Bonjour les amis,
» Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, que son visage s’illumine pour nous ; et ton chemin sera connu sur la terre, ton salut, parmi toutes les nations. Que les nations chantent leur joie, car tu gouvernes le monde avec justice ; tu gouvernes les peuples avec droiture, sur la terre, tu conduis les nations. « (Ps 66 (67))
Seigneur, aide-nous à accueillir ta Parole et la mettre en pratique !
L’Évangile du jour se situe entre l’entrée de Jésus à Jérusalem et un peu avant son dernier repas, c’est son dernier discours public. Jésus sait qu’il va vivre des moments difficiles et douloureux et qu’il va mourir. Ces mots sonnent donc comme une conclusion de son ministère et un dernier appel à croire en Lui, des paroles qui sortent de son coeur.
Il leur rappelle d’abord qu’Il est la lumière du monde, et que, ancrés dans la foi en Lui, ils ne resteront dans les ténèbres, Il les guidera toujours dans leurs obscurités et leurs difficultés. C’est aussi bien sûr une promesse pour nous. Malgré les difficultés et les doutes, le Seigneur est toujours là pour nous guider au quotidien, à condition d’avoir foi et confiance en Lui. Si nous acceptons d’être guidés par le Seigneur, Il illuminera notre chemin et nous pourrons alors tout traverser et tout surmonter.
Puis, Jésus adresse un avertissement à ceux qui refusent d’accueillir la Parole du Seigneur. Cette mise en garde est aussi pour nous. Le Christ est venu nous sauver, non pour nous juger, mais il nous demande de mettre en pratique ses Paroles.
C’est vrai que l’enseignement du Christ va à contre-courant de notre monde actuel et il n’est pas toujours facile d’y rester fidèle. Mais croire ce n’est pas seulement de belles paroles et une certaine conviction; Croire c’est engager sa vie, toute sa vie, à la suite de Jésus. Croire a clairement des conséquences sur notre vie concrète.
Jésus nous propose de choisir entre la lumière et les ténèbres. Et nous que voulons-nous choisir aujourd’hui ? Quelles conséquences concrètes ce choix aura-t-il dans nos prochaines journées ?
Seigneur, Tu es la lumière du monde, viens illuminer notre vie ! Mets de la lumière dans les parties obscures de notre cœur. Que dans nos moments de difficultés et de doute ce soit Toi qui guides nos pas. Donne-nous la grâce et la force d’accueillir Tes paroles en notre cœur afin que nous puissions les vivre et les mettre en pratique. Et que Ton Esprit nous aide à vivre chaque jour ton commandement principal « Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Jn 13, 34-35
» Que Dieu nous bénisse, et que la terre tout entière l’adore ! » (Ps 66 (67))
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Sources d’inspiration : https://app.decouvrir-dieu.com/ et https://www.regnumchristi.fr/
CHANT
Christ est la lumière
Ta grâce a bouleversé Le cours de notre humanité Nous crions ensemble, Victoire
Christ est la lumière du monde Que sa gloire couvre la terre
Puissance infinie qui libère Son nom est Saint, il est Saint, il est Saint
Nous, les fils et les filles du Roi Entonnons chaque jour Un hymne de gloire et de joie
Célébrant son amour Les nations de la terre S’inclineront devant le Père Chanteront ensemble, Victoire
PREMIERE LECTURE
« Mettez à part pour moi Barnabé et Saul » (Ac 12, 24 – 13, 5)
Lecture du Livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
la parole de Dieu était féconde et se multipliait.
Barnabé et Saul, une fois leur service accompli
en faveur de Jérusalem, s’en retournèrent à Antioche,
en prenant avec eux Jean surnommé Marc.
Or il y avait dans l’Église qui était à Antioche
des prophètes et des hommes chargés d’enseigner :
Barnabé, Syméon appelé Le Noir, Lucius de Cyrène,
Manahène, compagnon d’enfance d’Hérode le Tétrarque, et Saul.
Un jour qu’ils célébraient le culte du Seigneur
et qu’ils jeûnaient, l’Esprit Saint leur dit :
« Mettez à part pour moi Barnabé et Saul
en vue de l’œuvre à laquelle je les ai appelés. »
Alors, après avoir jeûné et prié,
et leur avoir imposé les mains,
ils les laissèrent partir.
Eux donc, envoyés par le Saint- Esprit,
descendirent à Séleucie
et de là s’embarquèrent pour Chypre ;
arrivés à Salamine,
ils annonçaient la parole de Dieu
dans les synagogues des Juifs.
Ils avaient Jean- Marc comme auxiliaire.
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde » (Jn 12, 44-50)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là,
Jésus s’écria :
« Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit,
mais en Celui qui m’a envoyé ;
et celui qui me voit
voit Celui qui m’a envoyé.
Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde
pour que celui qui croit en moi
ne demeure pas dans les ténèbres.
Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle,
moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde,
mais le sauver.
Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles
aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée :
c’est elle qui le jugera au dernier jour.
Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé :
le Père lui-même, qui m’a envoyé,
m’a donné son commandement
sur ce que je dois dire et déclarer ;
et je sais que son commandement est vie éternelle.
