Notre chemin d’amour

Bonjour les amis,

 » Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu, heureuse la nation qu’il s’est choisie pour domaine ! Du haut des cieux, le Seigneur regarde : il voit la race des hommes. Dieu veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour, pour les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine. Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier. Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi !  » (Ps 32(33))

Dans l’Evangile du jour, Jésus nous dit de ne pas juger, mais Jésus nous dit aussi de corriger celui qui est dans le péché, mais pour cela il faut déjà avoir fait une sorte de jugement de l’autre. Saint Jean de Chrysostome nous disait : «Jésus ne dit pas que nous ne devons pas éviter qu’un pécheur s’arrête de pécher, nous devons certainement le corriger, mais pas comme un ennemi qui cherche la vengeance, plutôt comme le médecin qui donne un remède au malade».
Notre intention doit toujours être de servir le Seigneur et donc d’aimer notre prochain. Notre éventuelle correction doit donc toujours se faire de manière ajustée et donc dans le but de faire grandir l’autre.
Mais comment concrètement faire cela avec les poutres que nous avons dans les yeux ? Jésus ne nous demande pas de nous lamenter sur nous-mêmes ou de culpabiliser, mais nous demande de faire de temps en temps un examen de conscience sur nous-mêmes; concrètement, en relisant nos journées par exemple, en remerciant le Seigneur pour les grâces reçues et en prenant le temps d’identifier sereinement nos propres poutres pour les remettre à la miséricorde de Dieu. A partir de là, Jésus nous dit d’entrer dans la logique de Dieu, c’est-à-dire de garder en mémoire que chacun de nous vaut beaucoup plus aux yeux de Dieu que tout ce que nous pouvons faire en bien ou en mal. Ce n’est pas ce que nous faisons qui nous rend juste mais la façon dont nous le faisons, et cette façon change tout. Si nos intentions sont pures, avec le seul souci de la sanctification de notre prochain et de l’Eglise entière, nous serons plus ajustés dans nos paroles et nos actes aux exigences de l’Évangile.
Je peux aussi partager que j’ai appris il y a quelques années grâce à des frères et sœurs que : « Si je suis gêné par le « défaut » de l’autre, c’est parce que ce « défaut » est très puissant en moi. Sinon, il ne me gênerait pas. » Les défauts et les qualités qui nous touchent en l’autre sont des qualités et défauts que nous avons aussi en nous. Nous ne sommes touchés que par ce que nous connaissons. Jésus veut donc que nous ayons les yeux grands ouverts, non pas sur les autres pour les critiquer, mais avant tout sur notre propre personne pour la mettre dans la clarté et la vérité de l’Esprit Saint.
Dieu nous regarde toujours avec bienveillance et nous attire à Lui par son Amour qui nous faire grandir. Nous savons tous qu’un regard d’amour encourageant nous remet debout ; il nous permet de nous regarder les uns les autres dans les yeux dans un chemin d’amour à faire tous ensemble.
Merci Seigneur Jésus, car c’est Toi qui es venu pour enlever la poutre de notre œil. C’est Toi qui nous as aimé jusqu’à donner Ta vie pour nous. Tu t’es donné à nous. Désormais, tout ce qui est à Toi est à nous, et nous sommes devenus fils et fille bien-aimés du Père. Là est notre vraie justice.

