Bonjour les amis,
« J’aime le Seigneur : il entend le cri de ma prière ; il incline vers moi son oreille : toute ma vie, je l’invoquerai. J’étais pris dans les filets de la mort, retenu dans les liens de l’abîme, j’éprouvais la tristesse et l’angoisse ; j’ai invoqué le nom du Seigneur : « Seigneur, je t’en prie, délivre-moi ! ». Le Seigneur est justice et pitié, notre Dieu est tendresse. Le Seigneur défend les petits : j’étais faible, il m’a sauvé. Il a sauvé mon âme de la mort, gardé mes yeux des larmes et mes pieds du faux pas. Je marcherai en présence du Seigneur sur la terre des vivants. » (Ps 114 (116a))
Seigneur, ouvre nos yeux à ce que Tu fais dans notre vie, à Ta présence à nos côtés et en nous.
L’Évangile du jour ainsi que la 1ère lecture nous montrent combien Dieu est miséricordieux pour nous, combien Il nous aime et veut pour nous la Vie. Jésus voit plus loin que n’importe qui. Il voit en nous, il connaît nos pensées, il lit dans notre cœur. Et que fait le Seigneur de tout ce qu’il voit dans le cœur des scribes et dans le nôtre ? Il sait tout ce que nous sommes, ce qui est avouable et ce qui l’est moins. Il voit notre foi mais aussi ce qui nous sépare de Lui. Et pour le Seigneur cela ne change en rien son amour pour nous. Savoir qui nous sommes et nous aimer vont ensemble. Il voit plus loin que nos péchés, car Il voit tout ce qui nous fait souffrir, nous fait peur ou même honte, tout ce qui nous enferme et nous empêche d’être libres et d’être vraiment nous-mêmes. Il éprouve une grande compassion, Il souffre avec nous, comme un bon Père ou une bonne Mère. Il fait tout pour nous aider à nous libérer de nos problèmes, de nos mensonges, de nos erreurs.
Pour cela, Jésus va au-delà de que nous pouvons attendre et demander ; il propose déjà la guérison spirituelle, la guérison du cœur et de l’âme, celle qui permet ensuite de revenir à la vie, de sentir la vie parfois endormie en nous, de retrouver le goût de cette vie. Il rend la guérison physique possible. Son amour pour chacun nous rejoint au-delà ce qui nous sépare de Lui, pour que plus rien ne nous sépare de Lui .
Merci, Seigneur de venir à nous ! Merci pour ton amour infini ! Merci de nous ôter toute culpabilité ! Merci de nous relever malgré tout ! Merci de faire la paix en nous, de changer notre propre regard sur nous-même et nos frères et sœurs, malgré toutes les clameurs et turbulences extérieures, malgré tous les préjugés véhiculés par notre monde non éclairé par Ta parole ! Merci de nous vouloir simplement vivants ! Aide-nous à avoir des attitudes de bienveillance, à nous aider mutuellement, à dire du bien, à nous encourager les uns les autres, à être des témoins de Ton amour ! Aide-nous à prendre autant de soin de la pureté de notre âme que de notre cœur ! Merci pour le sacrement de réconciliation qui nous remet dans la lumière et nous aide à nous rapprocher de Toi ! Merci de nous donner la grâce de croire sans voir ! Renouvelle en nous le don de la foi , et donne-nous la grâce de Te laisser faire en nous Ton œuvre de salut, par Ton pardon et Ton amour infini, et d’avoir la joie d’entendre pour nous, Ta parole de guérison, de libération, de vie : « Mon fils tes péchés sont pardonnés. »
Enfin en ce 1er Juillet, associons-nous à la prière d’intercession de ce mois, portée par le Réseau de prière du Pape : « Prions pour que, dans les situations sociales, économiques et politiques conflictuelles, nous soyons des créateurs courageux et passionnés de dialogue et d’amitié. »
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/, https://app.decouvrir-dieu.com/
CHANT
Quand tu poses ta main
Je viens m’agenouiller, le cœur inondé Par Tes bienfaits Ô mon Dieu
Quand Tu poses Ta main Comme on ouvre un chemin
Ton cœur se donne à moi Amour parfait, immérité
Quand vers Toi je reviens Mes peurs ne sont plus rien
J’étais perdu sans Toi Mais me voici ressuscité Quand Tu poses Ta main
Perdu dans mes péchés, désespéré Je me tournais vers les Cieux
Posé dans le silence, en Ta présence Pour T’invoquer Ô mon Dieu
Quand Tu poses Ta main Comme on ouvre un chemin
Ton cœur se donne à moi Amour parfait, immérité
Quand vers Toi je reviens Mes peurs ne sont plus rien
J’étais perdu sans Toi Mais me voici ressuscité Quand Tu poses Ta main
PREMIERE LECTURE
Le sacrifice de notre patriarche Abraham. (Gn 22, 1-19)
Lecture du Livre de la Genèse
En ces jours-là,
Dieu mit Abraham à l’épreuve.
