Bonjour les amis,
» Heureux est l’homme qui met sa foi dans le Seigneur et ne va pas du côté des violents, dans le parti des traîtres. Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice, tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime, alors j’ai dit : « Voici, je viens. « Dans le livre, est écrit pour moi ce que tu veux que je fasse. Mon Dieu, voilà ce que j’aime : ta loi me tient aux entrailles. » J’annonce la justice dans la grande assemblée ; vois, je ne retiens pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais. » (Ps39(40))
Tous les passages d’évangiles que nous lisons cette semaine nous réveillent de notre torpeur estivale et nous amènent peu à peu vers la rentrée. Ils bouleversent quelque peu nos regards et nos représentations du bon chrétien, sage, bien comme il faut, spirituellement et rituellement corrects. Ils nous invitent toute cette semaine à faire un scan, une échographie de notre cœur, à identifier nos préoccupations principales et nos désirs les plus profonds, à questionner s’ils nous éloignent ou nous rapprochent de Dieu.
Si nous reprenons les textes des jours précédents, Jésus nous ouvre petit à petit les yeux et nous alerte. Il ne suffit pas de pratiquer la loi, de dire les prières pour être heureux. Il ne faut pas nous penser déjà arrivés au Ciel ou penser posséder Dieu. Nos codes, nos rites, nos communautés peuvent transformer l’Eglise en un club finalement assez fermé de gens qui se ressemblent, qui parlent la même langue. L’Evangile n’est pas une entreprise avec des objectifs précis, une production attendue, un salaire en fonction des efforts et une hiérarchie entre les collaborateurs. La relation à Dieu ne se fait pas sur le principe du donnant-donnant « un sacrifice contre une grâce ». Le véritable bénéfice de notre relation à Dieu est l’amour, la charité et la fraternité avec tous ceux qui reconnaissent Dieu comme un Père.
Aujourd’hui c’est peut-être un autre bouleversement en nous avec Jésus qui nous dit que l’Eglise ne rassemble pas des purs, des parfaits, des gens bien habillés, mais au contraire des boiteux, des blessés de la vie, des mal croyants, des personnes aux vies fragilisées, des mal-aimant, des déficients, des pauvres en intelligence, des paresseux et des exclus … tous ceux que la bonne conscience stigmatise ou rejette, car selon l’Evangile ce sont eux les véritables croyants, la véritable Eglise, eux qui peuvent prendre place autour de la table du banquet. Comme toujours, l’Evangile nous parle directement et personnellement. Nous pouvons voir dans les différents invités représentés nos notions de la foi, notre perception de nous-même et du monde et nos états d’âme.
Nous considérons-nous suffisamment bien habillés pour ne pas avoir besoin du vêtement de la grâce que le Seigneur veut nous donner ? Nous considérons-nous suffisamment parfaits et justes pour ne pas avoir besoin de la grâce de la perfection dont le Seigneur veut nous vêtir ? Savons-nous que nos propres efforts seront toujours insuffisants et notre propre conscience finira toujours par nous condamner nous-mêmes et nous exclure nous-même de la noce.
Jésus nous dit que la seule façon de devenir parfait est de laisser le Christ vivre en nous. Le seul habit qui nous permette de participer au festin de noce, c’est Jésus-Christ lui-même, dont nous devons nous vêtir. Si nous nous revêtons de Lui, si nous nous abandonnons à Lui, alors Dieu ne voit plus les haillons de notre misère, mais Il ne voit que son Fils Jésus en nous, et il ne peut que nous accueillir auprès de Lui. Et quelle que soit la manière dont nous nous sentons mal ou bien habillés spirituellement, Dieu nous demande juste d’avoir conscience de la grâce qu’est cette invitation, d’y donner beaucoup de considération, et de pouvoir juste parler et rendre compte au Seigneur de la manière dont nous sommes vêtus; c’est ce que n’ont pas fait les invités expulsés de la noce.
Seigneur Jésus, tu vois combien nous sommes loin de Toi , indifférents, méfiants, imbus de nous-mêmes. Nous n’arrivons pas à nous abandonner à Toi, nous n’arrivons pas à croire que Tu vis en nous depuis le jour de notre baptême.
Merci Seigneur, car malgré cela, Tu ne cesses de nous inviter à Ton festin.
Pardon Seigneur de ne pas arriver à vivre notre filiation divine, à ne pas être le petit enfant que nous sommes devant le Père, et de ne pas complétement croire en Ton amour infini pour nous.
Donne-nous la grâce de nous apercevoir et de nous inviter au repas céleste.
