Dieu nous appelle à l’aimer plus que tout

Bonjour les amis,

Me voici devant Toi, Seigneur, en ce moment de la journée que je Te consacre avec joie.
Après cette journée pleine de turbulences, quel bonheur et quel ressourcement de passer ce moment de paix avec Toi.
Je pose à Tes pieds ma fatigue, mes soucis; j’ai besoin de passer ce moment d’intimité avec Toi.
Je laisse le silence se faire en moi et autour de moi. Ce temps de prière est à Toi. Parle-moi, je T’écoute. Que ton Esprit Saint me guide sur le chemin qui mène à Toi.
Ouvre-mon cœur à ta Parole, Seigneur. Qu’elle pénètre au plus profond de moi et éclaire tout ce qui doit l’être de ma vie, pour que ma foi soit plus forte, ma joie plus intense, mon espoir plus ferme et que Ton amour se manifeste encore plus dans ma vie.

L’Evangile du jour nous propose la fin des consignes de Jésus aux disciples qu’il envoie en mission. Habitués à entendre un Évangile d’amour et de paix, nous pouvons être surpris des mots utilisés par Jésus : Division au sein de nos familles, perdre notre vie au nom de l’Évangile, être envoyé comme des brebis au milieu des loups … de quoi être au minimum inquiets.
Mais souvenons-nous que les Paroles de Jésus sont toujours des messages de vérité et de vie.
La vérité est qu’annoncer l’Évangile n’est pas une mission facile et que nous risquons de nous confronter, que nous pouvons être source de conflit même avec nos proches, avec ceux qui ne comprennent pas qui est Jésus, mais aussi en nous avec nos doutes et nos enfermements.
L’ampleur de la mission peut paraître insurmontable au regard de la petitesse de nos moyens, et quelque part nous sentons que, seuls, nous serons toujours confrontés à notre incapacité humaine à satisfaire les besoins de notre monde, bien que Jésus ait donné à ses disciples toute autorité sur les esprits impurs et leur a délégué le pouvoir d’accomplir des miracles.
Jésus, Lui peut tout, Il nous rappelle donc, avant d’agir beaucoup et de nous fatiguer et peut-être de nous décourager, de Le prier, beaucoup, car sans Lui nous ne pouvons rien faire. Avec Lui, dans la prière, dans la foi qui nous soutient, dans la joie et la paix intérieure dont nous faisons l’expérience déjà ici-bas, l’amour sera vainqueur et il n’y aura plus de divisions, ici, maintenant et éternellement. Là est le message de vie. 
Quand on a rencontré Jésus, on comprend qu’on ne peut vivre sa foi à moitié, tièdement. Nous français, ne sommes probablement pas en danger de mort pour notre foi, comme dans certains pays, mais nous pourrions nous demander, pendant cet été, quels choix nous avons à faire pour suivre le Christ de manière plus authentique, pour être encore plus unis à lui, comme le sarment à la vigne, afin de mieux répondre aux challenges, peut-être oppositions que notre foi et notre engagement envers Dieu nous amènera à dépasser.
Comme nous l’avions déjà partagé la semaine passée, si la vie d’apôtre peut comporter des douleurs, des imprévus, et n’est pas toujours simple, elle nous permet de vivre quelque chose de tellement plus grand, plus beau, plus fort que les quelques tribulations qui nous attendent.
Enfin, un mot très important de l’Evangile du jour est « accueil ». Nous sommes dans la mission lorsque nous allons vers, mais nous y sommes tout autant lorsque nous accueillons. Ce sont deux aspects complémentaires. Cet texte nous fait donc réfléchir sur notre disponibilité à accueillir et sur notre manière d’accueillir. Et cet été est une opportunité de méditer sur notre façon de cultiver notre disponibilité à accueillir, en ouvrant notre maison et notre cœur, de nous rendre davantage disponibles à l’accueil de nous-mêmes, de notre prochain et donc de Jésus, et en accueillant à la manière de Jésus, en vérité, totalement, sans jugement, gratuitement, emplis de compassion et d’amour.

