Purifie nos cœurs

Bonjour les amis,

 » Heureux qui craint le Seigneur et marche selon ses voies ! Tu te nourriras du travail de tes mains : Heureux es-tu ! À toi, le bonheur ! Ta femme sera dans ta maison comme une vigne généreuse, et tes fils, autour de la table, comme des plants d’olivier. Voilà comment sera béni l’homme qui craint le Seigneur. De Sion, que le Seigneur te bénisse ! Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie. » (Ps 127(128))
Seigneur, Tu sais mieux quiconque de quoi nous avons besoin d’être purifié. Que nous Te laissions faire selon ce que Tu jugeras le plus urgent pour emplir notre cœur d’amour et de charité.

Les Evangiles du jour et des prochains jours nous proposent d’assister et de méditer sur toute une série de miracles que Jésus fait autour du lac de Tibériade. Le premier miracle est la guérison d’un lépreux. La lèpre est une maladie qui apparait souvent dans la Bible, et on ne parle en général pas de guérir de la lèpre mais d’être purifié de celle-ci, et être purifié est une grâce accordée par Dieu. Rien n’est impossible à Dieu, Il Lui suffit de vouloir, de parler ou de toucher pour guérir, et Jésus est animé par cette puissance pour restaurer l’homme dans sa pureté originelle celle du lépreux et la nôtre aussi. Nous voyons aussi l’humilité de Jésus qui agit avec extrême douceur et respect. Il nous donne des signes pour que nous croyons car nous avons tellement de mal à croire Dieu peut agir dans nos vies. Pourtant son désir le plus cher est de nous purifier, d’augmenter notre foi, afin de nous remettre dans cette intimité avec Lui et pour qu’en nous toutes les sources de Vie rejaillissent.
Nous aussi, nous sommes peut-être marqués par certaines lèpres, des aspects de notre vie qui ont été abîmés par notre histoire ou notre péché.
Avons-nous la même confiance que le lépreux pour croire que Jésus peut nous restaurer, cette absence de peur et de honte aussi de se laisser toucher par le tout-puissant ? Sommes-nous prêts à accueillir ce geste de Jésus sur nous, cette main tendue en signe d’alliance, cette preuve de puissance et d’amour de Dieu ? Dieu ne veut que notre bonheur, que ta volonté soit faite !

Méditons ce beau texte de Mère Teresa (Un Chemin tout simple, Plon Mame 1995) : « De nos jours, la plus terrible maladie en Occident n’est pas la tuberculose ou la lèpre ; c’est de se sentir indésirable, pas aimé et abandonné. Nous savons soigner les maladies du corps par la médecine, mais le seul remède à la solitude, au désarroi et au désespoir, c’est l’amour. Beaucoup de gens meurent dans le monde faute d’un morceau de pain, mais il en meurt bien davantage faute d’un peu d’amour. La pauvreté en Occident est une autre sorte de pauvreté ; ce n’est pas seulement une pauvreté de solitude, mais aussi de spiritualité. Il existe une faim d’amour comme il existe une faim de Dieu.
« Si tu veux, tu peux ». D’abord, et surtout : quelle confiance ! Dire au Seigneur que l’ordre des choses ne dépend que de son bon vouloir, reconnaître que sa toute-puissance n’a réellement aucune limite, qu’il peut relever l’homme de la pire infamie : la lèpre de son péché, voilà une confession admirable.
Ensuite, malgré tout, le doute. Nous la connaissons bien cette petite phrase. Nous l’avons tous dite ou entendu dire, mais en général sous une autre modalité : « si tu voulais, tu pourrais ». Notre cœur est tellement compliqué que même les beaux élans de foi sont à purifier. Une telle interpellation est en effet une subtile manière de rendre le Seigneur responsable de notre détresse. Elle est une provocation orgueilleuse, un raisonnement irrévérencieux : « Rien ne change, donc tu ne fais rien. Si tu ne fais rien, c’est que tu ne veux pas. Pourquoi ne veux-tu pas, te réjouis-tu donc de mon malheur ? »

