Bonjour les amis,
« L’ange du Seigneur campe alentour pour libérer ceux qui le craignent. Goûtez et voyez : le Seigneur est bon ! Heureux qui trouve en lui son refuge ! Saints du Seigneur, adorez- le : rien ne manque à ceux qui le craignent. Des riches ont tout perdu, ils ont faim; qui cherche le Seigneur ne manquera d’aucun bien. Venez, mes fils, écoutez- moi, que je vous enseigne la crainte du Seigneur. Qui donc aime la vie et désire les jours où il verra le bonheur ? (Ps 33 (34))
L’Évangile jour nous invite à poursuivre la réflexion d’hier sur notre façon de vivre notre vie, soit en mettant les joies et les soucis sous le regard de Dieu soit en tentant de les vivres avec nos propres forces, et aussi de savoir quels les maîtres, les guides de notre vie. Jésus nous invite aussi revoir notre rapport à l’argent et peut-être au-delà notre rapport aux biens matériels. Nous avons tous besoin d’argent et de biens pour vivre, et une vie sans souci n’existe pas. Demandons-nous donc surtout si l’argent et les soucis envahissent complétement notre vie et nous empêchent de la vivre pleinement, librement ou si nous les vivons de manière plus détachée avec la confiance que le Seigneur est avec nous pour nous aider à vivre les soucis et que l’on peut Lui confier toutes nos préoccupations, et donc de vivre vraiment le moment présent sans nous tourmenter pour demain, mais en l’abandonnant à la providence. Se préoccuper pour les soucis ne résout rien, la confiance en Dieu si.
Matthieu nous dit aussi : « A chaque jour suffit sa peine ». C’est un appel à vivre de manière juste, en imitant le Christ, dans la confiance, la simplicité, la recherche de Dieu, l’abandon. Et Dieu s’occupera du reste… jour après jour. Ressasser le passé et craindre l’avenir est épuisant, alors que vivre avec la grâce de Dieu dans le moment présent nous donne la force.
Accepter la faiblesse de renoncer à refaire le passé et de contrôler l’avenir et de se contenter du présent est peut-être un des signes les plus visibles de ma conversion. J’ai passé des années à me préoccuper pour demain, pour moi et pour les autres, à ressasser mes erreurs, à regretter, à travailler toujours plus pour assurer l’avenir, à vivre la journée en repensant à celle d’hier et en essayant de contrôler celle de demain, et enfin en ne comptant que sur mes propres forces. Même habité par l’amour de mon prochain, je ne peux pas dire que je vivais pleinement et librement, et que même mes bonnes intentions étaient justes, encore moins que j’étais heureux. Aujourd’hui, je travaille toujours beaucoup mais le centre de mes préoccupations n’est ni les résultats financiers, ni de quoi demain sera fait. J’ai une confiance entière en Dieu pour pouvoir à mes besoins et ceux de mes proches. J’essaye d’écouter les signes que le Seigneur m’envoie sans cesse dans la prière, la lecture de la Parole, et tous les moments d’intimité avec le Seigneur. A l’image de ma vie privée, dans mes activités professionnelles ma préoccupation est a toujours été d’aimer mes clients, mes confrères et même mes concurrents, sans aucune naïveté. Je l’ai même souvent enseigné à ceux que j’ai pu former. Aujourd’hui je suis toujours habité par cet amour fraternel, mais d’une manière plus juste, c’est-à-dire sans rien attendre en retour, sereinement, avec une paix et une joie profondes. Juste être, et le Seigneur fait le reste et Il ne déçoit jamais.
