Bonjour les amis,
« Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé, tu m’épargnes les rires de l’ennemi. Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme et revivre quand je descendais à la fosse. Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles, rendez grâce en rappelant son nom très saint. Sa colère ne dure qu’un instant, sa bonté, toute la vie. Avec le soir, viennent les larmes, mais au matin, les cris de joie. Tu as changé mon deuil en une danse, mes habits funèbres en parure de joie. Que mon cœur ne se taise pas, qu’il soit en fête pour toi, et que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce ! » (Ps 29(30))
Seigneur, nous nous joignons à tous les croyants qui se réunis aujourd’hui pour écouter ta Parole et pour accompagner les 130 prêtres ordonnés ce jour. Nous aussi, nous formons une grande foule rassemblée autour de toi, mais nous ne voulons pas être de ceux qui t’oppressent mais nous voulons juste t’effleurer, toucher juste un petit bout de Toi et être transformés par la grâce de ta Parole.
L’Evangile du jour nous montre ce chef de la synagogue qui pourrait au bord du désespoir avec sa fille proche de la mort, et devant son incapacité à faire quoi que ce soit pour elle. Mais il choisit plutôt de s’abandonner au Seigneur, de mettre son dernier espoir en Jésus. Pourtant Jésus le fait attendre et quelque part met sa confiance à l’épreuve en le faisant attendre.
Mais quand les nouvelles sont mauvaises, Jésus ne laisse pas le désespoir le gagner et l’invite à renouveler sa confiance en lui disant qu’il n’est pas trop tard.
Nous pouvons imaginer l’impatience et le stress qui devait dévorer cet homme qui savait que chaque minute comptait pour que sa fille échappe à la mort. Ces mots nous sont aussi adressés aujourd’hui ; dans les épreuves que nous traversons, les doutes qui nous assaillent, les raisons que nous aurions de désespérer, entendons Jésus nous redire : « ne crains pas, crois seulement ».
Jésus nous dit de garder la foi, car cette foi et uniquement cette foi qui Lui permet d’agir. Indirectement, Jésus nous dit aussi de rester dans l’espérance et de garder patience. Et c’est la prière, cette relation intime avec le Seigneur qui nous aider à garder la foi, et donc espérance et patience.
La foi est un don de Dieu, comme la vie que Dieu a voulu a voulu pour nous et que Dieu veut pour nous, une vie pour aimer, pour aimer en vérité. Dieu veut la vie pour nous.
Ayons conscience, rendons grâce pour cette vie, et laissons le Seigneur agir en nous pour rendre cette vie féconde.
Seigneur, nous contemplons la beauté de Ta force et de Ta tendresse. Enseigne-nous à Te faire encore plus confiance, mais à calmer nos inquiétudes et notre impatience pour aller à ton rythme.
Comme James Alcantara ordonné prêtre à Grenoble aujourd’hui, disons « Reste avec nous, Seigneur » (Lc24,30), et souvenons-nous que Tu tiens toujours Tes promesses, et que rien ne t’est impossible.
Alors appelle-nous pour nous relever et recevoir la grâce de la vie.
Si nous avons le temps, relisons, la prière d’hier qui complète celle d’aujourd’hui : https://viefraternelle.fr/2021/06/26/seigneur-rends-nous-dignes-de-toi/
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Nous dansons (Lève-toi)
Dieu est dans nos places (bis)
Dieu est dans nos hymnes (bis)
Dieu est sur nos traces (bis)
Notre Dieu est là, là où on ne l’attend pas !(bis)
2. Dieu dans notre histoire (bis)
Dieu dans notre temps (bis)
Dieu dans nos mémoires (bis)
Dieu est là partout présent (bis)
Notre Dieu est là, là où on ne l’attend pas ! (bis)
Nous dansons, nous dansons pour notre génération,
Nous prions, nous prions parmi les acclamations,
Élevons nos mains vers lui !
Nous marchons, nous marchons, reçois notre adoration,
Nous venons, nous venons élever ton Saint Nom,
Notre Dieu est avec nous, maintenant !
2. Dieu est dans nos yeux (bis) Dieu est dans nos mains (bis)
Dieu est sur nos lèvres (bis) Dieu est dans nos voix (bis)
Notre Dieu est là, là où on ne l’attend pas ! (bis)
Nous dansons, nous dansons pour notre génération,
Nous prions, nous prions parmi les acclamations,
Élevons nos mains vers lui !
Nous marchons, nous marchons, reçois notre adoration,
Nous venons, nous venons élever ton Saint Nom,
Notre Dieu est avec nous, maintenant !
3. Lève-toi, lève toi, Ton Dieu a besoin de toi !
Nous voici, nous voici là !
Lève-toi, lève-toi, Rien ne se fera sans toi !
Nous voici, nous voici là !
