Bonjour les amis,
« Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les hommes ; mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les puissants ! » (Ps 117 (118))
Seigneur, aujourd’hui, nous célébrons le dimanche du Bon Berger, alors en ces moments compliqués de pandémie, ces moments où beaucoup ont du mal à vivre sereinement, accorde-nous la grâce de Te savoir toujours avec nous et en nous, comme le bon Pasteur nous accompagnant sur les chemins étroits, pentus, boueux, ou pierreux du quotidien.
Dans l’Evangile du jour et cette parabole champêtre, Jésus nous explique que l’attitude des brebis est d’écouter la voix de leur berger, de le suivre, d’écouter avec attention, d’obéir à sa parole, de lui confier de sa vie, en suivant ses pas.
D’un autre côté, Jésus, nous dit que le bon berger sait que chaque brebis a besoin de se sentir aimée et leur inquiétude se calme si elles restent près du berger. Le bon berger connaît chaque brebis, ses capacités, ses qualités mais aussi ses défauts. Le bon berger a une relation personnelle profonde avec chacune d’elles, une connaissance complète, du cœur, une véritable amitié, et donc une pleine confiance en chacune de ses brebis.
C’est là que se trouve la source de notre espérance : dans le Christ Bon Berger que nous voulons suivre et dont nous écoutons la voix parce que nous savons que c’est seulement en Lui que l’on trouve la vie éternelle. C’est là que nous trouvons la confiance face à l’inconnu et l’inattendu, la force face aux difficultés de la vie, nous, qui sommes un troupeau soumis à des épreuves, et qui passons par les moments de faiblesses et de doute.
De plus, nous savons qu’une fois ressuscité, Jésus confia son troupeau à Pierre, aux Apôtres et à l’Église, jusqu’à aujourd’hui. À travers nos pasteurs, le Christ nous donne sa Parole, partage sa grâce dans les sacrements et conduit son troupeau vers le Royaume. Il se donne à nous comme nourriture dans le sacrement de l’Eucharistie, transmet la Parole de Dieu et guide son Peuple avec amour et bonté. Jésus a choisi pour son Église des pasteurs selon son cœur et appelle chacun de nous à servir l’Eglise selon notre vocation, avec charité, humilité, un esprit de service, patience et courage.
Nous sommes tous pasteurs de nos frères, en contribuant à les enrichir spirituellement, en partageant leurs préoccupations, leurs joies, leurs peines, en les aidant de tout notre cœur. Nous sommes appelés à nous dévouer pour tous ceux qui nous entourent, dans notre milieu familial, social et professionnel, à donner notre vie pour tous avec le même esprit que le Christ.
Quelle belle méditation que celle qui nous est proposée aujourd’hui, une belle étape au milieu du temps pascal qui nous conduit de la résurrection de Jésus au don de son Esprit Saint à la Pentecôte. Nous nous préparons tous de différentes manières à la semaine sainte et à Pâques mais comment nous préparons-nous à la Pentecôte, cette fête où Jésus veut répandre la plénitude de sa vie en nous ?
Alors, frères et sœurs, vivons ce temps pascal comme un temps joyeux où le bon pasteur nous guide et nous prépare à recevoir la plénitude de l’Esprit Saint.
Seigneur, Tu es le bon Pasteur et nous devons Te suivre et Te trouver partout et en chaque occasion de notre vie. Permets-nous dans notre mission de chrétien, de rencontrer « d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos ». Que nous sachions leur parler et qu’elles entendent Ta voix pour qu’il n’y ait plus qu’un seul troupeau avec un seul pasteur. Accorde-nous Ta grâce pour que nous sachions être fidèles à Ta loi d’amour et de charité.
