En Toi, toutes nos sources

Bonjour les amis,

Jésus, Toi notre bon Pasteur, nous voulons aujourd’hui prêter l’oreille à Ta voix. Que le silence autour de nous, nous permette d’écouter en nous Ta Parole. Et que Ta voix nous guide jusqu’à Toi.

Depuis, plusieurs jours, Jésus nous explique qu’en faisant partie de Ses disciples, en écoutant Sa voix et en nous laissant rassembler par lui dans l’Église, nous vivons en profonde communion avec Lui et nous demeurons en Lui. Aujourd’hui Il nous explique que cette communion est aussi la communion avec le Père car Jésus et le Père sont UN. Être unis et rassemblés par Jésus nous fait vivre la communion du Père, du Fils, et du Saint-Esprit. Le moyen, pour cela, c’est d’être attentif à la parole du berger, Jésus, et de nous laisser attirer par sa voix.
Pourtant nous pourrions probablement nous retrouver dans le désir des Juifs réunis autour de Jésus dans l’Evangile du jour. Jésus ne pourrait-il pas nous dire les choses clairement, sans parabole, sans artifice ? Croire est trop difficile. Ce serait plus simple si l’évidence pouvait guider nos pensées et notre manière de vivre. Pourquoi être obligé de discerner notre chemin, de tâtonner dans l’obscurité ? C’est oublier que la foi est un acte libre. Le Seigneur ne veut surtout pas nous forcer à croire. La foi vient de l’intérieur, elle surgit du cœur. De plus, l’Evangile nous montre bien que même avec des œuvres qui montrent clairement et de manière évidente le pouvoir de Dieu et la filialité divine de Jésus, certains refusent de croire. Seule la foi rend l’homme capable de reconnaître réellement Jésus comme Fils de Dieu. Et la foi nous amène à fréquenter Jésus dans la prière à vivre une vraie intimité avec Jésus, qui nous aime et nous emmène au Père dans la vie éternelle.
Aujourd’hui, là où nous sommes, qui que nous soyons, quelque soient les circonstances dans lesquelles nous sommes, laissons la voix du bon berger résonner en notre cœur pour Le suivre et être plongés par Lui dans la vie éternelle.

Seigneur, Ta voix nous conduit, nous voulons continuer à La suivre, qu’elle nous guide jusqu’à Toi. Tu prends soin de nous, Tu nous protèges. Nous avons confiance en Toi parce que Tu nous accompagnes dans tous les aspects de notre vie, même au milieu des difficultés. Ne nous permets pas que d’être tenté au-delà de nos forces.

« Tous ensemble dansons, et chantons : « En toi, toutes nos sources ! » » (Ps 86 (87))

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Sources d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/ et https://app.decouvrir-dieu.com/ et https://evangeli.net/

CHANT

ô Jésus, digne es-tu

Ô Jésus, digne es-tu de recevoir La louange et l’honneur. Ô Jésus, digne es-tu de recevoir La louange et l’honneur.

Tu es Dieu et je suis à toi, Tu es Dieu, tu es Dieu, Tu es roi, et je fléchis les genoux Devant toi, Ô mon roi.

Tu es saint, et tu sièges en majesté dans la gloire, dans les cieux.

Amen (Amen), Amen (Amen), Amen (Amen), Amen (Amen).

PREMIERE LECTURE

« Certains s’adressaient aux gens de langue grecque pour leur annoncer la Bonne Nouvelle » (Ac 11, 19-26)

Lecture du Livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
les frères dispersés par la tourmente
qui se produisit lors de l’affaire d’Étienne
allèrent jusqu’en Phénicie, puis à Chypre et Antioche,
sans annoncer la Parole à personne d’autre qu’aux Juifs.
Parmi eux, il y en avait qui étaient originaires de Chypre et de Cyrène,
et qui, en arrivant à Antioche,
s’adressaient aussi aux gens de langue grecque
pour leur annoncer la Bonne Nouvelle :
Jésus est le Seigneur.
La main du Seigneur était avec eux :
un grand nombre de gens devinrent croyants
et se tournèrent vers le Seigneur.
La nouvelle parvint aux oreilles de l’Église de Jérusalem,
et l’on envoya Barnabé jusqu’à Antioche.
À son arrivée, voyant la grâce de Dieu à l’œuvre,
il fut dans la joie.
Il les exhortait tous
à rester d’un cœur ferme attachés au Seigneur.
C’était en effet un homme de bien,
rempli d’Esprit Saint et de foi.
Une foule considérable s’attacha au Seigneur.
Barnabé partit alors à Tarse chercher Saul.
L’ayant trouvé, il l’amena à Antioche.
Pendant toute une année,
ils participèrent aux assemblées de l’Église,
ils instruisirent une foule considérable.
Et c’est à Antioche que, pour la première fois,
les disciples reçurent le nom de « chrétiens ».
– Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Le Père et moi, nous sommes UN » (Jn 10, 22-30)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

On célébrait la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem.
C’était l’hiver.
Jésus allait et venait dans le Temple,
sous la colonnade de Salomon.
Les Juifs firent cercle autour de lui ;
ils lui disaient :
« Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ?
Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »
Jésus leur répondit :
« Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas.
Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père,
voilà ce qui me rend témoignage.
Mais vous, vous ne croyez pas,
parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
Mes brebis écoutent ma voix ;
moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle :
jamais elles ne périront,
et personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout,
et personne ne peut les arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Pasteur Corinne Charriau (RCF)

