Bonjour les amis,
» N’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité. Voilà comment nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité, et devant Dieu nous apaiserons notre cœur -nous vers le Seigneur qui « connaît toute chose » pour qu’il oriente tout notre être vers son amour. Prenons le temps de nous rappeler comment le Christ a aimé en acte et en vérité… Voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de Jésus Christ et nous aimer les uns les autres » (1 Jn 3, 18-24)
Jésus développe les thèmes importants de son message en déclinant des images différentes et variées pour tenter de nous faire toucher l’indescriptible, l’inouï, le Royaume de Dieu et la Vie éternelle. Nous l’avons vu ces derniers jours avec le pain de vie, le berger, la porte, et aujourd’hui avec l’image de la vigne, Jésus nous explique que la connaissance, la raisonnement ne servent à pas grand-chose pour comprendre et vivre le message du Christ, seule la foi le permet. Jésus agit en nous et par nous.
Nous sommes des sarments, ces branches accrochées à la vigne, à travers lesquelles coule la sève qui vient des racines et du tronc, pour développer de beaux fruits. Cette image nous invite comme celles des jours précédents, à une profonde communion avec Jésus, à être enracinés en Lui, attachés à Lui, faire UN avec Lui. Mais cette image nous dit aussi, peut-être plus que les précédentes, l’importance que nous avons aux yeux de Jésus. Nous ne sommes pas seulement comme des moutons qui suivent le berger, nous sommes les sarments qui sont nécessaires à la vigne pour que celle-ci porte du fruit, fruit qui donnera des graines permettant de produire d’autres vignes qui donneront d’autres fruits…. Nous avons besoin de Jésus, mais Jésus, lui-aussi, a besoin de nous.
Mais pour donner du fruit qui dure, pour être réellement féconds, il nous faut accepter d’être purifiés, émondés par le Père, coupés de tout ce qui peut nous séparer de Lui ou appauvrir notre fruit, afin d’affiner notre discernement, purifier nos intentions, pour que les fruits que nous portons soient pour la gloire de Dieu et non pas la nôtre ; avoir un cœur pur, c’est que nos intentions soient toujours orientées vers Dieu, et que nous soyons toujours conscients que nous ne pouvons pas faire grand-chose par nos propres forces, mais comme Jésus nous le dit qu’« en dehors de moi vous ne pouvez rien faire ».
Alors aujourd’hui, rendons grâce pour ce que nous voyons chaque jour de l’œuvre de Jésus à travers nous, et demandons la grâce de nous laisser purifier pour être des sarments féconds par lesquels Jésus porte et portera du fruit en ce monde.
« Dieu attend de nous que nous soyons de véritables disciples. Des disciples-missionnaires prêts à donner notre vie pour l’annonce de l’Évangile. Des disciples prophètes qui réveillent notre monde endormi. Que s’étende donc la vigne du Seigneur ! Que nos villes, villages et quartiers deviennent cette vigne nouvelle par le partage de l’Esprit de Dieu et la communion de l’amour. Allons donc travailler à la vigne du Seigneur ! » Abbé Philippe Link, https://www.alsace.catholique.fr/
En ce mois de prière pour Marie, chaque jour, nous vous invitons à méditer une Parole du Pape François : « J’invite à l’espérance qui “nous parle d’une réalité qui est enracinée au plus profond de l’être humain, indépendamment des circonstances concrètes et des conditionnements historiques dans lesquels il vit. Elle nous parle d’une soif, d’une aspiration, d’un désir de plénitude, de vie réussie, d’une volonté de toucher ce qui est grand, ce qui remplit le cœur et élève l’esprit vers les grandes choses, comme la vérité, la bonté et la beauté, la justice et l’amour.” » (Fratelli Tutti §55) Source : Prions en l’église
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Sources d’inspiration : https://app.decouvrir-dieu.com/ et https://www.regnumchristi.fr/
CHANT
Un vin nouveau
Je renonce à mes propres voies Tu traces un chemin nouveau
Alors je m’abandonne entre tes tendres mains
Quand j’ai confiance en toi Je n’ai rien à craindre
Fais de moi un vase, fais de moi une offrande
Fais de moi ce que tu veux que je sois
Je n’ai rien à offrir, Jésus tu m’as tout donné
Fais déborder ma vie d’un vin nouveau
Quand le vin est nouveau La puissance est nouvelle
Il y a la liberté et le royaume est là
Je laisse mes anciennes flammes
Pour qu’un feu nouveau brûle en moi
Fais de moi un vase, fais de moi une offrande
Fais de moi ce que tu veux que je sois
Je n’ai rien à offrir, Jésus tu m’as tout donné
Fais déborder ma vie d’un vin nouveau
PREMIERE LECTURE
« Barnabé leur raconta comment, sur le chemin, Saul avait vu le Seigneur » (Ac 9, 26-31)
Lecture du Livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
arrivé à Jérusalem,
Saul cherchait à se joindre aux disciples,
mais tous avaient peur de lui,
car ils ne croyaient pas
que lui aussi était un disciple.
