Il agit au cœur de nos faiblesses

Bonjour les amis,

 » Vers toi j’ai les yeux levés, vers toi qui es au ciel, comme les yeux de l’esclave vers la main de son maître. Comme les yeux de la servante vers la main de sa maîtresse, nos yeux, levés vers le Seigneur notre Dieu, attendent sa pitié. Pitié pour nous, Seigneur, pitié pour nous : notre âme est rassasiée de mépris. C’en est trop, nous sommes rassasiés du rire des satisfaits, du mépris des orgueilleux !  » (Ps 122 (123))

L’Evangile du jour nous propose ce que nous vivrons peut-être dans ces prochaines semaines, un temps de vacances, et de retour dans notre famille, là où nous avons grandi. On peut imaginer qu’après les semaines qu’Il a vécu, toutes les guérisons et miracles effectués, Jésus apprécie de retrouver sa famille et les personnes grâce à qui Il est devenu l’homme qu’Il est.
Comme certains de nous le vivent parfois, revenir dans sa famille n’est pas toujours simple et n’est pas que source de joie, de détente et d’enrichissement. A Nazareth, on pensait connaître Jésus, on l’avais mis dans des cases et on est étonné, peut-être même choqué, car pour eux, Jésus est un charpentier, un point c’est tout, et Il n’a aucune crédibilité de prophète. Qu’il ne vienne pas chez lui se faire considérer comme quelqu’un qu’il n’est pas, pensent certains sans doute.
Pourtant, dans la Bible, les prophètes, ces porte-parole de Dieu, envoyés pour rappeler son Alliance à Israël l’Alliance, sont toujours issus du peuple, sans lignée ou éducation; l’annonce de la Bonne Nouvelle se fait toujours dans la pauvreté. Et ces prophètes ont toujours été considérés comme des personnes dérangeantes voire dangereuses pour l’ordre établi ; ils obligent à remettre en cause les coutumes, les traditions, et toutes les idées préconçues.
Même simplement accepter le témoignage de proches qui pourraient nous transmettre avec joie leur expérience de l’Evangile n’est pas facile, nous sommes souvent plus attentifs au témoignage d’un(e) inconnu(e). Nos certitudes nous empêchent d’être bousculés par la foi. Pourtant Il arrive souvent que Dieu nous parle via notre entourage à des moments importants de notre vie, mais sommes-nous sincèrement prêts à accueillir humblement ces messages ? Nous avons tellement l’impression de connaitre tout de notre entourage que nous refusons d’écouter leur message.
Mon métier de contacts et de liens m’a appris depuis longtemps à être dans l’accueil et l’écoute, la vraie écoute, active, me laisser surprendre, avec la conscience que rien ou si peu ne dépend de ma propre volonté, et cela m’a permis de vivre professionnellement des moments riches et intenses au-delà de ce que j’aurais pu espérer et demander; j’ai pu découvrir des aspects inconnus de l’autre et de moi-même, et des relectures de ces moments ont mis en lumière la présence de Dieu. Tout cela a contribué à ma construction humaine et spirituelle.
De manière générale la société nous interdit ou fait que nous finissons par nous interdire nous-mêmes,  et encore plus aux autres de sortir de la pensée unique et du comportement imposé. Vous remarquerez que nous-mêmes interprétons souvent les messages qui nous dérangent de la manière qui va conforter notre point de vue. Nous faire déplacer ou déstabiliser n’est pas aisé et nous met mal à l’aise alors que nous devrions être dans la joie de découvrir de nouveaux horizons.
Les temps actuels sont sources de nombreux bouleversements et de remises en cause, ce sont donc pour nous chrétiens de belles opportunités pour revenir à la source de notre foi, à imaginer des manières nouvelles de vivre l’Évangile, à sortir comme Jésus de nos cadres familiers, bref à nous adapter aux changements rapides de notre monde.
Notre baptême en Jésus nous a fait nous reconnaitre prophètes, comme Jésus, ce qui nous appelle à nous montrer ouvertement fidèles à l’annonce de l’Évangile dans notre manière d’être, des prophètes en paroles et en actes, quitte à déranger en allant à contre-courant ou même être rejetés, dans notre paroisse, dans notre communauté, dans notre vie professionnelle ou familiale.
Pour cela, Saint Paul est un modèle de prophète chrétien et Il nous témoigne de sa mission dans sa 2nde lecture du jour : Il ne met jamais en avant sa propre puissance quand il parle et agit, mais il s’efface, il reconnaît sa faiblesse, ses défauts, ses erreurs, et il sait que sa force lui vient du Christ et non de lui-même. Plus il est contredit, stressé face aux difficultés, et plus c’est le Christ qui agit en lui et par lui. Nous aussi, en tant que prophète, nous portons parfois des échardes pesantes et douloureuses et faisons l’expérience de nombreuses faiblesses, alors laissons l’Esprit du Christ agir au plus profond de ces faiblesses et faire notre force.« 
« Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure. C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ
les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes.
Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. « 
(2 Co 12,7-10)

