Bonjour les amis,
« Heureux qui craint le Seigneur, qui aime entièrement sa volonté ! Sa lignée sera puissante sur la terre ; la race des justes est bénie. Il ne craint pas l’annonce d’un malheur : le cœur ferme, il s’appuie sur le Seigneur. Son cœur est confiant, il ne craint pas : il verra ce que valaient ses oppresseurs. À pleines mains, il donne au pauvre ; à jamais se maintiendra sa justice, sa puissance grandira, et sa gloire ! » (Ps 111(112))
« Les païens m’ont conté des fables : que valaient-elles au regard de ta loi ? Pour moi, devant les rois, je parlerai de ton alliance sans craindre la honte. » (Ps 118, 85.46) Antienne de la messe du jour
L’Évangile du jour nous montre les pharisiens et les hérodiens qui veulent piéger Jésus.
« Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens, mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité. » Leur grossière flatterie pour séduire et piéger Jésus annonce pourtant une vérité même s’ils ne croient probablement pas ce qu’ils disent.
« Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » La réponse ingénieuse de Jésus et l’évangile du jour ne nous invitent pas seulement à réfléchir sur les rapports du politique et du religieux. C’est une question sur notre quotidien qui nous interroge sur nos priorités : quelle place est-ce que je donne à Jésus dans ma vie, dans mon coeur ? Parce que comme le disait St Luc «Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur» (Lc 12,34).
Je vous livre aussi cette phrase de Saint Jérôme : «vous devez forcement rendre à César la monnaie où son image est gravée; mais livrez avec plaisir votre être tout entier à Dieu, parce que c’est son image qui est gravée en nous et non celle de César». Ce sont en fait les choix que Jésus nous demande de faire chaque jour : vivre selon les valeurs de notre monde, ou, ou contraire, vivre selon les valeurs de l’Évangile. Et bien sûr la prière en lien avec la lecture de la Parole comme St Ignace nous l’a enseigné qui nous montre ce que Dieu nous demande, et donc de discerner les justes priorités.
Il est aussi important de noter que Jésus nous invite à rester ancrés voire à nous engager réellement dans la vie de la société. Notre foi ne nous désengage pas du monde. Au contraire, elle nous invite à participer activement à la vie de notre pays, de notre société, d’une manière ou d’une autre, selon nos talents et nos charismes, comme l’ont fait tous les prophètes, qui étaient bien sûr en dialogue constant avec Dieu, mais aussi très impliqués dans la vie politique et sociale de leur époque, pour diffuser le message de Dieu partout où ils étaient.
Esprit Saint, donne-nous la grâce du discernement, la force de nous dégager des fausses séductions et de choisir clairement d’appartenir à Dieu seul en lui remettant tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes.
Seigneur Jésus, donne-nous de vivre et de nous engager sous Ton regard et selon Ta vérité. Que nos décisions soient prises et nos engagements choisis en fonction de Toi, que nous vivions réellement et de plus en plus libres, d’une liberté intérieure qui permet d’aimer toujours plus Dieu et notre prochain et de témoigner de Ta Parole et de Ton Amour.
« Prenez Seigneur et recevez toute ma liberté, ma mémoire, mon intelligence, et toute ma volonté, tout ce que j’ai et possède. Vous me l’avez donné : à vous Seigneur je le rends. Tout est vôtre, disposez-en selon votre entière volonté. Donnez-moi votre amour et votre grâce : c’est assez pour moi » (Saint Ignace de Loyola).
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
A toi, louange et gloire
À toi, louange et gloire Éternellement !
Béni soit le Nom Très saint de ta gloire :
À toi, louange et gloire Éternellement !
Béni sois-tu, Dans ton saint temple de gloire :
À toi, louange et gloire Éternellement !
Béni sois-tu, Sur le trône de ton règne :
À toi, louange et gloire Éternellement !
Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Immortel,
À toi la gloire !
Béni sois-tu, Toi qui sondes les abîmes :
À toi, louange et gloire Éternellement !
Toi qui sièges Au-dessus des Kéroubim :
À toi, louange et gloire Éternellement !
