Donnes-nous la grâce de Te suivre

Bonjour les amis,

 » Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ; il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse ; Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; il n’est pas pour toujours en procès, ne maintient pas sans fin ses reproches. Il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses. Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint ! « (Ps 102 (103))

Seigneur, nous croyons fermement en Toi, nous croyons que Tu es présent ici avec nous. Nous avons confiance que Tu veux nous guider vers la vie éternelle.
Seigneur, nous t’aimons plus que tout, plus que nous-même. Donne-nous de n’aimer que Toi et d’aimer tous les êtres de Ta création comme Toi Tu les aimes.

L’Evangile du jour nous présente un scribe et un disciple qui désirent se mettre à la suite de Jésus. Qu’est-ce qui les motive à vouloir le suivre ? Et de la grande foule qui entoure Jésus, combien suivent réellement Jésus ? Combien ont le désir intérieur qui déborde du cœur, qu’éprouve le scribe ? Et nous l’avons-nous réellement expérimenté ? D’où peut-il venir ? Probablement d’une grande intimité avec Jésus et donc de la connaissance de la Parole, que probablement le scribe a longuement étudiée et méditée. C’est sans doute ce temps passé avec Lui qui enflamme son cœur, et peut enflammer le notre, et stimule cet élan à suivre Jésus…partout. Et pourtant, nous voyons bien que cet élan du cœur n’est souvent pas totalement clair, parfois vacillant. Des résistances, des hésitations, des regrets nous habitent. Tant de choses de notre quotidien s’interposent encore entre Jésus et nous, des biens matériels, des sentiments, des personnes, tout ce qui occupe en nous l’espace qui devrait être réservé à Dieu. Alors devons-nous nous résigner et nous contenter d’une vie chrétienne tiède ? Est-ce que ce que nous demande Jésus est irréaliste ? Je ne crois pas, car le Seigneur connait notre faiblesse humaine, et Il nous invite malgré tout à Le suivre et Il nous donne jour après jour la force de suivre notre élan du cœur, de renoncer à tout ce qui est mortifère dans notre vie, d’accepter aussi de ne pas chercher la sécurité ou le confort. Il nous demande d’accueillir et de répondre à Ses appels en lui faisant confiance, en nous abandonnant à Sa volonté, et donc en nous détachant de ce qui nous empêche de Le suivre. Alors bien sûr, les paroles de Jésus sont exigeantes et pourrait refroidir notre enthousiasme et notre optimisme, mais Jésus nous connait bien et est là pour allumer en nous ce désir de Le suivre ou pour le purifier et le renforcer. A nous, dans la prière et la lecture de la Parole, d’accueillir ces mots d’amour, de force, et de confiance de Jésus.
Souvenons-nous de ce cri de confiance de Saint Jean Paul II aux jeunes du monde : «On peut être moderne et profondément fidèle à Jésus Christ».
Seigneur, Tu connais notre égoïsme et nos attachements à ce monde. Nous nous abandonnons à Toi avec tout ce que nous sommes. Donne-nous la grâce de Te suivre ainsi. Fais-nous voir dans notre vie toutes ces morts qui retiennent notre élan, notre générosité, et de nous donner totalement à Toi.
Seigneur, à son exemple, donne-nous de savoir renoncer à tout ce qui nous lie à une vie trop matérialiste qui ferme les portes à l’Esprit, et donne-nous de toujours chercher à mieux Te connaître, avec l’aide de toute mon intelligence.

Demandons aussi l’intercession de Saint Irénée, Evêque de Lyon, que nous fêtons aujourd’hui et dont la foi le conduisit jusqu’au don total de lui-même et au martyre : « Si tu es l’ouvrage de Dieu, attends tout de sa main : livre-toi à Celui qui peut te modeler et qui fais bien toutes choses et reçois en toi la forme que le Maître Ouvrier veux te donner. Garde en toi cette humilité qui vient de la grâce, de peur que ta rudesse n’empêche le Seigneur d’imprimer en toi la marque de son doigt. C’est en recevant cette empreinte que tu deviendras parfait, et seul le Seigneur pourra faire une œuvre d’art avec cette pauvre argile que tu es. En effet, faire est le propre de la bonté de Dieu et Le laisser faire, c’est le rôle qui convient à ta nature d’homme. Amen. » Saint Irénée de Lyon (130-202)

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://evangeli.net/, https://www.regnumchristi.fr/, https://app.decouvrir-dieu.com/

CHANT

Bénis le Seigneur, Ô mon âme, N’oublie aucun de ses bienfaits!

Bénis le Seigneur, Ô mon âme, N’oublie aucun de ses bienfaits!
Bénis le Seigneur, Ô mon âme, Bénis le Seigneur à jamais!