Nous sommes toujours dans le chapitre 10 de l’évangile de Jean. Jésus circule dans le temple et puis il est encerclé par des juifs qui l’interrogent : « Si toi tu es le Christ, dis-le nous ouvertement » ! Pourquoi Jésus leur répond-il « Je vous l’ai dit » ? N’est-ce pas surprenant ? Jésus n’a évoqué sa messianité que devant la Samaritaine. Mais c’est toute la réponse de Jésus qui peut nous éclairer : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. »

En fait, c’est tout son enseignement qui insiste sur sa relation unique au Père, ce sont ses œuvres qui rendent témoignage du fait qu’il vient de la part de Dieu, qu’il est le Fils qui révèle Dieu, son Père. Autrement dit, tout cela manifeste sa messianité et c’est ce que les juifs refusent de discerner ; et ils en viennent à réfuter cet homme qui prétend qu’il parle de la voix même de Dieu, cet homme qui s’identifie au berger comme Dieu est le berger, cet homme qui finit par leur dire un peu plus loin dans notre extrait : « Moi et le Père nous sommes un ». Ce qui dans la suite du récit que nous n’avons pas entendu se révèle être blasphématoire pour ses interlocuteurs juifs. Dieu n’est plus à cantonner dans le ciel mais il se donne à la rencontre en Jésus, présent au cœur du monde. Il est cette parole qui a été faite chair pour reprendre le prologue de Jean.

J’aimerai alors relever avec vous le verbe « croire » présent à deux reprises dans notre passage de ce jour. Tout d’abord quand Jésus dit « Je vous l’ai dit et vous ne croyez pas » et puis lorsqu’il reprend la métaphore des brebis qu’il inscrit explicitement dans le domaine de la foi, dans le registre du « croire » : « Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. »

Alors accueillir qui est Jésus pour nous, accueillir son identité, accueillir qu’il est le messie de Dieu, c’est tout d’abord une question de foi plutôt que de savoir. La dynamique de la foi va de paire avec celle de la suivance, celle de s’attacher à Lui comme les brebis suivent le Berger, le Fils du Père. Gardons cette confiance que rien ne peut nous arracher de la main du Fils, rien ne peut nous arracher de la main du père, et c’est le Fils qui le dit !

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Les frères dispersés par la tourmente qui se produisit lors de l’affaire d’Étienne allèrent jusqu’en Phénicie, puis à Chypre et Antioche, sans annoncer la Parole à personne d’autre qu’aux Juifs. »
La persécution qui avait éclaté à Jérusalem exprimait, d’une certaine manière, le rejet de la Bonne Nouvelle par le Peuple d’Israël et l’appel à porter le message du Christ aux nations. Les disciples de langue juive n’avaient pas compris l’universalisme de la grâce du Ressuscité. Ils continuèrent à se limiter à leurs frères de la même origine. Et pourtant, à Jérusalem, il y avait déjà dans la communauté des disciples du Seigneur, des gens de langue grecque. Eux aussi, ils portèrent la Bonne Nouvelle à leurs frères de langue grecque. « La main du Seigneur était avec eux : un grand nombre de gens devinrent croyants et se tournèrent vers le Seigneur. » Autrement dit, telle était aussi la volonté de Dieu.
Le Seigneur n’entend pas laisser nos divers attachements et notre esprit partisan faire obstacle à l’annonce de la Bonne Nouvelle. Par sa grâce, Il veut nous amener au-delà de nos racines culturelles. Il veut nous faire comprendre que nos véritables racines sont en Lui. Aujourd’hui encore, nous sommes confrontés à cet esprit partisan au sein de nos communautés…
Dieu est du côté de l’ouverture du cœur.
Dans quelle mesure acceptes-tu de devenir frère/sœur de tous ?

« La nouvelle parvint aux oreilles de l’Église de Jérusalem, et l’on envoya Barnabé jusqu’à Antioche. »
C’est la première mission du nouveau Peuple de Dieu. L’envoi de Barnabé à Antioche est un acte de reconnaissance de la part de l’Église de Jérusalem. Et Barnabé fut un missionnaire exemplaire. Il savait se réjouir de l’œuvre de Dieu. Il exhortait à l’essentiel : rester d’un cœur ferme attaché au Seigneur. Rempli d’Esprit Saint et de foi, il sut discerner et s’associer Saul. Au-delà du nombre important des convertis, c’est surtout leur communion au Christ qui est mise en lumière : « Et c’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de « chrétiens ». » C’est le signe de la nouveauté de cette foi. C’est aussi, à la fois, une grâce et une responsabilité.
Notre vocation est de porter dignement le nom de Christ. Ce changement de nom sous-entend un changement profond de l’être que nous avons à accueillir jour après jour.
Chrétien : qui appartient au Christ !
Où en es-tu ?

Ô Christ Ressuscité, que mes pensées, mes paroles et mes actes honorent ton Nom que Tu m’as donné.

Paroles du Pape François

N’oublions pas que Jésus est le seul berger qui nous parle, nous connaît, nous donne la vie éternelle et veille sur nous. Nous sommes le seul troupeau et nous devons seulement nous efforcer d’écouter Sa voix, tandis qu’avec amour Il scrute la sincérité de nos cœurs. Et de cette intimité continuelle avec notre berger, de cette conversation avec Lui, jaillit la joie de le suivre, en nous laissant conduire à la plénitude de la vie éternelle.

Pape François, Regina Coeli du 12 mai 2019, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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