La première rencontre avec Jésus est inoubliable

Bonjour les amis,

« Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Qui dira les hauts faits du Seigneur, qui célébrera ses louanges ? Heureux qui pratique la justice, qui observe le droit en tout temps ! Souviens- toi de moi, Seigneur, dans ta bienveillance pour ton peuple. Toi qui le sauves, visite-moi : que je voie le bonheur de tes élus ; que j’aie part à la joie de ton peuple, à la fierté de ton héritage.  » (Ps 105(106)

Seigneur, Toi qui nous as créé, qui as créé l’univers pour nous et dont la Providence nous accompagne chaque jour, parle à notre cœur, fais résonner en nous Ton appel, aide-nous à nous lever et à Te suivre, comme Matthieu, simplement par amour pour Jésus.

L’Évangile du jour nous parle de vocation, de celle de Mathieu mais comme toujours Il nous parle aussi à nous. Il appelle celles et ceux qu’Il veut, plus ou moins pécheurs peu importe, pour poursuivre Sa mission de salut.
Encore aujourd’hui, Jésus continue à nous inviter à Le suivre, chacun avec notre condition, notre histoire.
Cet Evangile résonne fortement en moi car j’ai aussi entendu cet appel « suis-moi », et cet appel m’a bouleversé et j’ai répondu oui sans hésitation. Jésus est venu me parler dans la complexité de ma vie personnelle, et j’ai accueilli sa Parole au milieu de mes profondes faiblesses. Ma réponse et ce changement d’orientation de vie n’ont eu aucun rapport avec une obéissance ou effort quelconque, ce fut juste une évidence longtemps restée dans l’ombre et qui a été mis en lumière avec le langage et le regard d’amour de Jésus sur moi. Ce désir de Le suivre fut et reste très concret et se manifeste chaque jour, par des petits pas quotidiens que Jésus me propose et vit avec moi chaque jour. Jésus avait toujours été avec moi mais je ne le voyais pas, j’ai juste commencé à voir que Jésus était la vie, la vraie vie, celle qui apporte une joie profonde, mais aussi la vérité, celle qui a illuminé ma conscience et enflammé mon désir de Le suivre, et enfin le chemin, celui que je vis chaque jour avec Jésus présent à mes côtés.
« Suis-moi ! » Comment résonnent ces deux mots en vous, avec tout ce que cet appel sous-entend de valeur que Jésus nous donne à chacun de nous, de confiance qu’il a en nous, et d’amitié promise ?
Entendons aussi cet appel du Christ de manière collective en contemplant le groupe de publicains qui se joint à Mathieu. Pourquoi ne pas y entraîner tous nos amis ? En tous cas, Jésus nous invite à ne pas fermer notre cœur à ceux qui n’arrivent à entendre Son appel, ceux qui n’ont pas conscience de la beauté du chemin qu’Il nous donne la grâce de découvrir avec Lui, bien au contraire, Jésus nous invite à une plus  grande ouverture de cœur et une profonde miséricorde. Personnellement, j’ai aussi vécu cette conversion comme un cadeau à transmettre le plus largement possible, comme une véritable responsabilité vis-à-vis de mes sœurs et frères, une mission que Dieu m’a confié et nous confie à tous, même vis à vis de ceux qui sont très éloignés de Dieu. Témoigner de ce cadeau m’a d’ailleurs permis de vivre des moments extraordinaires de proximité avec des personnes qui ne connaissaient pas Dieu.
« Nous sommes des intendants de Dieu, notre mission est d’œuvrer à la réalisation de Ses promesses. C’est ainsi que nous Lui manifestons notre fidélité. Nous avons à amener nos frères et sœurs à lever les yeux et à se mettre en chemin. Nous avons à les aider à sortir d’eux-mêmes, à ne pas s’enfermer dans leur souffrance, dans leur manque ou dans leur deuil. C’est ainsi que nous faisons tomber les murs et contribuons à l’éclosion de l’amour. » (Homélie Père Maximin Noudehou ci-dessous)

Merci Seigneur de nous avoir appelé à Te suivre sur un chemin de la sainteté. Apprends-nous à nous laisser appeler chaque jour, à écouter Ta voix qui nous invite à sortir de nous-même et à nous convertir. Fais de nous, Ton instrument pour que Tu puisses, à travers chacun de nous, parler à nos frères et sœurs.
Seigneur fais-nous vivre dans Ton amour et Ta miséricorde. Donne-nous d’accueillir le don que Tu nous fais. Donne-nous toujours d’entendre et honorer l’invitation que Tu nous fais de prendre tous place à Ta table et de partager le pain de la vie éternelle.

Seigneur, nous Te prions pour que de nombreux jeunes entendent Ton appel à Te servir en s’engageant d’une manière ou d’une autre dans l’Eglise, et à devenir signes de Ton amour.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/, https://app.decouvrir-dieu.com/

CHANT

Eternelle est ta Miséricorde

Par ta main guide-nous, Seigneur, Transforme-nous en ton amour,
Rassemble-nous en un peuple saint Qui porte en ce monde ta paix.

