Bonjour les amis,
» Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce et que tes fidèles te bénissent ! Ils diront la gloire de ton règne, ils parleront de tes exploits. Ils annonceront aux hommes tes exploits,
la gloire et l’éclat de ton règne : ton règne, un règne éternel, ton empire, pour les âges des âges. Que ma bouche proclame les louanges du Seigneur ! Son nom très saint, que toute chair le bénisse toujours et à jamais ! » (Ps 144 (145))
Seigneur, nous croyons en Toi. Aujourd’hui, Tu viens nous dire que tu nous laisses Ta paix. Aide-nous à vivre au jour le jour nourris de Ta Parole, et ainsi à découvrir et accueillir cette paix que tu nous offres.
« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix » Cette phrase qui accompagne le Notre Père est un des plus grands dons que Jésus nous fait, le don de la paix.
La paix du cœur, cette paix intérieure que nous propose Jésus n’est pas une paix synonyme d’absence (de peurs, de guerres….) car elle serait alors synonyme d’isolement, d’absence de vie, donc négative. La paix que Jésus propose est une pure plénitude, 100% positive. Comment la définir et la discerner ? Cette paix est d’abord l’unité et la communion en nous, et avec les autres, une unité pleine et totale. Malheureusement, par nos tendances humaines qui nous isolent, nous font créer des masques et des armures, nous n’arrivons pas expérimenter la vraie paix. Nous sommes divisés à l’intérieur de nous-mêmes, entre notre corps et notre âme, dans notre vie professionnelle et familiale par exemple, entre nos rêves et notre réalité… Alors quand Jésus qui nous connait parfaitement, nous dit : « Je vous donne ma paix », il nous invite à entrer dans l’unité et la communion de la Trinité, c’est-à-dire accueillir la vie de Jésus en nous. Cette paix, et donc cette vie, ne s’acquiert pas à coups d’efforts. Nous l’avons reçue le jour du baptême et elle est nourrie par les sacrements qui unifient notre être peu à peu, pour réduire nos divisions en nous et entre nous. La paix du Christ n’efface pas les conflits ou les problèmes de la vie, mais elle vient unifier notre cœur en profondeur. Les conflits et les difficultés feront souffrir, mais superficiellement, et ne toucheront plus le cœur de notre être où se trouve l’amour et la vie éternelle de Jésus. Alors ne cessons jamais de rechercher la paix du cœur, d’ouvrir des chemins de réconciliation, en nous et entre nous.
La paix est aussi un critère de discernement très important, c’est un des dons de l’Esprit-Saint, comme le dit Paul aux Galates. Recherchons les décisions ou les désirs qui nous apportent une vraie paix.
Accueillons le cœur ouvert le don de sa paix que nous fait Jésus, et comme nous le prions chaque dimanche :
« Seigneur Jésus Christ , Tu as dit à tes Apôtres, je vous laisse la paix , Je vous donne ma paix ; ne regarde pas nos péchés mais la foi de Ton Église, pour que Ta volonté s’accomplisse donne-lui toujours cette paix et conduis la vers l’unité parfaite, Toi qui règnes pour les siècles des siècles »
Et pour finir, je ne résiste pas au plaisir de vous partager ce texte de Pape Jean XXII : « À tout croyant, il revient d’être, dans le monde d’aujourd’hui, une étincelle lumineuse, un foyer d’amour et un ferment pour toute la masse (Mt 5,14; 13,33). Chacun le sera dans la mesure de son union à Dieu. De fait, la paix ne saurait régner entre les hommes si elle ne règne d’abord en chacun d’eux, c’est-à-dire si chacun n’observe en lui-même l’ordre voulu par Dieu. (…) Il s’agit là, en fait, d’une entreprise trop sublime et trop élevée pour que sa réalisation soit au pouvoir de l’homme laissé à ses seules forces, fût-il par ailleurs animé de la plus louable bonne volonté. Pour que la société humaine présente avec la plus parfaite fidélité l’image du Royaume de Dieu, le secours d’en haut est absolument nécessaire. (…)
