est l’objet de l’Evangile, de la raison de l’incarnation, de la venue du Christ qui n’est pas venu juger, mettre des règles de bonnes conduites ou de morale, des techniques de prière ou de recrutement… mais qui est venu révéler ce qu’est l’amour le vrai, celui qui rend profondément heureux, et auquel chacun espère.
Mais qui le connait ? comment l’apprécier ? Le Père Antoni nous dit que c’est uniquement en fréquentant régulièrement la Parole de Dieu… Il ajoute que manquer la Parole, la lire trop peu souvent est la cause du non-amour vécut dans notre monde et dans l’Eglise. Trop de Bibles servent trop peu souvent…
Alors avec ces quelques jours de vacances qui restent et la rentrée qui se profile, si nous décidions de lire quotidiennement la Parole d’une manière ou d’une autre, une phrase, l’Evangile du jour, et à la prier, la laisser nourrir notre journée, vous verrez comme l’amour grandira en vous et comme vous apprendrez à le faire grandir autour de vous, et dans tout ce que vous ferez pendant la journée.
Pas le temps ? C’est juste une question de priorité, tout le monde a 5 ou 10 minutes à consacrer à la Parole. Bonne lecture !
Seigneur, il y a beaucoup de choses importantes dans ma vie, et je les mets toutes au même niveau. Elle demandent mon attention, mon temps et toute mon énergie. Et, finalement, je n’arrive pas à savoir celle qui est prioritaire, celle qui donne toute sa valeur au reste.
Seigneur, aide-moi à discerner ce qui est vraiment important, aide-moi à vivre selon tes critères, tes valeurs, que ce qui est le plus important pour toi soit aussi le plus important pour moi.
Seigneur, je veux encore plus vivre à la lumière de ton double commandement, alors guide mon intelligence pour faire de l’amour, envers Toi et envers mon prochain, mon critère de discernement et de jugement, mon échelle de valeurs.
Seigneur, face à tous mes engagements et obligations, aide-moi à mettre l’amour comme la priorité la plus importante. Unifie et simplifie ma vie et fait que je vive chaque moment, chaque situation, chaque rencontre comme le ou la plus importante, un moment d’amour.
Seigneur, viens demeurer en moi, pour qu’en moi, ce soit Toi qui aimes.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : Méditation du Père Sébastien Antoni ce matin sur RCF, https://www.regnumchristi.fr/
CHANT
Aimer c’est ce qu’ il y a de plus beau, aimer c’est rester vivant, aimer c’est ce qu’y a de plus grand, aimer c’est plus fort que tout, donner le meilleur de nous, aimer et sentir son cœur, aimer pour avoir moins peur, aimer c’est voler le temps, aimer c’est rester vivant.
PREMIERE LECTURE
« Noémi revint avec sa belle-fille, Ruth la Moabite. Elles arrivèrent à Bethléem » (Rt 1, 1.3-6.14b-16.22)
Lecture du livre de Ruth
À l’époque où gouvernaient les Juges,
il y eut une famine dans le pays.
Un homme de Bethléem de Juda
émigra avec sa femme et ses deux fils
pour s’établir dans la région appelée Champs-de-Moab.
Élimélek, le mari de Noémi, mourut,
et Noémi resta seule avec ses deux fils.
Ceux-ci épousèrent deux Moabites ;
l’une s’appelait Orpa (c’est-à-dire : Volte-face)
et l’autre, Ruth (c’est-à-dire : Compagne).
Ils demeurèrent là une dizaine d’années.
Mahlone et Kilyone moururent à leur tour,
et Noémi resta privée de ses deux fils et de son mari.
Alors, avec ses belles-filles,
elle se prépara à quitter les Champs-de-Moab
et à retourner chez elle,
car elle avait appris que le Seigneur avait visité son peuple
et lui donnait du pain.
En cours de route, Orpa embrassa sa belle-mère et la quitta,
mais Ruth restait attachée à ses pas.
Noémi lui dit :
« Tu vois, ta belle-sœur est retournée
vers son peuple et vers ses dieux.
Retourne, toi aussi, comme ta belle-sœur. »
Ruth lui répondit :
« Ne me force pas à t’abandonner et à m’éloigner de toi,
car où tu iras, j’irai ;
où tu t’arrêteras, je m’arrêterai ;
ton peuple sera mon peuple,
et ton Dieu sera mon Dieu. »
Noémi revint donc des Champs-de-Moab
avec sa belle-fille, Ruth la Moabite.
Elles arrivèrent à Bethléem au début de la moisson de l’orge.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et ton prochain comme toi-même » (Mt 22, 34-40)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Les pharisiens,
apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens,
se réunirent,
et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus
pour le mettre à l’épreuve :
« Maître, dans la Loi,
quel est le grand commandement ? »
Jésus lui répondit :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur,
de toute ton âme et de tout ton esprit.
Voilà le grand, le premier commandement.
