La voix de Dieu

Bonjour les amis,

« Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant. » (Ps 41 (42))
Fais grandir en nous cette soif, Seigneur, aide-nous à avoir soif de Toi ! Donne-nous la force de Te suivre sur tous Tes chemins, paisibles ou tortueux.

En ce temps de préparation à la Pentecôte où nous recevrons l’Esprit de Dieu, à la suite de l’évangile d’hier « Tu es notre bon berger« , Jésus nous interpelle dans l’Évangile du jour afin de Le suivre Lui et rien que Lui.
Mais comment discerner les bon Bergers, ceux qui nous mènent à Lui, de ceux, les mauvais bergers, qui nous dévient du chemin ? Pas simple.  D’abord, sommes-nous vraiment familiers avec la voix de Jésus ? Savons-nous la reconnaître ? Ne la confondons-nous pas avec celle du malin ou celle de notre égo ?
Il n’y a qu’une écoute régulière de sa voix qui peut nous faire immédiatement identifier la voix de Jésus. Si nous lisons la Parole chaque jour, alors nous la reconnaîtrons et la suivrons. En plus, des éléments simples (issus de l’Esprit-Saint) nous permettent de discerner si cette voix vient bien de Dieu : la douceur, la joie, la charité, le don gratuit de soi, la maîtrise de notre égo, la demande de pardon, faire ce qui nous paraissait inaccessible ou au-delà de nos possibilités, le dépassement de nos peurs ou enfermements, etc… Les autres voix ne proposent en général que de l’autosatisfaction, un exacerbement de l’égo.
Jésus nous propose de nous ouvrir, de sortir de nous-même, d’oser vivre, d’être libre alors que les autres voix nous portent à nous enfermer, à rester dans notre bulle mortifère, dans notre amour propre, bref à ne pas vivre.
Ensuite Jésus se présente comme la porte. C’est par lui que nous passons pour sortir de la bergerie pour aller vers le pâturage, c’est par lui aussi que nous passons pour revenir à l’intérieur de la bergerie. L’entrée, comme la sortie, nous donnent la vie. En sortant, nous pouvons nous nourrir dans les pâturages. En entrant, nous sommes protégés contre les agresseurs. Les deux sont nécessaires.
Nous pouvons prendre cette image comme une parabole de notre vie. Nous sommes appelés, jour après jour, à oser sortir dans le monde, au travail, dans nos différents engagements sociaux, des lieux, peut-être exposés, confrontés, bousculés, mais aussi sources de vie. Nous avons besoin également de nous retrouver, dans nos familles, dans l’Église, pour y recevoir les soins dont nous avons besoin, pour nous reposer, nous ressourcer.

Esprit Saint, donne-nous Ta clairvoyance pour reconnaître Ta voix, et Ta force pour Te suivre et vivre en fils et fille de Dieu, et « avoir la vie en abondance« .
«  Envoie ta lumière et ta vérité : qu’elles guident mes pas et me conduisent à ta montagne sainte, jusqu’en ta demeure. J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu, vers Dieu qui est toute ma joie ; je te rendrai grâce avec ma harpe, Dieu, mon Dieu. » (Ps 41 (42))

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Sources d’inspiration : https://evangeli.net/evangile et https://app.decouvrir-dieu.com/ et https://www.regnumchristi.fr/

CHANT

Viens, Esprit de Dieu

Viens, Esprit de Dieu et nous serons humbles et pauvres.
Viens nous apprêter à hériter de ton Royaume.
Viens nous fortifier dans la douleur et dans l’épreuve.
Viens nous rassasier de ton eau vive.

Veni Sancte Spiritus, Veni Sancte Spiritus, Veni Sancte Spiritus, Glorificamus te !

Viens, Esprit de Dieu, mettre ta paix dans la discorde.
Viens nous serons doux, nous obtiendrons miséricorde.
Viens et nous serons des artisans de paix sur terre.
Viens donner la joie, qui vient du Père.

Veni Sancte Spiritus, Veni Sancte Spiritus, Veni Sancte Spiritus, Glorificamus te !

Viens, Esprit de Dieu et sanctifie nos sacrifices.
Viens nous soutenir dans nos combats pour la justice.
Viens rends nos cœurs purs et nous verrons l’éclat du Père.
Viens, éclaire-nous de sa lumière.

Veni Sancte Spiritus, Veni Sancte Spiritus, Veni Sancte Spiritus, Glorificamus te !

