Bonjour les amis,
Esprit du Seigneur, vis en nous ! Qu’en nous, Tu sois chez Toi et que Tu puisses faire comme bon Te semble, surtout, que Tu puisses aimer sans que je ne mette aucune barrière.
Merci, Seigneur, sans cesse, Tu « sors de Toi-même » pour venir à moi. Tu sais si bien que, sans ton aide, je ne peux parvenir à Toi.
Nous entrons aujourd’hui dans les trois jours saints, le sommet de notre année liturgique, ce moment où nous sommes invités à nous laisser entraîner totalement, radicalement, dans l’amour de Jésus. Peut-être que, cette année en particulier, nous arrivons à ces jours saints avec un peu de lassitude ou d’amertume. C’est certainement aussi le cas de Jésus, au moment où il entre dans sa passion : il est certainement déçu par l’attitude de bien des membres de son peuple qui n’ont pas su l’accueillir et qui ont posé tant d’obstacles sur son chemin. Dans ce dernier repas, loin de fermer son cœur, il montre son amour immense, sans limite, pour chacun de ses disciples. Accepterions-nous aujourd’hui d’être l’un de ces disciples auquel Jésus vient laver les pieds ? Est-ce que nous sommes prêts à recevoir cette marque de son amour ou est-ce que nous sommes encore tentés de nous mettre en retrait ?
Demandons cette grâce, pour aujourd’hui et pour ces trois jours saints, de nous laisser entraîner totalement dans ce torrent d’amour, pour être rendus capables d’aimer, comme lui, Jésus, nous a aimés, jusqu’à donner sa vie pour nous. Source : https://decouvrir-dieu.us13.list-manage.com/
Et que ce triduum pascal soit pour nous l’occasion de faire un examen de conscience sur notre hiérarchie de valeurs : « Vous m’appelez “Maître” et “ Seigneur ” et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous ». Heureux celui qui entend ces paroles et les met en pratique : il est déjà ressuscité, car seul l’Esprit du Christ peut accomplir en nous les préceptes qu’il nous confie. Source : Abbé Philippe Link https://www.alsace.catholique.fr
« Tout mon être cherche d´où viendra le secours, mon secours est en Dieu, qui a créé les cieux. De toute détresse, Il vient me libérer, Lui le Dieu fidèle de toute éternité. C´est par ta grâce, que je peux m´approcher de toi, c´est par ta grâce, que je suis racheté. Tu fais de moi, une nouvelle création, de la mort, Tu m´as sauvé par ta résurrection. Tu connais mes craintes, Tu connais mes pensées. Avant que je naisse, Tu m´avais appelé. Toujours tu pardonnes d´un amour infini. Ta miséricorde est un chemin de vie. » (C’est par ta grâce, Paroles et musique de l’Emmanuel).
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Chant : Serviteurs les uns des autres
Pour passer du monde au Père,
Il songeait à tous ceux qu’Il avait tant aimés.
Assis au milieu d’eux, les douze autour de lui,
Il s’est levé soudain, leur a lavé les pieds
Puis séché dans un linge…
Mais surtout Il a dit :
« LAVEZ-VOUS LES PIEDS LES UNS AUX AUTRES,
COMME VOUS M’AVEZ VU FAIRE ICI.
À TOUS LES INSTANTS DE VOTRE VIE
SOYEZ SERVITEURS LES UNS DES AUTRES! »
Il dit qu’un envoyé, un serviteur de choix,
N’est pas plus grand que son maître,
Qu’il n’est jamais plus grand que celui qui l’envoie.
Parmi ses compagnons qui dînaient avec lui,
Il connaissait le nom de qui l’avait trahi
Pour que tout s’accomplisse…
Mais surtout Il a dit :
Coda
Il a renoncé aux privilèges
Du pouvoir et de la puissance,
Son corps a connu la souffrance,
Le cri d’un appel au secours.
Il a renoncé à la violence,
Son coeur a connu la souffrance
D’un million de chagrins d’amour !
PREMIERE LECTURE
Prescriptions concernant le repas pascal (Ex 12, 1-8.11-14)
Lecture du Livre de l’Exode
En ces jours-là, dans le pays d’Égypte,
le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron :
« Ce mois-ci
sera pour vous le premier des mois,
il marquera pour vous le commencement de l’année.
Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël :
le dix de ce mois,
que l’on prenne un agneau par famille,
un agneau par maison.
Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau,
elle le prendra avec son voisin le plus proche,
selon le nombre des personnes.
Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger.
Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année.
Vous prendrez un agneau ou un chevreau.
Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois.
Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël,
on l’immolera au coucher du soleil.
On prendra du sang,
que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau
des maisons où on le mangera.