Enfin n’oublions pas que Dieu est Notre Père, et que Notre Père est notre tendresse, notre confident, et notre recours pour tout ce dont nous avons besoin. Il nous laisse grandir librement mais Il a été, est et sera toujours là pour nous, Il est notre présent et notre futur, notre éternité dans son Royaume. Le Royaume, nous le savons, c’est le Christ vivant, ressuscité, présent, qui veut vivre en nous, et veut nous faire vivre de Ses dons et de Son amour. Jésus œuvre en nous à chaque fois que nous Le laissons agir. Le Royaume est à venir, mais il est déjà là présent ; le chercher, c’est nous mettre en présence du Christ pour qu’il touche et transfigure toutes les dimensions de notre vie, en vivant chaque jour uni à Lui.
Seigneur, Tu nous connais, Tu sais que nous T’aimons et que nous voulons Te suivre.
Continue à ouvrir notre cœur à la grandeur de Ton amour, et à l’image de Jésus, garde-nous dans la confiance en ton Amour et dans l’espérance.
Tu vois aussi nos soucis, Tu sais qu’ils nous dépassent et, souvent, c’est plus fort que nous, nous ne pouvons pas nous empêcher d’être préoccupés.
Nous T’offrons toutes nos préoccupations, ce sont les Tiennes. Aide-nous à préoccuper avant tout de ton Royaume.
Que brille aujourd’hui ton Amour, la foi et l’espérance au long de nos journées, de nos actions, nos rencontres. Nous te laissons œuvrer en nous, nous avons confiance en Toi.
Que lorsque nous doutons, que nous sommes inquiets, que nous nous sentons fatigués, nous méditions ces mots de St Paul dans la 1ère lecture du jour, qui m’accompagnent personnellement depuis des années : « Le Seigneur m’a déclaré « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure. C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Co 12, 1-10).
Seigneur, Tu me dis d’être généreux aujourd’hui et de partager la parole que Tu as soufflé au prophète Isaïe et qui s’adresse à nous tous : » Toi, Israël, mon serviteur, Jacob que j’ai choisi… aux extrémités de la terre je t’ai saisi, du bout du monde je t’ai appelé ; je t’ai dit : Tu es mon serviteur, je t’ai choisi, je ne t’ai pas rejeté. Ne crains pas : je suis avec toi ; ne sois pas troublé : je suis ton Dieu. Je t’affermis ; oui, je t’aide, je te soutiens de ma main victorieuse. » Is 41, 8-10
Enfin, je ressens le besoin de Te chanter ce refrain : « Le Seigneur est ma lumière et mon salut, de qui aurais-je crainte ? ; le Seigneur est le rempart de ma vie, devant qui tremblerais-je ? » (Ps 26, 1)
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Sources d ‘inspiration : https://www.regnumchristi.fr/, https://evangeli.net/evangile
CHANT
Dans ta main sûre et tranquille
Comme un oiseau au creux du rocher,
Car tes pensées Sont au-delà de nos pensées,
Ta miséricorde nous conduit Tant que dure pour nous Ton aujourd’hui.
PREMIERE LECTURE
« Très volontiers, je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses » (2 Co 12, 1-10)
Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,
faut-il se vanter ? Ce n’est pas utile.
J’en viendrai pourtant aux visions et aux révélations
reçues du Seigneur.
Je sais qu’un fidèle du Christ,
voici quatorze ans, a été emporté jusqu’au troisième ciel
– est-ce dans son corps ? je ne sais pas ;
est-ce hors de son corps ? je ne sais pas ;
Dieu le sait –,
mais je sais que cet homme dans cet état-là
– est-ce dans son corps, est-ce sans son corps ?
je ne sais pas,
Dieu le sait –
cet homme-là a été emporté au paradis
et il a entendu des paroles ineffables,
qu’un homme ne doit pas redire.
D’un tel homme, je peux me vanter,
mais pour moi-même,
je ne me vanterai que de mes faiblesses.
En fait, si je voulais me vanter,
ce ne serait pas folie,
car je ne dirais que la vérité.
Mais j’évite de le faire,
pour qu’on n’ait pas de moi une idée plus favorable
qu’en me voyant ou en m’écoutant.
