Cette porte étroite qui mène à Toi

Bonjour les amis,

 » Seigneur, qui séjournera sous ta tente ?
Celui qui se conduit parfaitement, qui agit avec justice et dit la vérité selon son cœur. Il met un frein à sa langue. Il ne fait pas de tort à son frère et n’outrage pas son prochain.
À ses yeux, le réprouvé est méprisable mais il honore les fidèles du Seigneur. Il ne reprend pas sa parole. Il prête son argent sans intérêt, n’accepte rien qui nuise à l’innocent. Qui fait ainsi demeure inébranlable.  » (Ps 14(15))

Notre trésor sacré dont Jésus nous parle dans l’Evangile du jour est notre ressemblance à Dieu, c’est l’image de Dieu en nous. L’image de Dieu dans chacun de nous est sacrée « toute personne est une histoire sacrée. », et notre visage est le lieu privilégié pour que Dieu resplendisse, pour montrer ce que Dieu a mis en nous, et c’est ce qui fait notre beauté.
Oui, nous portons tous des trésors, des talents, des charismes, des richesses, que le Seigneur nous a confiés pour que nous leur fassions porter du fruit. Ce sont parfois des vertus que nous avons mis longtemps à développer et consolider avec la grâce de l’Esprit Saint. Quel dommage alors si, sur une colère ou une déception, nous laissons filer ce trésor que nous avons chèrement acquis ou que nous avons si bien protégé.
Alors peut-être pouvons-nous identifier, aujourd’hui, « ce qui est sacré » et les « perles » que nous portons ; rendons grâce à Dieu pour ces dons ; et prenons la décision de ne pas les laisser filer.
Ce trésor est aussi notre relation personnelle et commune à Dieu ! Quand nous sommes ensemble, ce trésor rayonne de tout son éclat dans la communauté. Nous sommes tous incomplets et en construction, et nous avons tous besoin les uns des autres.
Alors laissons Dieu épurer notre cœur par le feu de son amour pour embellir encore plus les petits filins d’or qui s’y trouvent. Et demandons la grâce de découvrir en nous la “merveille » que Dieu a choisi car elle est son trésor.
Et dans ces moments de choix difficiles, soyons prêts à dire avec saint Thomas More, dont c’est la fête aujourd’hui :. « Si je sens la frayeur sur le point de me vaincre, je me rappellerai comment un souffle de vent faillit faire faire naufrage à Pierre parce que sa foi avait faibli. Je ferai donc comme lui, j’appellerai le Christ à mon secours. ».
Pour compléter cette méditation, lisons tout particulièrement aujourd’hui la méditation du père Bernard Devert qui nous explique que : « L’étroitesse n’est que dans notre esprit. Pourquoi à l’Amour infini, opposons-nous nos finitudes. »

Enfin, prions avec Mère Térésa :
Seigneur, quand je suis affamé, donne-moi quelqu’un qui ait besoin de nourriture.
Quand j’ai soif, envoie-moi quelqu’un qui ait besoin d’eau.
Quand j’ai froid, envoie-moi quelqu’un à réchauffer.
Quand je suis blessé, donne-moi quelqu’un à consoler.
Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d’un autre à partager.
Quand je suis pauvre, conduis-moi à quelqu’un dans le besoin.
Quand je n’ai pas de temps, donne-moi quelqu’un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié, donne-moi quelqu’un dont j’aurai à faire l’éloge.
Quand je suis découragé, envoie-moi quelqu’un à encourager.
Quand j’ai besoin de la compréhension des autres, donne-moi quelqu’un qui ait besoin de la mienne.
Quand j’ai besoin qu’on prenne soin de moi, envoie-moi quelqu’un dont j’aurai à prendre soin.
Quand je ne pense qu’à moi, tourne mes pensées vers autrui.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Sources d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/meditation-du-jour/, https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/

CHANT

Donne-moi seulement de t’aimer

Prends Seigneur et reçois toute ma liberté, ma mémoire, mon intelligence toute ma volonté.

Et donne-moi, donne-moi, donne-moi seulement de t’aimer.
Donne-moi, donne-moi, donne-moi seulement de t’aimer.

Reçois tout ce que j’ai, tout ce que je possède.
C’est toi qui m’as tout donné à toi, Seigneur, je le rends.

Et donne-moi, donne-moi, donne-moi seulement de t’aimer.
Donne-moi, donne-moi, donne-moi seulement de t’aimer.

Tout est à toi, disposes-en selon ton entière volonté
et donne-moi ta grâce, elle seule me suffit.

Et donne-moi, donne-moi, donne-moi seulement de t’aimer.
Donne-moi, donne-moi, donne-moi seulement de t’aimer.