On mangera sa chair cette nuit-là,
on la mangera rôtie au feu,
avec des pains sans levain et des herbes amères.
Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins,
les sandales aux pieds,
le bâton à la main.
Vous mangerez en toute hâte :
c’est la Pâque du Seigneur.
Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là ;
je frapperai tout premier-né au pays d’Égypte,
depuis les hommes jusqu’au bétail.
Contre tous les dieux de l’Égypte j’exercerai mes jugements :
Je suis le Seigneur.
Le sang sera pour vous un signe,
sur les maisons où vous serez.
Je verrai le sang, et je passerai :
vous ne serez pas atteints par le fléau
dont je frapperai le pays d’Égypte.
Ce jour-là
sera pour vous un mémorial.
Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage.
C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez. »
– Parole du Seigneur.
EVANGILE DE LA MESSE CHRISMALE
« L’Esprit du Seigneur est sur moi ; il m’a consacré par l’onction » (Lc 4, 16-21)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé.
Selon son habitude,
il entra dans la synagogue le jour du sabbat,
et il se leva pour faire la lecture.
On lui remit le livre du prophète Isaïe.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
L’Esprit du Seigneur est sur moi
parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.
Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération,
et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue,
remettre en liberté les opprimés,
annoncer une année favorable accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit.
Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
que vous venez d’entendre. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Jean-Marie Petitclerc (RCF)
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture » nous dit le texte comme pour prévenir le lecteur que Dieu n’a pas perdu le fil de son projet, malgré tous les méandres et les allers-retours de l’histoire des hommes. Oui le dessein de Dieu est bien celui d’un accomplissement dont l’Écriture est le témoin.
Mais y a-t-il là quelque chose d’extraordinaire ? n’est-ce pas une manière somme toute logique de parler de l’existence de Jésus : chaque jour de sa vie, Jésus, le Verbe fait chair, accomplit l’Écriture ! On pourrait même dire qu’il écrit au jour le jour, sur l’ardoise du monde, l’Écriture qu’il accomplit. Car la vie de Jésus ne témoigne pas d’autre chose que du salut de Dieu pour tous les hommes, ce salut dont parle l’Écriture.
Cela est vrai chaque jour, y compris aujourd’hui en ce jeudi saint de l’année 2021. Luc nous parle d’une consécration par onction. Celle-ci renvoie presque mécaniquement à l’onction de Béthanie quelques jours avant la pâque que nous avons rencontrée dans l’évangile, lundi de cette semaine sainte. Ici dans l’Évangile de Luc l’onction est spirituelle ; elle est l’onction de l’Esprit Saint lui-même dont Jésus est le bénéficiaire
En ce jeudi saint, c’est ce même Esprit qui est à l’œuvre ; Jésus va se donner définitivement aux hommes et se remettre dans les mains du Père. Cette onction de l’Esprit Saint est sa force et sa consolation ; elle le sera pour tout homme désormais qui met sa foi en Dieu.
Et de même que les auditeurs de la synagogue de Nazareth ont les yeux fixés sur lui, Jésus a les yeux fixés sur son père et il vit lui-même la prophétie d’Isaïe. En sa dernière Pâques, il l’exaucera comme jamais !
Isaïe disait : « la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres » ; eh bien, lui Jésus est pauvre parmi les pauvres au moment où il est livré à la fausse justice des Romains
Lui, Jésus, fait partie des captifs quand il est pris dans les tenailles de la passion
il est comme ces aveugles quand il est déposé au tombeau, les ténèbres ayant envahi la terre
et il sera encore, il sera surtout, cet opprimé remis en liberté quand la puissance de Dieu son Père le libèrera de la mort
il est celui dont la vie et la mort ouvrent une année favorable accordée par le Seigneur et bien plus qu’une année favorable : elle ouvre les temps nouveaux
À Nazareth Jésus referme le livre du prophète Isaïe et en réouvre un autre en avançant vers sa Pâque, l’histoire des hommes sur une terre nouvelle.
Homélie du Père Maximin Noudehou
Jean 13, 1-15
« Jésus […] les aima jusqu’au bout »
Quel est cet Amour, Seigneur ? Quel est cet Amour qui Te pousse à ne pas T’occuper de Toi-même — comme nous, nous savons si bien le faire —, alors que Tu sais que tes heures sont désormais comptées ? Quel est cet Amour qui Te rend si serein devant la mort ? Aucune plainte !
Quel est cet Amour, Seigneur, qui Te dispose à ne reculer devant aucune souillure, devant rien ni personne ? Quel est cet Amour qui fait du Maître et Seigneur, le Serviteur de tous, oui de tous, sans rien perdre de sa Majesté !