Et ces révélations dont il s’agit
sont tellement extraordinaires
que, pour m’empêcher de me surestimer,
j’ai reçu dans ma chair une écharde,
un envoyé de Satan qui est là pour me gifler,
pour empêcher que je me surestime.
Par trois fois,
j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi.
Mais il m’a déclaré :
« Ma grâce te suffit,
car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. »
C’est donc très volontiers
que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses,
afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure.
C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ
les faiblesses, les insultes, les contraintes,
les persécutions et les situations angoissantes.
Car, lorsque je suis faible,
c’est alors que je suis fort.
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Ne vous faites pas de souci pour demain » (Mt 6, 24-34)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Nul ne peut servir deux maîtres :
ou bien il haïra l’un et aimera l’autre,
ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre.
Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent.
C’est pourquoi je vous dis :
Ne vous souciez pas,
pour votre vie, de ce que vous mangerez,
ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez.
La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture,
et le corps plus que les vêtements ?
Regardez les oiseaux du ciel :
ils ne font ni semailles ni moisson,
ils n’amassent pas dans des greniers,
et votre Père céleste les nourrit.
Vous-mêmes, ne valez-vous pas
beaucoup plus qu’eux ?
Qui d’entre vous, en se faisant du souci,
peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ?
Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ?
Observez comment poussent les lis des champs :
ils ne travaillent pas, ils ne filent pas.
Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire,
n’était pas habillé comme l’un d’entre eux.
Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs,
qui est là aujourd’hui,
et qui demain sera jetée au feu,
ne fera- t-il pas bien davantage pour vous,
hommes de peu de foi ?
Ne vous faites donc pas tant de souci ;
ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?”
ou bien : “Qu’allons-nous boire ?”
ou encore : “Avec quoi nous habiller ?”
Tout cela, les païens le recherchent.
Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin.
Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice,
et tout cela vous sera donné par surcroît.
Ne vous faites pas de souci pour demain :
demain aura souci de lui-même ;
à chaque jour suffit sa peine. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation de Père Jean-Marie Petitclerc (RCF)
« Nul ne peut servir deux maitres. Vous ne pouvez servir à la fois Dieu et l’argent. » Entendons-nous bien. Jésus ne condamne pas l’usage de l’argent. Il le sait nécessaire pour le fonctionnement économique de nos sociétés. Ce qu’il condamne, c’est d’ériger l’argent comme maître, de faire de l’accumulation de l’argent la finalité de sa vie. Et voici alors que les relations sont mises au service de cette quête… alors que l’argent doit être mis au service des relations.
Ce que Jésus remet fondamentalement en cause, ce n’est pas l’argent, c’est la relation à l’argent. Pour lui, la finalité doit résider dans la recherche du Royaume de Dieu et de sa justice. C’est là que doit résider l’essentiel pour Jésus.
Si la société fonctionne de manière juste, chacun y ayant une place pleine et entière, alors il n’y a plus de souci à se faire. Jésus ne promeut pas la passivité « Ne t’occupe de rien … attends … les choses vont venir toutes seules… » Non, il promeut une orientation : d’abord se tourner vers le Père.
Si la recherche du Royaume devient le centre de ma vie, alors les éléments et les évènements de ma vie vont s’ordonner par eux-mêmes. Je ne dois pas me laisser accaparer par les préoccupations. À quoi bon alors se faire constamment du souci pour demain ? Vivons pleinement l’instant présent. Demain aura souci de lui-même.
Voici que Jésus nous invite à faire passer l’essentiel devant ce qui peut paraître urgent. Et si l’essentiel consistait aujourd’hui à rester disponible pour tel appel imprévu, à telle rencontre imprévue, s’il se cachait dans les interstices de nos agendas trop remplis ?
Qu’importent les choses urgentes à faire , qu’importent les soucis de la vie quotidienne, que l’essentiel continue pour moi aujourd’hui de résider dans la recherche permanente du Royaume de Dieu et de sa justice !
