L’interdépendance fertile

Bonjour les amis,

Qu’il est bon de se poser un instant sous le regard bienveillant du Seigneur. Aujourd’hui, comme Dimanche dernier (Emondes-moi, Seigneur), Jésus nous rappelle le sens de notre vie sur Terre … porter du fruit, même un tout petit, même un tout humble. Du fruit, tout simplement, sur le sarment que nous sommes. C’est notre contribution, notre oui. Le reste Lui appartient. Laissons avec confiance le Seigneur agir en nos vies, comme le vigneron taille sa vigne. Il sait comment faire porter du fruit en abondance aux sarments de sa vigne. Et cette belle vigne, vigoureuse et abondante, fera alors la gloire du vigneron.

Nous pouvons revenir sur cette méditation, que nous avons partagé pendant la semaine de prière pour l’Unité des Chrétiens : demeurer en Christ jusqu’à porter du fruit. « Nous ne pouvons pas porter de fruits si nous sommes séparés de la vigne. C’est la sève, la vie de Jésus coulant en nous, qui donne du fruit. Demeurer dans l’amour de Jésus, demeurer un sarment de la vigne est ce qui permet à sa vie de couler en nous. »

Esprit Saint, donne-nous d’accueillir en nos cœurs la présence du Christ. Donne-nous d’être attentif au doux bruit de cette source de vie comme la sève dans le sarment de vigne.
Nourris notre prière, éclaire nous de Ta Parole, agis à travers nous, afin que patiemment, les fruits de ton amour puissent grandir en nous.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Demeurez en mon amour

R. Demeurez en mon amour comme je demeure en vous, Ainsi tous reconnaîtront que vous êtes mes amis.

1. Prenez et mangez, c’est mon corps livré pour vous. Prenez et buvez, c’est mon sang versé pour vous.

2. Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Qui croira en moi, de son sein l’eau jaillira.

3. La gloire de mon Père, c’est que vous portiez du fruit. Ayez foi en moi, demandez, vous recevrez.

4. Dieu m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. Recevez l’Esprit et proclamez le Salut.

5. Soyez mes témoins, je vous ferai pécheurs d’hommes. Je suis avec vous pour toujours, n’ayez pas peur.

PREMIERE LECTURE

« On décida qu’ils monteraient à Jérusalem auprès des Apôtres et des Anciens pour discuter de cette question » (Ac 15, 1-6)

Lecture du Livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
des gens, venus de Judée à Antioche,
enseignaient les frères en disant :
« Si vous n’acceptez pas la circoncision
selon la coutume qui vient de Moïse,
vous ne pouvez pas être sauvés. »
Cela provoqua un affrontement ainsi qu’une vive discussion
engagée par Paul et Barnabé contre ces gens-là.
Alors on décida que Paul et Barnabé,
avec quelques autres frères,
monteraient à Jérusalem auprès des Apôtres et des Anciens
pour discuter de cette question.
L’Église d’Antioche facilita leur voyage.
Ils traversèrent la Phénicie et la Samarie
en racontant la conversion des nations,
ce qui remplissait de joie tous les frères.
À leur arrivée à Jérusalem,
ils furent accueillis par l’Église, les Apôtres et les Anciens,
et ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux.
Alors quelques membres du groupe des pharisiens
qui étaient devenus croyants
intervinrent pour dire qu’il fallait circoncire les païens
et leur ordonner d’observer la loi de Moïse.
Les Apôtres et les Anciens se réunirent
pour examiner cette affaire.