Je ne comprends pas… Je n’arrive pas à Le cerner… Alors, comment en parlerais-je ? Tu en as même fait le commandement ! Comment puis-je L’enseigner ?
« Savoir prodigieux qui me dépasse ; hauteur que je ne puis atteindre. » (Psaume 138, 6) Je suis à la fois si confus et si fier…
Mais pour moi, qu’est-ce qu’aimer ?
Jésus […] les aima jusqu’au bout
Parmi eux, il y avait bel et bien Judas et Simon-Pierre. Il les aima donc aussi jusqu’au bout ! Judas me renvoie à la préméditation du mal, au choix mûri de composer avec le diable. Il nous renvoie à cette révolte entretenue et enfouie dans le cœur, contre Dieu, à cet appétit pour la transgression, à l’attente malicieuse de se prélasser dans la boue…
Et dès cet instant, où la souillure nous atteint — « vous n’êtes pas tous purs » —, le Seigneur se lève de table pour nous laver les pieds.
La Miséricorde divine nous est proposée, plus originelle que le péché.
Et pourtant, Jésus a déclaré « malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là. » Plus que la trahison, le drame de Judas, c’est de n’avoir pas cru en la miséricorde de Celui, qui lui a témoigné tant d’amour, tout en sachant qu’il Le livrerait. Judas avait le choix. Voilà pourquoi, il s’est pendu. Il ne s’aimait pas au point d’accepter de recevoir le pardon. Il n’a donc pas compris pourquoi Jésus lui a lavé les pieds. Il a laissé faire. Une formalité ? Il en est tant qui sont prompts à se rendre au confessionnal mais qui n’entendent nullement se pardonner ! Ils s’en veulent d’avoir eu les pieds sales à tel point qu’ils ne supportent pas de les avoir propres à nouveau par pure grâce…
Ne pas se pardonner, c’est rejeter la Miséricorde de Dieu
Qu’as-tu tant de mal à te pardonner, et pourquoi ?
Jésus […] les aima jusqu’au bout
Jésus, comme un esclave, arrive devant Simon-Pierre, celui qui va Le renier trois fois. Ce dernier proteste rigoureusement : « « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » »
Dieu se penche avec amour et compassion vers sa créature au point de fléchir les genoux devant elle. En Pierre, tous nous protestons. Nous avons du mal à accepter un tel abaissement de la part du Tout-puissant. Nous refusons peut-être que Dieu te mette à genoux devant nous pour ne pas avoir à nous mettre à genoux devant Lui !
Nous sommes prompts à fléchir les genoux devant les humains ; mais combien cela répugne aujourd’hui à plusieurs de se mettre à genoux devant Dieu ! Un virus couronné (coronavirus) nous a tous fait plier l’échine. Et devant le Roi des rois, pourquoi tergiverssons-nous ? L’unanimité semble être faite d’obéir aux recommandations de nos gouvernants. En leur obéissants si bien, nous sommes-nous demandés si nous obéissions à Dieu ?
Pierre dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Et nous voilà à une autre deviance spirituelle : attendre que Dieu fasse tout pour nous. Or Dieu n’approuve aucune paresse spirituelle. Ou encore, comme nous aimons à le dire, « Dieu fera le reste ». C’est une autre façon plus subtile de Le banaliser.
Dieu n’est pas l’appendice de nos vies. Dieu n’est pas dans le reste : Il veut être en TOUT !
Dans ton voyage avec Dieu qui tient le gouvernail ?
Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de Saint Joseph, apprends-nous à aimer comme Toi.
Paroles du Pape François
La réalité que nous vivons aujourd’hui, dans cette célébration: le Seigneur qui veut rester avec nous dans l’Eucharistie. Et nous devenons toujours des tabernacles du Seigneur, nous portons le Seigneur avec nous ; au point que Lui-même nous dit que si nous ne mangeons pas Son corps et ne buvons pas Son sang, nous n’entrerons pas dans le Royaume des Cieux. (…) Mais le Seigneur, dans cet échange de paroles qu’il a eu avec Pierre, lui fait comprendre que pour entrer dans le Royaume des Cieux, nous devons laisser le Seigneur nous servir, laisser le Serviteur de Dieu être notre serviteur. Et cela est difficile à comprendre. Si je ne laisse pas le Seigneur être mon serviteur, si je ne laisse pas le Seigneur me laver, me faire grandir, me pardonner, je n’entrerai pas dans le Royaume des Cieux.
Pape François, Homélie de la messe In Coena Domini du 9 avril 2020, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier
MERCI pour cette méditation!
Hélène CHEVRIER-BREUREC 06 22 05 77 15
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