Quels sont nos fruits ?

Bonjour les amis,

 » Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom, annoncez parmi les peuples ses hauts faits ; chantez et jouez pour lui, redites sans fin ses merveilles. Glorifiez-vous de son nom très saint : joie pour les cœurs qui cherchent Dieu ! Cherchez le Seigneur et sa puissance, recherchez sans trêve sa face. Vous, la race d’Abraham son serviteur, les fils de Jacob, qu’il a choisis, le Seigneur, c’est lui notre Dieu : ses jugements font loi pour l’univers. Il s’est toujours souvenu de son alliance, parole édictée pour mille générations : promesse faite à Abraham, garantie par serment à Isaac.  » (Ps 104 (105))

Seigneur Jésus, je suis un arbre que tu as planté, destiné à porter du fruit. Fais pénétrer en moi la sève de la vie et de l’amour, afin de donner de bons fruits.

La magnifique liturgie de ce jour nous invite au-delà des apparences. Dieu appelle Abraham à la confiance : « Ne crains pas, Abram ! Je suis un bouclier pour toi. Ta récompense sera très grande. ». La foi d’Abraham lui fera porter de grands et beaux fruits. L’un de ces fruits est celui de l’alliance entre Dieu et l’homme, un héritier qui portera tout son peuple, une descendance innombrable.

Nous sommes de ce peuple. Comment pouvons-nous porter des fruits ? Jésus nous a déjà donné une si belle réponse dans l’Evangile de Jean : « Demeurez en moi, comme moi en vous … Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit » (Jn 15, 4a.5b). La condition essentielle est donc d’être avec le Seigneur, de demeurer en Lui. Jean commentait aussi : « Maître, où demeures-tu ? Il leur dit : Venez et voyez. » (Jn 1, 38-39).
Jésus nous invite à développer une relation intime avec Lui. Comment ? Par les sacrements dont l’Eucharistie, par la prière, par la lecture quotidienne de la Parole… Demeurez en Christ veut aussi dire agir selon l’Évangile et non selon soi-même.

Cela demande de pratiquer un art difficile mais fondamental qu’est celui du discernement, et c’est ce que Jésus nous demande principalement dans l’évangile du jour. Il nous donne quelques clés pour apprendre à discerner ce qui est ajusté à la volonté de Dieu et ce qui ne l’est pas. Il nous demande de discerner en toute circonstance, de ne pas nous engager sur des chemins sans réfléchir et sans prier. Ils sont nombreux les faux-prophètes qui peuvent nous détourner de notre vocation, alors prendre le temps d’écouter le Seigneur est primordial.
Avec l’aide du Saint-Esprit, entendons la voix du Seigneur qui nous guide et nous indique le bon chemin, celui de la vie, le seul qui, inondé de lumière et irrigué par l’Esprit, donne de bons et beaux fruits.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Sources d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/meditation-du-jour/ et https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/

CHANT

L’abandon




Il est sur cette terre Un arbre merveilleux
Sa racine, ô mystère Se trouve dans les cieux
Jamais sous son ombrage Rien ne saurait blesser
Là sans craindre l’orage On peut se reposer

De cet arbre ineffable L’amour voilà le nom
Et son fruit délectable S’appelle l’abandon
Ce fruit dès cette vie Me donne le bonheur
Mon âme est réjouie Par sa divine odeur

Ce fruit quand je le touche Me paraît un trésor
Le portant à ma bouche Il m’est plus doux encore
Non rien ne m’inquiète Rien ne peut me troubler
Plus haut que l’alouette Mon âme sait voler

De cet arbre ineffable L’amour voilà le nom
Et son fruit délectable S’appelle l’abandon
Ce fruit dès cette vie Me donne le bonheur
Mon âme est réjouie Par sa divine odeur

Il me donne en ce monde Un océan de paix
En cette paix profonde Je repose à jamais

De sa Céleste flamme Le lumineux rayon
Fait naître dans mon âme Le parfait abandon
Toutes les créatures Peuvent me délaisser
Je saurai sans murmure Près de toi m’en passer


 

PREMIERE LECTURE

« Abram eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste » et « le Seigneur conclut une alliance avec lui » (Gn 15, 1-12.17-18a)