Le cœur broyé, l’âme emplie de peur,
Nous nous cachions loin de toi
Mais pour nous racheter, tu t’es fait l’un de nous,
Éternelle est ta miséricorde !

Par ta main guide-nous, Seigneur, Transforme-nous en ton amour,
Rassemble-nous en un peuple saint Qui porte en ce monde ta paix.

Tu as porté nos péchés, Seigneur,
Jusqu’à la mort sur la Croix
Et quand tu rends l’esprit, tu nous ouvres la vie,
Éternelle est ta miséricorde !

Par ta main guide-nous, Seigneur, Transforme-nous en ton amour,
Rassemble-nous en un peuple saint Qui porte en ce monde ta paix.

De ton côté, de ton cœur ouvert,
Le sang et l’eau ont jailli : L’Église du Seigneur, fontaine du salut,
Éternelle est ta miséricorde !

Par ta main guide-nous, Seigneur, Transforme-nous en ton amour,
Rassemble-nous en un peuple saint Qui porte en ce monde ta paix.

Tu fais de nous des êtres nouveaux,
Nous rends capables d’aimer.
Ton regard plein d’amour a transformé nos cœurs,
Éternelle est ta miséricorde !

Par ta main guide-nous, Seigneur, Transforme-nous en ton amour,
Rassemble-nous en un peuple saint Qui porte en ce monde ta paix.

Venez à lui, Il est la vie, N’ayez pas peur ! (bis)

PREMIERE LECTURE

« Isaac aima Rébecca et se consola de la mort de sa mère » (Gn 23, 1-4.19 ; 24, 1-8.62-67)

Lecture du Livre de la Genèse

Sara vécut cent vingt-sept ans.
Elle mourut à Kiriath-Arba, c’est-à-dire à Hébron,
dans le pays de Canaan.
Abraham s’y rendit pour le deuil et les lamentations.
Puis il laissa le corps
pour aller parler aux Hittites qui habitaient le pays :
« Je ne suis qu’un immigré, un hôte, parmi vous ;
accordez-moi d’acquérir chez vous une propriété funéraire
où je pourrai enterrer cette morte. »
Abraham ensevelit sa femme Sara
dans la caverne du champ de Macpéla,
qui est en face de Mambré,
c’est-à-dire à Hébron, dans le pays de Canaan.
Abraham était vieux, avancé en âge,
et le Seigneur l’avait béni en toute chose.
Abraham dit au plus ancien serviteur de sa maison,
l’intendant de tous ses biens :
« Je te fais prêter serment par le Seigneur,
Dieu du ciel et Dieu de la terre :
tu ne prendras pas pour mon fils
une épouse parmi les filles des Cananéens
au milieu desquels j’habite.
Mais tu iras dans mon pays, dans ma parenté,
chercher une épouse pour mon fils Isaac. »
Le serviteur lui demanda :
« Et si cette femme ne consent pas à me suivre
pour venir ici ?
Devrai-je alors ramener ton fils
dans le pays d’où tu es sorti ? »
Abraham lui répondit :
« Garde- toi d’y ramener mon fils !
Le Seigneur, le Dieu du ciel,
lui qui m’a pris de la maison de mon père
et du pays de ma parenté,
m’a déclaré avec serment :
“À ta descendance je donnerai le pays que voici.”
C’est lui qui enverra son ange devant toi,
et tu prendras là-bas une épouse pour mon fils.
Si cette femme ne consent pas à te suivre,
tu seras dégagé du serment que je t’impose.
Mais, en tout cas, tu n’y ramèneras pas mon fils. »
Un jour, Isaac s’en revenait du puits de Lahaï-Roï.
Il habitait alors le Néguev.
Il était sorti à la tombée du jour,
pour se promener dans la campagne,
lorsque, levant les yeux, il vit arriver des chameaux.
Rébecca, levant les yeux elle aussi, vit Isaac.
Elle sauta à bas de son chameau
et dit au serviteur :
« Quel est cet homme
qui vient dans la campagne à notre rencontre ? »
Le serviteur répondit :
« C’est mon maître. »
Alors elle prit son voile et s’en couvrit.
Le serviteur raconta à Isaac tout ce qu’il avait fait.
Isaac introduisit Rébecca dans la tente de sa mère Sara ;
il l’épousa, elle devint sa femme, et il l’aima.
Et Isaac se consola de la mort de sa mère.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin. Je veux la miséricorde, non le sacrifice ». (Mt 9, 9-13)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu,
assis à son bureau de collecteur d’impôt.
Il lui dit :
« Suis-moi. »
L’homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison,
voici que beaucoup de publicains
(c’est-à-dire des collecteurs d’impôts)
et beaucoup de pécheurs
vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples :
« Pourquoi votre maître mange-t-il
avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus, qui avait entendu, déclara :
« Ce ne sont pas les gens bien portants
qui ont besoin du médecin,
mais les malades.
Allez apprendre ce que signifie :
Je veux la miséricorde, non le sacrifice.
En effet, je ne suis pas venu appeler des justes,
mais des pécheurs. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation de Pasteur J.P. Sternberger (RCF)