Seigneur, cette guérison du lépreux nous permet de Te remercier pour ce sacrement de réconciliation que Tu as institué, pour cette guérison spirituelle offerte à nous tous et qui, nous apportant le pardon, nous permet de retrouver la fraîcheur et la joie de notre baptême. C’est le signe de Ton amour infini, de Ton pardon toujours offert, à nous de l’accueillir.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : https://evangeli.net/, https://www.regnumchristi.fr/, https://app.decouvrir-dieu.com/

CHANT

La guérison

Nous implorons la guérison Sur nos familles sur nos enfants
Dans chaque vie chaque maison Vienne en nos coeurs la guérison

Abba Abba Tu nous prends dans Tes bras
Abba Abba nous avons foi en Toi

Aucun autre dieu, aucun autre roi Donne guérison donne paix et joie Ouvrons Lui nos bras Abba

PREMIERE LECTURE

« Tous vos enfants mâles seront circoncis en signe de l’alliance. Sara va t’enfanter un fils » (Gn 17, 1.9-10.15-22)

Lecture du Livre de la Genèse

Lorsque Abraham eut atteint 99 ans,
le Seigneur lui apparut et lui dit :
« Je suis le Dieu-Puissant ;
marche en ma présence et sois parfait.
Dieu dit à Abraham :
« Toi, tu observeras mon alliance,
toi et ta descendance après toi,
de génération en génération.
Et voici l’alliance qui sera observée entre moi et vous,
c’est-à-dire toi et ta descendance après toi :
tous vos enfants mâles seront circoncis. »
Dieu dit encore à Abraham :
« Saraï, ta femme, tu ne l’appelleras plus du nom de Saraï ;
désormais son nom est Sara (c’est-à-dire : Princesse).
Je la bénirai : d’elle aussi je te donnerai un fils ;
oui, je la bénirai, elle sera à l’origine de nations,
d’elle proviendront les rois de plusieurs peuples. »
Abraham tomba face contre terre.
Il se mit à rire car il se disait :
« Un homme de cent ans va-t-il avoir un fils,
et Sara va-t-elle enfanter à 90 ans ? »
Et il dit à Dieu :
« Accorde- moi seulement qu’Ismaël vive sous ton regard ! »
Mais Dieu reprit :
« Oui, vraiment, ta femme Sara va t’enfanter un fils,
tu lui donneras le nom d’Isaac.
J’établirai mon alliance avec lui,
comme une alliance éternelle avec sa descendance après lui.
Au sujet d’Ismaël, je t’ai bien entendu :
je le bénis, je le ferai fructifier
et se multiplier à l’infini ;
il engendrera douze princes,
et je ferai de lui une grande nation.
Quant à mon alliance, c’est avec Isaac que je l’établirai,
avec l’enfant que Sara va te donner
l’an prochain à pareille époque. »
Lorsque Dieu eut fini de parler avec Abraham,
il s’éleva loin de lui.
– Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Si tu le veux, tu peux me purifier » (Mt 8, 1-4)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

Lorsque Jésus descendit de la montagne,
des foules nombreuses le suivirent.
Et voici qu’un lépreux s’approcha,
se prosterna devant lui et dit :
« Seigneur, si tu le veux,
tu peux me purifier. »
Jésus étendit la main,
le toucha et lui dit :
« Je le veux, sois purifié. »
Et aussitôt il fut purifié de sa lèpre.
Jésus lui dit :
« Attention, ne dis rien à personne,
mais va te montrer au prêtre.
Et donne l’offrande que Moïse a prescrite :
ce sera pour les gens un témoignage. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation de Père Bernard Devert (RCF)