EVANGILE

Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit (Jn 15, 1-8)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

   En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Moi, je suis la vraie vigne,
et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi,
mais qui ne porte pas de fruit,
mon Père l’enlève ;
tout sarment qui porte du fruit,
il le purifie en le taillant,
pour qu’il en porte davantage.
Mais vous, déjà vous voici purifiés
grâce à la parole que je vous ai dite.
Demeurez en moi, comme moi en vous.
De même que le sarment
ne peut pas porter de fruit par lui-même
s’il ne demeure pas sur la vigne,
de même vous non plus,
si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne,
et vous, les sarments.
Celui qui demeure en moi
et en qui je demeure,
celui-là porte beaucoup de fruit,
car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu’un ne demeure pas en moi,
il est, comme le sarment, jeté dehors,
et il se dessèche.
Les sarments secs, on les ramasse,
on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi,
et que mes paroles demeurent en vous,
demandez tout ce que vous voulez,
et cela se réalisera pour vous.
Ce qui fait la gloire de mon Père,
c’est que vous portiez beaucoup de fruit
et que vous soyez pour moi des disciples. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Michel Quesnel (RCF)

La même page d’évangile nous était proposée dimanche dernier. Elle est si dense que nous pouvons en tirer des fruits différents. Si le plant de vigne dont parle Jésus est sa personne elle-même, nous ne sommes pas absents de l’image. Jésus nous y nomme en nous disant « vous » : « Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. » Nous faisons partie de cette plante pleine de vie qu’est la personne de Jésus ressuscité. Paul écrivait des choses comparables en déclarant que nous étions les membres du Corps du Christ. Les membres forment un seul corps, et les sarments de la vigne constituent la plante. Elle ne produit rien sans eux ; les raisins ne poussent pas sur le cep, mais sur les sarments qui lui sont attachés.

Les sarments qui ne portent pas de fruit pompent de la sève inutilement. A la fin de son discours, Jésus parle d’eux au pluriel. Ils forment une masse inutile. Mieux vaut les enlever pour le bien de la plante : un coup de sécateur, et les voilà sectionnés ; ils sont bons pour le feu.

Le sarment qui porte de belles grappes, c’est celui-là que le vigneron soigne. Jésus parle de lui au singulier, car il a une valeur unique : « Mon Père le purifie en le taillant pour qu’il en porte davantage », déclare Jésus. Lui aussi reçoit un coup de sécateur, qui en écartera les ramifications stériles.

Le coup de sécateur est pour tout le monde, mais pas au même endroit. Ne pensons pas que les épreuves qui nous arrivent ne nous servent à rien. Toute existence reçoit les siennes. Les meilleurs sarments ont besoin d’être purifiés.

Donne-nous, Seigneur, de ne pas nous révolter lorsque la vie nous blesse. C’est sans doute pour que nous portions de plus belles grappes.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Si vous n’acceptez pas la circoncision selon la coutume qui vient de Moïse, vous ne pouvez pas être sauvés. »

Cette affirmation, qui a suscité une vive polémique, révélait le rapport encore flou entre la foi juive et la nouvelle foi chrétienne. Elle témoignait que la conversion des nations n’était pas seulement cause de joie : elle appelait aussi un nouveau regard sur la mission de Jésus. Elle manifestait le désir de suprématie de certains Juifs devenus chrétiens. Elle posait le problème du Salut. Cette situation de crise a fait émerger aussi le lien entre l’Église d’Antioche et celle de Jérusalem. Elle fit apparaître la nécessité d’un discernement face aux problèmes de la communauté. La décision de se rendre à Jérusalem n’est pas prise par Paul et Barnabé mais par la communauté… Elle fit reconnaître les Apôtres et les Anciens comme l’autorité de l’Église. Nous sommes interpellés sur la manière dont nous faisons face aux situations dans nos communautés et sur la conscience que nous avons de l’universalité de notre foi.
L’unité de l’Église va au-delà des cultures.

Ô Christ Ressuscité, sois avec nous quand surviennent nos dissensions.

Paroles du Pape François

Les sarments ne se suffisent pas à eux-mêmes, mais sont totalement dépendants de la vigne, dans laquelle se trouve la source de leur vie. Il en va de même pour nous, chrétiens. Greffés par le baptême dans le Christ, nous avons reçu de lui gratuitement le don de la vie nouvelle; et nous pouvons rester en communion vitale avec le Christ.

Pape François, Regina Coeli du 3 mai 2015, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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