Bonjour les amis,
» Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais ! Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ; de très loin, tu pénètres mes pensées, tous mes chemins te sont familiers. C’est toi qui as créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je reconnais devant toi le prodige, l’être étonnant que je suis. Étonnantes sont tes œuvres, toute mon âme le sait. Mes os n’étaient pas cachés pour toi quand j’étais façonné dans le secret. » (Ps 138 (139))
Seigneur Jésus, en cette solennité où nous faisons mémoire de la naissance de saint Jean-Baptiste, nous voudrions faire comme Zacharie : que notre langue se délie et qu’elle Te bénisse ! nous voudrions simplement Te louer pour les miracles que Tu réalises dans notre vie. Aide-nous à nous rendre compte des merveilles que Tu réalises sans cesse pour chacun de nous !
Nous célébrons aujourd’hui la naissance de Saint Jean-Baptiste. Saint Jean est un homme plein de contrastes : Silencieux et humble, il est également courageux et intrépide jusqu’à verser son sang. Jésus dira de lui qu’il est le plus grand homme né d’une femme, mais il n’est que celui qui précède le Christ. Il est aussi le seul Saint a avoir reçu l’Esprit-Saint dans le ventre de sa mère, les autres ayant eu un véritable chemin vers le le Seigneur. C’est pourquoi nous fêtons sa naissance aujourd’hui.
À l’occasion de la naissance de son fils, Zacharie, son père, retrouve l’usage de la parole et proclame les louanges de Dieu. En parallèle, Jean-Baptiste restera longtemps dans le silence avant de crier au monde : « convertissez-vous, car le Royaume des cieux s’est approché ! ». Zacharie et Jean-Baptiste nous montrent peut-être ainsi, l’un et l’autre, la nécessité dans notre vie de temps de louange et de proclamation autant que de temps de silence et d’accueil de la parole de Dieu dans l’intimité de notre cœur.
Par notre baptême, nous avons tous été choisis et envoyés pour rendre témoignage du Seigneur. Dans un monde indifférent à Dieu, saint Jean est un modèle et une aide pour nous tous.
Saint Augustin nous disait : «Admire Jean autant que tu le pourras car ce que tu admires profite au Christ. Je répète, cela profite au Christ, pas parce que tu lui offres quelque chose à Lui, mais parce que tu progresses grâce à Lui». Sa prière attentive au Saint Esprit, son courage et son humilité, nous offrent de nouvelles perspectives de sainteté pour nous tous.
Enfin voyons dans l’histoire de Jean-Baptiste, celle de chacun de nous. Nous sommes tous aimés par Dieu d’un amour immense et éternel. Malgré notre péché et la distance qui nous séparent du Seigneur, celui-ci ne nous abandonne pas. Il nous est toujours favorable et il vient nous sauver. Que ce soit à dix, à cinquante ou à quatre-vingts ans, il nous donne toujours l’occasion de revenir à Lui. Et alors, comme Zacharie, notre bouche et notre langue se délieront pour bénir le Notre Sauveur.
Nous vous proposons aussi cette méditation de Origène (v. 185-253) prêtre et théologien : « je pense que le mystère de Jean s’accomplit dans le monde jusqu’à maintenant. Quiconque est destiné à croire au Christ Jésus, il faut qu’auparavant l’esprit et la puissance de Jean viennent en son âme pour « préparer au Seigneur un peuple parfait » (Lc 1,17) et, dans les aspérités du cœur, « aplanir les chemins et redresser les sentiers » (Lc 3,5). Ce n’est pas seulement en ce temps-là que « les routes furent aplanies et les sentiers redressés », mais aujourd’hui encore l’esprit et la puissance de Jean précèdent l’avènement du Seigneur Sauveur. Ô grandeur du mystère du Seigneur et de son dessein sur le monde ! »
Seigneur, tu as fait un miracle pour Zacharie en le délivrant de son mutisme. Nous aussi, nous sommes muets, mais d’un mutisme différent. Nous ne savons pas Te parler, nous avons du mal à Te bénir, nous n’arrivons à parler de Toi à ceux qui ne Te connaissent pas encore. Seigneur, délie notre langue ! Que nous revenions à Toi de tout notre cœur !
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Sources d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/meditation-du-jour/ et https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/
CHANT
La lumière des nations
1. C’est toi que j’ai choisi. De toujours, moi je te connais. Sur mes paumes, ton nom est gravé. Pour toi, le Seigneur a parlé.
2. Tu dis : « Il m’abandonne ». Si la femme oublie son enfant, Moi, ton Dieu, je ne t’oublie pas. Pour toi, le Seigneur a parlé.
3. Pour qui espère en moi, Plus jamais de honte au visage. Tu sauras, Je suis l’Éternel. Pour toi, le Seigneur a parlé.
4. Je viens pour te chercher. De tes fautes, je t’ai racheté. Tu sauras, Je suis ton Sauveur. Pour toi, le Seigneur a parlé.
5. Ta ville est dévastée. Ne crains pas, je vais rebâtir. Tu sauras, Je suis Créateur. Pour toi, le Seigneur a parlé.
PREMIERE LECTURE
« Je fais de toi la lumière des nations » (Is 49, 1-6)
Lecture du livre du prophète Isaïe
Écoutez-moi,
îles lointaines !
Peuples éloignés, soyez attentifs !
J’étais encore dans le sein maternel
quand le Seigneur m’a appelé ;
j’étais encore dans les entrailles de ma mère
quand il a prononcé mon nom.
Il a fait de ma bouche une épée tranchante,
il m’a protégé par l’ombre de sa main ;
il a fait de moi une flèche acérée,
il m’a caché dans son carquois.