Pour compléter notre méditation d’aujourd’hui, nous vous proposons aussi ces mots de St Césaire d’Arles, proposés dans le Magnificat ce matin :
« Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père », dit le Seigneur. Tout cela, mes frères, se trouve réalisé en nous par le sacrement du baptême : nous le croyons et nous le ressentons ainsi. Notre pays, c’est notre chair ; nous parvenons à quitter notre pays quand nous nous détournons des habitudes chamelles pour suivre les traces du Christ.
D’ailleurs, cela ne vous réjouit-il pas de le voir quitter son pays, c’est-à-dire sortir de lui-même, l’orgueilleux qui se fait humble, le coléreux qui se fait pacifique, le débauché qui se fait chaste, l’avare qui se fait généreux, l’envieux qui se fait bienveillant, le cruel qui se fait doux ? Et précisément, mes frères, celui pour qui quitter son pays est une réussite est celui en qui une telle transformation s’opère pour l’amour de Dieu. J’ajouterai enfin que nous avons coutume de dire, entre nous, à propos de quelqu’un de mauvais qui se mettrait subitement à faire des bonnes actions : « Cet homme-là est sorti de lui-même. »
Nous quittons donc notre parenté quand, par la grâce du baptême, nous faisons le vide en nous de tous nos vices et nos péchés ; cela suppose néanmoins qu’ensuite nous conjuguions tous nos efforts, avec l’aide de Dieu, pour nous couvrir de vertus, une fois nos vices expulsés. N’espérons pas, en effet, être lavés de tous les maux par le baptême tout en restant paresseux et indolents.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Pardon Seigneur Pardon

Pardon, Seigneur, Pardon
pour notre orgueil, nos résistances ;
Viens enlever nos suffisances
Et chasser notre arrogance.

Pardon, Seigneur, pardon
Pour toutes nos pensées impures ;
Viens changer nos cœurs si durs,
Nos raisonnements obscurs.

Ô relève-nous, nous sommes tombés si bas.
Ô relève-nous par ta grâce et ton pardon,
Aie pitié de nous, nous nous prosternons devant toi.

Pardon, Seigneur, pardon
Pour tant de paroles mauvaises ;
Viens adoucir nos mots, nos lèvres,
Et que nos querelles s’apaisent.

Pardon, Seigneur, pardon
De toujours garder rancune ;
Viens changer notre amertume,
Transformer notre attitude.

Ô relève-nous, nous sommes tombés si bas.
Ô relève-nous par ta grâce et ton pardon,
Aie pitié de nous, nous nous prosternons devant toi.

PREMIERE LECTURE

« Abram s’en alla, comme le Seigneur le lui avait dit » (Gn 12, 1-9)

Lecture du Livre de la Genèse

En ces jours-là,
le Seigneur dit à Abram qui vivait alors en Chaldée :
« Quitte ton pays,
ta parenté et la maison de ton père,
et va vers le pays que je te montrerai.
Je ferai de toi une grande nation,
je te bénirai,
je rendrai grand ton nom,
et tu deviendras une bénédiction.
Je bénirai ceux qui te béniront ;
celui qui te maudira, je le réprouverai.
En toi seront bénies
toutes les familles de la terre. »
Abram s’en alla, comme le Seigneur le lui avait dit,
et Loth s’en alla avec lui.
Abram avait 75 ans lorsqu’il sortit de Harane.
Il prit sa femme Saraï, son neveu Loth,
tous les biens qu’ils avaient acquis,
et les personnes dont ils s’étaient entourés à Harane ;
ils se mirent en route pour Canaan
et ils arrivèrent dans ce pays.
Abram traversa le pays jusqu’au lieu nommé Sichem,
au Chêne de Moré.
Les Cananéens étaient alors dans le pays.
Le Seigneur apparut à Abram et dit :
« À ta descendance je donnerai ce pays. »
Et là, Abram bâtit un autel
au Seigneur qui lui était apparu.
De là, il se rendit dans la montagne, à l’est de Béthel,
et il planta sa tente, ayant Béthel à l’ouest, et Aï à l’est.
Là, il bâtit un autel au Seigneur
et il invoqua le nom du Seigneur.
Puis, de campement en campement,
Abram s’en alla vers le Néguev.
– Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Enlève d’abord la poutre de ton œil » (Mt 7, 1-5)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Ne jugez pas,
pour ne pas être jugés ;
de la manière dont vous jugez,
vous serez jugés ;
de la mesure dont vous mesurez,
on vous mesurera.
Quoi ! tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ;
et la poutre qui est dans ton œil,
tu ne la remarques pas ?
Ou encore : Comment vas- tu dire à ton frère :
“Laisse- moi enlever la paille de ton œil”,
alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ?
Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ;
alors tu verras clair
pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation de Père Bernard Devert (RCF)