Seigneur, Tu connais mes doutes et mes égarements. Certains jours, je trouve difficile de Te suivre et, comme sainte Thérèse d’Avila, il peut arriver de m’exclamer : « Il n’est pas étonnant que tu aies si peu d’amis si tu les traites si mal ! ». Mais au plus profond de moi-même, je sais que Tu donnes beaucoup plus que tout ce je peux Te demander dans mes prières.
Seigneur, vient accomplir en moi ce que tu dis, que je sois toujours et partout une aide dévouée et efficace à la sanctification de mes proches et que jamais je ne laisse perdre le don de la paix que Tu me donnes.
Seigneur, merci pour tous Tes bienfaits, et même au milieu de ma lassitude, de mes souffrances, de mes doutes ou des persécutions, en Toi, je mets toute ma confiance.

Notre secours est dans le nom du Seigneur.  (Ps 123, 8a)

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/, https://app.decouvrir-dieu.com/

CHANT

Me voici

1. Je n’ai pas le cœur fier, Ni le regard hautain.
Je ne recherche pas Ni grandeur ni merveille.
Je suis comme un enfant Que l’on prend par la main.
Je suis comme un enfant Que l’on prend par la main.

Me voici, ô mon Dieu, Pour faire ta volonté,
Non pas ce que je veux, Mais ce que tu voudras.
Me voici, ô mon Dieu, Pour n’être plus qu’à toi.
Me voici, ô mon Dieu, Pour n’être plus qu’à toi.

2. J’ai choisi de t’aimer Et ma vie t’appartient.
Tu traces un chemin neuf Qui s’ouvre à chaque pas.
Ma joie c’est d’accomplir Ce que tu veux de moi.

Me voici, ô mon Dieu, Pour faire ta volonté,
Non pas ce que je veux, Mais ce que tu voudras.
Me voici, ô mon Dieu, Pour n’être plus qu’à toi.
Me voici, ô mon Dieu, Pour n’être plus qu’à toi.

3. Comment, jour après jour Garder pur son chemin ?
Ta parole est pour moi Comme un pain pour la route.
Aide moi, Dieu d’amour, À te suivre plus loin.

Me voici, ô mon Dieu, Pour faire ta volonté,
Non pas ce que je veux, Mais ce que tu voudras.
Me voici, ô mon Dieu, Pour n’être plus qu’à toi.
Me voici, ô mon Dieu, Pour n’être plus qu’à toi.

4. Tu es la vérité, Le chemin et la vie.
Si je m’éloigne un jour, Seigneur, appelle-moi.
Conduis-moi sûrement Au lieu de ton repos.

Me voici, ô mon Dieu, Pour faire ta volonté,
Non pas ce que je veux, Mais ce que tu voudras.
Me voici, ô mon Dieu, Pour n’être plus qu’à toi.
Me voici, ô mon Dieu, Pour n’être plus qu’à toi.

PREMIERE LECTURE

« Prenons les dispositions voulues pour empêcher Israël de se multiplier » (Ex 1, 8-14.22)

Lecture du Livre de l’Exode

En ces jours-là,
un nouveau roi vint au pouvoir en Égypte.
Il n’avait pas connu Joseph.
Il dit à son peuple :
« Voici que le peuple des fils d’Israël est maintenant
plus nombreux et plus puissant que nous.
Prenons donc les dispositions voulues
pour l’empêcher de se multiplier.
Car, s’il y avait une guerre,
il se joindrait à nos ennemis,
combattrait contre nous,
et ensuite il sortirait du pays. »
On imposa donc aux fils d’Israël des chefs de corvée
pour les accabler de travaux pénibles.
Ils durent bâtir pour Pharaon
les villes d’entrepôts de Pithome et de Ramsès.
Mais, plus on les accablait,
plus ils se multipliaient et proliféraient,
ce qui les fit détester.
Les Égyptiens soumirent les fils d’Israël à un dur esclavage
et leur rendirent la vie intenable à force de corvées :
préparation de l’argile et des briques
et toutes sortes de travaux à la campagne ;
tous ces travaux étaient pour eux un dur esclavage.
Pharaon donna cet ordre à tout son peuple :
« Tous les fils qui naîtront aux Hébreux,
jetez-les dans le Nil.
Ne laissez vivre que les filles. »