Alors Barnabé le prit avec lui
et le présenta aux Apôtres ;
il leur raconta comment, sur le chemin,
Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé,
et comment, à Damas, il s’était exprimé avec assurance
au nom de Jésus.
Dès lors, Saul allait et venait dans Jérusalem avec eux,
s’exprimant avec assurance au nom du Seigneur.
Il parlait aux Juifs de langue grecque,
et discutait avec eux.
Mais ceux-ci
cherchaient à le supprimer.
Mis au courant,
les frères l’accompagnèrent jusqu’à Césarée
et le firent partir pour Tarse.
L’Église était en paix
dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie ;
elle se construisait
et elle marchait dans la crainte du Seigneur ;
réconfortée par l’Esprit Saint,
elle se multipliait.
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit » (Jn 15, 1-8)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Moi, je suis la vraie vigne,
et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi,
mais qui ne porte pas de fruit,
mon Père l’enlève ;
tout sarment qui porte du fruit,
il le purifie en le taillant,
pour qu’il en porte davantage.
Mais vous, déjà vous voici purifiés
grâce à la parole que je vous ai dite.
Demeurez en moi, comme moi en vous.
De même que le sarment
ne peut pas porter de fruit par lui-même
s’il ne demeure pas sur la vigne,
de même vous non plus,
si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne,
et vous, les sarments.
Celui qui demeure en moi
et en qui je demeure,
celui-là porte beaucoup de fruit,
car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu’un ne demeure pas en moi,
il est, comme le sarment, jeté dehors,
et il se dessèche.
Les sarments secs, on les ramasse,
on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi,
et que mes paroles demeurent en vous,
demandez tout ce que vous voulez,
et cela se réalisera pour vous.
Ce qui fait la gloire de mon Père,
c’est que vous portiez beaucoup de fruit
et que vous soyez pour moi des disciples. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Michel Quesnel (RCF)
Depuis Noé qui planta une vigne au lendemain du Déluge, en but le vin et s’enivra (Gn 9,20), jusqu’à Malachie, le dernier des douze prophètes, la vigne est très présente dans la Bible juive. Chez Malachie, le Seigneur de l’univers annonce : « La vigne de vos campagnes ne sera plus stérile » (Ml 3,11). Car elle l’avait été : Isaïe avait dénoncé le mauvais vin qu’elle avait produit.
Jésus reprend souvent l’image dans les évangiles, à travers plusieurs paraboles, dont celle des Vignerons homicides, qui tuèrent les serviteurs du propriétaire et en tueront même le fils. La vigne stérile, c’est l’Israël pécheur.
