La Parole de Dieu est semence féconde

Bonjour les amis,

 » Ils tentaient le Seigneur dans leurs cœurs, ils réclamèrent de manger à leur faim. Ils s’en prennent à Dieu et demandent : « Dieu peut-il apprêter une table au désert ? » Il commande aux nuées là-haut, il ouvre les écluses du ciel : pour les nourrir il fait pleuvoir la manne, il leur donne le froment du ciel. Chacun se nourrit du pain des Forts, il les pourvoit de vivres à satiété. Dans le ciel, il pousse le vent d’est et lance le grand vent du midi. Sur eux il fait pleuvoir une nuée d’oiseaux, autant de viande que de sable au bord des mers. Elle s’abat au milieu de leur camp tout autour de leurs demeures.  » (Ps 77 (78))

Seigneur, nous Te remercions ce moment que Tu nous donnes de passer avec Toi. Nous Te parlons comme à un ami. Nous Te remercions car Tu nous regardes, Tu nous accueilles, Tu nous aimes, gratuitement, librement, tels que nous sommes, à chaque fois que nous nous tournons vers Toi.

La liturgie du jour nous propose une parabole bien connue, celle du semeur, un texte qui nous invite à accueillir la Parole de Dieu dans un cœur ouvert et généreux.
Hier nous étions appelés à faire la volonté du Père pour être frères et sœurs de et en Jésus. Pour faire la volonté du Père, il nous faut d’abord la connaître et donc écouter sa Parole, prendre du temps pour l’accueillir, la méditer, la cultiver, la laisser entrer profondément de notre cœur, qu’elle vienne s’ancrer en nous pour porter du fruit.
Puisque vous nous lisez, c’est que vous avez déjà l’habitude et le goût de lire la Parole de Dieu, et s’il y a un sens à ce blog, c’est de vous aider humblement à prendre le temps de lire et de vous nourrir de la Parole, de modestement vous donner des pistes de méditation, des témoignages sur comment elle nous nourrit et porte du fruit dans nos vies, et qu’ensuite chacun écoute librement ce que Dieu, qui nous aime et qui vient à notre rencontre, a à nous dire à chacun de nous. Que nous laissions la semence qu’est la Parole travailler en nos cœurs.
Pour cela, il nous faut bien sûr ôter les cailloux, les ronces et les orties, tout ce qui empêche ce travail d’amour et de paix de Dieu en nous. Dieu est généreux, il sème infatigablement, généreusement, sans compter, partout, tout le temps, même là où il y a peu d’espoir de fécondité, et la Parole ensemence les cœurs de tous ceux qui l’écoutent.
Notre travail à chacun est d’écouter cette Parole, de la laisse s’incarner en nous, d’en vivre, afin de nous ajuster au Seigneur, et de travailler sur nous-mêmes, avec l’aide du Saint-Esprit, pour plus de justice de vérité et de Paix.
Notre travail est aussi de partager généreusement cette nourriture, ce guide, cette puissance de vie, ce trésor qu’est la Parole, car elle peut murmurer à chacun combien il (elle) est précieuse aux yeux de Dieu et aimé(e) de Dieu.

Seigneur, nous Te rendons grâce de venir chaque jour à notre rencontre, délicatement, discrètement, dans ta Parole, dans le pain de ton Eucharistie, dans le regard d’un frère ou d‘une sœur.
Donne-nous de goûter pendant cet été à Ton amour pour nous, à la beauté de ce monde, de toutes les créatures, du chant des oiseaux le matin, du rayon du soleil couchant, cette création qui nous console ou nous met en joie ou en émerveillement, chaque jour.

Aide-nous à méditer aussi cet été sur l’idée d’intégrer ou créer un groupe de lecture biblique. Pas besoin d’être érudit, avec l’Esprit-Saint et les témoignages de nos frères et sœurs, ces groupes sont d’une richesse et d’une profondeur inattendues, et nous donnent de nombreux outils pour travailler sur nous-mêmes et nous convertir en terre féconde.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/, https://app.decouvrir-dieu.com/

CHANT

Ta Parole est lumière

Comme une lampe à mes pieds
Comme un soleil, un sentier
Comme au reflet d’un glacier
Comme à l’approche de l’été

Ta parole est lumière

Comme une étoile au matin
Comme on exhale un parfum
Comme une source coule sans fin
Et suit sa course, son chemin

