Ayons faim de Lui

Bonjour les amis,

« Heureux ceux qui marchent suivant la loi du Seigneur ! Lorsque des grands accusent ton serviteur, je médite sur tes ordres. Je trouve mon plaisir en tes exigences : ce sont elles qui me conseillent. J’énumère mes voies : tu me réponds ; apprends-moi tes commandements. Montre-moi la voie de tes préceptes, que je médite sur tes merveilles. Détourne-moi de la voie du mensonge, fais-moi la grâce de ta loi. J’ai choisi la voie de la fidélité, je m’ajuste à tes décisions. » (Ps 118 (119))

Dans l’Evangile du jour, la foule cherche Jésus, mais pourquoi ? Quels sont leurs désirs, leur besoin réel ? Que voulaient-ils ? Un maître spirituel ? Un faiseur de miracles ?
Et nous, que cherchons-nous quand nous cherchons le Christ ? Lorsque nous prions ? Et que nous apporte l’Église ?
Seigneur, permets-nous de nous mettre simplement sous ton regard et de nous abandonner à Toi, de Te laisser parler et nous corriger peut-être. Qu’as-Tu à nous dire ?
Aujourd’hui, comme toute cette semaine nous entendons Jésus nous parler du « pain de vie ». Jésus part du pain, matériel, pour nous conduire vers ce qu’il y a de plus élevé, le pain eucharistique, Sa vie qu’il nous donne. Jésus nous bouscule pour nous emmener plus loin, au-delà du pain qui nourrit le corps, Jésus nous parle de la nourriture qui conduit à la vie éternelle. Quelle belle question qui pourrait nourrir notre journée. Nous travaillons pour gagner notre pain quotidien, mais que fait-on pour trouver la nourriture de notre âme, celle que Jésus veut nous donner et qui demeure pour la vie éternelle ? Comment cette attention à Jésus sera-t-elle présente dans notre vie, tout au long de cette semaine ?

Je vous propose cette belle méditation de Bienheureux Charles de Foucauld :
Les sens sont curieux : la foi ne veut rien connaître, elle (…) voudrait passer toute sa vie immobile au pied du tabernacle. Les sens aiment la richesse et l’honneur ; la foi les a en horreur (…) : « Bienheureux les pauvres » (Mt 5,3). Elle adore la pauvreté et l’abjection dont Jésus se couvrit toute sa vie comme d’un vêtement qui fut inséparable de lui (…) Les sens s’effraient de ce qu’ils appellent les dangers, de ce qui peut amener la douleur ou la mort ; la foi ne s’effraie de rien, elle sait qu’il ne lui arrivera que ce que Dieu voudra — « tous les cheveux de votre tête sont comptés » (Mt 10,30) — et que ce que Dieu voudra sera toujours pour son bien — « Tout ce qui arrive est pour le bien des élus » (Rm 8,28). Ainsi, quoi qu’il puisse arriver, peine ou joie, santé ou maladie, vie ou mort, elle est contente d’avance et n’a peur de rien (…) Les sens sont inquiets du lendemain, se demandent comment on vivra demain ; la foi est sans nulle inquiétude (…)
La foi éclaire tout d’une lumière nouvelle, autre que la lumière des sens, ou plus brillante ou différente. Ainsi celui qui vit de foi a l’âme pleine de pensées nouvelles, de goûts nouveaux, de jugements nouveaux ; ce sont des horizons nouveaux qui s’ouvrent devant lui, horizons merveilleux qui sont éclairés d’une lumière céleste et beaux de la beauté divine. Enveloppé de ces vérités toutes nouvelles dont le monde ne se doute pas, il commence nécessairement une vie toute nouvelle, opposée au monde à qui ses actes semblent une folie. Le monde est dans les ténèbres, dans une nuit profonde. L’homme de foi est en pleine lumière, le chemin lumineux où il marche n’apparaît pas aux yeux des hommes ; il leur semble vouloir marcher dans le vide comme un fou. Source : l’Évangile au Quotidien

Seigneur, entends nos prières monter vers Toi, fais grandir notre foi !

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Lumière dans nos vies, Emmanuel

Lumière dans nos vies, Emmanuel,
Ton nom est « Dieu avec nous » !
Le don de ton esprit nous renouvelle !
Tu nous appelles à demeurer en toi Pour vivre en enfants du Père.

Sans fin, tu viens chercher, Sauver tout homme perdu.
Par toi, nous renaissons Réconciliés avec Dieu !

Lumière dans nos vies, Emmanuel,
Ton nom est « Dieu avec nous » !
Le don de ton esprit nous renouvelle !
Tu nous appelles à demeurer en toi Pour vivre en enfants du Père.

Jésus, ressuscité, Sauveur et prince de paix.
A toi la majesté ! Ton règne dure à jamais !

Lumière dans nos vies, Emmanuel,
Ton nom est « Dieu avec nous » !
Le don de ton esprit nous renouvelle !
Tu nous appelles à demeurer en toi Pour vivre en enfants du Père.

Esprit venu d’en haut, Touche et transforme nos vies !
Fais-nous, dès aujourd’hui, Sortir et porter du fruit !

Lumière dans nos vies, Emmanuel,
Ton nom est « Dieu avec nous » !
Le don de ton esprit nous renouvelle !
Tu nous appelles à demeurer en toi Pour vivre en enfants du Père.

PREMIERE LECTURE

« Ils ne pouvaient résister à la sagesse et à l’Esprit qui le faisaient parler » (Ac 6, 8-15)

Lecture du Livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
Étienne, rempli de la grâce et de la puissance de Dieu,
accomplissait parmi le peuple
des prodiges et des signes éclatants.
Intervinrent alors certaines gens de la synagogue dite des Affranchis,
ainsi que des Cyrénéens et des Alexandrins,
et aussi des gens originaires
de Cilicie et de la province d’Asie.
Ils se mirent à discuter avec Étienne,
mais sans pouvoir résister
à la sagesse et à l’Esprit qui le faisaient parler.
Alors ils soudoyèrent des hommes pour qu’ils disent :
« Nous l’avons entendu prononcer
des paroles blasphématoires
contre Moïse et contre Dieu. »
Ils ameutèrent le peuple, les anciens et les scribes,
et, s’étant saisis d’Étienne à l’improviste,
ils l’amenèrent devant le Conseil suprême.
Ils produisirent de faux témoins, qui disaient :
« Cet individu ne cesse de proférer des paroles
contre le Lieu saint et contre la Loi.
Nous l’avons entendu affirmer
que ce Jésus, le Nazaréen, détruirait le Lieu saint
et changerait les coutumes que Moïse nous a transmises. »
Tous ceux qui siégeaient au Conseil suprême
avaient les yeux fixés sur Étienne,
et ils virent que son visage était comme celui d’un ange.
– Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle » (Jn 6, 22-29)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

Jésus avait rassasié cinq mille hommes,
et ses disciples l’avaient vu marcher sur la mer.
Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive
se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque,
et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples,
qui étaient partis sans lui.
Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade,
étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain
après que le Seigneur eut rendu grâce.
Quand la foule vit que Jésus n’était pas là,
ni ses disciples,
les gens montèrent dans les barques
et se dirigèrent vers Capharnaüm
à la recherche de Jésus.
L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent :
« Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
Jésus leur répondit :
« Amen, amen, je vous le dis :
vous me cherchez,
non parce que vous avez vu des signes,
mais parce que vous avez mangé de ces pains
et que vous avez été rassasiés.
Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd,
mais pour la nourriture qui demeure
jusque dans la vie éternelle,
celle que vous donnera le Fils de l’homme,
lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »
Ils lui dirent alors :
« Que devons-nous faire
pour travailler aux œuvres de Dieu ? »
Jésus leur répondit :
« L’œuvre de Dieu,
c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père François Lestang (RCF)

Hier, Jésus a rendu grâce pour le pain et il a nourri la foule ; aujourd’hui, il nous invite à un travail. Mais il ne s’agit pas d’un travail extérieur, comme celui que beaucoup d’entre nous sommes appelés à faire en ce début de semaine, après un dimanche où nous avons peut-être pu aller à la messe et partager le pain de vie.

Non, le vrai travail est intérieur. Comme déjà Israël l’a appris au désert, « l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de tout ce qui vient de la bouche du Seigneur » (Dt 8,3). Il y a ce qui passe, et ce qui demeure. Il y a nos besoins, et il y a l’appel à une vie qui n’est plus marquée ni par le besoin ni par la mort. Mais cela suppose de détourner nos regards, de quitter nos légitimes besoins pour oser entendre cette parole venue de la bouche du Seigneur, cette parole désormais incarnée, ce Jésus qui nous parle au nom du Père.

Jésus déclare de lui-même qu’il a été « marqué du sceau » de Dieu le Père. Etre scellé, c’est à la fois être la propriété exclusive de celui dont on porte la marque, mais c’est aussi être reconnaissable à une image, un symbole, qui renvoie au propriétaire de l’objet. Etre scellé, c’est souvent l’œuvre du feu, appliqué sur un fer qui marquera le cachet de cire, ou la peau de l’animal. Jésus, marqué du sceau du Père, nous présente l’image, grâce au feu de l’Esprit.
Que ce même Esprit vienne ce matin œuvrer en moi pour augmenter ma foi en ce Jésus, en ses promesses, et en ce Père qui l’a envoyé et qu’il m’invite à prier pour qu’en moi, mais aussi autour de moi, son royaume vienne.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Étienne, rempli de la grâce et de la puissance de Dieu, accomplissait parmi le peuple des prodiges et des signes éclatants. »
Il est l’un des sept hommes choisis pour le service de la table. Mais son action allait au-delà du service de la table. Trois facteurs caractérisent sa disponibilité à l’Esprit Saint.
Le premier facteur, ce sont ses œuvres missionnaires. Elles sont des prodiges. Le deuxième facteur est la force de sa parole à laquelle ses adversaires ne pouvaient opposer aucune résistance. Le troisième facteur, c’est sa transfiguration. « Tous ceux qui siégeaient au Conseil suprême avaient les yeux fixés sur Étienne, et ils virent que son visage était comme celui d’un ange. » Par son ouverture à l’Esprit Saint, il est apparu que ceux, qui étaient considérés comme « Affranchis », étaient esclaves de la fausseté et de la haine. Avec acharnement, ils vont alors comploter contre Étienne.
Nul n’est vraiment affranchi s’il n’est avec le Christ.
Ô Christ Ressuscité, par les mérites de ta Résurrection, affranchis-nous du Péché.

Paroles du Pape François

Ces paroles s’adressent aussi à nous aujourd’hui: l’œuvre de Dieu ne consiste pas tant à « faire » des choses, mais à « croire » en Celui qu’il a envoyé. Cela signifie que la foi en Jésus nous permet de faire les œuvres de Dieu. Si nous nous laissons impliquer dans cette relation d’amour et de confiance avec Jésus, nous serons capables de faire des œuvres bonnes qui sentent le parfum de l’Évangile, pour le bien et les besoins de nos frères et sœurs.
Pape François, Angélus du 5 août 2018, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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