Jésus, dans l’évangile de Jean, s’inspire de la même image, mais il la transforme. Il passe de l’image du vignoble à l’image du plant. Le vignoble n’a finalement de valeur que grâce aux plantes qui le peuplent. C’est là qu’est la vie, c’est chaque plant qui produit du raisin et qui permet qu’on en tire du vin. Et Jésus ose déclarer : « Moi, je suis la vraie vigne. » Ce n’est pas de la sève qui coule dans ses branches, c’est du sang, un sang qu’il versera pour que le monde vive. Ce ne sont pas des vignerons qui la cultivent, c’est Dieu le Père lui-même.
Il n’y a rien de mauvais ni de pécheur dans cette vigne, ni dans la personne du vigneron, évidemment. Nous sommes invités à contempler les soins attentionnés que le Père apporte à son Fils, et les efforts que le Fils fait pour rendre à son Père tout le bien qu’il lui prodigue. Entre le vigneron et la plante qu’il chérit, la relation est d’abord une relation d’amour.
Aide-nous, Seigneur Jésus, à redécouvrir la qualité de la relation qui t’unit à ton Père, et à vivre avec lui une relation comparable.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« En ces jours-là, arrivé à Jérusalem, Saul cherchait à se joindre aux disciples, mais tous avaient peur de lui, car ils ne croyaient pas que lui aussi était un disciple. »
L’histoire de la rencontre de Saul avec le Seigneur n’était pas connu à Jérusalem. L’écho de son expérience sur la route de Damas n’était pas encore parvenu à la communauté de Jérusalem. Saul fit alors l’expérience de l’isolement. Ce fut sa première épreuve. Sa parole ne suffit pas à favoriser son intégration dans la communauté.
Parfois, le souvenir du passé, particulièrement d’un passé peu glorieux, résiste. Nous ne croyons pas à la conversion de certaines personnes. Nous sommes dans la méfiance. Nous semblons douter de la puissance de la grâce du Seigneur !
Rien est impossible à Dieu.
Quel regard portes-tu sur tout nouveau converti ?
« Alors Barnabé le prit avec lui et le présenta aux Apôtres ; il leur raconta comment, sur le chemin, Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment, à Damas, il s’était exprimé avec assurance au nom de Jésus. »
Pour Saul, Barnabé fut réellement un homme de réconfort, rempli d’Esprit et de foi. Il fut son défenseur. Il temoigna pour lui, authentifiant ainsi sa conversion. Nous sommes invités à témoigner de l’œuvre de Dieu dans le prochain. De plus, à un moment de notre vie, nous avons bénéficier du témoignage d’autres personnes. Nous pouvons en rendre grâce à Dieu.
En chacun de nous, il y a un Barnabé.
« ’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie ; elle se construisait et elle marchait dans la crainte du Seigneur ; réconfortée par l’Esprit Saint, elle se multipliait. »
Le témoignage de Barnabé en faveur de Saul a changé la donne. Reconnue comme membres de l’Église, La communauté veillait sur lui.
Pour que l’Église se construise dans la paix, nous avons besoin de travailler à cette paix. Nous avons à éviter toute traîtrise. Nos divisions nuisent non seulement à l’un ou l’autre mais, surtout, à toute l’Église.
C’est avec chacun de nous que l’Église s’édifie.
Ô Christ Ressuscité, garde-nous ouverts à l’œuvre de ton Esprit.
Paroles du Pape François
«La vie chrétienne demeure en moi.» Demeurer. Et il utilise ici l’image de la vigne, car les sarments restent dans la vigne. Et cette demeure n’est pas une demeure passive, un endormissement dans le Seigneur: ce serait peut-être un « sommeil béatifique », mais ce n’est pas cela. Ce demeurer est un demeurer actif, et c’est aussi un demeurer réciproque (…) C’est vrai, les branches sans le cep ne peuvent rien faire parce que la sève n’arrive pas, elles ont besoin de la sève pour grandir et porter des fruits; mais aussi l’arbre, le cep a besoin des branches, parce que les fruits ne sont pas attachés à l’arbre, au cep. C’est un besoin réciproque, c’est une demeure réciproque, afin de de porter du fruit.
Pape François, Homélie à Sainte-Marthe du 13 mai 2020, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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