La première lecture proposée en ce jour (Gn 12 ; 1-9) n’est pas étrangère à la compréhension de la demande de Jésus : « ne jugez pas et vous ne serez pas jugés ». 
Le Seigneur dit à Abraham : « quitte ton pays, ta parenté et va vers le pays que je te montrerai ».
Abraham, nous est-il rappelé, a 75 ans. Il ne discute pas, il ne juge pas le bienfondé de la demande de Yawé. Il se met en route sans se dire, il est trop tard. Sa confiance est trace d’une liberté intérieure.
Ce qui trop souvent nous paralyse, c’est le jugement des autres, l’amour-propre qui colle à notre moi préfabriqué ne laissant pas de place, ou si peu, à l’amour qui, seul, transforme et transfigure les relations.
« Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés ».
L’Evangile est un éclat de liberté, un éclat de lumière. Tous, ce matin, avons une mission, la même, se traduisant par des approches différentes, nous invitant à la Source de la vérité à se libérer pour devenir des femmes et des hommes libres. Rappelons-nous l’adage : « tout ce qui ferme fermente ».
Au diable les jugements, les qu’en dira-t-on qui rendent captifs !
Terrifiantes, ces condamnations sur l’autre ! Que de pendaisons sans se demander s’il ne serait pas tant d’abolir cette peine mortifère qu’est la dureté des propos. Les mots créent des enfers.
Je n’exagère rien. Pensons ce matin à ces cimetières marins ayant englouti des frères dont le seul tort fut de quitter leur pays pour trouver un peu d’hospitalité et de fraternité.
Qui suis-je pour juger. L’interpellation du pape François a suscité un espace de surprise et de liberté pour témoigner à temps et à contretemps de la miséricorde au risque des sentences qui ne lui sont pas épargnées.
Où est le jugement de Dieu à l’égard de l’enfant prodigue ?. Un Dieu qui attend, qui espère jusqu’à se mettre à genoux devant l’homme, fût-il pécheur.
Où est le jugement du Christ face à Judas qui l’a trahi, à Pierre qui l’a renié ou à Jean qui s’est endormi au jardin de Gethsémani.
La fragilité, source de la pureté nous invite comme Abraham à quitter nos certitudes où, installés sans risque, nous jugeons facilement ceux que la vie blesse jusqu’à devoir prendre tous les risques pour rester en vie.
La compréhension de la fragilité est source d’humanité. Reconnaissons qu’elle nous manque pour avoir peur de l’amour ou du divin, ce qui est identique. Devant une telle perspective, nous reculons tant elle fait vaciller nos certitudes auxquelles nous sommes très attachés pour justifier nos raisons, nos jugements et par là même nos condamnations.
« Il suffit de peu pour que le soleil naisse sur un lit de feuilles jaunies. Là-bas dans les cendres des nuages, la fragilité du monde devient si précieuse que Dieu marche pieds nus pour ne point le briser. et quand nous reconnaissons enfin, ses pas, son dos s’est voûté dans les montagnes, et suis étonné de tant de clarté après son passage » (Jean –Luc Grasset).