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Frères, faut-il se vanter ? Ce n’est pas utile. J’en viendrai pourtant aux visions et aux révélations reçues du Seigneur. Je sais qu’un fidèle du Christ, voici quatorze ans, a été emporté jusqu’au troisième ciel – est-ce dans son corps ? je ne sais pas ; est-ce hors de son corps ? je ne sais pas ; Dieu le sait –, […] cet homme-là a été emporté au paradis et il a entendu des paroles ineffables, qu’un homme ne doit pas redire. D’un tel homme, je peux me vanter. »
Paul rappelle la vanité de l’orgueil. Mais il célèbre les merveilles de Dieu ; ce Dieu qui accorde visions et révélations et qui élève jusqu’au troisième ciel… Il lui est accordé de faire une expérience mystique exceptionnelle : « Il a entendu des paroles ineffables qu’un homme ne doit pas redire. » Il s’agit là d’une interdiction à laquelle Paul reste fidèle. De plus, cette expérience, il ne l’a pas mise au compte de son rang d’apôtre mais simplement de celui de son être de fidèle du Christ, c’est-à-dire sans aucun complexe de supériorité. Il déclare, en effet : « En fait, si je voulais me vanter, ce ne serait pas folie, car je ne dirais que la vérité. Mais j’évite de le faire, pour qu’on n’ait pas de moi une idée plus favorable qu’en me voyant ou en m’écoutant. » Ainsi, cette expérience unique est au compte de l’édification de sa vie intime avec le Seigneur, qui lui a fait miséricorde ; vie intime dont il a à témoigner par ce qu’il laisse voir et entendre de lui. Voilà pourquoi d’un tel homme, il peut se vanter. Car un tel homme sait tout devoir à la grâce de Dieu.
Notre principal titre de gloire, c’est d’être un fidèle du Christ. Nous n’avons à nous réjouir que de ce que Dieu nous a rendus cohéritiers de son Fils. Et Il prend soin de nous. Il nourrit notre relation intime avec Lui. Ce qu’Il réalise dans ce sanctuaire, bien souvent, Il désire que cela reste au secret…
Si un arbre laisse couler sa sève en permanence, en raison de sa valeur inestimable, il se met simplement en danger de mort et ne portera plus ni feuilles ni fruits… Il en est de même de nous pour notre vie spirituelle. Ce n’est point par des récits merveilleux que le Seigneur veut que nous témoignions authentiquement de Lui mais, plutôt, par notre vie. Agir autrement suscite chez les autres un complexe d’infériorité à notre égard et un sentiment de culpabilité à l’égard de Dieu. Ah, il y en a beaucoup qui se proclament » mystiques » ou que nous considérons comme tels et qui, sans, discernement et à longueur de temps, nous gavent de récits de visions et de révélations. Ce n’est rien d’autre qu’un manque de pudeur et de respect à l’égard de Dieu : c’est une pornographie spirituelle… La force du silence de la foi, c’est de rendre audible la Parole de Dieu.
Voir Dieu est une grâce ; Le laisser se manifester en notre vie, voilà notre mission.
En quoi ta vie glorifie-t-elle le Seigneur ?
