Bonjour les amis,
» Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles ; par son bras très saint, par sa main puissante, il s’est assuré la victoire. « (Ps 97 (98))
L’image de la vigne nous a accompagnés toute cette semaine avec cette invitation à demeurer unis à Jésus, à rester fidèle auprès de lui. L’image que Jésus utilise aujourd’hui et qui résume tout est celle de l’amitié. Jésus nous appelle à être ses amis.
Or l’ami est d’abord un compagnon de route, avec qui on chemine à la même vitesse, celui avec qui on partage du temps, celui aussi à qui on se confie, celui à qui on pense souvent, que l’on va voir dès que possible, que nous allions mal ou bien. L’éloignement ne nuit pas à l’unité des cœurs, et quand les amis se retrouvent c’est comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Un ami c’est aussi celui qui avec lequel nous agissons, nous construisons. L’amitié se développe aussi dans la participation active à des projets communs. Un ami c’est aussi celui avec qui on se repose, auprès de qui on se ressource.
Comme des amis, les sarments et le pied de la vigne participent, l’un et l’autre, à une fructification durable. Les sarments ont besoin les uns des autres pour que la vigne grandissent sainement. Ils doivent grandir à la même vitesse, bourgeonner, fleurir en même temps. Ils se protègent mutuellement, des attaques des parasites, du gel tardif qui tue les bourgeons, aussi du soleil qui brûle les fruits. Les sarments doivent aussi accepter d’être taillés pour donner du fruit, peut-être moins de fruits, mais de beaux fruits et qui permettront d’assurer la pérennité de la vigne pour l’année suivante. Et bien sûr les sarments ne sont rien dans le cep qui doit avoir de belles racines, profondes pour recevoir l’eau dont la vigne a besoin et éviter la sécheresse, et ancrées dans une terre fertile pour y trouver tous les nutriments qui la rendent forte. Commes des amis, le cep et les sarments ont besoin les uns des autres pour grandir et donner de beaux fruits qui demeurent.
Pour compléter cette métaphore viticole, notre vie et notre foi sont des dons de Dieu. Dieu n’est qu’Amour et Il nous a tout donné par Amour. Tout ce qu’Il attend de nous en réponse, c’est de l’Amour, d’aimer. Et aimer notre prochain, c’est tout faire pour que l’autre vive, pour que l’autre puisse se chercher et se trouver, pour qu’il s’épanouisse et donne lui aussi des fruits. Aimer, c’est faire exister l’autre.
Saint Augustin nous disait : «Le bon Maître nous recommande souvent la charité comme le seul commandement possible. Sans la charité, toutes les autres bonnes qualités ne servent à rien. La charité, en effet, mène forcément l’homme à toutes les autres vertus qui le rendent bon».
Dieu nous a choisi comme ses amis, Il nous a appelés à participer par nos actes, par toute notre vie à son œuvre. Répondons à Son appel !
Seigneur Jésus, nous voulons demeurer en Ton amour, nous voulons être fidèles à Ta Parole, à Tes commandements.
Emplis-nous de cette joie, un des fruits de l’Esprit-Saint, avec la paix, la patience, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi, que Toi seul peut nous offrir. Tu as donné Ta vie pour nous.
Nous voudrions répondre à Ton amour en donnant aussi de nous-mêmes pour Toi et pour notre prochain.
Tu nous as choisis. Tu as fait de nous Tes amis. Tu nous envoies pour porter du fruit, un fruit à faire germer et mûrir tous ensemble, un véritable partage de cette grâce avec celles et ceux que Tu choisiras par notre témoignage.
Que nous puissions vivre notre mission avec beaucoup d’humilité, d’amour et de patience, cherchant des fruits qui donneront eux-mêmes d’autres fruits, non pas en notre nom, selon nos envies et notre volonté, mais en ton Saint Nom.