Béni sois-tu Au firmament, dans le ciel,
À toi, louange et gloire Éternellement !
Toutes les œuvres Du Seigneur, bénissez-le :
À toi, louange et gloire Éternellement !
PREMIERE LECTURE
« Je finis par devenir complètement aveugle » (Tb 2, 9-14)
Lecture du Livre de Tobie
Cette nuit-là, lors de la fête de la Pentecôte,
après avoir enterré un mort,
moi, Tobith, je pris un bain,
puis j’entrai dans la cour de ma maison
et je m’étendis contre le mur de la cour,
le visage découvert à cause de la chaleur.
Je ne m’aperçus pas qu’il y avait des moineaux
dans le mur, au-dessus de moi,
et leur fiente me tomba toute chaude dans les yeux
et provoqua des leucomes.
Je me rendis chez les médecins pour être soigné,
mais plus ils m’appliquaient leurs baumes,
plus ce voile blanchâtre m’empêchait de voir,
et je finis par devenir complètement aveugle :
je restai privé de la vue durant quatre ans.
Tous mes frères s’apitoyaient sur mon sort,
et Ahikar pourvut à mes besoins pendant deux ans
jusqu’à son départ pour l’Élymaïde.
Pendant ce temps-là, ma femme Anna,
pour gagner sa vie, exécutait des travaux d’ouvrière,
qu’elle livrait à ses patrons,
et ceux-ci lui réglaient son salaire.
Or, le sept du mois de Dystros,
elle acheva une pièce de tissu et l’envoya à ses patrons ;
ils lui réglèrent tout ce qu’ils lui devaient
et, pour un repas de fête,
ils lui offrirent un chevreau pris à sa mère.
Arrivé chez moi, le chevreau se mit à bêler.
J’appelai ma femme et lui dis :
« D’où vient ce chevreau ?
N’aurait-il pas été volé ?
Rends-le à ses propriétaires.
Car nous ne sommes pas autorisés à manger
quoi que ce soit de volé ! »
Elle me dit :
« Mais c’est un cadeau qu’on m’a donné
en plus de mon salaire ! »
Je refusai de la croire,
je lui dis de rendre l’animal à ses propriétaires,
et je me fâchai contre ma femme à cause de cela.
Alors elle me répliqua :
« Qu’en est-il donc de tes aumônes ?
Qu’en est-il de tes bonnes œuvres ?
On voit bien maintenant ce qu’elles signifient ! »
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mc 12, 13-17)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
En ce temps-là,
on envoya à Jésus des pharisiens et des partisans d’Hérode
pour lui tendre un piège en le faisant parler,
et ceux-ci vinrent lui dire :
« Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ;
tu ne te laisses influencer par personne,
car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens,
mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité.
Est-il permis, oui ou non,
de payer l’impôt à César, l’empereur ?
Devons- nous payer, oui ou non ? »
Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit :
« Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?
Faites-moi voir une pièce d’argent. »
Ils en apportèrent une,
et Jésus leur dit :
« Cette effigie et cette inscription,
de qui sont-elles ?
– De César », répondent-ils.
Jésus leur dit :
« Ce qui est à César, rendez-le à César,
et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation de Père Nicolas de Boccard (RCF)
« Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ». La réponse de Jésus est fascinante parce qu’elle reconnaît les deux réalités : César et Dieu et opère une distinction entre les deux – ce qui n’était pas du tout clair à l’époque de Jésus. N’oublions pas que c’est pour des motifs politiques que Jésus fut mis à mort : « Celui-ci se dit roi des juifs, or nous n’avons d’autre roi que César » diront ses détracteurs pour exiger sa mort – alors que Jésus avait affirmé : « Mon royaume n’est pas de ce monde ».
A travers cette distinction de Jésus entre l’ordre temporel et l’ordre spirituel, c’est au fond toute la question de la place de la religion dans la société et plus particulièrement des rapports entre l’Etat et les églises (au sens très large) qui est abordée. Nous savons qu’historiquement ces deux ordres se sont confrontés, souvent dans une subordination de l’un sur l’autre. Il faut que la religion et la société ne soient ni en opposition, ni en position de subordination. « Rendez-à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu », cela demande à chacun d’entre nous de respecter le pouvoir temporel – avec ses règles ; mais aussi d’exiger de l’Etat de permettre le libre exercice du culte et rendre à Dieu ce qui lui est dû.