Par sa Passion et par sa mort, le Christ a vaincu le péché, source première de toutes les discordes, détresses et inégalités (…). « C’est lui qui est notre paix (…). – Il est venu proclamer la paix, paix pour vous qui étiez loin, et paix pour ceux qui étaient proches » (Ep 2,14s). Et c’est ce même message que nous fait entendre la liturgie de ces saints jours de Pâques : « Jésus, notre Seigneur ressuscité, se tint au milieu de ses disciples et leur dit : La paix soit avec vous, alléluia. Et les disciples, ayant vu le Seigneur, furent remplis de joie » (cf Jn 20,19s). Le Christ nous a apporté la paix, nous a laissé la paix : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. »
C’est cette paix apportée par le Rédempteur que nous lui demandons avec insistance dans nos prières. Qu’il bannisse des âmes ce qui peut mettre la paix en danger, et qu’il transforme tous les hommes en témoins de vérité, de justice et d’amour fraternel. Qu’il éclaire ceux qui président aux destinées des peuples (…). Que le Christ enflamme le cœur de tous les hommes et leur fasse renverser les barrières qui divisent, resserrer les liens de l’amour mutuel, montrer de la compréhension à l’égard des autres et pardonner à ceux qui leur ont fait du tort. Et qu’ainsi, grâce à lui, tous les peuples de la terre forment entre eux une véritable communauté fraternelle, et que parmi eux ne cesse de fleurir et de régner la paix tant désirée. » Saint Jean XXIII (1881-1963), Encyclique « Pacem in Terris » § 164-171 – Source l’Évangile au Quotidien
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Sources d’inspiration : https://app.decouvrir-dieu.com/ et https://www.regnumchristi.fr/
CHANT
La paix, oui la paix
La paix, oui la paix, c’est le don de Jésus.
Alors dit Jésus, alors mon nom sera connu.
La paix, oui la paix, c’est le don de Jésus.
La joie, oui la joie, c’est le don de Jésus.
La joie, oui la joie, c’est le don de Jésus.
Alors dit Jésus, alors mon nom sera connu.
La joie, oui la joie, c’est le don de Jésus.
L’amour, oui l’amour, c’est le don de Jésus.
L’amour, oui l’amour, c’est le don de Jésus.
Alors dit Jésus, alors mon nom sera connu.
L’amour, oui l’amour, c’est le don de Jésus.
L’Esprit, oui l’Esprit, c’est le don de Jésus.
L’Esprit, oui l’Esprit, c’est le don de Jésus.
Alors dit Jésus, alors mon nom sera connu.
L’Esprit, oui l’Esprit, c’est le don de Jésus.
PREMIERE LECTURE
« Ayant réuni l’Église, ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux » (Ac 14, 19-28)
Lecture du Livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
comme Paul et Barnabé se trouvaient à Lystres,
des Juifs arrivèrent d’Antioche de Pisidie et d’Iconium ;
ils se rallièrent les foules,
ils lapidèrent Paul et le traînèrent hors de la ville,
pensant qu’il était mort.
Mais, quand les disciples firent cercle autour de lui,
il se releva et rentra dans la ville.
Le lendemain, avec Barnabé, il partit pour Derbé.
Ils annoncèrent la Bonne Nouvelle à cette cité
et firent bon nombre de disciples.
Puis ils retournèrent à Lystres, à Iconium et à Antioche de Pisidie ;
ils affermissaient le courage des disciples ;
ils les exhortaient à persévérer dans la foi,
en disant :
« Il nous faut passer par bien des épreuves
pour entrer dans le royaume de Dieu. »
Ils désignèrent des Anciens pour chacune de leurs Églises
et, après avoir prié et jeûné, ils confièrent au Seigneur
ces hommes qui avaient mis leur foi en lui.
Ils traversèrent la Pisidie et se rendirent en Pamphylie.
Après avoir annoncé la Parole aux gens de Pergé,
ils descendirent au port d’Attalia,
et s’embarquèrent pour Antioche de Syrie,
d’où ils étaient partis ;
c’est là qu’ils avaient été remis à la grâce de Dieu
pour l’œuvre qu’ils avaient accomplie.
Une fois arrivés, ayant réuni l’Église,
ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux,
et comment il avait ouvert aux nations la porte de la foi.
Ils passèrent alors un certain temps avec les disciples.
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Je vous donne ma paix » (Jn 14, 27-31a)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Je vous laisse la paix,
je vous donne ma paix ;
ce n’est pas à la manière du monde
que je vous la donne.
Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé.
Vous avez entendu ce que je vous ai dit :
Je m’en vais,
et je reviens vers vous.
Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie
puisque je pars vers le Père,
car le Père est plus grand que moi.