Il m’a dit :
« Tu es mon serviteur, Israël,
en toi je manifesterai ma splendeur. »
Et moi, je disais :
« Je me suis fatigué pour rien,
c’est pour le néant, c’est en pure perte
que j’ai usé mes forces. »
Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur,
ma récompense, auprès de mon Dieu.
Maintenant le Seigneur parle,
lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère
pour que je sois son serviteur,
que je lui ramène Jacob,
que je lui rassemble Israël.
Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur,
c’est mon Dieu qui est ma force.
Et il dit :
« C’est trop peu que tu sois mon serviteur
pour relever les tribus de Jacob,
ramener les rescapés d’Israël :
je fais de toi la lumière des nations,
pour que mon salut parvienne
jusqu’aux extrémités de la terre. »
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Son nom est Jean » (Lc 1, 57-66.80)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter,
elle mit au monde un fils.
Ses voisins et sa famille apprirent
que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde,
et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant.
Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
Mais sa mère prit la parole et déclara :
« Non, il s’appellera Jean. »
On lui dit :
« Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
On demandait par signes au père
comment il voulait l’appeler.
Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit :
« Jean est son nom. »
Et tout le monde en fut étonné.
À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia :
il parlait et il bénissait Dieu.
La crainte saisit alors tous les gens du voisinage
et, dans toute la région montagneuse de Judée,
on racontait tous ces événements.
Tous ceux qui les apprenaient
les conservaient dans leur cœur et disaient :
« Que sera donc cet enfant ? »
En effet, la main du Seigneur était avec lui.
L’enfant grandissait
et son esprit se fortifiait.
Il alla vivre au désert
jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation de Père Bernard Devert (RCF)
Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il puisse s’attarder dans le sanctuaire.
Or, le sanctuaire n’est-il pas le lieu de la Parole, mais Zacharie va en sortir … muet. L’étonnement va alors être à son comble, d’aucuns sans doute penseront qu’il a commis une faute.
Le Temple était-il vraiment celui-là. Les prophètes l’ont annoncé : Dieu ne peut-être assigné à résidence, fut-elle sacrée.
Le Temple de Dieu est le cœur de l’homme et c’est seulement en se tournant vers l’homme que l’on peut Le rencontrer sans illusion.
Le vrai Temple est celui constitué de ‘pierres vivantes’, d’hommes et de femmes qui osent crier la Bonne Nouvelle ; non pas en répétant des mots, les rabâchant, mais qui après un temps de discernement, souvent de silence comme Zacharie, risquent l’Annonce.
On attendait Zacharie ; personne n’imaginait que la Parole puisse le conduire à braver les traditions. La vérité n’est jamais figée pour être toujours un élan du cœur qui nous élance vers un autrement, un inattendu.
L’étonnement, une ouverture à l’émerveillement est au cœur de la foi.
Croire est une invitation pressante à refuser la dé-création d’un monde pour devenir co-créateurs, ce qui suppose que nous parvenions à être suffisamment pauvres pour consentir à ce que tout, toujours, puisse recommencer.
Seul, les pauvres de cœur échappent à l’esclavage des enfermements pour en faire des ferments pour saisir que l’espérance n’est pas une invention, mais une découverte.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs ! J’étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m’a appelé ; j’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom. »
Celui qui parle n’était pas prophète de son propre chef, ni par le choix de quelque humain. Il a été choisi et envoyé par Dieu. C’est en toute connaissance de cause que Dieu l’a mis à part pour faire de lui le nouvel Israël, son nouvel élu : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je manifesterai ma splendeur. » Et Dieu l’a pourvu pour sa mission, l’assurant de sa puissance et de sa protection.
Cette élection n’a pas été reconnue par ceux vers qui il était envoyé. Rejeté, il éprouve le besoin de la crier au monde comme s’il devait présenter ses lettres de créance. Il y a comme un besoin de reconnaissance. Il en résulta chez lui, un sentiment d’échec : « Je me suis fatigué pour rien, c’est pour le néant, c’est en pure perte que j’ai usé mes forces. » Or, Dieu trouvait en lui sa satisfaction et œuvrait à sa glorification : « C’est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob, ramener les rescapés d’Israël : je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. »
La mission présuppose la conscience d’être de Dieu, connu et choisi par Lui. C’est la conscience de l’appel. Elle a une double dimension : à la fois personnelle et communautaire. Dans nos missions, nous ressentons ce besoin de reconnaissance. Et nous vivons parfois, comme un échec, tout rejet éventuel. Or, en définitive, c’est à Dieu seul qu’il revient d’en juger. Car c’est Lui qui nous a appelés et envoyés. Il importe alors pour nous de demeurer à son écoute, de Lui faire confiance et de Lui obéir. Car, nous avons du prix à ses yeux.
La vocation est une expression de la confiance de Dieu.
Quel appel Dieu t’a-t-Il adressé ?
Seigneur mon Dieu, garde-moi sous ton regard.
Paroles du Pape François
Tout l’événement de la naissance de Jean Baptiste est entouré d’un joyeux sentiment d’émerveillement, de surprise et de gratitude. Étonnement, surprise, gratitude. (…) Et en regardant cela, demandons-nous: comment est ma foi? S’agit-il d’une foi joyeuse, ou d’une foi toujours la même, d’une foi « plate »? Est-ce que j’ai un sentiment d’émerveillement quand je vois les œuvres du Seigneur, quand j’entends parler d’évangélisation ou de la vie d’un saint, ou quand je vois tant de bonnes personnes: est-ce que je ressens la grâce à l’intérieur, ou est-ce que rien ne bouge dans mon cœur ? Puis-je ressentir les consolations de l’Esprit ou suis-je fermé?
Pape François, Angélus du 24 juin 2018, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier