Nous sommes de la famille de Jésus

Bonjour les amis,

Seigneur Jésus, ouvre notre intelligence pour comprendre la beauté et la grandeur de vivre comme Ton frère, Ta sœur, Ta mère en nous unissant à la volonté du Père.
Dans la Bible, l’expression « fils de » ne désigne pas toujours une filiation biologique. Dans notre monde où ce qui compte souvent est le « faire » plus que l’« être », le « fils de » est « celui qui fait l’œuvre de ». Je suis fils d’Abraham si je fais les œuvres d’Abraham… Jésus est le fils de Dieu non seulement parce qu’Il est né du Père, mais aussi parce qu’Il est celui qui, jusqu’au bout a fait la volonté du Père.
Mais cette filiation n’est pas exclusive et Jésus veut aussi entraîner tous ses disciples, nous y compris, dans cette filiation. En faisant, nous aussi, l’œuvre de Dieu, nous sommes réellement fils de Dieu et donc frères et sœurs de Jésus.
Notre enjeu quotidien est donc de chercher à discerner la volonté du Père et de la « faire » pour être pleinement fils et filles de Dieu comme nous y sommes appelés depuis notre baptême.
Chercher à discerner et à faire la volonté du Père, peut s’accompagner et j’ose dire s’accompagne régulièrement de résistance en nous, si la volonté du Père perturbe notre cadre de vie par exemple, ou si nous nous sentons enfermés dans une volonté qui n’est pas la nôtre, ou si nous avons peur de ce que Dieu désire de nous…
Alors, nous pourrions sincèrement pendant cet été, regarder les résistances, les rejets, les peurs que nous ressentons dans notre vie, tout ce qui nous empêche d’être totalement en accord avec le principe de faire la volonté de Dieu.
Et en contemplant la beauté de cet appel d’être frère, sœur, mère du Christ, ainsi que nos résistances, nous pourrions nous demander ce que nous désirons profondément : notre petite liberté humaine ou la grande liberté de vivre avec Lui, de Lui, en Lui.
De plus, en tant que frères et sœurs de Jésus, nous appartenons à la grande, belle et éternelle famille de Jésus et de tous ceux et celles qui suivent Jésus.
Alors nous ne sommes et nous ne serons jamais seuls sur notre chemin vers la sainteté, nous serons toujours soutenus dans la prière par l’Église, et par nos millions de frères et de sœurs à qui nous sommes liés par l’Esprit Saint.
Bien sûr, Jésus ne nous invite pas à rejeter notre famille biologique, mais à comprendre qu’au-delà des liens de sang, les vrais liens familiaux sont tissés en Dieu. Nous devons travailler et prier, cet été, pour que notre famille biologique, pour que nos relations, deviennent progressivement éternelles, fondées sur le Seigneur.
Pour mieux comprendre ce que veut dire être mère du Christ, méditons aussi ce texte du pape Grégoire le Grand  : « Celui qui est frère ou sœur du Christ par la foi, devient sa mère par la prédication. Car il fait pour ainsi dire naître le Seigneur lorsqu’il l’introduit dans le cœur de celui qui l’écoute ; et il devient sa mère, si sa voix engendre l’amour du Seigneur dans le cœur du prochain ».

Seigneur, nous te remercions pour cette grâce de faire partie de Ta famille, de la grande famille des frères et des sœurs en Jésus.
Aide-nous à demeurer un membre de Ta famille en mettant la volonté du Père au centre de notre vie, et soutiens-nous dans l’évangélisation de nos proches.

Aide-nous à écouter toujours plus Ta parole, à l’accueillir, à la mettre en pratique avec la force de Ton Esprit, et en transmettre le goût à nos proches.
Seigneur, affermis le cœur de tous les membres de Ta famille, soutiens nos efforts pour Te ressembler.
Nous Te confions aussi toutes les familles non croyantes dans le monde. Accorde-leur la grâce de la conversion.

Enfin, ce texte de Saint Raphaël Arnáiz Barón peut joliment conclure notre prière :
« Vouloir seulement ce que Dieu veut est logique pour celui qui est vraiment amoureux de lui… En dehors de ses désirs, nos désirs n’existent pas, et si un seul existait, il existerait parce qu’il est conforme à sa volonté, et s’il ne l’était pas, c’est qu’alors notre volonté ne serait pas unie à la sienne… Mais si vraiment nous sommes unis par l’amour à sa volonté, nous ne désirerons rien qu’il ne désire, nous n’aimerons rien qu’il n’aime et, tout abandonnés à sa volonté, quoi qu’il nous envoie, où qu’il nous mette nous sera indifférent… Tout ce qu’il voudra de nous nous sera, non seulement indifférent, mais aussi, en plus, agréable.
Je ne sais pas si je me trompe en tout ce que je dis ; je me soumets en tout à celui qui entend ces choses ; je dis seulement ce que je sens. Vraiment, je ne désire rien de plus que de l’aimer, et tout le reste je le remets entre ses mains. Que sa volonté s’accomplisse ! Chaque jour je suis plus heureux, dans mon complet abandon entre ses mains. » St Raphaël Arnáiz Barón (1911-1938), moine trappiste espagnol, Écrits spirituels. : Source : l’Evangile au quotidien.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/, https://app.decouvrir-dieu.com/, https://www.alsace.catholique.fr/vivre-ma-foi/