PREMIERE LECTURE
« C’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde » (Sg 1, 13-15 ; 2, 23-24)
Lecture du Livre de la Sagesse
Dieu n’a pas fait la mort,
il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants.
Il les a tous créés pour qu’ils subsistent ;
ce qui naît dans le monde est porteur de vie :
on n’y trouve pas de poison qui fasse mourir.
La puissance de la Mort ne règne pas sur la terre,
car la justice est immortelle.
Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité,
il a fait de lui une image de sa propre identité.
C’est par la jalousie du diable
que la mort est entrée dans le monde ;
ils en font l’expérience,
ceux qui prennent parti pour lui.
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » (Mc 5, 21-43)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
En ce temps-là,
Jésus regagna en barque l’autre rive,
et une grande foule s’assembla autour de lui.
Il était au bord de la mer.
Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre.
Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
et le supplie instamment :
« Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité.
Viens lui imposer les mains
pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. »
Jésus partit avec lui,
et la foule qui le suivait
était si nombreuse qu’elle l’écrasait.
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans…
– elle avait beaucoup souffert
du traitement de nombreux médecins,
et elle avait dépensé tous ses biens
sans avoir la moindre amélioration ;
au contraire, son état avait plutôt empiré –
… cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus,
vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement.
Elle se disait en effet :
« Si je parviens à toucher seulement son vêtement,
je serai sauvée. »
À l’instant, l’hémorragie s’arrêta,
et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui.
Il se retourna dans la foule, et il demandait :
« Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondirent :
« Tu vois bien la foule qui t’écrase,
et tu demandes : “Qui m’a touché ?” »
Mais lui regardait tout autour
pour voir celle qui avait fait cela.
Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante,
sachant ce qui lui était arrivé,
vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Jésus lui dit alors :
« Ma fille, ta foi t’a sauvée.
Va en paix et sois guérie de ton mal. »
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre,
le chef de synagogue, pour dire à celui-ci :
« Ta fille vient de mourir.
À quoi bon déranger encore le Maître ? »
Jésus, surprenant ces mots,
dit au chef de synagogue :
« Ne crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l’accompagner,
sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue.
Jésus voit l’agitation,
et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit :
« Pourquoi cette agitation et ces pleurs ?
L’enfant n’est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui.
Alors il met tout le monde dehors,
prend avec lui le père et la mère de l’enfant,
et ceux qui étaient avec lui ;
puis il pénètre là où reposait l’enfant.
Il saisit la main de l’enfant, et lui dit :
« Talitha koum »,
ce qui signifie :
« Jeune fille, je te le dis, lève-toi! »
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher
– elle avait en effet douze ans.
Ils furent frappés d’une grande stupeur.
Et Jésus leur ordonna fermement
de ne le faire savoir à personne ;
puis il leur dit de la faire manger.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur J.P. Sternberger (RCF)
Souvent, l’histoire se dit du point de vue des grands. Mais dans cette histoire se croisent deux histoires, celle des grands et celle des petits. Dans cette histoire, il y a deux femmes qui, peut-être ne se croiseront jamais : une adolescente et une femme plus âgée. Parce que l’une est “la fille de” quand l’autre n’est qu’une femme, que la première est dans sa chambre et l’autre dans la rue, que l’on parle pour l’une quand l’autre doit se cacher, que l’une est l’image même de la pureté quand l’autre est réputée impure…Cette histoire aurait dû se résumer comme la guérison de la fille de Yaïr, chef de la synagogue.
Mais Jésus s’est arrêté en plein milieu de cette histoire. Jésus s’est arrêté pour faire droit à une autre histoire, secrète, honteuse, histoire de femme et de sang.
Jésus a interrogé la foule : “qui m’a touché ?”.
Jésus a interrogé la femme et, dit le texte, elle a dit toute la vérité.
Qu’est-ce que la vérité, quand il s’agit d’histoire ? La vérité en vérité nous ne la connaîtrons jamais totalement. Parce que nous n’étions pas là et que même si c’était le cas nous n’aurions qu’une connaissance partielle des choses et des êtres.
Pourtant, dit le texte de l’évangile, c’est la vérité qui sort de la bouche de cette femme guérie. Aurions-nous su l’écouter ? Donne-nous en ce jour, Seigneur d’être attentifs aux paroles entendues. Ta Parole est vérité. Mais la vérité du monde, qui nous la dira ?
Amen
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Ne crains pas, crois seulement. »
Alors qu’Il vient d’être chassé de l’autre rive, Il est ici accueilli avec enthousiasme : « une grande foule s’assembla autour de lui. » Quels que soient les motifs, qui animent cette foule, Jésus ne se dérobe pas. Il se livre à eux.