Jésus éprouve à l’égard du lépreux comme de tous les malades de la compassion. L’indifférence n’a aucune prise sur Lui, tant Il est habité et passionné par la vie pour nous la partager. 
La lèpre est contagieuse, d’où l’exclusion de ceux qui en étaient porteurs, placés en confinement.
La crise sanitaire que nous traversons a mis bien des personnes, notamment âgés et dépendantes, dans des situations qui, pourtant temporaires, furent insupportées. Que de tensions au sein des établissements médicosociaux, considérés comme des lieux privatifs de liberté alors que les soignants n’avaient d’autre perspective que de protéger la vie.
Jésus tend la main au lépreux. Il prend le risque d’être touché par cette maladie de la peau, mais, n’a-t-il pas constamment ‘risqué sa peau’ ; ses adversaires parviendront même à l’avoir.
Si Jésus a une sensibilité à fleur de peau, Il est à distance de toute sensiblerie pour ne cesser d’offrir une liberté vitale, d’où sa ferme injonction au lépreux qu’il a guéri d’aller se montrer au prêtre pour être reconnu, par-là même inclus au sein de la communauté.
En d’autres termes, tu as besoin de cette reconnaissance et pas seulement de la mienne, dit Jésus.
J’entends ces mots d’un ami prêtre, Jean Casanave, qui dit préférer le Christ à tout autre messie, parce qu’il est le seul à me présenter un Dieu qui ne s’impose ni à mon intelligence ni à mes performances, qui ne répond pas à tous mes besoins, qui s’échappe de tous les temples et de tous les cadres prévus pour lui ; un Dieu qui prend le risque de se laisser aimer ou ignorer.
La crise du Covid a souligné que là, où cette reconnaissance n’était pas prise en compte, ou pas suffisamment, des souffrances psychologiques surgissaient.
Jésus est le soignant qui tend la main pour guérir, puis il s’efface. Magnifique liberté qui, pour reprendre l’expression de Zundel, est la clé de toute expérience de Dieu.
Cette expérience n’est-elle pas un appel à nous demander ce matin comment nous l’accueillons et la partageons pour à la fois accueillir et recueillir l’autre sans le retenir.
Sans doute que bien des soignants, pour vivre de telles situations dans l’acte du soin et du prendre-soin, saisissent ‑ tout comme les accompagnants ‑ la nécessité de s’effacer, le soigné n’étant jamais débiteur du soin qui lui a été donné.
Tendre la main, un geste de soin qui conduit à aller vers l’autre, tel le lépreux guéri de l’Evangile qui désormais peut prendre le risque de la rencontre.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Lorsque Abraham eut atteint 99 ans, le Seigneur lui apparut et lui dit : « Je suis le Dieu-Puissant ; marche en ma présence et sois parfait. » »
Dieu a manifesté une présence et un accompagnement constants à l’égard d’Abraham. À 99 ans, Il l’exhorta à nouveau à Lui demeurer fidèle et à rechercher la perfection. En apparaissant à Abram, Dieu a d’abord proclamé qu’Il est « le Dieu-Puissant » parce que le comportement d’Abram n’a pas confessé cette puissance. En effet, Ismaël, le fils, qu’il a eut avec Agar, la servante de sa femme, 13 ans plus tôt, n’est pas le fils de la promesse. (Cf. Genèse 16) Ce fut la réponse humaine au besoin d’une descendance. Elle signifiait indirectement qu’aux yeux d’Abram, Dieu était incapable de tenir ses promesses… Ce faisant, Abram avait également, d’une certaine manière, manqué à la première alliance que Dieu avait conclue avec lui. (Cf. Genèse 15, 10-18) Or, s’il est vrai que le Seigneur a laissé Abram et Saraï agir selon leur bon vouloir, Il n’a nullement renoncé à ses promesses. Il vint alors réitérer ses promesses et renouveler son alliance. Pour ce faire, à Abram, il donna un nouveau nom : Abraham. (Cf. Genèse 17, 5) Il faisait ainsi de lui, un homme nouveau pour une nouvelle alliance. La circoncision devint le signe de l’alliance. (Cf. Genèse 17, 11)
La fidélité à Dieu n’est pas tributaire de l’âge. Nous y sommes invités à tout instant étant donné que nos cœurs sont souvent chancelants. Et quelles que soient nos errances, le Seigneur continue de nous faire confiance. Il nous rejoint pour nous indiquer le droit chemin, celui de la confiance absolue en sa Toute-Puissance et du désir ardent de la perfection. Il vient nous redire sa confiance et nous assurer de sa grâce.
Il est fidèle, notre Dieu.
Qu’est-ce qui te fait douter de la fidélité de Dieu ?

