La foi est chemin de joie

Bonjour les amis,

« Un pauvre crie ; le Seigneur entend : il le sauve de toutes ses angoisses. L’ange du Seigneur campe alentour pour libérer ceux qui le craignent. Saints du Seigneur, adorez-le : rien ne manque à ceux qui le craignent. Des riches ont tout perdu, ils ont faim ; qui cherche le Seigneur ne manquera d’aucun bien. Venez, mes fils, écoutez-moi, que je vous enseigne la crainte du Seigneur. Qui donc aime la vie et désire les jours où il verra le bonheur ? » (Ps 33 (34))

L’Evangile du jour nous donne de contempler à la fois le pouvoir et la puissance divine de Jésus auquel les démons sont soumis, et en même temps nous pouvons déplorer l’étroitesse de vue et la mesquinerie dont est capable le cœur humain lorsqu’il rejette celui qui annonce la Bonne Nouvelle. C’est vrai, comme le montre le texte du jour, et je peux en témoigner, qu’accueillir Jésus peut avoir des conséquences parfois inattendues et exigeantes, en particulier au niveau financier. L’accueil de l’Évangile s’accompagne d’un peu de ménage dans les priorités de notre vie et nos impuretés peuvent être source de profit pour nous. Laisser Jésus purifier notre vie, nous libérer de nos démons, de nos maux, peut avoir un coût matériel. Nous aussi nous sommes appelés à renoncer à quelques petits cochons (peut-être à chercher dans les péchés dits capitaux) dans notre vie, et à ce que Jésus nous en libère et les fasse disparaître au fond de nos mers intérieures. Y sommes-nous prêts ? Pas sûr ! Alors Joie et tristesse se mélangent donc à la lecture de cet Evangile. Mais Dieu nous a laissé toute notre liberté, même celle de rejeter le pouvoir de Dieu, celui de nous donner la vie. La puissance infinie de Dieu s’arrête là où, librement, nous refusons qu’elle agisse. Dieu ne s’impose pas, jamais, Il propose, et Il continue à proposer avec bonté et patience même si nous Lui tournons le dos et refusons sa volonté. Mais malgré nos rejets, Dieu conduit tout à son terme, en dépit même des obstacles que nous pouvons présenter et qui sont avant tout des enfermements, des blocages en nous-mêmes.
Saint Jean-Paul II nous disait que l’on peut affirmer que «face à la liberté humaine, Dieu a voulu se faire “impuissant”. Et l’on peut aussi dire que Dieu paye pour ce grand don [la liberté] qu’Il a accordé à une créature faite par Lui à son image et ressemblance [l’homme]». Dieu paye ! Si nous le rejetons, Il obéit et s’en va. Il paye, mais en réalité, c’est nous qui perdons. Matériellement nous avons l’impression de gagner, de protéger notre petit confort, mais nous n’avons pas toujours conscience de tout ce que nous perdons, tant de joies, de douceur, d’amour, de lumière, de bonheurs, et tant de souffrances intérieures qui pourraient être évitées si Jésus pouvait agir encore plus en nous. Mais Dieu est toujours là, prêt à intervenir pour nous si nous lui demandons ou tout au moins si nous le laissons faire. Oui, nous sommes gagnants quand nous répondons comme Marie: «Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole» (Lc 1,38).

Seigneur, Toi qui as consacré par le sang des martyrs que nous célébrons aujourd’hui, les magnifiques débuts de l’Eglise de Rome. Fais que leur courage dans le combat nous obtienne une force inébranlable et la joie de la victoire (Liturgie du jour).
Seigneur, aide-nous à ne plus avoir de complaisance avec le mal qui est en chacun de nous, nos mauvaises habitudes, nos enfermements, tout ce que nous ne cherchons pas à corriger.
Fais-nous chercher à Ta lumière le bien à faire comme le mal à ne pas faire. Ne nous laisse pas entrer en tentation et donne-nous de voir en Toi toute la miséricorde, la confiance et ton Amour, et donne-nous le courage de voir dans Ton regard tout ce qui nous éloigne de Toi.

Seigneur, que Ton Esprit nous aide à mieux voir combien ta Présence nous permet de mieux vivre les situations difficiles de nos vies, et de manière générale mieux voir Ton œuvre d’amour.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/, https://app.decouvrir-dieu.com/

CHANT

Dieu est là

Dieu est là !
Voudras-tu l’accueillir ?
Laisse ta joie jaillir
Il n’attend plus que toi !
Dieu est là !
Ton Sauveur et ton Roi
Il se tient près de toi
Chantons-lui Hosanna !

Apportons-lui nos richesses
Donnons-lui notre avenir
Nos talents et nos faiblesses
Lui Il saura s’en servir
Offrons-lui nos certitudes
Nos combats, nos doutes aussi
Sortons de nos habitudes
Et nous allons découvrir…

Dieu est là !
Voudras-tu l’accueillir ?
Laisse ta joie jaillir
Il n’attend plus que toi !
Dieu est là !
Ton Sauveur et ton Roi
Il se tient près de toi
Chantons-lui Hosanna !