Méditons pour finir ces mots de Madeleine Delbrêl :
« Tu es chrétien par et pour la charité ; par rien d’autre et pour rien d’autre. (…) La charité est plus que le nécessaire pour exister, plus que le nécessaire pour vivre, plus que le nécessaire pour agir ; La charité est notre vie devenant vie éternelle. Quand nous laissons la charité, nous laissons notre vie. Un acte sans charité est une mort subite, un acte de la charité est une résurrection immédiate. Tu ne peux fabriquer la charité : tu la reçois. La charité imparfaite est un don incomplètement reçu ; la charité parfaite est un don complètement reçu. La charité est gratuite tout autant qu’elle est nécessaire. Tu ne la gagnes pas comme un concours. Tu la gagnes en la désirant, en la demandant, en la recevant et en la transmettant. On n’apprend pas la charité, on fait peu à peu sa connaissance, en faisant la connaissance du Christ. C’est la foi du Christ qui nous rend capables de charité ; c’est la vie du Christ qui nous révèle la charité ; c’est la vie du Christ qui nous montre comment désirer, demander, recevoir la charité. C’est l’esprit du Christ qui nous rend vivants de charité, agissants par la charité, féconds de charité. Tout peut servir à la charité, Sans elle tout est stérile et d’abord nous-mêmes. » Madeleine Delbrêl, Vive la liberté (La joie de croire)
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Sources d’inspiration : https://app.decouvrir-dieu.com/ et https://www.regnumchristi.fr/
CHANT
Quel ami fidèle et tendre
Il connaît nos défaillances, Nos chutes de chaque jour. Sévère en ses exigences, Il est riche en son amour.
Quel ami fidèle et tendre Nous avons en Jésus-Christ, Toujours prêt à nous comprendre Quand nous sommes en souci !
Disons-lui toutes nos craintes, Ouvrons-lui tout notre cœur. Bientôt, ses paroles saintes Nous rendront le vrai bonheur.
Quel ami fidèle et tendre Nous avons en Jésus-Christ, Toujours prêt à nous défendre Quand nous presse l’ennemi !
Il nous suit dans la mêlée, Nous entoure de ses bras. Et c’est lui qui tient l’épée Qui décide des combats.
Quel ami fidèle et tendre Nous avons en Jésus-Christ, Toujours prêt à nous apprendre À vaincre en comptant sur lui !
S’il nous voit vrais et sincères À chercher la sainteté, Il écoute nos prières Et nous met en liberté.
Quel Ami fidèle et tendre Nous avons en Jésus-Christ ! Bientôt Il viendra nous prendre Pour être au ciel avec lui.
Suivons donc l’étroite voie En comptant sur son secours. Bientôt nous aurons la joie De vivre avec lui toujours !
PREMIERE LECTURE
« Même sur les nations païennes, le don de l’Esprit Saint avait été répandu » (Ac 10, 25-26.34-35.44-48)
Lecture du Livre des Actes des Apôtres
Comme Pierre arrivait à Césarée
chez Corneille, centurion de l’armée romaine,
celui-ci vint à sa rencontre,
et, tombant à ses pieds, il se prosterna.
Mais Pierre le releva en disant :
« Lève-toi.
Je ne suis qu’un homme, moi aussi. »
Alors Pierre prit la parole et dit :
« En vérité, je le comprends,
Dieu est impartial :
il accueille, quelle que soit la nation,
celui qui le craint
et dont les œuvres sont justes. »
Pierre parlait encore
quand l’Esprit Saint descendit
sur tous ceux qui écoutaient la Parole.
Les croyants qui accompagnaient Pierre,
et qui étaient juifs d’origine,
furent stupéfaits de voir que, même sur les nations,
le don de l’Esprit Saint avait été répandu.
En effet, on les entendait parler en langues
et chanter la grandeur de Dieu.
Pierre dit alors :
« Quelqu’un peut-il
refuser l’eau du baptême
à ces gens qui ont reçu l’Esprit Saint
tout comme nous ? »
Et il donna l’ordre de les baptiser au nom de Jésus Christ.
Alors ils lui demandèrent
de rester quelques jours avec eux.
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jn 15, 9-17)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Comme le Père m’a aimé,
moi aussi je vous ai aimés.
Demeurez dans mon amour.
Si vous gardez mes commandements,
vous demeurerez dans mon amour,
comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père,
et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous,
et que votre joie soit parfaite.
Mon commandement, le voici :
Aimez-vous les uns les autres
comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour
que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Vous êtes mes amis
si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs,
car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ;
je vous appelle mes amis,
car tout ce que j’ai entendu de mon Père,
je vous l’ai fait connaître.
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi,
c’est moi qui vous ai choisis et établis
afin que vous alliez,
que vous portiez du fruit,
et que votre fruit demeure.
Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom,
il vous le donnera.
Voici ce que je vous commande :
c’est de vous aimer les uns les autres. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Emmanuel Pic (RCF)
Chaque année, des milliers d’amoureux vont à l’église et y célèbrent leur union. Tout est beau. Tout va pour le mieux. Tout semble aller de soi : ils s’aiment, donc ils se marient.
A priori, rien de plus facile que d’aimer : il suffit d’écouter son cœur, de suivre son inclination, ses sentiments, l’attirance que l’on éprouve pour telle ou tel.