CHANT

Tu es de ma famille

Et crever le silence
Quand c’est à toi que je pense
Je suis loin de tes mains
Loin de toi, loin des tiens
Mais tout ça n’a pas d’importance

J’connais pas ta maison
Ni ta ville, ni ton nom
Pauvre, riche ou bâtard
Blanc, tout noir ou bizarre
Je reconnais ton regard

Et tu cherches une image
Et tu cherches un endroit
Où je dérive parfois

Tu es de ma famille
De mon ordre et de mon rang
Celle que j’ai choisie
Celle que je ressens
Dans cette armée de simple gens

Tu es de ma famille
Bien plus que celle du sang
Des poignées de secondes
Dans cet étrange monde
Qu’il te protège s’il entend

Tu sais pas bien où tu vas
Ni bien comment, ni pourquoi
Tu crois pas à grand chose
Ni tout gris, ni tout rose
Mais ce que tu crois, c’est à toi

T’es du parti des perdants
Consciemment, viscéralement
Et tu regardes en bas
Mais tu tomberas pas
Tant qu’on aura besoin de toi

Et tu prends les bonheurs
Comme grains de raisin
Petits bouts de petits riens

Tu es de ma famille
De mon ordre et de mon rang
Celle que j’ai choisie
Celle que je ressens
Dans cette armée de simple gens

Tu es de ma famille
Bien plus que celle du sang
Des poignées de secondes
Dans cet étrange monde
Qu’il te protège s’il entend

Tu es de ma famille
Tu es de ma famille
Du même rang, du même vent
Tu es de ma famille
Tu es de ma famille
Croisons nos vies de temps en temps

Tu es de ma famille
De mon ordre et de mon rang
Celle que j’ai choisie
Celle que je ressens
Dans cette armée de simple gens

Tu es de ma famille
Bien plus que celle du sang
Des poignées de secondes
Dans cet étrange monde
Qu’il te protège s’il entend

PREMIERE LECTURE

« Les fils d’Israël entrèrent au milieu de la mer à pied sec » (Ex 14, 21 – 15, 1a)

Lecture du Livre de l’Exode

En ces jours-là,
    Moïse étendit le bras sur la mer.
Le Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d’est ;
il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent.
    Les fils d’Israël entrèrent au milieu de la mer à pied sec,
les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.
    Les Égyptiens les poursuivirent ;
tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses guerriers
entrèrent derrière eux jusqu’au milieu de la mer.
    Aux dernières heures de la nuit,
le Seigneur observa, depuis la colonne de feu et de nuée,
l’armée des Égyptiens,
et il la frappa de panique.
    Il faussa les roues de leurs chars,
et ils eurent beaucoup de peine à les conduire.
Les Égyptiens s’écrièrent :
« Fuyons devant Israël,
car c’est le Seigneur qui combat pour eux contre nous ! »
    Le Seigneur dit à Moïse :
« Étends le bras sur la mer :
que les eaux reviennent sur les Égyptiens,
leurs chars et leurs guerriers ! »
    Moïse étendit le bras sur la mer.
Au point du jour, la mer reprit sa place ;
dans leur fuite, les Égyptiens s’y heurtèrent,
et le Seigneur les précipita au milieu de la mer.
Les eaux refluèrent et recouvrirent les chars et les guerriers,
toute l’armée de Pharaon qui était entrée dans la mer
à la poursuite d’Israël.
Il n’en resta pas un seul.
    Mais les fils d’Israël
avaient marché à pied sec au milieu de la mer,
les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.
    Ce jour-là, le Seigneur sauva Israël de la main de l’Égypte,
et Israël vit les Égyptiens morts sur le bord de la mer.
    Israël vit avec quelle main puissante
le Seigneur avait agi contre l’Égypte.
Le peuple craignit le Seigneur,
il mit sa foi dans le Seigneur
et dans son serviteur Moïse.
    Alors Moïse et les fils d’Israël
chantèrent ce cantique au Seigneur :
 » Au souffle de tes narines, les eaux s’amoncellent : comme une digue, se dressent les flots ; les abîmes se figent au cœur de la mer.
L’ennemi disait : « Je poursuis, je domine, je partage le butin, je m’en repais ; je tire mon épée : je prends les dépouilles ! »
Tu souffles ton haleine : la mer les recouvre ; comme du plomb, ils s’abîment dans les eaux redoutables. Tu étends ta main droite : la terre les avale.
Par ta fidélité tu conduis ce peuple que tu as racheté. Tu les amènes, tu les plantes sur la montagne, ton héritage, le lieu que tu as fait, Seigneur, pour l’habiter, le sanctuaire, Seigneur, fondé par tes mains.  » (Ex 15, 8, 9, 10.12, 13a.17)