Nous noterez enfin que la surprise que vit Jésus devant l’attitude des gens ne L’empêche pas de toujours montrer un cœur plein d’humilité, de pauvreté, d’amour et de confiance, un cœur exempt de critique, d’amertume ou de rejet, mais un cœur qui se donne totalement en ne cherchant que notre bien mais sans jamais s’imposer. Il nous laisse libres, et soyons conscients que Jésus pourrait passer à côté de nous sans que nous nous rendions compte. Si, par orgueil ou enfermement, nous ne sommes pas prêts à l’accueillir, Il peut passer tout simplement sans que nous nous en apercevions.
Demandons au Seigneur, par l’intercession de Marie, la grâce d’un cœur uni à celui de Jésus, un cœur purifié de tous préjugés, un cœur ouvert, empli de cet amour divin qui surpasse toutes nos faiblesses et nos peurs.
« Puissions-nous être purifiés par l’offrande qui t’est consacrée. Qu’elle nous conduise, jour après jour, au Royaume où nous vivrons avec toi . » (Prière sur les offrandes.)

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/, https://app.decouvrir-dieu.com/

CHANT

C’est par Ta Grâce

1. Tout mon être cherche, D´où viendra le secours,
Mon secours est en Dieu, Qui a créé les cieux.
De toute détresse, Il vient me libérer,
Lui le Dieu fidèle De toute éternité.

C´est par ta grâce, Que je peux m´approcher de toi,
C´est par ta grâce, Que je suis racheté.
Tu fais de moi, Une nouvelle création,
De la mort, tu m´as sauvé Par ta résurrection.

Tu connais mes craintes, Tu connais mes pensées.
Avant que je naisse, Tu m´avais appelé.
Toujours tu pardonnes, D´un amour infini.
Ta miséricorde Est un chemin de vie.

C´est par ta grâce, Que je peux m´approcher de toi,
C´est par ta grâce, Que je suis racheté.
Tu fais de moi, Une nouvelle création,
De la mort, tu m´as sauvé Par ta résurrection.

PREMIERE LECTURE

« C’est une engeance de rebelles ! Qu’ils sachent qu’il y a un prophète au milieu d’eux ! » (Ez 2, 2-5)

Lecture du livre du prophète Ézékiel

En ces jours-là, 
    l’esprit vint en moi 
et me fit tenir debout. 
J’écoutai celui qui me parlait. 
    Il me dit :
« Fils d’homme, je t’envoie vers les fils d’Israël, 
vers une nation rebelle qui s’est révoltée contre moi. 
Jusqu’à ce jour, eux et leurs pères 
se sont soulevés contre moi. 
    Les fils ont le visage dur, 
et le cœur obstiné ; 
c’est à eux que je t’envoie. 
Tu leur diras : 
‘Ainsi parle le Seigneur Dieu…’ 
    Alors, qu’ils écoutent ou qu’ils n’écoutent pas 
– c’est une engeance de rebelles ! – 
ils sauront qu’il y a un prophète au milieu d’eux. »

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Un prophète n’est méprisé que dans son pays » (Mc 6, 1-6)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc

En ce temps-là,
Jésus se rendit dans son lieu d’origine,
et ses disciples le suivirent.
Le jour du sabbat,
il se mit à enseigner dans la synagogue.
De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient :
« D’où cela lui vient-il ?
Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée,
et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?
N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie,
et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ?
Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? »
Et ils étaient profondément choqués à son sujet.
Jésus leur disait :
« Un prophète n’est méprisé que dans son pays,
sa parenté et sa maison. »
Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ;
il guérit seulement quelques malades
en leur imposant les mains.
Et il s’étonna de leur manque de foi.
Alors, Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Et il s’étonna de leur manque de foi. »
Durant son ministère, Jésus a connu diverses fortunes. Il fut tantôt accueilli, tantôt rejeté, tantôt acclamé, tantôt incompris, tantôt reconnu dans sa divinité, tantôt soupçonné… Le comble semble être son rejet par les gens de chez Lui. « Et il s’étonna de leur manque de foi. » Dieu s’étonne de l’aveuglement et de l’endurcissement du cœur humain. Il ne comprend pas que les hommes se ferment à sa Bonté infinie.
Même si Jésus a subi tout cela, rien n’a pu Le décourager, rien n’a pu Le distraire de sa mission, rien n’a pu Lui faire remettre en cause l’obéissance à son Père. « Alors, il parcourait les villages d’alentour en enseignant. »
Notre Dieu nous fait tellement confiance que nos résistances Le surprennent. Devant la profusion de son Amour, qui se manifeste dans sa proximité, Il s’étonne de notre enfermement. Il choisit de partager nos racines. En descendant ainsi jusqu’à nous, Il ne comprend pas que nous ne voulions pas nous élever jusqu’à Lui. Et si, en son Fils, Il poursuit résolument son œuvre, Il nous montre ainsi sa détermination mais aussi sa fidélité que rien ne saurait conditionner. Il nous signifie que nous aussi, à sa suite, nous avons à faire preuve de cette fidélité.
La faute des autres ne justifiera jamais notre manquement à Dieu.
Qu’est-ce qui motive ta fidélité à la Parole de Dieu ?