Il lui dit :
« Abraham ! »
Celui- ci répondit :
« Me voici ! »
Dieu dit :
« Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac,
va au pays de Moriah,
et là tu l’offriras en holocauste
sur la montagne que je t’indiquerai. »
Abraham se leva de bon matin,
sella son âne,
et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac.
Il fendit le bois pour l’holocauste,
et se mit en route vers l’endroit que Dieu lui avait indiqué.
Le troisième jour, Abraham, levant les yeux,
vit l’endroit de loin.
Abraham dit à ses serviteurs :
« Restez ici avec l’âne.
Moi et le garçon, nous irons jusque là- bas pour adorer,
puis nous reviendrons vers vous. »
Abraham prit le bois pour l’holocauste
et le chargea sur son fils Isaac ;
il prit le feu et le couteau,
et tous deux s’en allèrent ensemble.
Isaac dit à son père Abraham :
« Mon père !
– Eh bien, mon fils ? »
Isaac reprit :
« Voilà le feu et le bois,
mais où est l’agneau pour l’holocauste ? »
Abraham répondit :
« Dieu saura bien trouver
l’agneau pour l’holocauste, mon fils. »
Et ils s’en allaient tous les deux ensemble.
Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué.
Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ;
puis il lia son fils Isaac
et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
Abraham étendit la main
et saisit le couteau pour immoler son fils.
Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit :
« Abraham ! Abraham ! »
Il répondit :
« Me voici ! »
L’ange lui dit :
« Ne porte pas la main sur le garçon !
Ne lui fais aucun mal !
Je sais maintenant que tu crains Dieu :
tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
Abraham leva les yeux et vit un bélier
retenu par les cornes dans un buisson.
Il alla prendre le bélier
et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
Abraham donna à ce lieu le nom de « Le-Seigneur-voit ».
On l’appelle aujourd’hui : « Sur-le-mont-le-Seigneur-est-vu. »
Du ciel, l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham.
Il déclara :
« Je le jure par moi-même, oracle du Seigneur :
parce que tu as fait cela,
parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique,
je te comblerai de bénédictions,
je rendrai ta descendance aussi nombreuse
que les étoiles du ciel
et que le sable au bord de la mer,
et ta descendance occupera les places fortes de ses ennemis.
Puisque tu as écouté ma voix,
toutes les nations de la terre
s’adresseront l’une à l’autre la bénédiction
par le nom de ta descendance. »
Alors Abraham retourna auprès de ses serviteurs
et ensemble ils se mirent en route pour Bershéba ;
et Abraham y habita.
– Parole du Seigneur.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Les foules rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes » (Mt 9, 1-8)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus monta en barque, refit la traversée,
et alla dans sa ville de Capharnaüm.
Et voici qu’on lui présenta un paralysé,
couché sur une civière.
Voyant leur foi,
Jésus dit au paralysé :
« Confiance, mon enfant,
tes péchés sont pardonnés. »
Et voici que certains parmi les scribes se disaient :
« Celui-là blasphème. »
Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda :
« Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ?
En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ?
Dire : “Tes péchés sont pardonnés”,
ou bien dire : “Lève-toi et marche” ?
Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme
a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés…
– Jésus s’adressa alors au paralysé –
lève-toi, prends ta civière,
et rentre dans ta maison. »
Il se leva et rentra dans sa maison.
Voyant cela, les foules furent saisies de crainte,
et rendirent gloire à Dieu
qui a donné un tel pouvoir aux hommes.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation de Pasteur J.P. Sternberger (RCF)
Six fois dans ce petit texte apparaît le verbe voir ou un mot formé à partir du verbe voir.
Déjà l’histoire commence par un « voici » : voici on lui amena un paralysé…”. Voici, en grec comme en français, c’est “vois ici”, invitation faite au lecteur de visualiser ce qui est dit.
Puis c’est Jésus qui voit la foi des gens. Et c’est encore l’évangéliste qui invite à regarder : « vois ici les scribes qui se parlent en eux-même !”