Si nous cachons ce mystère
Qui pourra nous remplacer ?
Alors ce seront les pierres
Qui se mettront à crier
Suivons-le gardons confiance
Il nous veut pour témoigner
De cette passion immense
Qu’Il a pour l’humanité…

Dieu est là !
Voudras-tu l’accueillir ?
Laisse ta joie jaillir
Il n’attend plus que toi !
Dieu est là !
Ton Sauveur et ton Roi
Il se tient près de toi
Chantons-lui Hosanna !

Si nous buvons à sa source
Il saura nous irriguer
Nos actes seront pour tous
Son Evangile incarné…
Allons rencontrer nos frères
Partageons notre seul trésor
Nous trouverons la manière
D’être pour eux réconfort

PREMIERE LECTURE

« Le fils de cette servante ne doit pas partager l’héritage de mon fils Isaac » (Gn 21, 5.8-20)

Lecture du Livre de la Genèse

Abraham avait cent ans quand naquit son fils Isaac.
L’enfant grandit, et il fut sevré.
Abraham donna un grand festin le jour où Isaac fut sevré.
Or, Sara regardait s’amuser Ismaël,
ce fils qu’Abraham avait eu d’Agar l’Égyptienne.
Elle dit à Abraham :
« Chasse cette servante et son fils ;
car le fils de cette servante
ne doit pas partager l’héritage de mon fils Isaac. »
Cette parole attrista beaucoup Abraham,
à cause de son fils Ismaël,
mais Dieu lui dit :
« Ne sois pas triste à cause du garçon et de ta servante ;
écoute tout ce que Sara te dira,
car c’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom ;
mais je ferai aussi une nation du fils de la servante,
car lui aussi est de ta descendance. »
Abraham se leva de bon matin, il prit du pain et une outre d’eau,
il les posa sur l’épaule d’Agar,
il lui remit l’enfant,
puis il la renvoya.
Elle partit et alla errer dans le désert de Bershéba.
Quand l’eau de l’outre fut épuisée,
elle laissa l’enfant sous un buisson,
et alla s’asseoir non loin de là,
à la distance d’une portée de flèche.
Elle se disait :
« Je ne veux pas voir mourir l’enfant ! »
Elle s’assit non loin de là.
Elle éleva la voix et pleura.
Dieu entendit la voix du petit garçon ;
et du ciel, l’ange de Dieu appela Agar :
« Qu’as-tu, Agar ?
Sois sans crainte, car Dieu a entendu la voix du petit garçon,
sous le buisson où il était.
Debout ! Prends le garçon et tiens-le par la main,
car je ferai de lui une grande nation. »
Alors, Dieu ouvrit les yeux d’Agar,
et elle aperçut un puits.
Elle alla remplir l’outre et fit boire le garçon.
Dieu fut avec lui,
il grandit et habita au désert, et il devint un tireur à l’arc.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Es-tu venu pour nous tourmenter avant le moment fixé ? » (Mt 8, 28-34)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
comme Jésus arrivait sur l’autre rive,
dans le pays des Gadaréniens,
deux possédés sortirent d’entre les tombes à sa rencontre ;
ils étaient si agressifs
que personne ne pouvait passer par ce chemin.
Et voilà qu’ils se mirent à crier :
« Que nous veux-tu, Fils de Dieu ?
Es- tu venu pour nous tourmenter avant le moment fixé ? »
Or, il y avait au loin un grand troupeau de porcs
qui cherchait sa nourriture.
Les démons suppliaient Jésus :
« Si tu nous expulses,
envoie-nous dans le troupeau de porcs. »
Il leur répondit :
« Allez. »
Ils sortirent et ils s’en allèrent dans les porcs ;
et voilà que, du haut de la falaise,
tout le troupeau se précipita dans la mer,
et les porcs moururent dans les flots.
Les gardiens prirent la fuite
et s’en allèrent dans la ville annoncer tout cela,
et en particulier ce qui était arrivé aux possédés.
Et voilà que toute la ville sortit à la rencontre de Jésus ;
et lorsqu’ils le virent, les gens le supplièrent
de partir de leur territoire.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation de Pasteur J.P. Sternberger (RCF)

« que nous veux-tu, fils de Dieu ? », littéralement : « qu’y-a-t-il à nous et à toi ? », « qu’est-ce qu’il y a chez nous que tu revendiques pour toi ? ». Dans la Bible, c’est la petite phrase des gens qui voient venir quelqu’un dont ils pressentent qu’il va leur demander quelque-chose : « qu’est-ce que tu nous veux, Jésus ?“
Mais dans cette histoire, Jésus ne demande rien.     Il ne fait que passer. Il autorise les démons à aller squatter un lointain troupeau de cochons et quand on lui demande de quitter les lieux, il s’en va.
Il est passé par ici.
Il passe par nos vies et par des endroits surprenants où sont des gens que nous n’aurons guère de chance ou de risque de rencontrer. Et il y reste tant qu’on tolère sa présence. Il ne s’impose pas.
C’est qu’il se trouve là où il y a des humains. Comme nous. Des humains parfois difficiles —c’est le sens du mot grec traduit par « agressif » dans le texte que nous venons d’entendre — des humains qui n’attendent qu’à être libérés d’un mal être, d’un mal vivre, d’un mal croire.  Qu’y-a-t-il à nous et à toi, Jésus ? L’humain. Nous sommes toi et nous des humains même quand nos corps ou nos âmes semblent avoir perdu de cette humanité.
Alors Viens. Aborde avec nous au rivage de ce jour. Permets que s’éloignent les fantômes de nos peurs et qu’ils aillent se noyer ailleurs.
Puis reste et nous serons tout le jour dans la paix de ta présence.
Amen