Et il s’étonna de leur manque de foi.
Par rapport aux gens du pays de Jésus, Marc relève dans un premier temps qu’ils étaient « frappés d’étonnement. » Puis, il souligne qu’ils « étaient profondément choqués à son sujet. » Cela va de mal en pire ! Parce qu’ils semblaient Le connaître, ils en sont restés à leurs préjugés et à leurs myopies… Car le charpentier ne saurait être rempli de cette sagesse et réaliser tant de miracles. Ils se refusent à la Bonté impartiale de Dieu qui donne à qui Il veut. Ils n’ont pu reconnaître Dieu qui les visitait. Par conséquent, Jésus « ne pouvait accomplir aucun miracle. Il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. »
Aujourd’hui encore, nous manquons tant et tant d’opportunités de rencontre avec Dieu par notre manque d’ouverture d’esprit et de cœur, par notre trop grande assurance et par nos certitudes qui ne laissent aucune place à la merveilleuse liberté de Dieu… Les miracles sont donnés par Dieu soit pour susciter la foi dans les cœurs ouverts à la grâce, soit pour confirmer la foi de ses fidèles. Ils sont l’expression de la rencontre entre l’amour de Dieu et la confiance des hommes. Il ne s’agit pas de courir derrière les miracles mais de courir sur le chemin de la foi.
La foi, c’est la main que nous tendons vers Dieu.
Laisse toi surprendre par ton Seigneur.

Paroles du Pape François

Garder le cœur disponible pour les surprises de Dieu

Le Pape est revenu sur l’épisode de l’Évangile du jour, dans lequel Jésus, qui enseigne à la Synagogue un jour de sabbat, se heurte à l’incrédulité des habitants de Nazareth, où il avait vécu son enfance. Cet échec de Jésus a donné lieu à l’expression populaire «nul n’est prophète en son pays».

Les habitants de Nazareth «connaissent Jésus mais ne le reconnaissent pas. En effet, il y a une différence entre connaître et reconnaître». Cela se ressent aussi dans notre vie quotidienne : souvent, on se fait une idée d’une personne à partir de ce qu’en disent les autres, d’une connaissance superficielle, mais sans reconnaître «le caractère unique de cette personne. C’est un risque que nous courons tous : nous pensons savoir beaucoup sur une personne, nous lui mettons une étiquette et nous l’enfermons dans nos préjugés», a averti François.

«De la même façon, les compatriotes de Jésus le connaissaient depuis 30 ans et pensaient tout savoir : en réalité, ils ne se sont jamais rendus compte de qui il était vraiment. Ils se sont arrêtés aux aspects extérieurs et ont refusé la nouveauté de Jésus», a souligné le Pape.

Ne pas se fier aux apparences

Le Pape François a donc mis en garde contre ce piège spirituel et relationnel très fréquent: «Lorsque nous faisons prévaloir le confort de l’habitude et la dictature des préjugés, il est difficile de s’ouvrir à la nouveauté et de se laisser étonner». De nombreux chrétiens se laissent endormir par une certaine vision confortable de Jésus, qui répond à leurs codes culturels, à leurs habitudes. Mais «avec Dieu ça ne suffit pas. Sans ouverture à la nouveauté et aux surprises de Dieu, sans étonnement, la foi devient une litanie fatiguée qui s’éteint lentement», a averti le Pape.

Les contemporains de Jésus n’ont pas «accepté le scandale de l’Incarnation». Le fait que Dieu s’incarne dans l’ordinaire du quotidien est en effet très déstabilisant : beaucoup se projettent dans l’idée d’un «dieu abstrait et distant», qui nous laisse vaquer à nos occupations, ou au contraire imaginent un «dieu des effets spéciaux, qui fait seulement des choses exceptionnelles et donne toujours de grandes émotions».

Mais ces deux conceptions sont fausses: «Au contraire, Dieu s’est incarné : humble, tendre, caché, il se fait proche de nous en habitant la normalité de notre vie quotidienne.» Il faut donc avoir les yeux et l’esprit ouverts pour reconnaître Sa présence. «J’ai peur de Dieu quand il passe, j’ai peur de ne pas Le reconnaître», écrivait saint Augustin. «Pensons aux fois où nous ne nous le reconnaissons pas, et où nous scandalisons de Lui», a demandé le Pape.

François a conclu son intervention en demandant à Marie, «qui a accueilli le mystère de Dieu dans la vie quotidienne de Nazareth» de nous aider à «avoir les yeux et le cœur libérés des préjugés et ouverts à l’étonnement, aux surprises de Dieu, à Sa présence humble et cachée dans la vie de chaque jour».

Pape François, 08 décembre 2020, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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