Quoi qu’il en soit, dans notre monde, beaucoup recherchent encore la proximité du Seigneur. Il demeure un pôle d’attraction à tel point que, pour certains, Il est devenu un fond de commerce très rentable matériellement. Mais, Lui, Il continue d’accoster dans nos vies. Il continue de s’arrêter sur les rives de notre existence. Il affronte, pour nous, la mer, c’est-à-dire les puissances de la mort afin que nous ayons la vie.
Dieu s’offre à tous.
Pourquoi viens-tu à Lui ?
Ne crains pas, crois seulement.
Jaïre peut alors venir faire sa demande : la guérison de sa fille si jeune. « Jésus parti avec lui. » Mais, avant qu’ils n’arrivent à la maison, l’enfant a expiré ! Les proches de Jaïre l’en informent et lui demandent de renoncer à sa requête. Une autre a eu besoin du Seigneur et semble avoir eu plus de chance que Jaïre. La réponse de Jésus est ferme, simple et claire : « Ne crains pas, crois seulement. »
Admirons ce père. Il se bat pour la vie de sa fille. Il va vers le Seigneur. Le reconnaissant comme son Dieu, il se prosterne. Il est à l’image de tant de parents qui se battent pour leurs enfants et qui plient les genoux devant Dieu sans relâche. Comme lui, ils sont exaucés ! Et, lui, il ne laisse rien le déstabiliser. Or cette tentation est grande ! Tant de fidèles prient avec insistance et voient plutôt leur situation s’empirer. Ils disent : « Je prie et c’est pire ! Dieu m’a oublié. Je laisse tomber… » Pourtant, notre Dieu est toujours fidèle et bon ! Il n’abandonne jamais.
La foi est la seule réponse efficace à la plus terrible des épreuves et des souffrances.
Où en est ta foi ?
Ne crains pas, crois seulement.
Une autre femme a, en effet, interrompu la marche de Jésus. Depuis 12 ans, elle souffre d’une hémorragie. Autrement dit, sa vie s’écoule lentement mais sûrement. La mort est en train de la courtiser. Et tout ce qu’elle a essayé n’a fait qu’accroître l’emprise de l’hadès. Elle a beaucoup souffert, en effet, du traitement de nombreux médecins. Elle a tout perdu ! Dans sa situation, elle est considérée comme une impure. Elle, qui a besoin de secours, doit vivre loin de tous. Qui entre en contact avec elle devient impur. À la quête de la vie, elle transgresse les lois mortifères. Elle est là dans la foule. Elle a entendu parler de Jésus. Elle cherche à toucher Jésus, juste son vêtement. Va-t-elle oser Le souiller ? Elle n’y pense même pas. Pour elle, c’est la fontaine de vie. Elle avance. Elle y parvient ! « À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. » Jésus cherche alors qui l’a touché. Les disciples ne comprennent pas…
Cette femme est la figure d’Israël en errance et que les docteurs de la Loi conduisent à sa perte. Il a tout perdu de sa foi. Elle est la figure de toute personne accablée par le mal et qui, inlassablement, frappe aux mauvaises portes… Cette femme nous invite à combattre toutes les lois iniques et insensées de nos sociétés. Elle nous appelle à braver les interdits qui, dégradent, déshumanisent et tuent. Elle nous dit que, même quand tout semble fini — 12 ans, un chiffre parfait —, les temps sont accomplis pour notre Salut en Jésus. Mais, il ne suffit pas de toucher Jésus. Il faut Le toucher avec foi.
La foi défait la mort.
Que feras-tu avec la force qui reste ?
Ne crains pas, crois seulement.
Pendant ce temps, autour de Jaïre, le désespoir est total. Chez lui, les gens pleurent et poussent de grands cris. Sur la route, Jésus ne laisse personne Le suivre. Chez Jaïre, Il met tout le monde dehors. relève alors la petite fille. Et il demande à ses parents « de la faire manger. »
Au cœur de la souffrance, il convient de savoir écarter de nous toute personne qui tente de nous écarter de Dieu, toute personne qui nous fait une proposition contraire à la foi en Christ. La vie ne nous viendra jamais de cette personne. Le seul compagnon nécessaire, c’est Dieu. Et il convient de le laisser choisir ceux dont Il a besoin pour notre Salut. Notre seul appui, c’est la foi. Avec elle, quand nous n’avons plus la force de toucher le Seigneur, Lui, Il vient nous toucher pour mettre son souffle de vie en nous, comme à la création, et l’entretenir dans les menus détails. Deux miracles en peu de temps !
L’agenda de Dieu n’est donc jamais surchargé : Il est à l’écoute de CHAQUE PERSONNE, en TOUT TEMPS !
Ne crains pas, crois seulement.
Seigneur mon Dieu, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de Saint Joseph, puissions-nous garder une foi inébranlable en Toi.
Paroles du Pape François
le regard de Jésus guérit le cœur, l’amour guérit la vie
Avant de réciter la prière de l’angélus, dimanche 27 juin, le Pape François a délivré une catéchèse sur l’amour comme meilleure guérison possible aux maux de la vie, conseillant quelques moyens pour le trouver, à savoir en adoptant le regard et de la perspective du Christ.
S’appuyant sur l’Évangile du jour (cf. Mc 5, 21-43), le Souverain pontife est revenu sur les deux situations les plus dramatiques de la vie: la mort et la maladie, dans lesquelles Jésus va à notre rencontre.
«Jésus se laisse toucher par notre douleur et notre mort, et il opère deux signes de guérison pour nous dire que ni la douleur ni la mort n’ont le dernier mot. Il nous dit que la mort n’est pas la fin. Il vainc cet ennemi, dont nous ne pouvons nous libérer», a affirmé le Saint-Père, souhaitant se concentrer sur la maladie à partir de l’exemple de la femme citée dans l’Évangile, «qui a des pertes de sang depuis plusieurs années».
La plus grande maladie est le manque d’amour
Plus que sa santé, ce sont ses relations affectives qui sont compromises: elle saigne et donc, selon la mentalité de l’époque, elle est considérée comme impure, relève d’abord le Pape. «Elle était donc marginalisée, elle ne pouvait avoir de relations stables, un époux, une famille et des relations sociales normales. Elle vivait seule, avec un cœur blessé». Et l’évêque de Rome d’affirmer: «Quel est la plus grande maladie de la vie? Le cancer, la tuberculose, la pandémie? Non, la plus grande maladie de la vie est le manque d’amour, c’est ne pas être capable d’aimer. Et la guérison qui compte le plus est celle de l’affectif. Mais comment la trouver?» «Pensons à nos relations affectives, sont-elles en bonne santé ou malades? Si elle sont malades, Jésus peut les guérir», a affirmé le Pape.
L’histoire de cette femme sans nom, dans laquelle nous pouvons tous nous reconnaître, est exemplaire, a soutenu le Pape. «Le texte dit qu’elle avait tenté de nombreux traitements, ‘’elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration; au contraire, son état avait plutôt empiré’’ (v. 26). Nous aussi, combien de fois avons-nous recours à de mauvais remèdes pour assouvir notre manque d’amour?», a interrogé François, poursuivant: «Nous pensons que c’est le succès et l’argent qui nous rendent heureux, mais l’amour ne s’achète pas. Nous nous réfugions dans le virtuel, mais l’amour est concret. Nous ne nous acceptons pas tels que nous sommes et nous nous cachons derrière les artifices de l’apparence, mais l’amour n’est pas une apparence. Nous cherchons des solutions auprès de magiciens et de gourous, pour nous retrouver ensuite sans argent et sans paix, comme cette femme.»
L’importance des relations, concrètes et physiques
Elle, la femme, finalement, choisit Jésus et se jette dans la foule pour toucher son vêtement. Cette femme donc cherche un contact direct et physique avec Jésus, assure le Pape, rappelant combien en particulier en cette période, nous aussi «avons compris combien le contact et les relations sont importants».
«Il en va de même avec Jésus: parfois nous nous contentons d’observer quelques préceptes et de répéter des prières, mais le Seigneur attend que nous le rencontrions, que nous lui ouvrions notre cœur, que nous touchions son vêtement, comme la femme, pour guérir. Parce qu’en entrant dans une intimité avec Jésus, nous sommes guéris dans notre affect», a relevé le Successeur de Pierre, insistant sur «le regard de Jésus»: il y a beaucoup de gens, mais Lui va à la recherche d’un visage et d’un cœur plein de foi. Il ne regarde pas l’ensemble, mais la personne, a détaillé le Pape.
Jésus guérit le cœur
«Il ne s’arrête pas devant les blessures et les erreurs du passé, mais va au-delà des péchés et des préjugés. Il ne s’arrête pas aux apparences, il va jusqu’au cœur».
Le Saint-Père qui a enfin invité tous les fidèles à laisser Jésus regarder et guérir leur cœur, à commencer par lui-même: «Moi aussi, je dois laisser Jésus regarder mon cœur pour qu’il le guérisse». «Et si tu as déjà fait l’expérience de son regard tendre posé sur toi, imite-le, fais comme Lui. Regarde autour de toi: tu verras que de nombreuses personnes qui vivent à tes côtés se sentent blessées et seules, elles ont besoin de se sentir aimées. Jésus te demande un regard qui ne se limite pas à l’extérieur, mais qui rejoint le cœur, un regard qui ne juge pas, mais qui accueille. Parce que seul l’amour guérit la vie», a conclu le Souverain pontife, exhortant avec insistance à ne surtout pas juger, «juger les réalités personnelles et sociales d’autrui, car Dieu aime tout le monde».
Pape François, Angélus du 27 Juin 2021, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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