1.- Ainsi, tu me vois, Seigneur, Comme une nuit d’hiver, Sans étoile et sans vie;
Mais, la nuit la plus froide Peut faire naître le jour,
Des jours de paix, des jours d’amour.

Bénis le Seigneur, Ô mon âme, N’oublie aucun de ses bienfaits!
Bénis le Seigneur, Ô mon âme, Bénis le Seigneur à jamais!

2.- Ainsi, tu me vois, Seigneur, Comme un grain de pollen Emporté par les vents;
Mais ce grain si futile Peut faire germer la fleur,
Des fleurs de paix, des fleurs d’amour.

Bénis le Seigneur, Ô mon âme, N’oublie aucun de ses bienfaits!
Bénis le Seigneur, Ô mon âme, Bénis le Seigneur à jamais!

3.- Ainsi, tu me vois, Seigneur, Comme un sol sec et dur, Ingrat pour ta tendresse;
Mais, ce sol si stérile Peut devenir chemin,
Chemin de paix, chemin d’amour.

PREMIERE LECTURE

« Vas-tu faire périr le juste avec le coupable ? » (Gn 18, 16-33)

Lecture du Livre de la Genèse

Aux chênes de Mambré,
    les hommes se levèrent pour partir
et regardèrent du côté de Sodome.
Abraham marchait avec eux pour les reconduire.
    Le Seigneur s’était dit :
« Est-ce que je vais cacher à Abraham ce que je veux faire ?
    Car Abraham doit devenir une nation grande et puissante,
et toutes les nations de la terre
doivent être bénies en lui.
    En effet, je l’ai choisi pour qu’il ordonne
à ses fils et à sa descendance
de garder le chemin du Seigneur,
en pratiquant la justice et le droit ;
ainsi, le Seigneur réalisera sa parole à Abraham. »
    Alors le Seigneur dit :
« Comme elle est grande,
la clameur au sujet de Sodome et de Gomorrhe !
Et leur faute, comme elle est lourde !
    Je veux descendre pour voir
si leur conduite correspond à la clameur venue jusqu’à moi.
Si c’est faux, je le reconnaîtrai. »
    Les hommes se dirigèrent vers Sodome,
tandis qu’Abraham demeurait devant le Seigneur.
    Abraham s’approcha et dit :
« Vas-tu vraiment faire périr le juste avec le coupable ?
    Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville.
Vas-tu vraiment les faire périr ?
Ne pardonneras-tu pas à toute la ville
à cause des cinquante justes qui s’y trouvent ?
    Loin de toi de faire une chose pareille !
Faire mourir le juste avec le coupable,
traiter le juste de la même manière que le coupable,
loin de toi d’agir ainsi !
Celui qui juge toute la terre
n’agirait-il pas selon le droit ? »
    Le Seigneur déclara :
« Si je trouve cinquante justes dans Sodome,
à cause d’eux je pardonnerai à toute la ville. »
    Abraham répondit :
« J’ose encore parler à mon Seigneur,
moi qui suis poussière et cendre.
    Peut-être, sur les cinquante justes, en manquera-t-il cinq :
pour ces cinq-là, vas-tu détruire toute la ville ? »
Il déclara :
« Non, je ne la détruirai pas,
si j’en trouve quarante-cinq. »
    Abraham insista :
« Peut-être s’en trouvera-t-il seulement quarante ? »
Le Seigneur déclara :
« Pour quarante,
je ne le ferai pas. »
    Abraham dit :
« Que mon Seigneur ne se mette pas en colère,
si j’ose parler encore :
peut-être s’en trouvera-t-il seulement trente ? »
Il déclara :
« Si j’en trouve trente,
je ne le ferai pas. »
    Abraham dit alors :
« J’ose encore parler à mon Seigneur.
Peut-être s’en trouvera-t-il seulement vingt ? »
Il déclara :
« Pour vingt,
je ne détruirai pas. »
    Il dit :
« Que mon Seigneur ne se mette pas en colère :
je ne parlerai plus qu’une fois.
Peut-être s’en trouvera-t-il seulement dix ? »
Et le Seigneur déclara :
« Pour dix,
je ne détruirai pas. »
    Quand le Seigneur eut fini de s’entretenir avec Abraham,
il partit,
et Abraham retourna chez lui.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Suis-moi » (Mt 8, 18-22)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
    Jésus, voyant une foule autour de lui,
donna l’ordre de partir vers l’autre rive.
    Un scribe s’approcha et lui dit :
« Maître, je te suivrai partout où tu iras. »
    Mais Jésus lui déclara :
« Les renards ont des terriers,
les oiseaux du ciel ont des nids ;
mais le Fils de l’homme
n’a pas d’endroit où reposer la tête. »
    Un autre de ses disciples lui dit :
« Seigneur, permets-moi d’aller d’abord
enterrer mon père. »
    Jésus lui dit :
« Suis-moi,
et laisse les morts enterrer leurs morts. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation de Pasteur J.P. Sternberger (RCF)