Aide-nous à accepter cette invitation par nos paroles et par nos actes, et à nous recouvrir du plus beau des vêtements de noces car « le but », comme nous le dit St Paul, « c’est l’amour, la charité, qui vient d’un cœur pur, d’une conscience droite et d’une foi sans détours. »
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : Méditation du Père Sébastien Antoni ce matin sur RCF, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/, https://www.regnumchristi.fr/
CHANT
Tu nous invites à la fête, Jésus Christ ressuscité, nous venons Te rencontrer, nous venons partager le pain de nos vies. Nous venons vers toi avec nos misères et nos péchés. Ecoute nos voix, entends nos prières, viens, Seigneur, nous pardonner
PREMIERE LECTURE
« La première personne qui sortira de ma maison, je l’offrirai en sacrifice d’holocauste au Seigneur» (Jg 11, 29-39a)
Lecture du livre des juges
En ces jours-là,
Jephté était un vaillant guerrier.
L’esprit du Seigneur s’empara de lui,
et il traversa les pays de Galaad et Manassé,
et Mispa de Galaad.
De là il passa la frontière des fils d’Ammone.
Jephté fit alors ce vœu au Seigneur :
« Si tu livres les fils d’Ammone entre mes mains,
la première personne qui sortira de ma maison
pour venir à ma rencontre quand je reviendrai victorieux
appartiendra au Seigneur,
et je l’offrirai en sacrifice d’holocauste. »
Jephté passa chez les fils d’Ammone pour les attaquer,
et le Seigneur les livra entre ses mains.
Il les battit depuis Aroër jusqu’à proximité de Minnith
et jusqu’à Abel-Keramim,
soit le territoire de vingt villes.
Ce fut une très grande défaite,
et les fils d’Ammone durent se soumettre aux fils d’Israël.
Lorsque Jephté revint à Mispa,
comme il arrivait à sa maison,
voici que sa fille sortit à sa rencontre
en dansant au son des tambourins.
C’était son unique enfant ;
en dehors d’elle, il n’avait ni fils ni fille.
Dès qu’il l’aperçut, il déchira ses vêtements et s’écria :
« Hélas, ma fille, tu m’accables !
C’est toi qui fais mon malheur !
J’ai parlé trop vite devant le Seigneur,
et je ne peux pas reprendre ma parole. »
Elle lui répondit :
« Mon père, tu as parlé trop vite devant le Seigneur,
traite-moi donc selon ta parole,
puisque maintenant le Seigneur t’a vengé
de tes ennemis, les fils d’Ammone. »
Et elle ajouta :
« Je ne te demande qu’une chose :
laisse-moi un répit de deux mois.
J’irai dans les montagnes
pour pleurer ma virginité avec mes amies. »
Il lui dit :
« Va ! »
Et il la laissa partir pour deux mois.
Elle s’en alla donc, avec ses amies, dans la montagne,
et pleura sa virginité.
Les deux mois écoulés, elle revint vers son père,
et il accomplit à son égard le vœu qu’il avait prononcé.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce » (Mt 22, 1-14)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus se mit de nouveau à parler
aux grands prêtres et aux anciens du peuple,
et il leur dit en paraboles :
« Le royaume des Cieux est comparable
à un roi qui célébra les noces de son fils.
Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités,
mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités :
“Voilà : j’ai préparé mon banquet,
mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ;
tout est prêt : venez à la noce.”
Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent,
l’un à son champ, l’autre à son commerce ;
les autres empoignèrent les serviteurs,
les maltraitèrent et les tuèrent.
Le roi se mit en colère,
il envoya ses troupes,
fit périr les meurtriers
et incendia leur ville.
Alors il dit à ses serviteurs :
“Le repas de noce est prêt,
mais les invités n’en étaient pas dignes.
Allez donc aux croisées des chemins :
tous ceux que vous trouverez,
invitez-les à la noce.”
Les serviteurs allèrent sur les chemins,
rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent,
les mauvais comme les bons,
et la salle de noce fut remplie de convives.
Le roi entra pour examiner les convives,
et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.
Il lui dit :
“Mon ami, comment es-tu entré ici,
sans avoir le vêtement de noce ?”
L’autre garda le silence.
Alors le roi dit aux serviteurs :
“Jetez-le, pieds et poings liés,
dans les ténèbres du dehors ;
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”
Car beaucoup sont appelés,
mais peu sont élus. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou
« En ces jours-là, Jephté était un vaillant guerrier. L’esprit du Seigneur s’empara de lui, et il traversa les pays de Galaad et Manassé, et Mispa de Galaad. De là il passa la frontière des fils d’Ammone. »
Jephté fut le huitième Juge d’Israël. Mais avant, en raison de ses origines, il fut rejeté et chassé par ses frères. (Lire Juges 11, 1-3) Aux heures de détresse, ils lui firent appel. Il accepta de les défendre. C’est alors que « l’esprit du Seigneur s’empara de lui. » Avec vaillance, il alla au combat pour délivrer les fils d’Israël. Ainsi se réalisait la prophétie de son nom qui signifie : il ouvrira, il libérera.
Quelles que soient nos origines, quelle que soit notre histoire, quelle que soit la considération des autres, Dieu nous destine à prendre part son œuvre de Salut. C’est pour cela qu’Il nous a appelés et qu’Il a fait de nous des disciples du Christ. Son Esprit repose sur nous. (Lire Luc 4, 16s) Il attend qu’avec Lui et pour Lui nous nous engagions corps et âme dans le combat.