PREMIERE LECTURE

« Qu’il n’y ait pas de querelle entre toi et moi, car nous sommes frères ! » (Gn 13, 2.5-18)

Lecture du Livre de la Genèse

Abram était extrêmement riche
en troupeaux, en argent et en or.
Loth, qui accompagnait Abram,
avait également du petit et du gros bétail,
et son propre campement.
Le pays ne leur permettait pas d’habiter ensemble,
car leurs biens étaient trop considérables
pour qu’ils puissent habiter ensemble.
Il y eut des disputes entre les bergers d’Abram
et ceux de Loth.
Les Cananéens et les Perizzites habitaient aussi le pays.
Abram dit à Loth :
« Surtout, qu’il n’y ait pas de querelle entre toi et moi,
entre tes bergers et les miens,
car nous sommes frères !
N’as-tu pas tout le pays devant toi ?
Sépare-toi donc de moi.
Si tu vas à gauche, j’irai à droite,
et si tu vas à droite, j’irai à gauche. »
Loth leva les yeux
et il vit que toute la région du Jourdain était bien irriguée.
Avant que le Seigneur détruisît Sodome et Gomorrhe,
elle était comme le jardin du Seigneur,
comme le pays d’Égypte, quand on arrive au delta du Nil.
Loth choisit pour lui toute la région du Jourdain
et il partit vers l’est.
C’est ainsi qu’ils se séparèrent.
Abram habita dans le pays de Canaan,
et Loth habita dans les villes de la région du Jourdain ;
il poussa ses campements jusqu’à Sodome.
Les gens de Sodome se conduisaient mal,
et ils péchaient gravement contre le Seigneur.
Après le départ de Loth, le Seigneur dit à Abram :
« Lève les yeux et regarde, de l’endroit où tu es,
vers le nord et le midi, vers l’orient et l’occident.
Tout le pays que tu vois, je te le donnerai,
à toi et à ta descendance, pour toujours.
Je rendrai nombreuse ta descendance,
autant que la poussière de la terre :
si l’on pouvait compter les grains de poussière,
on pourrait compter tes descendants !
Lève-toi ! Parcours le pays en long et en large :
c’est à toi que je vais le donner. »
Abram déplaça son campement
et alla s’établir aux chênes de Mambré, près d’Hébron ;
et là, il bâtit un autel au Seigneur.
– Parole du Seigneur.

EVANGILE

Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux » (Mt 7, 6.12-14)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ;
ne jetez pas vos perles aux pourceaux,
de peur qu’ils ne les piétinent,
puis se retournent pour vous déchirer.
Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous,
faites-le pour eux, vous aussi :
voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.
Entrez par la porte étroite.
Elle est grande, la porte,
il est large, le chemin
qui conduit à la perdition ;
et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent.
Mais elle est étroite, la porte,
il est resserré, le chemin
qui conduit à la vie ;
et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation de Père Bernard Devert (RCF)

A la question angoissante « n’y aura-t-il que peu de gens à être sauvés », Jésus répond : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite…beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas »
La question posée est celle de ‘comment s’en sortir’.
Dieu fait de nous des hommes libres. Cette liberté cause notre responsabilité. Face à nos dérives, nées de ces inessentiels qui entraînent bien des déshumanisations, la porte nous apparaît fermée avec comme corolaires la résignation et la culpabilisation.
Un prisonnier, condamné pour un crime passionnel, me demande au moment d’entrer dans la célébration eucharistique comment il peut s’en sortir. Il est juste, dit-il, que je sois derrière les barreaux mais comment m’en sortir en réparant l’irréparable, payer pour une vie qui n’a point de prix.
Qui de nous ne connaît pas des barreaux qui pour être invisibles n’en sont pas moins réels.
Qui ne s’interroge pas pour sortir de sa prison intérieure, voile de l’espérance. Cette légende dans le Talmud peut être un embryon de réponse :
 « Un jour, un roi eut vent qu’un homme sage vivait dans son royaume. Le roi l’envoya quérir et le sage arrive au palais, le roi lui dit alors :

  • est-il vrai que tu connais toutes les langues ?
  • oui, Majesté,
  • est-il vrai que tu peux comprendre le chant des oiseaux ?
  • oui, Majesté,
  • est-il vrai que tu peux interpréter le langage des nuages ?
  • oui, Majesté,
  • est-il vrai que tu peux lire dans les pensées ?
  • oui, Majesté, 

