Dieu des vivants, viens à notre secours

Bonjour les amis,

 » Je m’appuie sur toi : épargne-moi la honte ; ne laisse pas triompher mon ennemi. Pour qui espère en toi, pas de honte, mais honte et déception pour qui trahit. Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route. Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours. Dans ton amour, ne m’oublie pas, en raison de ta bonté, Seigneur. Il est droit, il est bon, le Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le chemin. Sa justice dirige les humbles, il enseigne aux humbles son chemin. « (Ps 24 (25))

Hier, nous étions amenés à réfléchir sur notre engagement personnel dans le monde. Aujourd’hui, la Liturgie nous propose de méditer sur notre vision de la résurrection et de la vie éternelle. Est-ce une copie ou une prolongation de la vie terrestre où chacun se retrouve avec les mêmes liens familiaux, amoureux, sociaux … ? Faut-il d’ailleurs chercher à imaginer la vie d’après puisque notre imagination est nécessairement limitée par ce que nous connaissons ici-bas, et aussi filtrée par rapport à nous-même et évidemment centrée sur nous-même et non pas sur Dieu ? La question est donc avant tout : Sommes-nous prêts à nous laisser bousculer dans nos idées préconçues sur la vie après la vie, reconnaître que la « puissance de Dieu » dépasse tout ce que nous pouvons imaginer et sommes-nous prêts à accueillir et accepter ce qui nous échappera toujours ? Peut-être pouvons faire notre cette définition de Saint Augustin de la vie éternelle : « Là-bas tu ne seras ni limité ni réduit car tu posséderas tout, tu auras tout et ton prochain aura tout également, car toi et lui ne serez qu’un, et ce tout unique aura aussi Celui à qui vous appartenez tous les deux ». J’entends dans le message de Jésus un appel à arrêter de réfléchir et à demander dans la prière l’aide de l’Esprit Saint pour nous éclairer à la lumière de la Parole.
« Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » Jésus nous dit que le Dieu vivant est le Dieu des vivants, il est le Dieu de ceux qui sont déjà vivants avec Lui, Il est aussi un Dieu qui invite à la rencontre, un Dieu qui parle aux hommes dans leur histoire personnelle, quotidienne et particulière. Le Seigneur s’adresse à chacun de nous et nous appelle par notre nom, Il est le Dieu de la vie, le Dieu des vivants, le Dieu qui fait vivre, qui fait vivre de Sa vie, en Lui et par Lui. Le rencontrer en vérité est entrer dans sa vie. C’est pour cela que la résurrection que nous offre Jésus n’est pas une idée qui tente de décrire et expliquer l’au-delà, mais comme un don fait à nous tous qui voulons vivre de la vie de Dieu, ici et maintenant. La vie ou la mort se joue dans la rencontre avec le Dieu de la vie, maintenant. Nous sommes invités à faire cette expérience inouïe, inattendue et parfois inespérée, comme je l’ai vécu, qu’au cœur de toutes nos morts celles qui nous enferment, l’appel à la vie de Dieu nous rejoint et nous sauve.
Seigneur, augmente en nous la foi en la Résurrection, déploie en nous la puissance de cette résurrection dans nos vies.
Aide-nous à croire que la vie éternelle a déjà commencé en chacun de nous, viens à notre rencontre et transforme-nous par ton Esprit de vie.
Mets en nous un cœur nouveau, qui batte au rythme de ton amour. Mets en nous un esprit nouveau qui nous donne de vivre dès à présent de la vie éternelle.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

ô Jésus digne es-tu

. Ô Jésus, digne es-tu de recevoir La louange et l’honneur.
Ô Jésus, digne es-tu de recevoir La louange et l’honneur.

Tu es Dieu et je suis à toi, Tu es Dieu, tu es Dieu,
Tu es roi, et je fléchis les genoux Devant toi, Ô mon roi.

Tu es saint, et tu sièges en majesté dans la gloire, dans les cieux.
Tu es saint, et tu sièges en majesté dans la gloire, dans les cieux.

Amen (Amen), Amen (Amen), Amen (Amen), Amen (Amen).