Ta parole est lumière

Comme un nuage comme un feu
Comme un rivage au ciel bleu
Comme un voyage ô mon Dieu
De l’infini jusqu’aux cieux

Ta parole est lumière

PREMIERE LECTURE

« Du ciel, je vais faire pleuvoir du pain pour vous » (Ex 16, 1-5.9-15))

Lecture du Livre de l’Exode

Toute la communauté des fils d’Israël partit d’Élim
et atteignit le désert de Sine, entre Élim et le Sinaï,
le quinzième jour du deuxième mois après sa sortie du pays d’Égypte.
    Dans le désert, toute la communauté des fils d’Israël
récriminait contre Moïse et son frère Aaron.
    Les fils d’Israël leur dirent :
« Ah ! Il aurait mieux valu mourir
de la main du Seigneur, au pays d’Égypte,
quand nous étions assis près des marmites de viande,
quand nous mangions du pain à satiété !
Vous nous avez fait sortir dans ce désert
pour faire mourir de faim tout ce peuple assemblé ! »
    Le Seigneur dit à Moïse :
« Voici que, du ciel, je vais faire pleuvoir du pain pour vous.
Le peuple sortira pour recueillir chaque jour sa ration quotidienne,
et ainsi je vais le mettre à l’épreuve :
je verrai s’il marchera, ou non, selon ma loi.
    Mais, le sixième jour,
quand ils feront le compte de leur récolte,
ils trouveront le double de la ration quotidienne. »
    Moïse dit ensuite à Aaron :
« Ordonne à toute la communauté des fils d’Israël :
“Présentez-vous devant le Seigneur,
car il a entendu vos récriminations.” »
    Aaron parla à toute la communauté des fils d’Israël ;
puis ils se tournèrent du côté du désert,
et voici que la gloire du Seigneur apparut dans la nuée.
    Le Seigneur dit alors à Moïse :
    « J’ai entendu les récriminations des fils d’Israël.
Tu leur diras :
“Au coucher du soleil, vous mangerez de la viande
et, le lendemain matin, vous aurez du pain à satiété.
Alors vous saurez que moi, le Seigneur, je suis votre Dieu.” »
    Le soir même, surgit un vol de cailles qui recouvrirent le camp ;
et, le lendemain matin, il y avait une couche de rosée autour du camp.
    Lorsque la couche de rosée s’évapora,
il y avait, à la surface du désert, une fine croûte,
quelque chose de fin comme du givre, sur le sol.
    Quand ils virent cela, les fils d’Israël se dirent l’un à l’autre :
« Mann hou ? » (ce qui veut dire : Qu’est-ce que c’est ?),
car ils ne savaient pas ce que c’était.
Moïse leur dit :
« C’est le pain que le Seigneur vous donne à manger. »

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Ils ont donné du fruit à raison de cent pour un » (Mt 13, 1-9)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison,
et il était assis au bord de la mer.
Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes
qu’il monta dans une barque où il s’assit ;
toute la foule se tenait sur le rivage.
Il leur dit beaucoup de choses en paraboles :
« Voici que le semeur sortit pour semer.
Comme il semait,
des grains sont tombés au bord du chemin,
et les oiseaux sont venus tout manger.
D’autres sont tombés sur le sol pierreux,
où ils n’avaient pas beaucoup de terre ;
ils ont levé aussitôt,
parce que la terre était peu profonde.
Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé
et, faute de racines, ils ont séché.
D’autres sont tombés dans les ronces ;
les ronces ont poussé et les ont étouffés.
D’autres sont tombés dans la bonne terre,
et ils ont donné du fruit
à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.
Celui qui a des oreilles,
qu’il entende ! »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Le Seigneur dit alors à Moïse : « J’ai entendu les récriminations des fils d’Israël. Tu leur diras : “Au coucher du soleil, vous mangerez de la viande et, le lendemain matin, vous aurez du pain à satiété. Alors vous saurez que moi, le Seigneur, je suis votre Dieu.” » »