Le roi dit alors : j’ai les mains dans le dos et je tiens un oiseau dans le dos. Peux-tu me dire s’il est vivant ou mort ?
Le sage prit peur. Il sentait que, quelle que soit sa réponse, le roi pouvait tuer l’oiseau. Il regarda le monarque et se tut un long moment, puis déclara finalement : la réponse, Majesté est entre vos mains.
Entre vos mains : « Il renvoie les riches les mains vides ».
Des mains qui, après s’être jointes dans la prière, s’ouvrent faisant apparaître en leur creux l’effacement des signes de puissance ou de désespoir. Des mains qui font signe à l’Amour qu’Il est aimé.
Dieu a mis en nos mains ce qu’il faut pour honorer notre responsabilité. Souvenons-nous de la finale du Journal d’un Curé de Campagne de Georges Bernanos : « Si tout orgueil était mort en nous, la grâce des grâces serait de s’aimer humblement soi-même ».
Alors, sortant de l’angoisse, émerveillés, nous découvrons que nous avons ‘passé la porte’ pour être désencombrés de nous-mêmes. Le règne de Dieu est déjà là. Le Père, dans la filiation avec son fils, nous a ouvert la porte de son cœur.
L’étroitesse n’est que dans notre esprit. Pourquoi à l’Amour infini, opposons-nous nos finitudes.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Abram dit à Loth : « Surtout, qu’il n’y ait pas de querelle entre toi et moi, entre tes bergers et les miens, car nous sommes frères ! N’as-tu pas tout le pays devant toi ? Sépare-toi donc de moi. Si tu vas à gauche, j’irai à droite, et si tu vas à droite, j’irai à gauche. » »

Si la richesse est considérée comme une bénédiction divine, Abram et Loth se rendent bien compte qu’elle peut également être préjudiciable à la sauvegarde de leurs liens familiaux et de leur bonne entente. Cette situation sonne l’heure d’un nouveau choix. Abram, plutôt que la garantie de sa prospérité, choisit l’humilité et la fraternité. Pour éviter qu’ils en viennent à se quereller, il laissa à son neveu le privilège de choisir la région la plus luxuriante.
Avec cette séparation, Abram acceptait enfin de renoncer à sa parenté, comme le Seigneur le lui avait ordonné. (Cf. Genèse 12, 1s) Abram consentait ainsi au choix de Dieu. Abram semblait enfin réaliser que l’appel, qui lui est adressé, n’engageait pas son neveu : ils n’avaient pas le même projet… C’est alors que Dieu précisa une de ses promesses à Abram : « Après le départ de Loth, le Seigneur dit à Abram : « Lève les yeux et regarde, de l’endroit où tu es, vers le nord et le midi, vers l’orient et l’occident. Tout le pays que tu vois, je te le donnerai, à toi et à ta descendance, pour toujours. » Autrement dit, c’est à travers ce renoncement, qu’Abram eut une meilleure compréhension de la promesse. Le troisième autel qu’il érigea, celui d’Hébron, peut être considéré comme celui du renoncement et du renouvellement. Quant à Loth, dans son désir de prospérité, « il poussa ses campements jusqu’à Sodome. » Il se risqua aux frontières du mal…

La gestion de la richesse fut une heure d’épreuve tant pour Loth que pour Abram. Dans nos vies, il s’avère que la bénédiction ou la grâce sont aussi suivies ou accompagnées d’épreuves. Elles nous mettent en demeure de faire un choix. Autant elles sont l’expression du choix d’amour de Dieu à notre égard, autant elles sont un appel à faire un choix radical de Dieu. Elles nous obligent à purifier nos désirs et à ajuster nos intentions. Elles nous appellent au renoncement pour qu’en jouissant d’elles, nos cœurs demeurent unis au Seigneur ; pour que le don ne se substitue point au Donateur. Elles contribuent également à notre réalisation.
Le discernement et l’édification de notre vocation procèdent par des renoncements successifs au fur et à mesure que nous prenons conscience de l’infinie Providence divine. Quand nous adhérons au choix de Dieu, Il nous ouvre un champ insoupçonné de liberté : « Lève-toi ! Parcours le pays en long et en large : c’est à toi que je vais le donner. » Quand nous communions au choix de Dieu, Il nous accorde une abondante et heureuse postérité : « Je rendrai nombreuse ta descendance, autant que la poussière de la terre. » Quand nous laissons Dieu choisir pour nous, Il nous protège du mal ; Il nous épargne de camper à Sodome pour nous établir aux chênes de Mambré, c’est-à-dire dans l’adoration véritable. Ainsi, nous ne risquons pas de nous perdre.
Le choix de Dieu n’est jamais contre sa créature.
Quel autel vas-tu bâtir aujourd’hui ?

Seigneur mon Dieu, dans ta patience, accorde-moi de comprendre jour après jour ton appel et d’y répondre.

Paroles du Pape François

Jésus ne veut pas nous tromper en disant: « Oui, ne vous inquiétez pas, c’est facile, il y a une belle autoroute et au bout une grande porte… ». Il ne nous dit pas cela : il nous parle de la porte étroite. Il nous dit les choses telles qu’elles sont: le passage est étroit. Dans quel sens? Dans le sens où, pour être sauvé, il faut aimer Dieu et son prochain, et cela n’est pas confortable! C’est une « porte étroite » parce qu’elle est exigeante, l’amour est toujours exigeant, il demande un engagement, voire un « effort », c’est-à-dire une volonté déterminée et persévérante de vivre selon l’Évangile. Saint Paul l’appelle « le bon combat de la foi ». Il faut faire des efforts chaque jour, toute la journée, pour aimer Dieu et son prochain.

Pape François, Angélus du 25 août 2019, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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