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive » (Mt 10, 34 – 11, 1)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses Apôtres :
    « Ne pensez pas que je sois venu
apporter la paix sur la terre :
je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive.
    Oui, je suis venu séparer
l’homme de son père,
la fille de sa mère,
la belle-fille de sa belle-mère :
    on aura pour ennemis les gens de sa propre maison.
    Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi
n’est pas digne de moi ;
celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi
n’est pas digne de moi ;
    celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas
n’est pas digne de moi.
    Qui a trouvé sa vie
la perdra ;
qui a perdu sa vie à cause de moi
la trouvera.
    Qui vous accueille
m’accueille ;
et qui m’accueille
accueille Celui qui m’a envoyé.
    Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète
recevra une récompense de prophète ;
qui accueille un homme juste en sa qualité de juste
recevra une récompense de juste.
    Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche,
à l’un de ces petits en sa qualité de disciple,
amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. »
    Lorsque Jésus eut terminé les instructions
qu’il donnait à ses douze disciples,
il partit de là pour enseigner et proclamer la Parole
dans les villes du pays.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou

« En ces jours-là, un nouveau roi vint au pouvoir en Égypte. Il n’avait pas connu Joseph. »

Avec ce nouveau roi, les fils d’Israël furent soumis à un dur esclavage.Parce qu’ils apparaissaient comme de potentiels ennemis redoutables. L’objectif était de les affaiblir. Cet objectif n’étant pas atteint, l’infanticide sélective fut érigée en règle. En effet, « Pharaon donna cet ordre à tout son peuple : « Tous les fils qui naîtront aux Hébreux, jetez-les dans le Nil. Ne laissez vivre que les filles. » »
Il en fut ainsi parce que ce roi n’avait pas connu Joseph.

Nous découvrons ici l’importance de l’histoire dans la structuration de la conscience individuelle et collective. Dans bien des cas, la méconnaissance de l’histoire engendre la peur, la peur engendre la division, la division engendre la haine et la haine engendre le meurtre. Autrement dit, l’ignorance de la mémoire hypothèque l’avenir. Mais, bien au-delà d’un simple trait de l’histoire, en oubliant Joseph, Pharaon er son peuple oubliaient Dieu et ses bienfaits. Ils étaient aveuglés. Ils ne voyaient plus que la prospérité des fils d’Israël : « Mais, plus on les accablait, plus ils se multipliaient et proliféraient, ce qui les fit détester. » Leur propre existence leur paraissait, en fait, dérisoire. Sans l’amour du prochain, notre existence est misérable. En s’en prenant à Israël, l’Égypte s’en prenait à Dieu. Or, sans Dieu, il n’y a point de vie. C’est ainsi qu’il nous arrive de nous mettre en guerre contre Dieu et, par conséquent, contre nous-mêmes. Il en est ainsi quand le bonheur des autres suscite chez nous jalousie et haine.
Le mépris de tout être humain est un mépris de soi et de Dieu.

Seigneur Dieu de l’univers, fais-nous accueillir les autres comme une grâce venant de Dieu.

Paroles du Pape François

L’invitation à placer les liens familiaux dans la sphère de l’obéissance de la foi et de l’alliance avec le Seigneur ne les mortifie pas; au contraire, elle les protège, elle les libère de l’égoïsme, elle les préserve de la dégradation, elle les met en sécurité pour la vie qui ne meurt pas. La circulation d’un style familial dans les relations humaines est une bénédiction pour les peuples : elle ramène l’espérance sur terre. Lorsque les affections familiales se laissent convertir au témoignage de l’Évangile, elles deviennent capables de choses impensables, qui les font toucher de leurs propres mains les œuvres de Dieu, ces œuvres que Dieu accomplit dans l’histoire, comme celles que Jésus a faites pour les hommes, les femmes et les enfants qu’il a rencontrés.

Pape François, Audience générale du 2 septembre 2015, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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