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, et va vers le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, je te bénirai, je rendrai grand ton nom, et tu deviendras une bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront ; celui qui te maudira, je le réprouverai. En toi seront bénies toutes les familles de la terre. »
La toute première parole que Dieu adresse à Abram est un appel à partir. Partir, en gardant les oreilles et les yeux ouverts pour reconnaître le pays que Dieu montrera. Abram va alors commencer un cheminement intérieur et extérieur. Cet appel comporte une promesse de bénédictions qui est en même temps une mission, une mission universelle. Abram est appelé à quitter ses biens pour devenir un bien commun en étant comblé par Dieu. De propriétaire, il est invité à devenir propriété de Dieu, instrument de bénédictions.
Il arrive toujours une heure où Dieu s’adresse personnellement à chacun de nous. Il arrive un temps où il se fait reconnaître. À cet moment, sa parole est un appel à un nouveau départ. Dieu s’adresse à nous pour nous mettre en route. Il nous fait quitter nos certitudes pour un chemin d’espérance, abandonner notre passé pour un avenir radieux, renoncer à nos assurances pour nous mettre à son écoute, sortir des ténèbres pour nous faire lumière.
Avec Dieu, toute vie est une mission.
Quel appel Dieu t’a adressé ?

« Abram s’en alla, comme le Seigneur le lui avait dit, et Loth s’en alla avec lui. Abram avait 75 ans lorsqu’il sortit de Harane. Il prit sa femme Saraï, son neveu Loth, tous les biens qu’ils avaient acquis, et les personnes dont ils s’étaient entourés à Harane ; ils se mirent en route pour Canaan et ils arrivèrent dans ce pays. »
C’est à l’âge où il aurait pu être tenté de s’installer, de prendre la succession de son père Térah qui vient de mourir, qu’Abram accepte de partir. Mais tout ne passe comme le Seigneur l’a demandé. Abram était appelé à opérer une rupture ! Si le message de Dieu ne semblait pas clair par rapport à ses biens, il était sans équivoque par rapport à la parenté ! Et pourtant, Abram partit avec Loth, son neveu… Dieu demandait une rupture et Abram opta pour une couverture. Dieu était en une logique d’élection ; Abram choisit une logique de sélection. Pendant que Dieu s’engageait avec lui pour un avenir, Abram assurait ses arrières : son neveu Loth, tous les biens qu’ils avaient acquis, et les personnes dont ils s’étaient entourés à Harane. Ce qui était promis est déjà compromis. Alors que Dieu l’appelait à partir vers l’inconnu, Abram se dirigea vers Canaan réalisant ainsi le projet de son père. (Cf. Genèse 11, 31). Abram n’avait donc pas tout compris de l’appel de Dieu. Durant toute sa vie, il opérera le discernement. Ce qui fait la grandeur d’Abram, ce n’est pas d’avoir tout compris, c’est d’avoir obéi, d’avoir fait confiance et d’être parti sans tout comprendre. Et Dieu fit route avec lui. En érigeant un autel au Seigneur à Sichem après une apparition puis a Béthel, Abram assumait sa charge de missionnaire des bénédictions divines.
Abram eet comme chacun de nous : notre transformation est lente et nos ruptures sont généralement progressives. Dieu prend patience avec nous. Il nous fait avancer pas à pas comme on apprend à marcher à un enfant… Mais contrairement à Abram, nous voulons souvent tout comprendre avant d’obéir. Nous avons du mal à faire confiance : nous voulons des assurances. Nous sommes, aujourd’hui, appelés à oser un nouveau départ avec le Seigneur.
Faire confiance à Dieu, c’est ouvrir un chemin de bénédictions.
Es-tu prêt à partir ?

Paroles du Pape François

Réfléchissons aujourd’hui à ce que le Seigneur nous dit: ne jugez pas, de peur d’être jugés; la mesure, la manière, la mesure avec laquelle nous jugeons sera la même que celle qu’ils utiliseront avec nous; et, troisièmement, regardons-nous dans le miroir avant de juger. « Mais celle-là fait ça… celui-ci a fait ça… » « Mais, attend une minute… », je me regarde dans le miroir et ensuite je pense. Si je ne le fais pas, je serai un hypocrite, parce que je me mets à la place de Dieu et, aussi, mon jugement est un mauvais jugement ; il lui manque quelque chose d’aussi important que le jugement de Dieu: il lui manque la miséricorde. Que le Seigneur nous fasse bien comprendre ces choses.

Pape François, Homélie à Sainte-Marthe du 20 juin 2016, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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