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Sara regardait s’amuser Ismaël, ce fils qu’Abraham avait eu d’Agar l’Égyptienne. Elle dit à Abraham : « Chasse cette servante et son fils ; car le fils de cette servante ne doit pas partager l’héritage de mon fils Isaac. » »
Dieu a tenu promesse. Sara a eu un enfant au moment fixé. Le nom qui lui est donné, Isaac, résume le chemin de foi de ses parents car ce nom signifie : rire. En effet, du rire incrédule des parents, les voici au rire de reconnaissance au Dieu fidèle. C’est aussi un rire de satisfaction pour Sara et elle entendait en avoir une pleine jouissance. Alors, elle demanda à Abraham de chasser la servante et son fils Ismaël. Abraham en perdit le sourire. Mais Dieu confirma la demande de Sara : « Ne sois pas triste à cause du garçon et de ta servante ; écoute tout ce que Sara te dira, car c’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom. »
Ce fut une nouvelle épreuve pour conduire Abraham à renoncer à ses solutions d’incrédulité et à ne trouver qu’en Dieu son motif de joie (rire).
La foi est un chemin de rire à travers bien des épreuves. Tant que nous n’avons pas atteint la plénitude du rire, tant que nos rires n’ont pas été purifiés, tant que l’œuvre de Dieu n’est pas notre seule satisfaction, notre chemin se poursuit…
La foi est un chemin de maturation de notre joie.
Qu’est-ce qui te fait rire ?

« Elle partit et alla errer dans le désert de Bershéba. Quand l’eau de l’outre fut épuisée, elle laissa l’enfant sous un buisson, et alla s’asseoir non loin de là, à la distance d’une portée de flèche. Elle se disait : « Je ne veux pas voir mourir l’enfant ! » »
Rassuré par Dieu qu’Ismaël sera béni, Abraham renvoya Agar et son fils avec un peu de provisions. Les provisions finies, Agar ne pensait qu’à la mort. Mais, dans ce désert de Bershéba (puits du serment), Dieu ne saurait manquer à sa parole. Voilà pourquoi, ce fut la voix de l’enfant que Dieu entendit alors que c’était la mère qui élevait la voix et pleurait. Agar est appelée à ne plus compter sur des ressources humaines. C’est par grâce divine que son fils lui est redonné. Voilà pourquoi, « Dieu ouvrit les yeux d’Agar, et elle aperçut un puits. Elle alla remplir l’outre et fit boire le garçon. » C’est le puits de la fidélité de Dieu à Abraham. C’est le puits des bénédictions divines. C’est le puits de la confiance humaine.
Nous pouvons songer à toutes ces mères qui, abandonnées avec leur progéniture, errent dans le désert de la vie. Nous pouvons penser à toutes ces mères qui, bien qu’au foyer, sont dans un véritable désert, confrontées à une mort physique, morale ou affective imminente et qui sont en quête de ressources, de fidélité au serment fait, d’un lieu pour crier et pleurer leur souffrance, d’une oreille attentive et d’une main secourable… Mais, dans la confiance, acceptons de renvoyer nos Agar et nos Ismaël pour qu’Isaac soit le seul héritier… Admirons surtout la fidélité du Dieu de la Vie qui ne manque jamais d’intervenir quand il n’y a plus ni pain ni eau et que tout semble perdu. Crions vers le Dieu de miséricorde et de compassion qui sait entendre la voix d’un enfant silencieux. Allons à Celui qui fut avec Ismaël pour le faire grandir…
Il est toujours l’Emmanuel.
Non, tu n’es pas seul (e) !

Seigneur notre Dieu, fais-nous découvrir le puits du serment, le Christ, notre Salut afin que notre joie soit parfaite.

Paroles du Pape François

Il y a des prêtres qui, lorsqu’ils lisent ce passage de l’Évangile, celui-ci et d’autres, disent: « Jésus a guéri une personne atteinte d’une maladie mentale ». Il est vrai qu’à cette époque on pouvait confondre une épilepsie avec la possession du diable ; mais il est vrai aussi que le diable existait! Et nous n’avons pas le droit de simplifier les choses au point de dire: « Tous ces gens n’étaient pas des démoniaques, mais des malades mentaux ». Non ! La présence du diable est sur la première page de la Bible, et la Bible se termine aussi par la présence du diable, par la victoire de Dieu sur le diable.

Pape François, Homélie à Sainte-Marthe du 11 octobre 2013, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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