Je vous ai dit ces choses maintenant,
avant qu’elles n’arrivent ;
ainsi, lorsqu’elles arriveront,
vous croirez.
Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous,
car il vient, le prince du monde.
Certes, sur moi il n’a aucune prise,
mais il faut que le monde sache
que j’aime le Père,
et que je fais comme le Père me l’a commandé. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Michel Quesnel (RCF)
Les paroles que nous avons entendues constituent la fin de la première partie du Discours d’adieux que Jésus prononce dans l’évangile de Jean. Elles constituent la consolation d’une absence.
Nous sommes au soir du Jeudi saint. Effectivement, Jésus ne sera plus physiquement présent avec ses disciples dès le lendemain. Il s’en va. Il annonce qu’il reviendra, mais c’est d’une manière tout autre. Dès le dimanche suivant il montrera que sa mort n’était pas définitive, mais il manquera à ceux qui l’ont suivi, et ont apprécié une présence physique permanente, réconfortante : celle d’un ami auquel on peut se confier dès que l’on passe par une peine ou un chagrin.
Bien des gens éprouvent des absences de ce type en ce temps de pandémie. Un appel téléphonique ne vaut pas une rencontre chaleureuse. Des paroles échangées ne remplacent pas des embrassades. Y compris si nous avons la chance de vivre en famille ou en communauté, notre solitude s’est accrue.
C’est là que les paroles prononcées par Jésus peuvent nous être utiles, voire indispensables : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. » C’est une paix autre que celle que nous nous construisons en ce monde, qui est d’abord une absence de conflit. C’est une paix intérieure, alimentée par la joie de savoir que Jésus est auprès du Père et qu’il est parti nous préparer une place. Cette paix-là s’appelle aussi « sérénité ». Il nous revient de témoigner que, malgré les difficultés, elle est possible.
Donne-nous, Seigneur Jésus, d’être suffisamment convaincus de ton amour et de ta bienveillance, pour que la confiance en toi ne nous fasse pas défaut et que nos relations interpersonnelles soient pacifiées.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Il nous faut passer par bien des épreuves pour entrer dans le royaume de Dieu. »
L’adversité des Juifs contre Paul et Barnabé s’est cristallisée. La foule, versatile, passa de l’émerveillement à l’acharnement. L’opposition verbale cède la place à la lapidation. Paul était laissé pour mort. « Mais, quand les disciples firent cercle autour de lui, il se releva et rentra dans la ville. » Ainsi protégé par le Seigneur, Paul, avec Barnabé, va poursuivre inlassablement la mission d’évangélisation, d’installation et d’affermissement des communautés ecclésiales. Pour les avoir subies, Paul et Barnabé pouvaient présenter les épreuves comme une composante essentielle de l’expérience de foi et de la tension vers le royaume de Dieu. À la fin de ce premier voyage, ils revinrent dans la communauté d’où ils avaient été envoyés pour rendre compte de leur mission et célébrer ce que Dieu avait fait avec eux.
Aujourd’hui, de façon générale, nous ne sommes pas confrontés à cette forme de persécution. Mais il n’en reste pas moins vrai que des épreuves jalonnent nos vies. Bien souvent, par peur ou pour d’autres intérêts, nous nous efforçons de nous y dérober… Nous renonçons à notre mission par nos silences, par notre manque de prophétisme ou par nos compromissions. Nous manquons ainsi des occasions de maturation et de progrès dans la foi. Mais quand nous nous investissons, il nous arrive aussi de perdre de vue Celui dont nous tenons la vie, l’être et le mouvement et qui, dans sa Bonté, nous associe à son œuvre ainsi que la communauté.
La foi exige ténacité et humilité.
Qu’en est-il dans ta vie ?
Ô Christ Ressuscité, que rien, jamais, ne nous fasse déserter de quelque manière que ce soit.
Paroles du Pape François
La paix de Dieu est une paix réelle, qui va dans la réalité de la vie, qui ne nie pas la vie: la vie est ainsi. Il y a la souffrance, il y a les malades, il y a beaucoup de choses laides, il y a les guerres… mais cette paix intérieure, qui est un don, n’est pas perdue, quand on avance en portant la Croix et la souffrance. Une paix sans la Croix n’est pas la paix de Jésus : c’est une paix qui s’achète. Nous pouvons le faire nous-mêmes. Mais elle n’est pas durable: elle se termine.
Pape François, Homélie à Sainte-Marthe du 16 mai 2017, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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