Lecture du Livre de la Genèse

 En ces jours-là,
    la parole du Seigneur fut adressée à Abram dans une vision :
« Ne crains pas, Abram !
Je suis un bouclier pour toi.
Ta récompense sera très grande. »
    Abram répondit :
« Mon Seigneur Dieu, que pourrais-tu donc me donner ?
Je m’en vais sans enfant,
et l’héritier de ma maison, c’est Élièzer de Damas. »
    Abram dit encore :
« Tu ne m’as pas donné de descendance,
et c’est un de mes serviteurs qui sera mon héritier. »
    Alors cette parole du Seigneur fut adressée à Abram :
« Ce n’est pas lui qui sera ton héritier,
mais quelqu’un de ton sang. »
    Puis il le fit sortir et lui dit :
« Regarde le ciel,
et compte les étoiles, si tu le peux… »
Et il déclara :
« Telle sera ta descendance ! »
    Abram eut foi dans le Seigneur
et le Seigneur estima qu’il était juste.
    Puis il dit :
« Je suis le Seigneur,
qui t’ai fait sortir d’Our en Chaldée
pour te donner ce pays en héritage. »
    Abram répondit :
« Seigneur mon Dieu, comment vais-je savoir
que je l’ai en héritage ? »
    Le Seigneur lui dit :
« Prends-moi une génisse de trois ans,
une chèvre de trois ans,
un bélier de trois ans,
une tourterelle et une jeune colombe. »
    Abram prit tous ces animaux,
les partagea en deux,
et plaça chaque moitié en face de l’autre ;
mais il ne partagea pas les oiseaux.
    Comme les rapaces descendaient sur les cadavres,
Abram les chassa.
    Au coucher du soleil,
un sommeil mystérieux tomba sur Abram,
une sombre et profonde frayeur tomba sur lui.
    Après le coucher du soleil, il y eut des ténèbres épaisses.
Alors un brasier fumant et une torche enflammée
passèrent entre les morceaux d’animaux.
    Ce jour-là, le Seigneur conclut une alliance avec Abram
en ces termes :
« À ta descendance
je donne le pays que voici,
depuis le Torrent d’Égypte
jusqu’au Grand Fleuve, l’Euphrate. »

– Parole du Seigneur.

EVANGILE

« C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Mt 7, 15-20)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

 En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Méfiez-vous des faux prophètes
qui viennent à vous déguisés en brebis,
alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces.
    C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.
Va-t-on cueillir du raisin sur des épines,
ou des figues sur des chardons ?
    C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits,
et que l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais.
    Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais,
ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits.
    Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits
est coupé et jeté au feu.
    Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation de Père Bernard Devert (RCF)

La terre est un jardin. Tout a commencé par celui nommé le Paradis où régnait le premier Adam. 
Le second Adam, Jésus Christ, agonisa au jardin des Oliviers.
Il y eut aussi un troisième jardin, celui où se rendit Marie-Madeleine ; le Christ en était le jardiner et les larmes furent la rosée annonciatrice d’un nouveau matin.
Les mauvaises herbes sont présentes, et alors… Jésus nous a-t-il pas prévenus : ne cherchez pas à enlever l’ivraie, au risque de tout arracher.
Le Seigneur est le jardinier de nos cœurs.
Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, interroge Jésus. Serait-ce possible. Dieu est le vigneron ; Jésus est la vigne et nous sommes les sarments. Il est vrai qu’il est donné à l’homme la possibilité de tout pervertir jusqu’à faire mourir Dieu.
Le pouvoir du temps use et nous use, le pouvoir du mal blesse et angoisse ; le Fils de Dieu en fut la première victime jusqu’à être conduit au Jardin des Oliviers. Là, tout a vacillé, l’absurde aurait pu entraîner le néant. Seulement, il est un troisième pouvoir, celui du cœur, le cœur de Dieu.
Ce cœur nourrit les nôtres tant il est une semence. Dieu se présente sous les traits d’un jardinier pour avoir le sens de la terre sans omettre ce qu’Il est, une divine douceur qui éclairera à jamais la vie de Marie-Madeleine pour s’entendre dire : pourquoi pleures-tu, qui cherches-tu.
Voici que dans ce bouleversement, s’ouvre un quatrième jardin, celui-là même que nous avons à cultiver. Ce jardin est là où nous sommes, là ou nous en sommes, là où des frères ont cru, espéré.
Là où la Parole est partagée, elle est semence suscitant l’inattendu et l’émerveillement si nécessaire pour durer dans l’insécurité, fut-ce au prix d’avancer dans le clair-obscur
Ce jardin est celui de la résurrection, de notre résurrection déjà commencée. Loin d’être celui du souvenir, il est celui de l’avenir qui transforme le présent. Souvenons-nous des disciples sur le chemin d’Emmaüs, leur jardin intérieur est tout brûlant – la chaire tremble, née de la joie qui les habite de se savoir si aimés.
Les bons fruits ne sont pas labellisés par une doctrine, ils nous sont partagés dans la hardiesse de l’ouverture du cœur.
Hans Joas dit que, dans son jardin d’humanité, c’est l’ouvertures du cœur qui l’a conduit vers Dieu. Je me souviens, dit-il, de la façon dont un leader du parti bavarois conservateur critiquait le social démocrate, Willy Brandt. Il l’attaquait sur le fait qu’il était né hors mariage, d’une mère célibataire.
 