Il était assis au bureau des péages sollicitant l’impôt. Jésus lui a dit : “suis-moi”. Il s’est levé. Le soir même, il partageait son repas avec des collègues à lui, employés aux péages, mais aussi des gens qualifiés de pécheurs, et au milieu de tous : Jésus et ses disciples. L’ensemble donnait la surprenante image de ce que pourrait être l’Église.
Dans cette liste, un mot m’arrête : celui de “pécheur” avec un accent aigu. Les disciples, on sait qui ils sont, les préposés aux péages aussi. Mais les pécheurs ?     Ne sont-ils pas —à l’exception de Jésus dit-on — ne sont-ils pas, ne sommes-nous pas tous pécheurs ? Ceux-là font-ils partie de cette catégorie des pécheurs scandaleux si faciles à repérer, si difficile à définir ?
L’édition de 1740 du dictionnaire de l’Académie française définit la femme pécheresse comme celle qui « fait profession publique d’un mauvais commerce”.
Je ne sais qui sont ces pécheurs, ces pécheresse peut-être. Mais je lis qu’ils ou elles partagent leur repas avec Jésus et ses disciples. Tant et si bien, me semble-t-il, qu’on ne sais plus qui est pécheur et qui est disciples sauf à penser que les uns sont aussi les autres, les disciples pécheurs et les pécheurs devenus disciples.
Toi qui as partagé ce repas avec ces gens, béni sois-tu, Seigneur Jésus. Tu nous ouvres à l’idée que nous aussi nous pouvons partager entre pécheurs avec tous ceux à qui grâce est faite.

Amen

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Abraham était vieux, sa vie était très avancée, et le Seigneur l’avait béni en toute chose. »
Avec la mort de Sara, une période s’achève. Abraham a acquis un domaine pour l’ensevelir. Cet ensevelissement manifestait sa prise de possession. C’est par Sara que cette possession de la terre de Canaan est matérialisée et que l’immigré est désormais chez lui… C’est par cette mort et cette mise en terre, dans un champ, que des vies seront désormais autorisées à s’enraciner et à prospérer dans cette terre. En cela, la plénitude de bénédictions était effectivement sur Abraham.
Mystère de la mort et de la vie. Nous voyons déjà dans cet événement que, si la mort frappe les vivants, elle ouvre à la vie. Elle est une condition de prospérité pour d’autres vies.
En Dieu, la mort devient une opportunité.
En quelle terre vas-tu t’ensevelir aujourd’hui pour que la vie germe ?

« Isaac introduisit Rébecca dans la tente de sa mère Sara ; il l’épousa, elle devint sa femme, et il l’aima, et Isaac se consola de la mort de sa mère.
L’intendant s’est montré fidèle : il a honoré les trois conditions posées par Abraham. Il s’est inscrit ainsi dans sa fidélité à Dieu et a œuvré à la réalisation de la promesse divine. Alors Isaac et Rebecca se découvrent en levant les yeux. Puis, ils ont cheminé l’un vers l’autre guidé par l’intendant. C’est avec Rebecca qu’Isaac se consola de la mort de sa mère.
Comme intendants de Dieu, notre mission est d’œuvrer à la réalisation de ses promesses. C’est ainsi que nous Lui manifestons notre fidélité. Nous avons à amener nos frères et sœurs à lever les yeux et à se mettre en chemin. Nous avons à les aider à sortir d’eux-mêmes, à ne pas s’enfermer dans leur souffrance, dans leur manque ou dans leur deuil. C’est ainsi que nous faisons tomber les murs et contribuons à l’éclosion de l’amour.
C’est l’amour véritable qui délivre des affres de la mort.
Marche vers la vie !

Paroles du Pape François

Et cet homme, assis au banc des impôts, d’abord Jésus le regarde et cet homme ressent quelque chose de nouveau, quelque chose qu’il ne connaissait pas – ce regard de Jésus sur lui – il ressent un étonnement intérieur, il ressent l’invitation de Jésus : « Suis-moi ! » À ce moment-là, cet homme est plein de joie, mais il est aussi un peu dubitatif, car il est tellement attaché à l’argent. Il n’a fallu qu’un instant – que nous savons comment le Caravage a pu exprimer: cet homme qui regardait, mais aussi, de ses mains, prenait l’argent – qu’un instant où Matthieu dit oui, il laisse tout et part avec le Seigneur. C’est le moment de la miséricorde reçue et acceptée: « Oui, je vais avec toi! ». C’est le premier moment de la rencontre, une expérience spirituelle profonde.

Pape François, Homélie à Sainte-Marthe du 5 juillet 2013, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier

%d blogueurs aiment cette page :