Mettons-nous en chemin pour Te trouver en nous

Bonjour les amis,

 » Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau. Je t’ai contemplé au sanctuaire, j’ai vu ta force et ta gloire. Ton amour vaut mieux que la vie : tu seras la louange de mes lèvres ! Toute ma vie je vais te bénir, lever les mains en invoquant ton nom. Comme par un festin je serai rassasié ; la joie sur les lèvres, je dirai ta louange. Oui, tu es venu à mon secours : je crie de joie à l’ombre de tes ailes. Mon âme s’attache à toi, ta main droite me soutient.  » (Ps 62 (63))

Aujourd’hui, pour notre dernier partage du jour avant une pause estivale, nous célébrons Sainte Marie Madeleine.
C’est une joie de la célébrer et de « rester » sur ce personnage pendant ces vacances, car nous avons de multiples raisons de nous sentir proches d’elle tant son parcours de foi pourrait être le nôtre. On pourrait dire qu’elle venait de loin et qu’elle est allée très loin. Cela nous parle déjà beaucoup. Le matin de la Résurrection, Marie Madeleine a cherché Jésus, elle a trouvé Jésus ressuscité, par Jésus elle est parvenue au Père, et Jésus lui a fait découvrir ce qu’il y a de plus grand dans notre foi : qu’elle est, elle aussi, une enfant de Dieu, une enfant appelée par son propre nom.
Nous pouvons aussi admirer son courage. Même si la foi est un don de Dieu, elle requiert du courage de notre part, car elle est un saut dans l’abandon et la confiance qui nous demande de l’audace. Là encore cela nous parle tellement. Et c’est une véritable conversion du cœur qui nous permet d’arriver à faire ce saut de la foi. N’est-ce pas le premier pas qu’a fait Marie ? N’est-ce pas aussi un pas que nous devons refaire dans nos vies ?
Il y a eu aussi beaucoup d’amour dans la conversion de Marie Madeleine. C’est l’amour qui fait que nous écoutons, que nous entendons, que nous croyons quelqu’un. Ce matin-là, Marie Madeleine entend et écoute son Amour, et c’est cela qui lui permet de connaître le Père. C’est donc peut-être l’invitation principale du jour qui complète celles des jours passés, Aimer.
Avant-hier, l’évangile nous invitait à « faire » la volonté de Dieu pour être frères et sœurs de Jésus. Hier, avec la parabole du semeur, il s’agissait de « comprendre » la parole en l’accueillant en nous. Aujourd’hui, avec Marie-Madeleine, nous sommes invités non seulement à comprendre et à faire, mais encore à aimer. Croire et comprendre nous permettent d’avancer sur un chemin d’Amour plus profond. Notre relation à Jésus ne peut pas être seulement de l’ordre du faire ou du penser, elle ne peut se réaliser que dans l’amour. Nous vous proposons aujourd’hui et jusqu’au 15 août, avec Marie-Madeleine, d’écouter, et d’accueillir cet Amour de Jésus et de Lui montrer tout que nous éprouvons pour lui.

Seigneur Jésus, que Ton Esprit Saint vienne purifier et vivifier notre désir de Toi, que nous puissions accélérer notre pas, à Ta suite, sur le chemin de la vie.
Seigneur Jésus, au milieu des tempêtes de notre vie, de nos soucis, de nos découragements, aide-nous à accepter que Tu nous poses à nous aussi cette question : « Qui cherches-tu ? » Est-ce que nous Te cherchons au bon endroit, de la bonne manière ?
Seigneur Jésus, j’entends aussi que Tu m’appelles par mon nom : « Marie » , « Nathalie », « Pascal », « Sylvie », « Jacques », « Paul », « Anne », « Laure »… Que nos yeux s’ouvrent et que nous Te reconnaissions.
Aide-nous, tout cet été, à prendre le temps régulièrement, de passer du temps avec Toi, seul ou en famille, de T’ouvrir notre cœur pour Te confier nos peines, nos difficultés, avec la confiance que Tu nous écoutes et que Tu vas nous répondre directement dans notre cœur.
Epure et enracine notre foi en Toi, aide-nous à accepter d’être dépassés par le mystère de Ta résurrection, et donne-nous le courage et l’énergie d’aller l’annoncer, comme Marie-Madeleine qui est ainsi devenue l’apôtre des apôtres.
Enfin, Seigneur, aide-nous à prier cet été avec ces deux textes du jour avec le psaume : « Dieu tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau » (Ps 62 (63)),
et avec ce passage du Cantique des Cantiques : « J’ai trouvé celui que mon âme désire : je l’ai saisi et ne le lâcherai pas. » (Ct 3, 4)

Dans la joie de nous retrouver pour fêter la Vierge Marie, nous vous souhaitons à toutes et tous, de belles prières, de belles lectures de la Parole, de beaux échanges et témoignages sur le Seigneur, de vivre de beaux moments de joie, et de vous reposer en Jésus.

Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/, https://app.decouvrir-dieu.com/

CHANT

Dans le calme et la confiance, en Toi, je retrouve mon refuge, ma source de courage, ma paix et mon salut. Tu m’attendais dans le silence, et je suis venu. Garde mon chemin constant, accorde-moi ta paix. A l’abri de tes ailes, je te remets mes faiblesses, je te confie mon destin, à l’ombre de tes ailes, je ne craindrai rien. Bel été avec le Seigneur !

PREMIERE LECTURE

« J’ai trouvé celui que mon âme désire » (Ct 3, 1-4a)

Lecture du Cantiques des Cantiques

Paroles de la bien-aimée.
    Sur mon lit, la nuit, j’ai cherché
    celui que mon âme désire ;
je l’ai cherché ;
je ne l’ai pas trouvé.
    Oui, je me lèverai, je tournerai dans la ville,
par les rues et les places :
je chercherai
celui que mon âme désire ;
je l’ai cherché ;
je ne l’ai pas trouvé.
    Ils m’ont trouvée, les gardes,
eux qui tournent dans la ville :
« Celui que mon âme désire,
l’auriez-vous vu ? »
    À peine les avais-je dépassés,
j’ai trouvé celui que mon âme désire :
je l’ai saisi
et ne le lâcherai pas.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » (Jn 20, 1.11-18)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ;
c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle se tenait près du tombeau,
au-dehors, tout en pleurs.
Et en pleurant,
elle se pencha vers le tombeau.
Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc,
assis l’un à la tête et l’autre aux pieds,
à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
Ils lui demandent :
« Femme, pourquoi pleures-tu ? »
Elle leur répond :
« On a enlevé mon Seigneur,
et je ne sais pas où on l’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ;
elle aperçoit Jésus qui se tenait là,
mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui dit :
« Femme, pourquoi pleures-tu ?
Qui cherches-tu ? »
Le prenant pour le jardinier, elle lui répond :
« Si c’est toi qui l’as emporté,
dis-moi où tu l’as déposé,
et moi, j’irai le prendre. »
Jésus lui dit alors :
« Marie ! »
S’étant retournée, elle lui dit en hébreu :
« Rabbouni ! »,
c’est-à-dire : Maître.
Jésus reprend :
« Ne me retiens pas,
car je ne suis pas encore monté vers le Père.
Va trouver mes frères pour leur dire
que je monte vers mon Père et votre Père,
vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples :
« J’ai vu le Seigneur ! »,
et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou

Paroles du Pape François

Le Ressuscité nous donne la certitude que le bien triomphe toujours sur le mal, que la vie vainc toujours la mort et que notre destin n’est pas de descendre toujours plus bas, de tristesse en tristesse, mais de nous élever. Le Ressuscité est la confirmation que Jésus a raison en tout: en nous promettant la vie au-delà de la mort et le pardon au-delà des péchés. Les disciples doutaient, ils ne croyaient pas. La première à croire et à voir a été Marie-Madeleine, elle a été l’apôtre de la résurrection qui est allée raconter qu’elle avait vu Jésus, qui l’avait appelée par son nom.

Pape François, Audience générale, 31 mars 2021, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Prière à Marie

Prière à Joseph

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