Qui ne se souvient pas de Willy Brandt, un des acteurs de la chute du mur de Berlin qui fit de cet événement une unification de l’Europe et de la paix.
 
C’est aux bons fruits que vous reconnaîtrez les prophètes, nous rappelle Jésus.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« En ces jours-là, la parole du Seigneur fut adressée à Abram dans une vision : « Ne crains pas, Abram ! Je suis un bouclier pour toi. Ta récompense sera très grande. » »
Abram est revenu, victorieux, d’une expédition contre des rois pour libérer son neveu Loth et tous ses biens. Mais il a refusé le butin. Il ne voulait pas tenir sa richesse d’un humain. (Cf. Genèse 14, 13-24) C’est alors que le Seigneur s’adressa à lui. Il se révéla à lui comme son bouclier et lui promis une très grande récompense. C’est ici, qu’est rapporté la toute première parole d’Abram à Dieu. Un dialogue est, à présent, établi. « Mon Seigneur Dieu, que pourrais-tu donc me donner ? […] Tu ne m’as pas donné de descendance, et c’est un de mes serviteurs qui sera mon héritier. »
En d’autres termes, Abram demande à Dieu de tenir sa promesse. (Cf. Genèse 12, 2 ; 13, 16) Le Seigneur lui réitéra cette promesse d’une descendance. À cet instant, le vieillard Abram mit sa foi dans le Seigneur « et le Seigneur estima qu’il était juste. »
Assuré d’avoir une descendance, Abram s’est alors préoccupé de l’héritage. Pour confirmer cette promesse Dieu a décidé de faire alliance avec Abram. Ce dernier défendit le sacrifice de l’alliance toute la journée. C’est au coucher du soleil que Dieu s’est manifesté. Contrairement aux habitudes de ce temps, seul Dieu s’engage. Il conclut une alliance inconditionnelle avec Abram.
C’est dans notre quotidien que Dieu se révèle progressivement à nous. Il se fait connaître en intervenant dans nos vies. C’est Lui qui prend l’initiative et Il attend patiemment notre réponse et notre acte de foi. Il attend que nous Le prenions au sérieux. Et Lui, Il nous justifie, c’est-à-dire qu’Il nous a-juste à Lui. Sa finalité est de faire alliance avec nous. Mais, souvent, nous devrons défendre le sacrifice de l’alliance contre les rapaces de nos vies.
Dieu nous aime sans condition.
Sois attentif(ve) : Dieu te fait signe.

Paroles du Pape François

Le fruit, ce sont des actions, mais aussi des paroles. Même par des mots, nous connaissons la qualité de l’arbre. Car celui qui est bon tire le bien de son cœur et de sa bouche, et celui qui est mauvais tire le mal de la sienne, en pratiquant l’exercice le plus délétère parmi nous, qui est de murmurer, de bavarder, de dire du mal des autres. Cela détruit; cela détruit la famille, cela détruit l’école, cela détruit le lieu de travail, cela détruit le quartier. À partir du langage, les guerres commencent. Réfléchissons un peu à cet enseignement de Jésus et posons-nous la question: est-ce que je parle mal des autres? Est-ce que j’essaie toujours de salir les autres? Est-il plus facile pour moi de voir les défauts des autres que les miens? Et essayons de nous corriger au moins un peu: cela nous fera du bien à tous.

Pape François, Angélus du 3 mars 2019, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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