 » le Fils de l’humain n’a pas où reposer sa tête. »
En hébreu, ou en araméen, la langue de Jésus, “fils de l’humain” est une expression qui signifie simplement “être humain”. À la différence des autres animaux, l’être humain, semble dire Jésus, n’est pas conditionné par un instinct qui l’obligerait à se creuser un terrier, à se construire un nid. Il peut vivre en nomade, changer chaque jour de patrie, ne pas poser deux soir de suite sa tête sur le même oreiller. Encore faut-il qu’on lui prête un oreiller, qu’on lui ouvre un espace pour lui, sa famille, les siens…
L’être humain peut vivre en nomade. C’est une liberté, non une malédiction. Une liberté mal comprise dans nos sociétés citadines où la place est comptée et où chacun doit rester à la-sienne. J’ai dit nomade, on dit aussi « voyageur, gitan, tzigane, rom“. Comment le fils de l’humain aurait-il été reçu chez nous ? Comment recevons-nous les humains en voyage ?
« Les renards ont des tanières, les oiseaux du ciel ont des nids… » Beaucoup d’entre nous en cet été qui commence vont quitter nid et tanière pour d’autres terres sous d’autres cieux. Car nous aussi rêvons parfois de vivre un peu de cette liberté de l’humain.

Et toi, Seigneur, comme le scribe de l’histoire, tu nous dis « je te suivrai, partout où tu iras ». C’est vrai que partout où nous serons, il y aura des sœurs, des frères, des humains, des nomades à aimer.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Le Seigneur s’était dit: « Est-ce que je vais cacher à Abraham ce que je veux faire ? Non, car Abraham doit devenir une nation grande et puissante, et toutes les nations de la terre doivent être bénies en lui. » »
C’est pour sa postérité que le Seigneur a résolu de révéler son projet à Abraham. C’est pour la fidélité de sa descendance et la réalisation de la promesse que le Seigneur fait d’Abraham son confident : « « En effet, je l’ai choisi pour qu’il ordonne à ses fils et à sa descendance de garder le chemin du Seigneur, en pratiquant la justice et le droit, afin que le Seigneur réalise ce qu’il avait promis en faveur d’Abraham. » »
S’il nous est donné de connaître les erreurs des autres, s’il nous est accordé de connaître leurs manquements, ce n’est point pour que nous les jugions. C’est pour que nous en tirions leçon. C’est pour notre édification.
En toute circonstance, Dieu se préoccupe de notre épanouissement.

« Alors le Seigneur lui dit : « Comme elle est grande, la clameur qui monte de Sodome et de Gomorrhe ! Et leur faute, comme elle est lourde ! Je veux descendre pour voir si leur conduite correspond à la clameur venue jusqu’à moi. Si c’est faux, je le reconnaîtrai. » »
Le Seigneur n’a pas voulu s’en tenir à ce qu’Il entend. Il a choisi de descendre pour apprécier et discerner avant d’exécuter sa sentence. Abraham, avec la hardiesse de sa foi, dans une humilité prifonde et confiant en la bonté divine, se tient devant le Juge de toute la terre pour intercéder. Il n’a pas intercédé uniquement pour les justes. Il ne s’est pas inscrit dans une logique de purification. Il a intercédé, autant qu’il pouvait, pour les justes et les pêcheurs. Il a supplié pour que le bien pèse plus que le mal, pour que le bienfait efface une multitude de péchés et que la miséricorde de Dieu se moque du jugement. (Cf. Jacques 2, 13)
Admirons l’attitude de notre Père Abraham. Il n’a pas perdu le temps à des critiques. Il n’a pas chanté sa pureté. Il a intercédé avec persévérance. Il a puisé, autant qu’il pensait le pouvoir, au trésor de la grâce que Dieu lui a faite de se tenir en sa présence. Il était déjà ainsi une bénédiction pour les autres.
Toute grâce est une mission de miséricorde.
Pour qui intercèdes-tu ?

Seigneur notre Dieu, prends-nous tous en pitié.

Paroles du Pape François

«Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits. Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie; il réclame ta vie à la tombe et t’entoure de bonté et de miséricorde…» Avec cela, nous apprendrons les choses que nous devons dire au Seigneur lorsque nous demandons la grâce. Toi qui es miséricordieux, toi qui pardonnes, accorde-moi cette grâce, comme l’avait fait Abraham et comme l’avait fait Moïse. Avançons dans la prière, courageux, et avec ces arguments qui viennent du cœur même de Dieu.

Pape François, Homélie à Sainte-Marthe du 1er juillet 2013, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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