Jésus a vu ce qu’ils pensent. Mais afin que vous voyez que le fils de l’humain a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, il dit à l’homme de prendre son lit et de sortir, ce qu’il fait sous les yeux étonnés de la foule saisie de crainte.
Tout est à voir et même la foi des uns et le doute des scribes. Mais suffit-il de voir pour croire ? C’est le savoir qui naît du voir, pas le croire. Heureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru.
On en oublierait à parler comme ça qu’un des enjeux de ce récit n’est autre que le pardon des péchés : “Courage, dit Jésus, tes péchés sont pardonnés”. Le pardon voilà ce qui ne se voit pas. Car le pardon naît et demeure dans le cœur de qui pardonne et il faut croire sur parole la personne qui pardonne.
Comme Dieu, le pardon ne se voit pas. Il faut croire en lui. Et Le recevoir.
Fils de l’humain, Jésus, donne-nous ce pardon. Et que, portés par ta parole, nous aussi nous marchions tout le jour, sous le regard des vivants.
Amen
Homélie du Père Maximin Noudehou
« En ces jours-là, Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci répondit : « Me voici ! » »
Encore une épreuve pour Abraham ! Après lui avoir demandé de renvoyer son fils Ismaël, il lui faut, à présent, offrir en holocauste Isaac, son fils bien-aimé et son héritier. Dans cette énième épreuve, qui fut un véritable cheminement, il y a d’autres sous-épreuves, il y a comme une gradation.
Dans un premier temps, il y a les préparatifs et le départ : Abraham « fendit le bois pour l’holocauste, et se mit en route vers l’endroit que Dieu lui avait indiqué. » Fendre ce bois, c’était comme fendre, briser et broyer son cœur. Il lui est demandé d’émonder son propre cœur. Il le fit et partit. C’est l’épreuve de l’authenticité de la foi. Le deuxième temps d’épreuve, c’était l’étape du troisième jour : « Abraham prit le bois pour l’holocauste et le chargea sur son fils Isaac ; il prit le feu et le couteau, et tous deux s’en allèrent ensemble. » Isaac portait désormais le bois qui le porterait. Son épreuve à lui commençait ainsi dans la nouvelle épreuve de son père. À cette étape, Isaac interpella son père Abraham et Abraham s’en remit à Dieu. Alors l’enfant s’en remit à lui. C’est l’épreuve de la vérité de l’espérance. Dans un troisième temps, arrivé au lieu-dit, il a fallu lier son fils bien-aimé sur l’autel de son amour pour Dieu. Quant à Isaac, il lui fallait prouver son amour à son père, choisir de continuer à l’aimer… C’est l’épreuve du discernement de la charité. Dieu initiait ainsi Abraham à son Amour.
Croire en Dieu nécessite tout un processus de purification de notre réponse de foi à Dieu. Il nécessite que nous laissions Dieu nous prendre tout ce qu’Il veut. Il est plus facile de choisir ce que nous voulons donner que de laisser le bénéficiaire nous prendre ce qui lui plaît. Cet acte de foi nous dispose à la véritable espérance dans laquelle nous ne sommes attachés à rien d’autre que de n’avoir aucun attachement. Dieu devient notre seul horizon. Ici, la charité devient la capacité d’aimer le prochain et d’agir envers lui selon la Volonté de Dieu. C’est agir avec Dieu à tout instant.
Cette expérience d’Abraham nous fait réaliser que notre initiation chrétienne ne se limite pas aux trois premiers sacrements. Ils nous préparent plutôt à vivre toute notre vie comme un chemin initiatique. Nous sommes invités à accueillir chaque épreuve comme une étape initiatique et un signe de la sollicitude divine.
Nos épreuves sont des creusets de maturation de notre vie théologale.
À quelle étape du chemin es-tu ?
Seigneur, je suis disposé à avancer jusqu’au bout, en marchant à tes côtés.
Paroles du Pape François
La santé physique est un don dont nous devons prendre soin. Mais le Seigneur nous enseigne que nous devons également veiller à la santé de notre cœur, à notre santé spirituelle. (…) Il y a une parole, ici, de Jésus qui va peut-être nous aider: « Fils, tes péchés sont pardonnés ». Avons-nous l’habitude de penser à cette médecine du pardon de nos péchés, de nos erreurs ? (… ) Et aujourd’hui, Jésus, à chacun de nous, dit : « Je veux te pardonner tes péchés ».
Pape François, Messe à Sainte-Marthe du 17 janvier 2020, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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