« Et ces révélations dont il s’agit sont tellement extraordinaires que, pour m’empêcher de me surestimer, j’ai reçu dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour empêcher que je me surestime. Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi. Mais il m’a déclaré : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » »
L’Apôtre des nations était en proie à une épreuve toute particulière en raison de la grâce exceptionnelle qui lui a été faite. Il considérait cette épreuve comme humiliante, préjudiciable à sa mission. Sa souffrance n’en était que plus lourde. Il était conscient que seul Dieu pouvait l’en délivrer. Il a prié et, en réalité, il a été exaucé au-delà de ses attentes ! Plutôt que de se glorifier dans sa propre puissance, dans sa chair, Dieu lui accorde de se glorifier en sa toute puissance : « Ma grâce te suffit… »
Satan court toujours là où Dieu l’a devancé. Il vient toujours nous perturber quand nous avons été comblés par Dieu. Il ne supporte pas que nous soyons heureux en Dieu. Il s’acharne alors sur nous afin que nous perdions de vue la grâce reçue, que nous nous éloignions de Dieu et que nous nous enfermions dans une attitude narcissique. Notre combat spirituel est de garder les yeux fixés sur le Seigneur. Pour y parvenir, il convient de ne point perdre de vue les grâces inouïes que nous recevons de la Trinité Sainte et surtout d’en discerner la finalité afin de demeurer dans la Volonté de Dieu. Or, bien souvent, nous sommes distraits et nous avons tôt fait de tout ramener à notre propre personne. Souvent, quand l’Ennemi s’agite, comme un singe en cage, il attire plus notre attention que le « Lion de la tribu de Judas » qui nous accompagne. Et quand surviennent les épreuves et les souffrances, il nous arrive d’oublier que Dieu seul peut nous sauver. Nous choisissons le chemin de l’errance ou bien, quand Dieu semble sourd et muet, nous manquons de persévérer dans la prière… Nous nous éloignons à pas feutrés et, parfois même, nous claquons la porte. Elles sont si nombreuses, ces personnes, à qui Dieu a accordé des grâces exceptionnelles et qui, broyés par l’épreuve et la souffrance, n’ont pas su résister à l’orgueil personnel, comme un Padre Pio, pour laisser Dieu se manifester ! Que celles et ceux, qui se croient encore sur le bon chemin, intercèdent pour elles et tiennent bon. (Cf. 1 Corinthiens 10, 12)
L’expérience de Paul nous apprend que l’épreuve et la souffrance ont pour mission de nous aider à laisser mourir notre chair avec ses passions afin que la puissance de Dieu se manifeste en nous. L’épreuve et la souffrance ne sont pas des péchés mais des alliés de Dieu.
Le silence de Dieu est un appel à Le laisser agir.
Persévère dans la confiance en Dieu !
« C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure. C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. »
Paul ne combat pas seulement le complexe de supériorité qui pourrait surgir en lui. Il combat également celui d’infériorité. En découvrant la puissance de Dieu à l’œuvre en lui, il réalise que c’est dans l’acceptation de ses faiblesses qu’il prend conscience de l’inhabitation du Christ en lui. Tout ce qu’il subit devient alors cause l’exultation et de croissance dans le Christ. Sa faiblesse devient sa force.
Tout ce que nous subissons constitue l’étable où Dieu se plaît à établir sa demeure. Nous gagnons à changer notre regard sur notre existence en ce monde où toute faiblesse est répugnante et condamnée. C’est ainsi que nous éviterons que nos limites nous conduisent au péché. C’est ainsi que nous travaillons à demeurer fidèles au Christ. C’est ainsi que nos failles deviennent des entailles pour le greffage spirituel. C’est un chemin d’humilité qui conduit à la Sainteté. (Cf. 1 Pierre 5, 6)
En Dieu, toute infirmité est une opportunité.
Dieu a besoin de tes faiblesses. Qu’en fais-tu ?
Seigneur mon Dieu, que tout en moi te glorifie.
Paroles du Pape François
Mais en pensant à tant de personnes qui vivent dans des conditions précaires, voire dans une misère qui porte atteinte à leur dignité, ces paroles de Jésus peuvent sembler abstraites, voire illusoires. Mais en réalité, elles sont plus pertinentes que jamais! Elles nous rappellent que nous ne pouvons pas servir deux maîtres: Dieu et la richesse. Tant que chacun cherche à accumuler pour lui-même, il n’y aura jamais de justice. Nous devons bien l’entendre! Tant que chacun cherche à accumuler pour lui-même, il n’y aura jamais de justice. En revanche, si, confiants dans la providence de Dieu, nous cherchons ensemble son Royaume, alors personne ne manquera du nécessaire pour vivre dignement.
Pape François, Angélus du 2 mars 2014, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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