Les fils d’Israël ont commencé la traversée du désert. Face à leurs fragilités, face à l’épreuve de la faim, ils ont vite fait d’oublier les exploits du Seigneur… Ils en viennent à regretter leur esclavage en Égypte : « Ah ! Il aurait mieux valu mourir de la main du Seigneur, au pays d’Égypte, quand nous étions assis près des marmites de viande, quand nous mangions du pain à satiété ! Vous nous avez fait sortir dans ce désert pour faire mourir de faim tout ce peuple assemblé ! »
La main du Seigneur est devenue pour eux meurtrière, incapable de faire mieux que leurs anciens maîtres. Le Seigneur, patiemment, répondit à son Peuple. Dans le désert, Il lui fit contempler sa gloire. Et Il lui donna de la viande et du pain à manger. « Quand ils virent cela, les fils d’Israël se dirent l’un à l’autre : « Mann hou ? » (ce qui veut dire : Qu’est-ce que c’est ?). »

Souvent, nous ne supportons pas d’être confrontés à la réalité de notre être et, plus particulièrement, à la réalité de notre fragilité. Pourtant, elle est l’occasion d’une rencontre authentique et salutaire avec Dieu. Certains préfèrent vivre dans l’illusion et les artifices. Et quand la vérité de notre être s’impose à nous, nous sommes plutôt prompts à nous en prendre à Dieu plutôt que de nous en remettre à Lui avec humilité. Beaucoup récriminent contre Lui et L’accusent. Toutes les merveilles qu’Il a réalisées dans nos vies, si elles ne passent pas dans l’oubli, sont considérées, à cette heure, comme dangereuses. Plusieurs regrettent leurs conditions d’indignité en raison de quelques avantages matériels ou financiers. Or, quand Dieu nous libère, toujours, Il nous conduit d’abord au désert pour nous faire discerner l’unique essentiel : Lui ; Celui qui se rappelle à notre mémoire le soir et le matin comme l’Alpha et l’ Oméga de notre vie. Il nous conduit des cailles du soir vers le pain mystérieux des matins de nos vies. Nous avons, dans l’expérience d’Israël, une révélation paradoxale : la gloire de Dieu est du côté du désert ! Il veut que nous y réapprenions progressivement à sortir du champ des dominations et manipulations pour rentrer, dépouiller de tout, dans l’univers de sa Providence, de sa Bonté. Il veut nous faire faire l’expérience de sa gratuité pour que nous prenions conscience de notre dignité. Il veut restaurer avec nous une relation de confiance. Il veut que nous ayons faim de notre dignité de fils de Dieu plutôt que nous soyons repus de notre esclavage. La véritable libération n’est pas d’un instant :elle est une traversée de désert où Dieu seul est nécessaire. C’est une traversée du désert au cours de laquelle, chaque jour, où Dieu nous surprend (qu’est-ce que c’est?). C’est une traversée du désert, au cours de laquelle, chaque jour, nous devrons sortir pour recueillir le don de Dieu, tout en résistant à la tentation d’en prendre plus qu’il ne nous en faut. Et le Seigneur sait combien ce chemin nous répugne… Car bien souvent, notre esprit et notre cœur demeurent en Égypte pendant que nos corps, comme des ombres, traînent notre existence sur les routes que, pourtant, le Seigneur nous ouvre. Oui, nous avons du mal à abandonner la logique de l’agressivité, habitués que nous sommes à vivre en esclaves. Au lieu d’implorer, nous récriminons. Au lieu de rendre grâce, nous soupçonnons. Au lieu de faire confiance, nous accusons. Au lieu d’avancer, nous nous plaignons… Mais, Dieu garde patience avec nous.
La dignité est au prix de la reconnaissance de la réalité de notre être avec humilité.
Es-tu disposé(e) à quitter définitivement tes marmites d’Égypte ?

Seigneur, puissé-je traverser mon désert dans la confiance en Toi et m’émerveiller chaque jour de tes mystérieux dons.

Paroles du Pape François

La parabole du semeur est un peu la “mère” de toutes les paraboles, parce qu’elle parle de l’écoute de la Parole. Elle nous rappelle que la Parole de Dieu est une semence qui est féconde et concrète en elle-même ; et Dieu la répand partout avec générosité, sans se soucier du gaspillage. Le cœur de Dieu est ainsi ! Chacun de nous est un terrain sur lequel tombe la semence de la Parole, personne n’est exclu. La Parole est donnée à chacun de nous. (…) si nous le voulons, nous pouvons devenir un bon terrain, défriché et cultivé avec soin, pour faire mûrir la semence de la Parole. Celle-ci est déjà présente dans notre cœur, mais la faire fructifier dépend de nous, dépend de l’accueil que nous réservons à cette semence.

Pape François, Angelus, 12 juillet 2020, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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