PREMIERE LECTURE

« La prière de l’un et de l’autre fut portée en présence de la gloire de Dieu où elle fut entendue » (Tb 3, 1-11.16-17a)

Lecture du Livre de Tobie

En ces jours-là,
la mort dans l’âme,
moi, Tobith, je gémissais et je pleurais ;
puis, au milieu de mes gémissements, je commençai à prier :
« Tu es juste, Seigneur, toutes tes œuvres sont justes,
tous tes chemins, miséricorde et vérité ;
c’est toi qui juges le monde.
Et maintenant, Seigneur,
souviens-toi de moi et regarde :
ne me punis pas pour mes péchés, mes égarements,
ni pour ceux de mes pères, qui ont péché devant toi
et refusé d’entendre tes commandements.
Tu nous as livrés au pillage,
à la déportation et à la mort,
pour être la fable, la risée, le sarcasme
de toutes les nations où tu nous as disséminés.
Et maintenant encore, ils sont vrais
les nombreux jugements que tu portes contre moi,
pour mes péchés et ceux de mes pères,
car nous n’avons pas pratiqué tes commandements
ni marché dans la vérité devant toi.
Et maintenant, agis avec moi comme il te plaira,
ordonne que mon souffle me soit repris,
pour que je disparaisse de la face de la terre
et devienne, moi-même, terre.
Pour moi, mieux vaut mourir que vivre,
car j’ai entendu des insultes mensongères,
et je suis accablé de tristesse.
Seigneur, ordonne
que je sois délivré de cette adversité,
laisse- moi partir au séjour éternel,
et ne détourne pas de moi ta face, Seigneur.
Car, pour moi, mieux vaut mourir
que connaître tant d’adversités à longueur de vie.
Ainsi, je n’aurai plus à entendre
de telles insultes. »
Or ce jour-là, Sarra, la fille de Ragouël d’Ecbatane en Médie,
se fit, elle aussi, insulter par une jeune servante de son père :
elle avait été mariée sept fois,
et Asmodée, le pire des démons,
tuait les maris avant qu’ils ne se soient approchés d’elle.
Donc, la servante dit à Sarra :
« C’est toi qui as tué tes maris !
En voilà déjà sept à qui tu as été donnée en mariage,
et d’aucun d’entre eux tu n’as porté le nom.
Pourquoi nous fouetter,
sous prétexte que tes maris sont morts ?
Va les rejoindre :
puissions-nous ne jamais voir de toi un fils ni une fille ! »
Ce jour-là, Sarra, la mort dans l’âme, se mit à pleurer.
Et elle monta dans la chambre haute de la maison de son père
avec l’intention de se pendre.
Mais, à la réflexion, elle se dit :
« Eh bien, non ! On irait insulter mon père et lui dire :
“Tu n’avais qu’une fille, une fille très aimée,
et elle s’est pendue à cause de ses malheurs !”
Je ferais ainsi descendre mon vieux père
plein de tristesse au séjour des morts.
Mieux vaut pour moi ne pas me pendre,
mais supplier le Seigneur de me faire mourir,
pour que je n’aie plus à entendre de telles insultes
à longueur de vie. »
À l’instant même, elle étendit les mains vers la fenêtre
et fit cette prière :
« Béni sois-tu, Dieu de miséricorde ;
béni soit ton nom pour les siècles ;
que toutes tes œuvres te bénissent à jamais ! »
À cet instant précis, la prière de l’un et de l’autre
fut portée en présence de la gloire de Dieu
où elle fut entendue.
Et Raphaël fut envoyé pour les guérir tous deux :
à Tobith pour enlever le voile blanchâtre qui couvrait ses yeux
afin que, de ses yeux, il voie la lumière de Dieu,
et à Sarra, fille de Ragouël,
pour la donner en mariage à Tobie, fils de Tobith,
et expulser d’elle Asmodée, le pire des démons ;
en effet c’est à Tobie que revenait le droit de l’épouser
plutôt qu’à tous ses prétendants.
– Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Mc 12, 18-27)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc

 En ce temps-là, des sadducéens
– ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection –
vinrent trouver Jésus.
Ils l’interrogeaient :
« Maître, Moïse nous a prescrit :
Si un homme a un frère qui meurt
en laissant une femme, mais aucun enfant,
il doit épouser la veuve

pour susciter une descendance à son frère.
Il y avait sept frères ;
le premier se maria,
et mourut sans laisser de descendance.
Le deuxième épousa la veuve,
et mourut sans laisser de descendance.
Le troisième pareillement.
Et aucun des sept ne laissa de descendance.
Et en dernier, après eux tous, la femme mourut aussi.
À la résurrection, quand ils ressusciteront,
duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse,
puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
Jésus leur dit :
« N’êtes-vous pas en train de vous égarer,
en méconnaissant les Écritures et la puissance de Dieu ?
Lorsqu’on ressuscite d’entre les morts,
on ne prend ni femme ni mari,
mais on est comme les anges dans les cieux.
Et sur le fait que les morts ressuscitent,
n’avez- vous pas lu dans le livre de Moïse,
au récit du buisson ardent,
comment Dieu lui a dit :
Moi, je suis le Dieu d’Abraham,
le Dieu d’Isaac,
le Dieu de Jacob ?

Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Vous vous égarez complètement. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation de Père Nicolas de Boccard (RCF)

Le piège dans lequel on veut enfermer Jésus s’est refermé sur ceux qui l’ont posé. C’est toujours le cas lorsque l’on veut faire de la foi un raisonnement, une casuistique. Jésus déjoue magnifiquement ce piège. Il n’est pas venu nous enfermer dans un raisonnement, mais nous libérer par amour. La vie éternelle à laquelle nous sommes tous appelés n’est pas une reconduction de la vie terrestre. Il est le Dieu de la vie, et nous Le retrouverons si nous en sommes dignes. C’est la réponse que le bienheureux Pothin, premier évêque de Lyon, rétorqua au gouverneur romain qui lui demandait qui était son Dieu : « Tu le sauras si tu en es digne » – répondit-il !
Par la connaissance, on est mesure, on domine, on possède ; par l’amour, au contraire, on se fait relatif, on s’abandonne. C’est pour cela que les purs cérébraux – et les égoïstes – ont tant de mal à aimer !
La foi est un acte de confiance, d’amour – ce n’est pas un raisonnement logique et stérile. Blandine, Pothin et tant d’autres ont donné leur vie par amour pour le Christ : sans certitude ou connaissance démontrée, mais avec la confiance en l’Amour. Puissions-nous découvrir à notre tour cette grande sagesse.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Pour moi, mieux vaut mourir que connaître tant d’adversités à longueur de vie. Ainsi, je n’aurai plus à entendre de telles insultes. »
Insulté par sa femme, (Cf. Tobie 2, 14) Tobith souhaite la mort. Insultée par une servante, Sara souhaite la mort. L’insulte a été l’arme de défense de la femme de Tobith et de la jeune servante. Toutes les deux s’en sont pris à ce qui faisait la souffrance de leurs interlocuteurs.
L’insulte est une arme qu’il nous arrive de manier aussi et avec aisance, de façon orale ou par écrit ou encore sur les réseaux sociaux. Elle se révèle une arme dangereuse, très corrosive. Elle est capable de donner la mort car elle ronge l’âme de la personne à qui elle est adressée après avoir blessé sa dignité.
« Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu. » (Matthieu 5, 22)

« Au milieu de mes gémissements, je commençai à prier. »
Au cœur de l’adversité, Tobith et Sara se sont tournés vers Dieu. Ils ont béni le Dieu de l’univers et imploré humblement sa Miséricorde. Dans leur bouche, il n’y a eu aucune parole de révolte ni de condamnation.
Admirons leur foi et leur humilité. Admirons leur force d’âme qui les rend capables de bénir encore le Seigneur.
Dieu n’est jamais notre adversaire ni notre bourreau.
Dans l’adversité, quelle est ton attitude à l’égard de Dieu ?

« À cet instant précis, la prière de l’un et de l’autre fut portée en présence de la gloire de Dieu où elle fut entendue. Et Raphaël fut envoyé pour les guérir tous deux. »
Alors que l’un et l’autre réclament la mort, Dieu les exauce en leur offrant la vie.
Contrairement à ce que certains pensent, nos prières ne sont jamais en concurrence devant le trône de Dieu. Il entend toutes nos prières. Aucune d’entre elles n’est négligées : Il les exauce en nous donnant la vie, en entretenant la vie qu’Il a mise en nous. Il nous exauce bien au-delà de nos attentes. Il met ses anges et archanges à notre service.
Toute œuvre de Dieu est pour notre Salut.
Fais confiance au Seigneur et Il agira.

À présent, élève vers Lui une prière personnelle et fervente.

Paroles du Pape François

Et c’est ce que ces docteurs de la loi n’ont pas compris. Ils n’ont pas compris la joie de la promesse, ils n’ont pas compris la joie de l’espérance, ils n’ont pas compris la joie de l’alliance. Ils n’ont pas compris ! Ils ne savaient pas comment se réjouir, car ils avaient perdu le sens de la joie, qui ne vient que de la foi.

Pape François, Homélie sainte Marthe, 26 mars 2015, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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