Et confions notre semaine à St Joseph : « Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé. Vous êtes béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant de votre virginale épouse est béni. Saint Joseph donné pour Père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de Travail et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Ainsi-soit-il. »
« Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient ! De la maison du Seigneur, nous vous bénissons ! Tu es mon Dieu, je te rends grâce, mon Dieu, je t’exalte ! Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! « (Ps 117 (118))
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Sources d’inspiration : https://evangeli.net/evangile et https://app.decouvrir-dieu.com/
CHANT
Esprit de lumière, esprit créateur
Viens, Esprit Saint, nous brûler de ton feu !
Dans nos coeurs, répands tes dons, Sur nos lèvres inspire un chant,
Viens, Esprit Saint, viens transformer nos vies !
Esprit de lumière, Esprit Créateur,
Restaure en nous la joie, le feu, l’Espérance.
Affermis nos âmes, ranime nos coeurs,
Pour témoigner de ton amour immense.
Fortifie nos corps blessés,
Lave-nous de tout péché,
Viens, Esprit Saint, nous brûler de ton feu !
Fais nous rechercher la paix,
Désirer la sainteté,
Viens, Esprit Saint, viens transformer nos vies !
Esprit de lumière, Esprit Créateur,
Restaure en nous la joie, le feu, l’Espérance.
Affermis nos âmes, ranime nos coeurs,
Pour témoigner de ton amour immense.
Veni Sancte Spiritus
Veni Sancte Spiritus (bis)
Donne-nous la charité
Pour aimer en vérité,
Viens, Esprit Saint, nous brûler de ton feu !
Nous accueillons ta clarté
Pour grandir en liberté,
Viens, Esprit Saint, viens transformer nos vies !
Esprit de lumière, Esprit Créateur,
Restaure en nous la joie, le feu, l’Espérance.
Affermis nos âmes, ranime nos coeurs,
Pour témoigner de ton amour immense.
PREMIERE LECTURE
« En nul autre que lui, il n’y a de salut » (Ac 4, 8-12)
Lecture du Livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
Pierre, rempli de l’Esprit Saint, déclara :
« Chefs du peuple et anciens,
nous sommes interrogés aujourd’hui
pour avoir fait du bien à un infirme,
et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
Sachez-le donc, vous tous,
ainsi que tout le peuple d’Israël :
c’est par le nom de Jésus le Nazaréen,
lui que vous avez crucifié
mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts,
c’est par lui que cet homme
se trouve là, devant vous, bien portant.
Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs,
mais devenue la pierre d’angle.
En nul autre que lui, il n’y a de salut,
car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes,
qui puisse nous sauver. »
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10, 11-18)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là,
Jésus déclara :
« Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger,
qui donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire n’est pas le pasteur,
les brebis ne sont pas à lui :
s’il voit venir le loup,
il abandonne les brebis et s’enfuit ;
le loup s’en empare et les disperse.
Ce berger n’est qu’un mercenaire,
et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ;
je connais mes brebis,
et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît,
et que je connais le Père ;
et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis,
qui ne sont pas de cet enclos :
celles-là aussi, il faut que je les conduise.
Elles écouteront ma voix :
il y aura un seul troupeau
et un seul pasteur.
Voici pourquoi le Père m’aime :
parce que je donne ma vie,
pour la recevoir de nouveau.
Nul ne peut me l’enlever :
je la donne de moi-même.
J’ai le pouvoir de la donner,
j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau :
voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur Corinne Charriau (RCF)
Toute cette semaine, nous allons cheminer avec l’évangile de Jean. Dans l’extrait de ce jour, Jésus utilise une image qui pourrait nous paraître bien bucolique, celle du berger et de son troupeau. Cependant, en examinons la narration de Jésus d’un peu plus prêt, cette image regorge de richesses et de profondeur de sens.
Tout d’abord, j’aimerai relever avec vous ce « Moi je suis » dans cette expression de Jésus « Moi je suis le bon berger ». Comme vous l’entendrez demain dans mon commentaire des versets qui précèdent ceux que nous venons d’entendre, nous avons Jésus qui passe au « je » dans son discours, et donc à cet Ego eimi en grec, à un « moi je suis » qui ramène son propos au présent de ses auditeurs et à notre présent. Il se révèle : « Moi, je suis le berger le bon ». Tout d’abord le « je suis » de Jésus nous renvoie au « je suis » de l’Ancien Testament lorsque Dieu révèle son nom à Moïse au buisson ardent.