Donc, ce que je déclare,
je le déclare comme le Père me l’a dit. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur Corinne Charriau (RCF)
Nous avons là, avec ses versets 44 à 50 du chapitre 12 de l’évangile de Jean, un discours de Jésus, une sorte de point d’étape qui reprend plusieurs thèmes principaux que nous retrouvons dans la première moitié de l’Evangile. Tout d’abord, je relèverai avec vous le fait que le rejet de la parole de Jésus, de la parole de celui qui révèle le Père est encadré par les thèmes de la lumière et de la vie éternelle. En Jésus, Dieu donne la lumière qui chasse les ténèbres, en Jésus Dieu donne la vie éternelle. C’est ainsi que Jésus rend compte ici du projet de Dieu pour l’humanité, du projet de Dieu pour le monde qu’il aime tant.
Dès le début de ce point d’étape, Jésus aborde la foi, qui s’oppose au rejet, rejet de Jésus et de ses paroles. Cette question du croire est d’ailleurs même problématisée tout au long de l’évangile de Jean. Les verbes « croire » et « voir » sont deux thématiques qui s’entrecroisent et s’entrechoquent jusque dans la béatitude du chapitre 20 qui offre un dénouement lorsque Jésus dit à Thomas : « Parce que tu m’as vu, tu as cru ; bienheureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru.» C’est donc d’abord de la foi dont il est question, Jésus commence par dire dans notre extrait : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé et celui qui me voit, voit Celui qui m’a envoyé. »
C’est dans la foi que l’on reconnaît que Jésus est l’envoyé du Père, c’est dans la foi que l’on reconnaît que c’est Dieu qui vient en Jésus jusqu’à nous. C’est dans la foi qu’en voyant Jésus on peut voir celui qui l’a envoyé, Dieu le Père. Dans la foi, Jésus se reçoit comme la lumière qui vient et chasse les ténèbres. Ce motif de la lumière est déjà évoqué chez Jean avant notre passage, au chapitre 8, lorsque Jésus déclare « Je suis la lumière du monde. Celui qui vient à ma suite ne marchera pas dans les ténèbres ; il aura la lumière qui conduit à la vie. »
La lumière s’oppose aux ténèbres, et offre une promesse à celui qui croit, celle de la vie, celle de la vie plus forte que les ténèbres de la mort. La lumière est liée à la vie, d’emblée c’est une perspective de salut qui s’ouvre. Nous retrouvons ces deux thèmes dans notre extrait : la lumière et la vie éternelle encadrent le thème du rejet. Jésus ouvre cette perspective de salut pour celui qui croit, pour toi, pour moi, lorsque nous accueillons le Christ et sa parole dans nos vies.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« En ces jours-là, la parole de Dieu était féconde et se multipliait. Barnabé et Saul, une fois leur service accompli en faveur de Jérusalem, s’en retournèrent à Antioche, en prenant avec eux Jean surnommé Marc. »
La fécondité de la Parole de Dieu se manifestait par les œuvres qui se réalisaient non seulement en faveur de l’Église, mais aussi à travers l’Église. C’est ainsi que Pierre fut miraculeusement libéré de prison, que le roi Hérode fut frappé par l’ange du Seigneur et expira et que, par Barnabé et Saul, l’Église d’Antioche exprima sa solidarité à l’égard de celle qui est en Judée. L’Église est née solidaire. Cette solidarité n’est pas en fonction de l’ancienneté, mais de la mise en œuvre de l’amour qui unit les disciples du Seigneur. Chaque communauté est ainsi interpellée sur son attention aux autres communautés…
Par ailleurs, la jeune communauté d’Antioche devient le point de départ d’une nouvelle mission. En effet, « un jour qu’ils célébraient le culte du Seigneur et qu’ils jeûnaient, l’Esprit Saint leur dit : « Mettez à part pour moi Barnabé et Saul en vue de l’œuvre à laquelle je les ai appelés. » » L’Église est née missionnaire. Cette mission est l’œuvre de l’Esprit Saint, œuvre discernée, reconnue et soutenue par la communauté. Elle ne relève nullement d’une initiative personnelle. La communauté d’Antioche a su être à l’écoute de l’Esprit Saint dans une attitude d’obéissance. La mission est le témoignage de la disponibilité d’une communauté à l’action de l’Esprit Saint. Barnabé et Saul ont su également être dociles à cet appel à une nouvelle mission. Antioche fut alors comme un noviciat pour Barnabé et Saul.
Solidarité et mission relèvent la vitalité d’une communauté.
Ô Christ Ressuscité, épargne nos communautés de tout repli sur soi afin que ta Résurrection se manifeste en elles.
Paroles du Pape François
La venue de Jésus dans le monde provoque un choix : celui qui choisit les ténèbres sera confronté à un jugement de condamnation, celui qui choisit la lumière aura un jugement de salut. Le jugement est toujours la conséquence du libre choix de chacun : celui qui pratique le mal cherche les ténèbres, le mal se cache toujours, se couvre. Celui qui fait la vérité, c’est-à-dire qui pratique le bien, vient à la lumière, éclaire les chemins de la vie. Celui qui marche dans la lumière, celui qui s’approche de la lumière, ne peut faire que de bonnes œuvres.
Pape François, Angélus du 14 mars 2021, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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