« Ton honneur, c’est de courir au combat pour la justice, la clémence et la vérité. » (Cf. Psaume 44, 5)
Que fais-tu de l’onction que tu as reçue ?
« Si tu livres les fils d’Ammone entre mes mains, la première personne qui sortira de ma maison pour venir à ma rencontre quand je reviendrai victorieux appartiendra au Seigneur, et je l’offrirai en sacrifice d’holocauste. »
Tel fut le vœu de Jephté. Une victoire écrasante lui fut accordée. À son retour, c’est sa fille, son unique enfant, qui fut la première personne à venir à sa rencontre. Alors, Jephté déchira ses vêtements et s’écria : « Hélas, ma fille, tu m’accables ! C’est toi qui fais mon malheur ! J’ai parlé trop vite devant le Seigneur, et je ne peux pas reprendre ma parole. »
Nous partageons peut-être le déchirement de cœur de Jephté. Si tel est le cas, il convient d’en discerner le mobile. En serait-il toujours ainsi si la personne à venir à lui n’était pas sa fille, son unique enfant ? Il nous arrive peut-être à nous d’être bouleversés car nous avons trop vite parlé devant le Seigneur. Gardons-nous de nous en prendre aux autres ou de nous en prendre au Seigneur ! Et puis, si nous réalisons, avec amertume, qu’il nous coûte de sacrifier ce qui nous est cher combien plus encore il coûte à Dieu dont l’Amour est infini, Lui qui fait lever son soleil (le Christ) sur les bons et sur les méchants (cf. Matthieu 5, 45), que nous lui demandions de faire mourir nos ennemis ou de détruire les personnes que nous n’aimons pas ! S’il est vrai que le Seigneur nous entend, Il ne nous réclame jamais aucune contrepartie pour les dons qu’Il nous fait. Tout ce que nous recevons de Lui n’est que grâces parce que, justement, son Esprit est sur nous, parce qu’Il nous a choisis sans aucun mérite.
Dieu n’est pas calculateur.
Quelle est la logique de ta relation avec Dieu ?
« Mon père, tu as parlé trop vite devant le Seigneur, traite-moi donc selon ta parole, puisque maintenant le Seigneur t’a vengé de tes ennemis, les fils d’Ammone. »
Telle est la réplique de sa fille. Elle engageait son père à la fidélité à Dieu. Après avoir pris le temps de pleurer sa virginité, « elle revint vers son père, et il accomplit à son égard le vœu qu’il avait prononcé. »
Nous ne comprenons peut-être pas que ce sacrifice soit le dénouement de ce récit. Cela nous révolte peut-être révolté que Dieu ait laissé faire. Nous ne comprenons que Celui qui a refusé le sacrifice sanglant d’Isaac, qui a épargné Joseph, puisse accueillir un tel sacrifice ! Nous ne comprenons pas que Dieu nous prenne tant au sérieux… Oui, en effet, Dieu nous prend au sérieux et Il demande que nous Le prenions aussi au sérieux._ _Au-delà de tout, admirons la fidélité de cette fille et de son père Jephté. Au-delà de tout admirons leur amour pour Dieu. Admirons par dessus tout, l’Amour et la fidélité de Dieu à notre égard. Car, pour nous les hommes et pour notre Salut, Il a donné son Fils, son Unique, Jésus. Aujourd’hui, Dieu ne nous demande pas de telles sacrifices sanglants. Mais, Il attend de nous la reconnaissance du cœur. Cette reconnaissance du cœur se manifeste dans la conversion, la renonciation, l’acceptation de nos croix à sa suite et la persévérance dans la fidélité.
Il est fidèle, notre Dieu. Et le véritable combat est celui de la fidélité à Dieu.
Laïc ou âme consacrée, que sont devenus tes engagements ?_
Seigneur notre Dieu, fais-nous miséricorde pour nos multiples infidélités.
Paroles du Pape François
Le roi qui a fait des noces pour son fils est une image du Père qui a préparé pour toute la famille humaine une merveilleuse fête d’amour et de communion autour de son Fils unique. (…) Cependant, le Seigneur pose une condition: porter le vêtement de noces. (…) Les gens allaient comme ils étaient habillés, comme ils pouvaient être habillés, ils ne portaient pas de vêtements de gala. Mais à l’entrée, ils ont reçu une sorte de cape, un cadeau. (…) La robe de mariée – cette cape – symbolise la miséricorde que Dieu nous donne gratuitement, c’est-à-dire la grâce. Sans la grâce, on ne peut pas faire un pas en avant dans la vie chrétienne. Tout est grâce. Il ne suffit pas d’accepter l’invitation à suivre le Seigneur, il faut être ouvert à un chemin de conversion, qui change le cœur.
Pape François, Angélus, 11 octobre 2020, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier