Je fais de toi la lumière des nations

Bonjour les amis,

En ce Mardi Saint, prenons ce moment de prière pour accompagner Jésus dans les derniers moments de sa vie. Regardons-Le, Ecoutons-Le au milieu des disciples. Gardons notre âme en paix malgré la gravité du moment. Demandant la force de pouvoir rester aux côtés de Jésus malgré la peur.

L’Evangile du jour nous invite à contempler le comportement de Jésus et celui de deux Apôtres. D’abord celui de Pierre qui est étonnant. Lorsque Jésus annonce qu’il sera trahi par l’un de ses disciples, il fait demander par le disciple bien-aimé de qui il s’agit. Ne craindrait-il pas d’être lui-même ce traitre ? Et pourtant quelques instants plus tard il affirme, peut-être pour se rassurer, être prêt à mourir s’il le faut avec Jésus. Nous voyons à la fois la générosité de cet homme qui veut suivre Jésus dans le don de sa vie, en même temps qu’une certaine conscience de sa faiblesse et de sa propension à abandonner Jésus au moment décisif. C’est peut-être cette attitude que nous pouvons adopter pour entrer plus profondément dans cette semaine sainte : redire à Jésus que nous sommes conscients de notre faiblesse et de notre propension à le renier, en même temps que le grand désir de notre cœur de vivre uni avec lui, jusqu’au bout du don de notre vie. Père Alain de Boudemange https://decouvrir-dieu/

Levons ensuite les yeux vers Jésus. Même au milieu de ces circonstances, son amour inconditionnel brille davantage. Jésus nous a aimés alors que nous étions encore pécheurs; Jésus nous a aimés alors qu’il savait que nous allions l’abandonner au moment de sa Passion. L’amour de Jésus ne dépend ni de nos mérites, ni de notre réponse. Jésus nous aime car il est Dieu et parce qu’il ne voit en nous que des enfants faibles et petits qu’il veut sauver. Rien n’est capable de le détourner de sa détermination à nous sauver. Retenons encore de Jésus : « Vous me chercherez …Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant, tu me suivras plus tard. » Notre chemin sur la terre se transforme alors en pèlerinage. Nous sommes invités à Le chercher, dans la prière, dans les sacrements, dans l’Église, dans nos frères et sœurs, dans chacune des circonstances de notre vie, et nous sommes invités à Le suivre, à cheminer dans notre foi, à parcourir notre vie avec la certitude et la confiance de la rencontre finale avec Jésus.

Enfin souvenons-nous qu’un seul des Apôtres est arrivé jusqu’au pied de la croix : Saint Jean, le disciple que Jésus aimait. J’ai lu que la tradition raconte que dans sa fuite du Jardin des oliviers, saint Jean a couru auprès de Marie. Après avoir senti sa propre fragilité, au lieu de s’enfuir et de se cacher, il est allé se confier à Marie. Puis, avec elle, à ses côtés, il a été capable d’accompagner Jésus jusqu’au bout de la Passion. Puissions-nous cette année vivre notre Semaine Sainte comme saint Jean : avec la conscience de notre faiblesse mais appuyés sur la grâce et en compagnie de Marie.

Faisons monter de notre cœur et disons avec le cœur empli de  confiance :
Pardon Seigneur pour nos écarts, nos colères, nos impatiences, nos fuites.
Merci Seigneur pour Ton amour, pour Ta fidélité, pour Tes promesses.
Marie donne-nous de vivre cette Semaine Sainte et d’accompagner Jésus jusqu’au bout avec Toi. Inspire-nous, fortifie-nous, guide-nous.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Source d’inspiration : http://regnumchristi.fr/

CHANT

Seigneur mon secours

Seigneur mon secours, en Toi seul mon bonheur, ma vie repose entre tes mains.

J’élève les yeux au loin, d’où me vient le secours.
Le secours me vient de Dieu, de Dieu seul !

Seigneur mon secours, en Toi seul mon bonheur, ma vie repose entre tes mains.

Ton pied ne chancellera, Il veille sur tes pas.
Il ne dort ni ne sommeille, ton gardien !