Deo Patri sit Gloria, Et Filio, qui a mortuis, Surrexit ac Paraclito In saeculorum saecula. Amen (x 4)

PREMIERE LECTURE

« Ainsi donc, même aux nations, Dieu a donné la conversion qui fait entrer dans la vie ! » (Ac 11, 1-18)

Lecture du Livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
les Apôtres et les frères qui étaient en Judée
avaient appris que les nations, elles aussi,
avaient reçu la parole de Dieu.
Lorsque Pierre fut de retour à Jérusalem,
ceux qui étaient juifs d’origine le prirent à partie,
en disant :
« Tu es entré chez des hommes qui ne sont pas circoncis,
et tu as mangé avec eux ! »
Alors Pierre reprit l’affaire depuis le commencement
et leur exposa tout dans l’ordre, en disant :
« J’étais dans la ville de Jaffa, en train de prier,
et voici la vision que j’ai eue dans une extase :
c’était un objet qui descendait.
On aurait dit une grande toile
tenue aux quatre coins ;
venant du ciel, elle se posa près de moi.
Fixant les yeux sur elle, je l’examinai
et je vis les quadrupèdes de la terre,
les bêtes sauvages, les reptiles
et les oiseaux du ciel.
J’entendis une voix qui me disait :
“Debout, Pierre, offre-les en sacrifice, et mange !”
Je répondis :
“Certainement pas, Seigneur !
Jamais aucun aliment interdit ou impur
n’est entré dans ma bouche.”
Une deuxième fois, du haut du ciel la voix répondit :
“Ce que Dieu a déclaré pur,
toi, ne le déclare pas interdit.”
Cela se produisit par trois fois,
puis tout fut remonté au ciel.
Et voici qu’à l’instant même,
devant la maison où j’étais,
survinrent trois hommes
qui m’étaient envoyés de Césarée.
L’Esprit me dit d’aller avec eux sans hésiter.
Les six frères qui sont ici m’ont accompagné,
et nous sommes entrés chez le centurion Corneille.
Il nous raconta comment il avait vu l’ange se tenir
dans sa maison et dire :
“Envoie quelqu’un à Jaffa
pour chercher Simon surnommé Pierre.
Celui-ci t’adressera des paroles par lesquelles tu seras sauvé,
toi et toute ta maison.”
Au moment où je prenais la parole,
l’Esprit Saint descendit sur ceux qui étaient là,
comme il était descendu sur nous au commencement.
Alors je me suis rappelé
la parole que le Seigneur avait dite :
“Jean a baptisé avec l’eau,
mais vous, c’est dans l’Esprit Saint
que vous serez baptisés.”
Et si Dieu leur a fait le même don qu’à nous,
parce qu’ils ont cru au Seigneur Jésus Christ,
qui étais-je, moi, pour empêcher l’action de Dieu ? »
En entendant ces paroles, ils se calmèrent
et ils rendirent gloire à Dieu, en disant :
« Ainsi donc, même aux nations,
Dieu a donné la conversion
qui fait entrer dans la vie ! »
– Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Moi, je suis la porte des brebis » (Jn 10, 1-10)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

En ce temps-là, Jésus déclara :
« Amen, amen, je vous le dis :
celui qui entre dans l’enclos des brebis
sans passer par la porte,
mais qui escalade par un autre endroit,
celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte,
c’est le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix.
Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom,
et il les fait sortir.
Quand il a poussé dehors toutes les siennes,
il marche à leur tête, et les brebis le suivent,
car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un étranger,
mais elles s’enfuiront loin de lui,
car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens,
mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
C’est pourquoi Jésus reprit la parole :
« Amen, amen, je vous le dis :
Moi, je suis la porte des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi
sont des voleurs et des bandits ;
mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte.
Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ;
il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr.
Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
la vie en abondance. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Pasteur Corinne Charriau (RCF)

Dans cet extrait de l’évangile de Jean, Jésus parle de brebis, de voleur, de bandit, de berger, de portier, de l’étranger et de la relation forte qui existe entre le berger et ses brebis. Le narrateur, Jean, prend soin de nous dire que toutes ces figures participent d’une image que Jésus emploie pour s’adresser aux pharisiens.

Les pharisiens ne la décryptent pas, alors Jésus va quitter ce langage symbolique, ce langage imagé. Et comme je l’ai relevé déjà dans l’extrait d’hier, Jésus passe également ici au « je », à un Ego eimi en grec, à un « moi je suis » qui ramène son propos au présent de ses auditeurs et à notre présent à nous aussi : « Moi je suis la porte des brebis ». Dans ce discours, Jésus se révèle : « Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé. Il entrera et sortira et trouvera de la nourriture. » Dans l’Evangile de Jean, cette image de la porte sera complétée par une autre image, celle du chemin, plusieurs chapitres plus loin.

