Sachons choisir la vie

Bonjour les amis,

 » Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur…. Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce, j’invoquerai le nom du Seigneur. Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple.  »
(Ps 115 (116B))

Seigneur,  nous venons vers Toi, qui est là et qui nous attend. Nous nous préparons avec bonheur à ce moment d’intimité avec Toi, nous choisissons un endroit calme et une position confortable pour goûter à ce moment avec Toi. Permets-nous d’expérimenter Ta présence à nos côtés, en nous.
Peu à peu, nous nous déconnectons des occupations de la journée, nous faisons silence en nous, nous croyons que Tu es là, que Tu nous aimes, et que Tu veux le meilleur pour nous-mêmes.

Aide-nous à comprendre l’Évangile de ce jour, à l’accueillir et le laisser prendre vie en moi.

Hier, Jésus nous invitait au repos en Lui, aujourd’hui Il semble nous inviter à ne pas respecter le commandement du repos du sabbat, en prenant deux exemples de l’Ancien Testament.
D’abord n’est-il pas quelque peu amusant de vous écrire ce partage après le début du sabbat de cette fin de semaine.
Que Jésus veut-il nous dire dans ce texte du jour ? Il nous aide probablement à comprendre que pour être ajusté, que pour être proche de Lui, il ne s’agit pas d’être enfermé dans une série de vieux préceptes de façon mécanique, sans cœur, juste avec la tête, et sans liberté, c’est-à-dire un peu de façon mortifère… on doit, on ne doit pas, on peut, on ne peut pas… Et la liberté et la vie dans ce mode de pensée?
Jésus nous veut vivant et nous dit que le sens de la Loi doit être entendue et vécue dans un esprit de vie et comme un chemin de vie, un chemin fait de créativité face aux imprévus de la vie, un chemin qui n’est pas écrit à l’avance, où nous sommes appelés à nous adapter et répondre chaque jour concrètement et librement à Dieu face à tout ce que la vie nous propose, à donner un sens et mettre de l’amour dans tout ce que nous faisons, en étant ni trop laxiste ni trop rigide dans nos règles de vie par rapport à nous-mêmes ou aux autres. La loi ne doit pas nous empêcher d’aimer, elle ne doit pas être un obstacle à la tolérance et à la charité.
Dans cet Esprit, Jésus nous invite aussi à la miséricorde, à ne pas accuser ou juger mais à pardonner, à comprendre ou aider à comprendre, à aider et demander de l’aide, à ne pas nous croire parfait, à savoir reconnaître nos erreurs, à demander pardon et à marcher ensemble à la suite du Christ, sans nous offusquer des différences ou des ratés apparents de notre prochain, bref à être comme Lui, signe d’amour, d’humilité et de miséricorde.

Seigneur Jésus, nous Te prions pour que notre sabbat de cette fin de semaine soit un vrai temps de repos, de paix, et de vie en Toi.
Nous Te remercions pour cette parole d’aujourd’hui qui nous libère de ces fardeaux que sont les exigences de perfection jamais atteintes que nous avons vis à vis de nous-mêmes et des autres, et que Tu veux retirer de nos épaules. Aide-nous à renoncer à nos sévérités et nos rigidités qui nous étouffent et nous éloignent de Toi.
Ouvre les yeux de notre cœur, que nous sachions choisir la vie et que ta Parole soit pour nous uniquement « une lampe sur nos pas, une lumière sur notre route ».

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/, https://app.decouvrir-dieu.com/

CHANT

Ô Mère de miséricorde, en ce jour où nous célébrons N.D. du Mont Carmel, Marie, intercède pour nous. Tu reçois nos peines et nos souffrances, apprends-nous à vivre dans la foi, près de nous demeure dans la nuit. Par sa mort, Jésus nous donne vie, Sa puissance vient changer nos cœurs. Avec toi, nous invoquons l’Esprit, pour nous aujourd’hui, Marie, intercède pour nous.

PREMIERE LECTURE

« On immolera l’agneau au coucher du soleil. Je verrai le sang, et je passerai » (Ex 11, 10 – 12, 14)