Seigneur mon secours, en Toi seul mon bonheur, ma vie repose entre tes mains.

Au départ et au retour, il gardera ton âme
À jamais le Seigneur veille sur toi.

PREMIERE LECTURE

« Je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre » (Is 49, 1-6)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Écoutez-moi, îles lointaines !
Peuples éloignés, soyez attentifs !
J’étais encore dans le sein maternel
quand le Seigneur m’a appelé ;
j’étais encore dans les entrailles de ma mère
quand il a prononcé mon nom.
Il a fait de ma bouche une épée tranchante,
il m’a protégé par l’ombre de sa main ;
il a fait de moi une flèche acérée,
il m’a caché dans son carquois.
Il m’a dit :
« Tu es mon serviteur, Israël,
en toi je manifesterai ma splendeur. »
Et moi, je disais :
« Je me suis fatigué pour rien,
c’est pour le néant, c’est en pure perte
que j’ai usé mes forces. »
Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur,
ma récompense, auprès de mon Dieu.
Maintenant le Seigneur parle,
lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère
pour que je sois son serviteur,
que je lui ramène Jacob,
que je lui rassemble Israël.
Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur,
c’est mon Dieu qui est ma force.
Et il dit :
« C’est trop peu que tu sois mon serviteur
pour relever les tribus de Jacob,
ramener les rescapés d’Israël :
je fais de toi la lumière des nations,
pour que mon salut parvienne
jusqu’aux extrémités de la terre. »

EVANGILE

« L’un de vous me livrera… Le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois » (Jn 13, 21-33.36-38)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

   En ce temps-là,
au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples,
          il fut bouleversé en son esprit,
et il rendit ce témoignage :
« Amen, amen, je vous le dis :
l’un de vous me livrera. »
          Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras,
ne sachant pas de qui Jésus parlait.
          Il y avait à table, appuyé contre Jésus,
l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait.
          Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus
de qui il veut parler.
          Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus
et lui dit :
« Seigneur, qui est-ce ? »
          Jésus lui répond :
« C’est celui à qui je donnerai la bouchée
que je vais tremper dans le plat. »
Il trempe la bouchée,
et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote.
          Et, quand Judas eut pris la bouchée,
Satan entra en lui.
Jésus lui dit alors :
« Ce que tu fais, fais-le vite. »
          Mais aucun des convives ne comprit
pourquoi il lui avait dit cela.
          Comme Judas tenait la bourse commune,
certains pensèrent que Jésus voulait lui dire
d’acheter ce qu’il fallait pour la fête,
ou de donner quelque chose aux pauvres.
          Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt.
Or il faisait nuit.
          Quand il fut sorti, Jésus déclara :
« Maintenant le Fils de l’homme est glorifié,
et Dieu est glorifié en lui.
                   Si Dieu est glorifié en lui,
Dieu aussi le glorifiera ;
et il le glorifiera bientôt.
                   Petits enfants,
c’est pour peu de temps encore
que je suis avec vous.
Vous me chercherez,
et, comme je l’ai dit aux Juifs :
“Là où je vais,
vous ne pouvez pas aller”,
je vous le dis maintenant à vous aussi. »
          Simon-Pierre lui dit :
« Seigneur, où vas-tu ? »
Jésus lui répondit :
« Là où je vais,
tu ne peux pas me suivre maintenant ;
tu me suivras plus tard. »
          Pierre lui dit :
« Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ?
Je donnerai ma vie pour toi ! »
          Jésus réplique :
« Tu donneras ta vie pour moi ?
Amen, amen, je te le dis :
le coq ne chantera pas
avant que tu m’aies renié trois fois. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Arnaud Alibert (RCF)