EVANGILE

« Étendant la main vers ses disciples, il dit : “Voici ma mère et mes frères” » (Mt 12, 46-50)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
comme Jésus parlait encore aux foules,
voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors,
cherchant à lui parler.
Quelqu’un lui dit :
« Ta mère et tes frères sont là, dehors,
qui cherchent à te parler. »
Jésus lui répondit :
« Qui est ma mère,
et qui sont mes frères ? »
Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit :
« Voici ma mère et mes frères.
Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux,
celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Le Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d’est ; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent. »

Moïse avait obéi au Seigneur et avait étendu le bras sur la mer. Alors le prodige s’est réalisé : Dieu a ouvert un chemin dans la mer. « Les fils d’Israël entrèrent au milieu de la mer à pied sec, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche. » Et ce fut, pour eux, le chemin du Salut. Curieusement, cet exploit n’a pas émoussé les ardeurs du roi d’Égypte qui n’a qu’un objectif : réduire à nouveau en esclavage les fils d’Israël. « Les Égyptiens les poursuivirent ; tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses guerriers entrèrent derrière eux jusqu’au milieu de la mer. » Ils réalisèrent alors que c’est le Seigneur qui combat contre eux pour Israël. Et ce chemin fut celui de leur perte. « Israël vit avec quelle main puissante le Seigneur avait agi contre l’Égypte. Le peuple craignit le Seigneur, il mit sa foi dans le Seigneur et dans son serviteur Moïse. »

Le Seigneur continue de fendre pour nous la mer avec un fort vent d’est, un vent qui vient de l’orient, c’est-à-dire par la Puissance du Saint-Esprit. Cet Esprit continue de faire sugir la vie dans des circonstances où la mort semble avoir déjà établi son règne. Certains Le virent ouvrir un chemin de prospérité dans le temps du chômage ou d’une situation professionnelle chaotique. D’autres, par son œuvre traversèrent des maladies, des souffrances, des épreuves. D’autres encore ont découvert la joie d’être aimé après avoir traversé une mer de déception, de solitude ou d’épreuves matrimoniales.
Le plus dur pour nous, c’est, d’abord, d’avoir la patience de laisser le Seigneur fendre la mer toute une nuit. Le plus dur, c’est de Le laisser agir ainsi pour nous demander après d’y entrer. Généralement, cette nuit nous semble avoir des heures interminables car nos Égyptiens, c’est-à-dire l’Adversaire et ses suppôts sont à nos trousses et nous pressent. Le plus dur, c’est accepter de nous confier à l’Esprit Saint pour qu’Il nous oriente alors que beaucoup d’autres guides nous sollicitent.
Vient ensuite le plus fou : accepter de s’engager pour faire la traversée… Enfin, le plus déroutant, c’est de voir le Seigneur laisser nos persécuteurs, dans leur rage, prendre le chemin qu’Il a ouvert dans la mer, c’est-à-dire recevoir le baptême, dans le but de continuer leurs méfaits…
Face à nos mers, nous ne sommes pas seuls ; et le Saint-Esprit nous précède.
Sauras-tu attendre toute la nuit ?

Seigneur, Dieu des armées, puissé-je chanter aussi ta Victoire au bout de la nuit.

Paroles du Pape François

Jésus a formé une nouvelle famille, non plus fondée sur les liens naturels, mais sur la foi en lui, sur son amour qui nous accueille et nous unit entre nous, dans l’Esprit Saint. Tous ceux qui accueillent la parole de Jésus sont fils de Dieu et frères entre eux. Accueillir la parole de Jésus fait de nous des frères, fait de nous la famille de Jésus. Mal parler des autres, détruire la réputation des autres, fait de nous la famille du diable. Cette réponse de Jésus n’est pas un manque de respect envers sa mère et sa famille. Au contraire, pour Marie, c’est la plus grande reconnaissance, parce qu’elle est justement la disciple parfaite qui a obéi en tout à la volonté de Dieu.

Pape François, Angélus 10 juin 2018, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier

%d blogueurs aiment cette page :