Bonjour les amis,
Seigneur, aujourd’hui nous voulons Te demander pardon. Pardon pour nos emportements, pour céder parfois aux tentations matérielles de ce monde. Nous aussi, nous T’abandonnons ou te renions parfois. Pardon, Seigneur ! Mais notre confiance en Ta miséricorde est immense ! Nous savons que malgré tout, Ton amour est infini et Ton pardon est inconditionnel. Fais grandir en nous la confiance et la simplicité des enfants et aide-nous à vivre ce Triduum Pascal à Tes côtés, dans l’amour et dans l’humilité.
L‘Evangile du jour nous montre Judas vendre Jésus. Pourtant Jésus et Judas étaient amis. Jésus savait que Judas allait le trahir et pourtant Il l’aimait malgré tout. Judas a tout laissé pour suivre Jésus parce qu’Il croyait en lui, il croyait que Jésus était le Sauveur attendu d’Israël. Les paroles et actes de Jésus, Son amour, Sa vérité l’avaient convaincu.
Alors, que s’est-il passé pour en arriver à vendre Jésus ? Judas était-il fondamentalement mauvais ou nous ressemble-t-il un peu ? Nous aussi, nous avons parfois abandonné ou trahi le Seigneur. Avec le temps et les événements, nous doutons, nous perdons la confiance et la simplicité de notre foi, et nous nous rattachons irrésistiblement aux choses matérielles, l’argent, le pouvoir, tout ce qui nous « caresse dans le sens du poil »…. Et peu à peu, notre foi s’érode. Mais Jésus à continué à croire en Judas, il a continué à l’aimer comme Il nous aime tous, simplement pour ce que nous sommes, Ses enfants. Jésus a toujours voulu que Judas vive, même après sa trahison, tout comme il voulait que Pierre vive, même après sa trahison, et comme Il veut que nous vivions tous, même après nos abandons et nos trahisons. L’amour de Dieu est éternel, Il n’a jamais honte de nous, Il nous attend les bras grands ouverts, comme le papa du fils prodigue, à nous d’accueillir son Amour.
Nous vous proposons cette belle méditation de St Augustin : « Je connais ta misère, les combats et les tribulations de ton âme ; la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances ; je te dis quand même : « Donne-moi ton cœur, aime-moi comme tu es. Si tu attends d’être un ange pour te livrer à l’amour, tu ne m’aimeras jamais. Même si tu retombes souvent, dans ces fautes que tu voudrais ne jamais connaître, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu, je ne te permets pas de ne pas m’aimer. Aime-moi comme tu es. Mon enfant, laisse-moi t’aimer, je veux ton cœur. »
Seigneur Jésus, Ton cœur se remplit de douleur à chaque fois qu’un de Tes enfants s’éloigne de Toi, définitivement comme Judas. Donne-nous de toujours rester ancré en Toi, de demeurer dans Ton cœur, et de ne pas quitter la communion fraternelle.
Nous Te confions toutes les personnes qui ne croient plus en Ton amour et en Ta miséricorde, toutes les personnes qui se sont éloignées ou se sont senties rejetées par ton Eglise, pour toutes les personnes qui ne trouvent plus la force de se relever. Qu’avec l’aide de Ton Esprit, notre témoignage les encourage à revenir vers Toi, pour qu’elles puissent retrouver le goût à la vie et se retrouver elles-mêmes, et garder à l’esprit ce que dit le Pape François: «En nous aimant, Jésus nous invite à nous laisser réconcilier avec Dieu et à revenir à lui pour nous redécouvrir».
« Puisque tu as voulu, Seigneur, que ton Fils fût crucifié pour nous afin de nous arracher au pouvoir de Satan, mets en œuvre ta miséricorde, pour qu’en célébrant la Passion de ton Fils, nous entrions dans son mystère d’amour et puissions recevoir la grâce de la résurrection » (Prières d’ouverture et pour les offrandes).
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Ensemble au cénacle près de Marie Seigneur, nous Te confions tous nos prêtres, et en particulier ceux qui nous sont proches, le père Michel, le père Paul, le père François-Marie, le père Raphaël, le père Jean-de-la-croix, le père Emmanuel, le père Jean-Marc.
Seigneur, fais jaillir ta splendeur de gloire. Illumine-nous de ton feu.
Viens ! Souffle de Dieu, Ô viens ! Esprit du Très-Haut,
Descends sur nous flamme d’amour, Ô viens ! Brûle en nous toujours !
2. Esprit Créateur éclaire nos âmes, Viens emplir nos cœurs de ta grâce.
Donne-nous tes dons, inspire nos langues. Nous voulons partout témoigner !
Viens ! Souffle de Dieu, Ô viens ! Esprit du Très-Haut,
Descends sur nous flamme d’amour, Ô viens ! Brûle en nous toujours !
3. Répands en nos cœurs l’amour de nos frères, Viens, et fais de nous un seul corps.
Tu viens habiter notre humble louange, Renouvelle-nous dans la joie !
Viens ! Souffle de Dieu, Ô viens ! Esprit du Très-Haut,
Descends sur nous flamme d’amour, Ô viens ! Brûle en nous toujours !
PREMIERE LECTURE
« Je n’ai pas caché ma face devant les outrages » (Is 50, 4-9a)
Lecture du Livre du prophète Isaïe
Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples,
pour que je puisse, d’une parole,
soutenir celui qui est épuisé.
Chaque matin, il éveille,
il éveille mon oreille
pour qu’en disciple, j’écoute.
Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.
Il est proche, Celui qui me justifie.
Quelqu’un veut-il plaider contre moi ?
Comparaissons ensemble !
Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ?
Qu’il s’avance vers moi !
Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ;
qui donc me condamnera ?
EVANGILE
« Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit ; mais malheureux celui par qui il est livré ! » (Mt 26, 14-25)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
l’un des Douze, nommé Judas Iscariote,
se rendit chez les grands prêtres
et leur dit :
« Que voulez-vous me donner,
si je vous le livre ? »
Ils lui remirent trente pièces d’argent.
Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable
pour le livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain,
les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus :
« Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs
pour manger la Pâque ? »
Il leur dit :
« Allez à la ville, chez untel,
et dites-lui :
“Le Maître te fait dire :
Mon temps est proche ;
c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque
avec mes disciples.” »
Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit
et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu,
Jésus se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, il déclara :
« Amen, je vous le dis :
l’un de vous va me livrer. »
Profondément attristés,
ils se mirent à lui demander, chacun son tour :
« Serait-ce moi, Seigneur ? »
Prenant la parole, il dit :
« Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi,
celui-là va me livrer.
Le Fils de l’homme s’en va,
comme il est écrit à son sujet ;
mais malheureux celui
par qui le Fils de l’homme est livré !
Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né,
cet homme-là ! »
Judas, celui qui le livrait,
prit la parole :
« Rabbi, serait-ce moi ? »
Jésus lui répond :
« C’est toi-même qui l’as dit ! »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Jean-Marie Petitclerc (RCF)
Voilà les 12 apôtres autour de Jésus pour fêter la Pâque ! La chose semble ordinaire ; le repas se prépare; tout cela se fera chez Untel- le texte de Matthieu ne précise pas qui comme pour mieux nous faire sentir l’ordinaire de la situation.
Pourtant, notre attention est en alerte : il est fait mention par 2 fois d’un mystérieux moment à venir. Pour Judas il s’agit d’une occasion favorable ; quant à Jésus, de son propre aveu, son temps, un temps forcément unique, est proche. En quelques touches, l’atmosphère du récit se charge donc d’électricité pourrait-on dire.
L’épisode est tristement célèbre ; on aimerait comprendre mais le scénario est comme écrasé par un dialogue glacial entre Judas et Jésus. Judas semble s’enferrer dans sa logique de trahison. Même Jésus ne semble pas pouvoir l’en sortir. Il prophétise, malgré lui, le malheur de son compagnon de route, sans pour autant le maudire, comme s’il lui était impossible de ne pas l’aimer.
Un détail ce matin retient notre attention : avant que Judas ne soit désigné comme le traître, chacun des convives pose à Jésus la même question: « serait-ce moi seigneur ? ». Ce « chacun son tour » ajoute une extrême lourdeur à la scène, mais a pour effet de nous tirer de notre apathie de spectateur en nous invitant à nous positionner nous aussi : serait-ce toi ? serait-ce moi ?
Oh bien sûr il n’a jamais été dans mes intentions de trahir Jésus ! mais face à ces 30 pièces d’argent aurais-je le courage de me demander sincèrement ce que Jésus vaut pour moi ? Pas seulement le Jésus sauveur à qui je dois tout, mon bonheur et mon salut. Non que vaut pour moi le Jésus quotidien, le Jésus ordinaire, qui se donne à rencontrer dans le pauvre, le prisonnier, le nu, l’affamé, bref dans toutes les figures du besoin que l’on trouve au chapitre précédent, le chapitre 25 de Matthieu, où Jésus met en scène le jugement dernier.
Judas attendait une occasion favorable pour le livrer ; la lecture de ce texte ce matin ne nous conduit-elle pas à nous sentir inviter à saisir aujourd’hui l’occasion favorable de le servir ?
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute. »
Le prophète célèbre les grâces de Dieu dans sa vie. En plus de la grâce de soulager, il lui est accordé la grâce de la bonne écoute. C’est ainsi qu’il eut la force d’affronter outrages et humiliations : « Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. » En Dieu était sa force et sa défense. La détermination dont il faisait ainsi montre révèle que celui, avec qui le Seigneur est, ne se dérobe nullement à ses semblables ni à l’existence. L´heure est venue pour nous de confesser les grâces de Dieu et de ne porter nos regards sur nous-mêmes et les autres qu’à travers ces grâces. Sans elles, nous sommes englués dans nos adversités, incapables d’espérance et de témoignage. Ici apparaît la distinction entre intériorité et enfermement. Avant d’entamer le Triduum pascal, l’Église nous invite à porter nos regards non vers les souffrances mais, plutôt d’enraciner en nous l’assurance du secours divin.
Les grâces divines nous ouvrent au prochain en toute circonstance.
Seigneur, ta grâce me suffit.
Paroles du Pape François
Le Mercredi Saint est aussi appelé « mercredi de la trahison », le jour où la trahison de Judas est soulignée dans l’Église (…) Et nous pensons aussi au petit Judas que chacun de nous a en lui à l’heure du choix: entre la loyauté ou l’intérêt. Chacun de nous a la capacité de trahir, de vendre, de choisir pour son propre intérêt. Chacun de nous a la capacité d’être attiré par l’amour de l’argent, des possessions ou de la richesse future. « Judas, où es-tu ? » Mais je pose la question à chacun d’entre nous : « Toi, Judas, le petit Judas à l’intérieur de moi: où es-tu ? »
Pape François, Homélie du 8 avril 2020, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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