Il est presque douloureux de lire ces lignes dans l’évangile ; on préférerait tomber dessus par hasard dans de mauvais traités de spiritualité où se côtoient maladroitement les considérations sur Dieu ou le bien, et le mal ou le diable. Dans l’évangile de ce jour tout est confondu.
Regardons simplement ce qu’il en est de Judas : il ouvre la bouche pour se nourrir mais c’est Satan qui entre en lui. à ce moment-là Jésus lui adresse la parole. lui qui a toujours su trouver des paroles de vie, en vient à prononcer cette phrase plus qu’étonnante, énigmatique, voire incompréhensible : « ce que tu fais, fais-le vite ».
Qu’est-ce que cela veut dire ? à qui jésus s’adresse-t-il ? à Judas qu’on a presque envie de plaindre à ce moment précis ou bien plus profondément à Satan,  comme s’il s’agissait de la première d’escarmouche de leur combat à venir. Il fait vraiment nuit en cet instant.
La seule lumière qui point se retrouve dans cette parole de Jésus où il parle de glorification. Nos oreilles comme celles des disciples sont habituées au vocabulaire de la résurrection, présentée tantôt comme un réveil de la mort tantôt comme le redressement de celui qui était couché. Aujourd’hui Jésus nous parle de glorification ; il semble vouloir nous conduire au cœur du mystère en train de se jouer. La gloire de Dieu, c’est sa demeure ; c’est là où il réside ; c’est de là qu’il apparait.
Le fils est glorifié par le père ; n’est-ce pas dire qu’il est chez lui quand il est au Père, ou plus communément qu’il est au centre de l’attention du père ; et en retour le père est au centre de l’attention du fils. et si Dieu est au centre de Jésus alors Dieu le prendra et le mettra au centre de son royaume et il le fera bientôt. Car c’est là que Jésus va.
Personne ne peut y aller maintenant. ceux qui le suivront le suivront après. après quoi? Après un détour périlleux par-là périphérie de la peur et de la fuite face à la violence ou plus tragique encore l’impasse du reniement.
Tout cela regorge d’humanité, dans tous les sens,  sous ses pires aspects comme ses plus nobles espérances. Alors ne craignons pas de faire nôtre ce texte et de nous accrocher, par exemple, à la figure de Simon qui se révèle doublement homme.

  • il est homme dans sa médiocrité celle d’un reniement si tristement prévisible
  • et il est homme dans sa fidélité sublime, celle de l’attachement réel et radical au Christ que la suite du récit nous fera découvrir.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Le Seigneur m’a dit : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je manifesterai ma splendeur. » Et moi, je disais : « Je me suis fatigué pour rien, c’est pour le néant, c’est en pure perte que j’ai usé mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur, ma récompense, auprès de mon Dieu. »

Bien que se sachant objet d’un choix privilégié, bien qu’étant un instrument exceptionnel de son Dieu et une manifestation de sa splendeur, le serviteur est désabusé. Il ne trouve plus de cohérence à son message et à sa vie : « Et moi, je disais : « Je me suis fatigué pour rien, c’est pour le néant, c’est en pure perte que j’ai usé mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur, ma récompense, auprès de mon Dieu. » » Il n’en est pas moins à l’écoute du Seigneur. Il n’en est pas moins conscient que Dieu est son Créateur. Alors, lui apparaît cette vérité réconfortante : « Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur. C’est mon Dieu qui est ma force. » Et sa mission prend une dimension universelle.
Quelles que soient nos vissicitudes, et à nos heures d’épreuves, le Seigneur veut que nous gardions conscience de son amour pour nous, que nous demeurions en communion avec Lui et que nos vies Le manifestent pour le Salut de tous.
Dieu, jamais, ne se dédit
Ne doute pas de ton Dieu.

Seigneur, Tu es tout pour moi.

Paroles du Pape François

Le Seigneur nous a choisis dès le ventre de notre mère. Il y a, dans la vie, des chutes: chacun de nous est pécheur, peut tomber et est tombé. Seuls la Vierge et Jésus [sont sans péché]: tous les autres, nous sommes tombés, nous sommes pécheurs. Mais ce qui compte, c’est l’attitude devant le Dieu qui m’a élu, qui m’a oint comme serviteur; c’est l’attitude du pécheur qui est capable de demander pardon, comme Pierre, qui jure que « non, je ne te renierai jamais, Seigneur, jamais, jamais ! », puis, quand le coq chante, il pleure. Il se repent. C’est la voie du serviteur: quand on glisse, quand on tombe, demander le pardon.

Pape François, Homélie, 07 Avril 2020, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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