Mais, dès que l’on essaye de construire sa vie sur l’amour, de s’en faire une règle pour l’ensemble de nos relations humaines, les choses ne vont plus de soi.
Il y a, d’abord, les personnes que l’on aime ou que l’on n’aime pas. Les amis de cœur, ceux que l’histoire nous a donnés et que l’on a appris à découvrir, et les autres, les laissés-pour-compte de l’amour, avec qui nous n’avons pas d’atomes crochus ou dont la tête ne nous revient pas.
Il y a aussi la difficulté de durer dans l’amour. L’amour, ça s’entretient. Sans temps passé ensemble, sans activité commune, sans projet commun, les amis, les amants, finissent par s’éloigner l’un de l’autre.
Il y a, enfin, les mille et une manières d’aimer. Certaines tournées sur soi davantage que sur l’autre. D’autres possessives et étouffantes. D’autres encore limitées à deux êtres qui n’en finissent pas de se regarder l’un l’autre sans faire de place à autrui. Enfin, il y a l’amour comme Jésus l’entend : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie. »
C’est pourquoi, pour Jésus, l’amour est un commandement. Pour aimer, il faut vouloir aimer. Pour durer dans l’amour, il faut en prendre les moyens. Pour aimer du plus grand amour, il faut accepter de donner sa vie pour les autres, dans le service fraternel et l’amitié vécue. C’est alors, dit Jésus, que l’on connaît la joie parfaite et que l’on devient capable de porter du fruit. Pour aimer, mettons-nous à l’école de Jésus, maître de l’amour.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Comme Pierre arrivait à Césarée chez Corneille, centurion de l’armée romaine, celui-ci vint à sa rencontre, et, tombant à ses pieds, il se prosterna. Mais Pierre le releva en disant : « Lève-toi. Je ne suis qu’un homme, moi aussi. » »
Que Pierre soit rentré chez Corneille, un païen – donc un impur – c’était déjà un fait extraordinaire. Et voilà qu’il fit plus : il reconnut leur égale humanité. Il traduisait en acte la vision qu’il a eue à Jaffa. Il se réalisait en lui, une transformation ou une conversion par laquelle il renonçait à ses préjugés pour intégrer l’universalité de l’Amour de Dieu : « En vérité, je le comprends, Dieu est impartial : il accueille, quelle que soit la nation, celui qui le craint et dont les œuvres sont justes. »
À l’exemple de Pierre, il importe que notre vie de prière ait un impact réel sur notre existence quotidienne. Il importe que notre relation à Dieu façonne notre relation au prochain. Ce que le Seigneur nous donne de vivre a pour objectif de nous Le faire mieux connaître et de nous rapprocher de Lui.
Croire en Christ engage à une nouvelle fraternité.
Quel impact ta vie de prière a-t-elle sur ton quotidien ?
« Quelqu’un peut-il refuser l’eau du baptême à ces gens qui ont reçu l’Esprit Saint tout comme nous ? »
C’était l’heure de la Pentecôte des nations. Les Juifs découvraient, avec stupéfaction, l’œuvre de l’Esprit Saint. Alors qu’il y avait de leur part, la prétention de commander l’œuvre de l’Esprit, ils sont appelés à se convertir à la Liberté de Dieu. L’acte du baptême venait confirmer sa présence et son action. Ainsi, le baptême ne devrait pas précéder l’expérience de la rencontre avec le Seigneur. Il devrait être une reconnaissance de cette rencontre. Telle devrait être la dynamique de notre catéchèse et de tout chemin catéchuménal.
L’Esprit Saint nous devance toujours. Et Il ne se donne pas par mérite mais dans une gratuité totale.
Une fois encore, toute nouvelle conversion est un appel à une conversion renouvelée.
Ô Christ Ressuscité, puissions faire tomber nos barrières intérieures et extérieures pour devenir témoins de la Pentecôte universelle.
Paroles du Pape François
Il est tombé amoureux de notre petitesse et c’est pourquoi il nous a choisis. Et Il choisit les petits: pas les grands, les petits. Il se révèle aux petits: «Tu as caché ces choses aux sages et aux savants et tu les as révélées aux tout-petits». Il se révèle aux petits: si tu veux comprendre quelque chose du mystère de Jésus, abaisse-toi: fais-toi petit. Reconnais que tu n’es rien. Il choisit les petits, se révèle aux petits et appelle les petits. Mais n’appelle-t-il pas les grands? Son cœur est ouvert, mais les grands ne peuvent entendre sa voix car ils sont pleins d’eux-mêmes. Pour entendre la voix du Seigneur, il faut se faire petit.
Pape François, Homélie à Sainte-Marthe du 23 juin 2017, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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