Lecture du Livre de l’Exode

En ces jours-là,
    Moïse et Aaron avaient accompli toutes sortes de prodiges
devant Pharaon ;
mais le Seigneur avait fait en sorte que Pharaon s’obstine ;
et celui-ci ne laissa pas les fils d’Israël sortir de son pays.
     Dans le pays d’Égypte,    
le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron :
    « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois,
il marquera pour vous le commencement de l’année.
    Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël :
le dix de ce mois,
que l’on prenne un agneau par famille,
un agneau par maison.
    Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau,
elle le prendra avec son voisin le plus proche,
selon le nombre des personnes.
Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger.
    Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année.
Vous prendrez un agneau ou un chevreau.
    Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois.
Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël,
on l’immolera au coucher du soleil.
    On prendra du sang,
que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau
des maisons où on le mangera.
    On mangera sa chair cette nuit-là,
on la mangera rôtie au feu,
avec des pains sans levain et des herbes amères.
    Vous n’en mangerez aucun morceau qui soit à moitié cuit
ou qui soit bouilli ;
tout sera rôti au feu,
y compris la tête, les jarrets et les entrailles.
    Vous n’en garderez rien pour le lendemain ;
ce qui resterait pour le lendemain,
vous le détruirez en le brûlant.
    Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins,
les sandales aux pieds, le bâton à la main.
Vous mangerez en toute hâte :
c’est la Pâque du Seigneur.
    Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là ;
je frapperai tout premier-né au pays d’Égypte,
depuis les hommes jusqu’au bétail.
Contre tous les dieux de l’Égypte j’exercerai mes jugements :
Je suis le Seigneur.
    Le sang sera pour vous un signe,
sur les maisons où vous serez.
Je verrai le sang, et je passerai :
vous ne serez pas atteints par le fléau
dont je frapperai le pays d’Égypte.
    Ce jour-là sera pour vous un mémorial.
Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage.
C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez. »

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Le Fils de l’homme est maître du sabbat » (Mt 12, 1-8)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là, un jour de sabbat,
Jésus vint à passer à travers les champs de blé ;
ses disciples eurent faim
et ils se mirent à arracher des épis et à les manger.
Voyant cela, les pharisiens lui dirent :
« Voilà que tes disciples
font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! »
Mais il leur dit :
« N’avez-vous pas lu ce que fit David,
quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ?
Il entra dans la maison de Dieu,
et ils mangèrent les pains de l’offrande ;
or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger,
mais seulement les prêtres.
Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi
que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple,
manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ?
Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.
Si vous aviez compris ce que signifie :
Je veux la miséricorde, non le sacrifice,
vous n’auriez pas condamné
ceux qui n’ont pas commis de faute.
En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou

« En ces jours-là, Moïse et Aaron avaient accompli toutes sortes de prodiges devant Pharaon ; mais le Seigneur avait fait en sorte que Pharaon s’obstine ; et celui-ci ne laissa pas les fils d’Israël sortir de son pays. »
Neuf prodiges ont été accomplis devant Pharaon. Mais, Pharaon s’obstina. Devant la calamité qui frappait son peuple, il semblait parfois céder. (Cf. Exode 9, 27 ; 10, 16-17) Et dès que le malheur s’éloignait, il ne tenait pas parole.
Il peut paraître bien étrange que le Seigneur frappe l’Égypte et, dans le même temps, endurcisse le cœur de son roi. En réalité, l’auteur sacré témoigne ainsi que Dieu est le Maître de tout. Il confesse que tout et tous Lui sont soumis… Mais Il respecte notre liberté et notre entêtement nous est toujours préjudiciable.
Par ailleurs, Pharaon, c’est chacun de nous dans nos résistances à la grâce de Dieu, dans nos multiples tergiversations. Quand le malheur nous accable, quand les épreuves nous assaillent, nous semblons reconnaître la Puissance de Dieu et nous Le supplions. Mais dès que le mal s’éloigne, nous renonçons à nos résolutions et nous marchandons avec Dieu. Nous renvoyons notre conversion à plus tard. Nous différons le recours à la Miséricorde divine au moyen du sacrement de la réconciliation… Dans ces circonstances, nous oublions bien souvent l’incidence universelle de nos choix.
Une âme qui s’obstine expose le monde.

« Dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année. » »
C’est le mois de la Pâque du Seigneur. C’est le mois où Israël est délivré du chaos de l’esclavage. C’est le mois de la victoire du Seigneur sur tous les dieux d’Égypte…
Que ce mois marque désormais le commencement de l’année pour les fils d’Israël signifie que, dans nos vies, c’est l’action divine qui devrait nous servir de repère, de point de départ. C’est l’intervention de Dieu qui préside à nos existences. En réalité, Dieu veut guérir nos mémoires blessées.
Dieu veut être à nos origines.
Avec qui as-tu commencé cette journée ?

Paroles du Pape François

« C’est la miséricorde que je veux », c’est-à-dire la loyauté d’un cœur qui reconnaît ses péchés, qui se repent et revient pour être fidèle à l’alliance avec Dieu. « Et non pas le sacrifice »: sans un cœur repentant, toute action religieuse est inefficace!

Pape François, Audience générale du 13 avril 2016, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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