La distinction, voir la séparation que Jésus prône entre les deux ordres est certainement la bonne solution. En tout cas la seule qui permet de respecter et la liberté de conscience et la pluralité des croyances. La laïcité dans laquelle nous vivons est devenue – après bien des combats – la manifestation d’un « vouloir vivre ensemble », dans le respect de chacun : de croire comme de ne pas croire. Prions pour que cet équilibre délicat et fragile soit respecté par chacun.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Qu’en est-il donc de tes aumônes ? Qu’en est-il de tes bonnes œuvres ? On voit bien maintenant ce qu’elles signifient ! »
Tout est parti des fientes chaudes tombées dans les yeux de Tobith, qui se reposait après avoir enterré un cadavre. Et sa situation va s’aggraver : « Je me rendis chez les médecins pour être soigné, mais plus ils m’appliquaient leurs baumes, plus ce voile blanchâtre m’empêchait de voir, et je finis par devenir complètement aveugle. » Il perdit, par la suite, le soutien d’Ahikar parti sous d’autres cieux. Mais tout semblait bien aller jusqu’au jour où la femme de Tobith ramena à la maison un chevreau reçu en cadeau. « Je refusai de la croire, je lui dis de rendre l’animal à ses propriétaires, et je me fâchai contre ma femme à cause de cela. » Et pourtant, Tobith était un Juif pieux, un observateur de la Loi et un ami du Seigneur. C’est sur lui que des malheurs se sont abattus.
Il y a beaucoup de Tobith autour de nous qui subissent les conséquences d’un moment d’inattention. Nous connaissons des Tobith — s’il ne s’agissait pas de nous-mêmes — dont la situation s’empire malgré tout et qui n’ont plus de soutien. Nous connaissons des Tobith — s’il ne s’agissait pas de nous-mêmes — en qui résonnent ces interrogations ou à qui elles sont adressées soit comme une ironie, soit comme un reproche : « Qu’en est-il donc de tes aumônes ? Qu’en est-il de tes bonnes œuvres ? On voit bien maintenant ce qu’elles signifient ! »
Nul ne peut sonder la pensée du Seigneur.
Bien des fois nous avons le sentiment que Dieu nous a abandonnés ou bien qu’Il s’acharne contre nous. Parfois nous avons le sentiment qu’Il est ingrat et injuste car les bons sont accablés de maux tandis que les méchants prospèrent. Bien souvent, même nos plus proches ne nous comprennent pas et considèrent comme vaine notre fidélité : « Qu’en est-il donc de tes aumônes ? Qu’en est-il de tes bonnes œuvres ? On voit bien maintenant ce qu’elles signifient ! »
Dieu ne nous doit rien.
Parfois, hélas, nous faisons beaucoup de bonnes actions, nous avons une charité très active. Mais nous avons du mal à faire confiance à nos proches, nous soupçonnons tout le monde ; nous manquons de miséricorde : « Qu’en est-il donc de tes aumônes ? Qu’en est-il de tes bonnes œuvres ? On voit bien maintenant ce qu’elles signifient ! »
Chaque situation ou chaque épreuve est un occasion de maturité.
Seigneur, ferme mes yeux afin que je voie ton amour qui est toujours à l’œuvre.
Paroles du Pape François
L’hypocrite a ce double visage. Mais Jésus, connaissant leur hypocrisie, leur dit clairement : « Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve, faites-moi voir l’argent ». Jésus répond toujours aux hypocrites et aux idéologues par des éléments réels. La réalité est telle quelle, tout le reste est hypocrisie ou idéologie : apportez-moi de l’argent. Et il montre comment est la réalité, il répond avec cette sagesse du Seigneur : « Rendez à César ce qui est à César- la réalité était que l’argent portait l’effigie de César – et rendez à Dieu ce qui est à Dieu.
Pape François, Homélie sainte Marthe 6 juin 2017, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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