La porte c’est Jésus ! Il se révèle être un passage. Il est la porte qui ouvre sur le salut, où les brebis sont libres d’aller et de venir grâce à lui pour trouver la nourriture dont elles ont besoin. Jean développera dans son évangile les images du pain vivant, de l’eau vive – cette eau qui devient une source jaillissante jusque dans la vie éternelle. Cette nourriture dont parle Jésus, c’est la vie en abondance : non pas celle qui est mesurable par la société de consommation, mais bien la vie en abondance qui nourrit notre soif de sens et d’essentiel. Il y a quelque-chose d’irréductible et de porteur dans ce que raconte Jésus :

C’est le fait de se savoir appeler par son nom et de se savoir précédé par Celui qui est la porte et qui invite à passer par lui, autrement dit à se mettre à sa suite.

C’est au présent de nos vies que Jésus s’offre comme la porte des brebis. Il est venu pour que ses brebis aient la vie en abondance. Il est venu pour elles, il est venu pour nous. Jésus n’est pas comme le voleur qui vole, égorge et fait mourir. Au cœur de nos vies avec les joies, les tristesses et les craintes que nous traversons, la voix familière du berger nous rejoint. Il nous appelle par notre nom. Il est la porte qui ouvre et délivre nos existences.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Lorsque Pierre fut de retour à Jérusalem, ceux qui étaient juifs d’origine le prirent à partie, en disant : « Tu es entré chez des hommes qui ne sont pas circoncis, et tu as mangé avec eux ! » »
Ce qui préoccupait les frères Juifs d’origine, c’était la souillure que causerait la fréquentation des incirconcis. Ils n’avaient pas encore compris la grâce de la foi en Jésus. Pierre leur fit part de sa vision de la grande toile descendant du ciel et contenant les quadrupèdes de la terre, les bêtes sauvages, les reptiles et les oiseaux du ciel. Et il lui était demandé de les offrir en sacrifice et de les manger. C’était une anticipation de l’invitation qui lui vint de Cesarée. Et l’Esprit lui dit d’aller avec les émissaires sans hésiter.
Admirons la prévenante pédagogie divine. L’Esprit Saint a aidé Pierre à faire son chemin de conversion. Il découvrait la nouvelle fraternité initiée dans le Nom puissant de Jésus. Celui, qui guérit les infirmités et qui redonne la vie aux corps, purifie aussi les cœurs et vivifie les âmes. Ainsi illuminé, Pierre pouvait guider les autres disciples d’origine juive. Sur bien des aspects de notre foi chrétienne, nous avons encore du chemin à faire avec le Seigneur : nous semblons résister à la grâce.
La conversion est un chemin de persévérance et Dieu ne désespère pas de nous.
Sur quels points résistes-tu à la nouveauté radicale de la foi chrétienne ?

« Au moment où je prenais la parole, l’Esprit Saint descendit sur ceux qui étaient là, comme il était descendu sur nous au commencement. »
Dieu a précédé Pierre. Il lui a donné de comprendre que c’est Lui qui prend l’initiative. Pierre découvrait que ce n’était pas lui qui donnait l’Esprit Saint : il en était plutôt un instrument. Il conclut alors : « Et si Dieu leur a fait le même don qu’à nous, parce qu’ils ont cru au Seigneur Jésus Christ, qui étais-je, moi, pour empêcher l’action de Dieu ? »
Il est à craindre que nous devenions des obstacles à l’œuvre de Dieu. Il est à craindre que nous n’ayons pas le discernement nécessaire pour reconnaître cette œuvre ! Car aujourd’hui encore, l’Esprit Saint souffle où Il veut, quand Il veut et comme Il veut.
Dieu nous devance toujours.
Dans quelle mesure collabores-tu à l’action de Dieu ?

Ô Christ Ressuscité, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de Saint Joseph, puissions-nous demeurer disponibles à l’Esprit Saint.

Paroles du Pape François

Tout comme nous savons distinguer une langue d’une autre, nous pouvons également distinguer la voix de Dieu et la voix du malin. La voix de Dieu n’oblige jamais: Dieu se propose, il ne s’impose pas. Alors que la voix maléfique séduit, agresse, contraint: elle suscite des illusions éblouissantes, des émotions séduisantes, mais fugaces. Au début, elle nous flatte, elle nous fait croire que nous sommes omnipotents, mais ensuite elle nous laisse avec un vide intérieur et nous accuse: «Tu ne vaux rien». La voix de Dieu, au contraire, nous corrige, avec beaucoup de patience, mais elle nous encourage toujours, elle nous console: elle nourrit toujours l’espérance. La voix de Dieu est une voix qui a un horizon. Au contraire, la voix du méchant te conduit à un mur, à une impasse.

Pape François, Regina Coeli du 3 mai 2020, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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