« Dieu dit encore à Abraham : « Saraï, ta femme, tu ne l’appelleras plus du nom de Saraï ; désormais son nom est Sara (c’est-à-dire : Princesse). Je la bénirai : d’elle aussi je te donnerai un fils ; oui, je la bénirai, elle sera à l’origine de nations, d’elle proviendront les rois de plusieurs peuples. » »
Dieu nomme également Saraï. Il prend ainsi autorité sur ce nouveau couple. Et le projette dans l’avenir : un avenir de fécondité et de bénédiction. La promesse est si grande qu’Abraham a du mal à y consentir. « Il se mit à rire car il se disait : « Un homme de cent ans va-t-il avoir un fils, et Sara va-t-elle enfanter à 90 ans ? » » Il demanda plutôt à Dieu d’adopter sa solution humaine et de lui donner une descendance à travers Ismaël. Dieu lui fit la promesse de faire prospérer Ismaël mais Il lui fit savoir d’abord que sa promesse est ferme.
Il nous arrive de vouloir aider Dieu à sauver la face. Il nous arrive, par notre manque de confiance de revoir à la baisse les projets d’amour de Dieu pour nous. Nous avons du mal à entrer dans la démesure divine. Nous nous accrochons à nos petites et maladroites solutions alors que Dieu nous appelle à explorer de larges horizons. Nous demeurons, comme Abraham, « la face contre terre, » non pas en signe de véritable adoration mais plutôt pour cacher à Dieu notre rire. Dieu vient jusqu’à nous mais nous Le laissons s’élever loin de nous par notre manque de foi. Nous manquons d’entrer dans son mystère de résurrection où Il redonne vie à ce qui est mort et fécondité à ce qui est stérile.
Dieu a pour toi de grandes ambitions.
Qu’est-ce qui te retient dans ta poussière ?

Seigneur, Dieu-Puissant, Tu nous as renouvelés par l’Alliance en ton Fils Jésus-Christ. Que, par ses mérites, notre pèlerinage en ce monde nous prépare à l’élévation éternelle en Toi.

Paroles du Pape François

 Jésus est profondément frappé par cet homme. L’Évangile de Marc souligne qu’ému de compassion, il étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié » (Mc 1, 41). Le geste de Jésus accompagne ses paroles et rend son enseignement plus explicite. Contre les dispositions de la loi de Moïse, qui interdisaient de s’approcher d’un lépreux (cf. Lv 13, 45-46), Jésus tend la main et le touche même. Combien de fois rencontrons-nous un homme pauvre qui vient à notre rencontre ! Nous pouvons être généreux, nous pouvons éprouver de la compassion, mais généralement, nous ne le touchons pas. Nous lui offrons une pièce de monnaie, nous la jetons là, mais nous évitons de toucher sa main. Et nous oublions que c’est le corps du Christ !
Jésus nous enseigne à ne pas craindre de toucher le pauvre et l’exclu, car il est en eux. Toucher le pauvre peut nous purifier de l’hypocrisie et nous préoccuper de sa condition. Toucher les exclus. Aujourd’hui, ces jeunes m’accompagnent ici. Beaucoup de personnes pensent que cela aurait été mieux s’ils étaient restés dans leur terre, mais là-bas ils souffraient tant. Ce sont nos réfugiés, mais beaucoup de personnes les considèrent comme des exclus. S’il vous plaît, ce sont nos frères ! Le chrétien n’exclut personne, il fait place à tous, il laisse venir tout le monde. »

Pape François, Audience générale, 22 juin 2016, Source : Magnificat

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier

%d blogueurs aiment cette page :