Et puis, cette figure de berger renvoie également à l’Ancien Testament. Citons la première phrase du psaume 23 où le psalmiste confesse ceci : « Le Seigneur est mon berger ». Et pour le prophète Esaïe, Dieu fait paître son troupeau comme le fait le berger. Et puis nous avons aussi Dieu qui confie à David cette mission de berger. Dieu la confie aussi aux chefs du peuple, mais ces derniers sont infidèles, alors c’est Dieu qui va prendre à nouveau soin du troupeau, c’est ce que nous pouvons lire dans le livre du prophète Ezéchiel. Chez Jean, dans notre passage d’aujourd’hui, comme Dieu son père, Jésus se révèle comme le bon berger.
Jésus va alors opposer au bon berger qu’il est le mercenaire. Le mercenaire n’est pas vraiment un berger et donc les brebis ne lui appartiennent pas. Et quand mercenaire voit venir le loup qui représente le méchant qui s’en prend aux plus faibles, alors il fuit. Quant au bon berger, c’est une véritable relation de connaissance qui s’établit entre lui et ses brebis : le berger connaît ses brebis et ses brebis le connaissent. Jésus fait une analogie avec la connaissance mutuelle qui existe entre le père et le fils. Il s’agit d’une dynamique de communion entre le père et le fils, comme entre Jésus, le berger, et ses brebis.
Jésus vient pour ses brebis, il se dessaisit de sa vie pour ses brebis, et cela le mènera à donner sa vie pour elles, pour nous, non pas sa vie pour une vie, mais sa vie pour la multitude.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Pierre, rempli de l’Esprit Saint, déclara : « Chefs du peuple et anciens, nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé. » »
Les Apôtres Pierre et Jean comparaissent pour avoir guéri un infirme. Ils comparaissent pour rendre compte de la source du Salut accordé à cet homme.
Cette question de la source du Salut est en réalité celle de l’authenticité même du Salut. Le problème qui se pose est celui de la relation entre Jésus et le Dieu d’Israël. Pierre, après avoir affirmé la résurrection du Christ par Dieu, confesse la divinité de Jésus et unicité du Salut en son Nom. « En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
Aujourd’hui encore, la source du Salut fait débat. La réponse semble plurielle et les propositions fort diverses. Notre vie est déterminée par notre réponse et par notre option. C’est ainsi que nous restons attachés ou non au Dieu de Jésus-Christ, à des divinités, à des groupes ésotériques, et à des spiritualités diverses. C’est ainsi que nous pourrions être amenés à flirter avec des cercles sataniques et autres. C’est ainsi que nous nous autorisons ou non une foi qui devient un mélange de tout ! Il y en a même qui contestent la réalité du Salut.
Notre rapport au Salut détermine la qualité de notre vie.
De qui attends-tu réellement le Salut ?
Ô Christ Ressuscité, Tu es mon Salut.
Paroles du Pape François
Le Bon Pasteur – Jésus – est attentif à chacun de nous, il nous cherche et nous aime, il nous adresse sa parole, il connaît en profondeur nos cœurs, nos désirs et nos espérances, ainsi que nos échecs et nos déceptions. Il nous accueille et nous aime tels que nous sommes, avec nos qualités et nos défauts. Pour chacun de nous, il «donne la vie éternelle»: c’est-à-dire qu’il nous offre la possibilité de vivre une vie pleine, sans fin. En outre, il nous garde et nous guide avec amour, en nous aidant à traverser les chemins difficiles et les routes parfois risquées qui se présentent sur le chemin de la vie.
Pape François, Regina Caeli du 12 mai 2019, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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