Et le second lui est semblable :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
De ces deux commandements dépend toute la Loi,
ainsi que les Prophètes. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou
« À l’époque où gouvernaient les Juges, il y eut une famine dans le pays. Un homme de Bethléem de Juda émigra avec sa femme et ses deux fils pour s’établir dans la région appelée Champs-de-Moab. »
Ils fuyaient la famine. Ils rêvaient de trouver le bonheur ailleurs. Les habitants du Champ-de-Moab ne manquèrent pas de leur offrir l’hospitalité… Mais cette émigration d’Élimélek et de sa famille tourna court. Ce fut plutôt une expérience douloureuse pour la veuve Noémie qui resta finalement seule avec ses deux belles-filles, Orpa et Ruth.
L’émigration est une expérience humaine caractéristique de tous les temps avec diverses fortunes. Aujourd’hui encore, certains font ce rêve de partir pour un ailleurs, considérant que, pour diverses raisons, leur pays ou leur terre ou leur maison ne leur sont plus hospitaliers… Il y en a peut-être parmi nous ! Pensons, avec compassion, à ceux qui vivent chez eux en émigrés car ils n’ont pu partir mais leurs cœurs ont déserté leurs terres… Pensons, avec compassion, à ceux qui errent, faute de terres hospitalières, parce que les habitants du monde ne sont pas tous des moabites… Pensons, avec compassion, à ces nombreux migrants, qui, sur les mers ou sur les routes ou à travers les bois, ne sont jamais arrivés ou n’arriveront jamais à leurs destinations… Pensons, avec compassion, à ceux qui, à destination, vivent une expérience malheureuse voire tragique…
Tout être humain est en quête de bonheur.
Qu’est-ce qui constitue ton bonheur ? Comment le construis-tu ? Quel regard portes-tu sur les migrants et les émigrés ?
« Alors, avec ses belles-filles, elle se prépara à quitter les Champs-de-Moab et à retourner chez elle, car elle avait appris que le Seigneur avait visité son peuple et lui donnait du pain. »
Noémie est restée avec ses belles-filles ! En plus, elle a l’opportunité de retourner chez elle…
Admirons cette relation d’amour entre elles, cet attachement mutuel. Bénissons Dieu pour toutes ces belles-mères et belles-filles qui font cette expérience heureuse. Prions pour celles dont la vie est plutôt un calvaire.
Il en est beaucoup parmi nous qui sont des émigrés ou des descendant(e)s d’émigres… Pensons, avec respect, à tous ces émigrés qui vivent dans l’espérance que Dieu visite leurs peuples mais qui, jamais, ne reverront leurs terres… Pensons finalement à toutes ces personnes qui ne sont point épanouies dans leur amour matrimonial ou patriotique…
L’amour ne saurait engendrer la division.
Quelle est ton expérience personnelle ?
« Ne me force pas à t’abandonner et à m’éloigner de toi, car où tu iras, j’irai ; où tu t’arrêteras, je m’arrêterai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu. »
Noémie, dans sa bonté, n’a pas voulu imposer ce retour à ses belles-filles pour qui, il s’agit plutôt d’un départ, d’une émigration. Orpa, comme son nom l’indique, finit par se retourner. Ruth, quant à elle, a fait le choix de continuer. Son peuple est désormais celui de sa belle-mère. Son Dieu est celui de Noémie. Son cœur avait déjà quitté son peuple et ses dieux. Au-delà de son mari, son amour est allé au Dieu d’Israël. Belle profession de foi et d’amour que celle de Ruth ! C’est aussi le signe de la foi de Noémie. Bien que partie, elle n’a jamais abandonné son peuple ni son Dieu. Et elle en a si bien témoigné que sa belle-fille en est tombée amoureuse.
Admirons la foi et le témoignage de ses femmes. Pensons à toutes ces femmes à qui, contrairement à l’attitude respectueuse de Noémie, on cherche plutôt à imposer une foi différente de celles qu’elles professent, en raison de leurs unions conjugales… Remarquons que Ruth, dont le nom signifie compagne, a agi en toute liberté. Et elle ne s’attache pas seulement à Noémie mais surtout à Celui qui est le Compagnon fidèle, Dieu. Le Seigneur n’a donc jamais abandonné Noémie. Il en est tant qui, en migrant, ont tourné le dos à Dieu… Quoi qu’il advienne, l’essentiel est alors de persévérer dans la foi en Dieu.
Partout où j’irai, Seigneur, j’irai avec Toi.
Paroles du Pape François
Jésus établit deux pierres angulaires essentielles pour les croyants de tous les temps, deux pierres angulaires essentielles de nos vies. La première est que la vie morale et religieuse ne peut être réduite à une obéissance anxieuse et forcée. Mais elle doit avoir pour principe l’amour. Le deuxième principe est que l’amour doit tendre ensemble et inséparablement vers Dieu et le prochain. C’est l’une des principales innovations de l’enseignement de Jésus, qui nous fait comprendre qu’il n’y a pas de véritable amour de Dieu qui ne s’exprime pas dans l’amour du prochain; et, de la même manière, il n’y a pas de véritable amour du prochain qui ne puise pas dans la relation avec Dieu.
Pape François, Angélus, 25 octobre 2020, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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