Bonjour les amis,
Seigneur, nous croyons que Tu es là, avec nous. Nous avons confiance en Toi, le seul qui nous connaisse au plus profond de notre cœur et le seul qui puisse nous sauver. Nous T’aimons car Tu nous donnes tout Ton Amour, inconditionnellement, totalement. Tu ne briseras pas le roseau qui fléchit, Tu n’éteindras pas la mèche qui faiblit (Is 42, 3).
Nous voyons dans l’Evangile du jour, combien tu es présent au centre de notre vie quotidienne, si nous T’accueillons dans notre maison. Tu partages le repas de tes amis. Tu donnes tout Ton amour, Tu ramènes ce qui est mort à la vie et malgré tout, cela ne plait pas à tout le monde, on peut même dire que cela gêne. Aimer, c’est tout donner, mais tout donner ne permet pas d’être aimé de tous ! Les intérêts personnels, les enfermements empêchent d’accueillir cet amour et pire le font rejeter.
Jésus, permets-nous d’être aussi invités à ta table. Nous voulons ressentir chaque geste, chaque parole et comprendre, et aimer ce que Tu veux nous dire aujourd’hui. Nous serions évidemment bien surpris, lors d’un diner entre amis, quelqu’un se mettait à laver les pieds d’un invité même de marque avec un parfum de valeur, et à les essuyer avec ses cheveux. Alors, Jésus, aide-nous à voir cette scène avec Tes yeux. Qu’as-tu pensé en la voyant ? Quels étaient tes sentiments ? T’es-tu senti profondément aimé ? Comment la regardais-Tu ? Pourrions-nous nous aussi Te donner tout notre cœur, ne pas calculer nos actes d’amour envers Toi, ne pas nous freiner par peur d’être ridicule ou désapprouvé ? Que pouvons-nous donner de grand prix et de bonne odeur Te donner, sans compter, sans rien n’attendre en retour ?
Nous pourrions être incompris, critiqué, voire rejeté par les « pharisiens » de notre communauté, mais si nos actes d’amour dégagent une « bonne odeur » qui apportent joie, réconfort et paix autour de nous, alors malgré le rejet, malgré la déception, nous avons confiance que Tu souffleras au cœur de ces « pharisiens» : « Laisse-la faire ». Le geste magnifique de Marie est peut-être un symbole de l’intuition dite féminine, celle qui lui a fait comprendre avant tout le monde les événements à venir et que Jésus est sur le point de donner sa vie par amour pour le salut de l’humanité, celle qui pourrait aussi faire progresser l’Eglise vers une plus grande proximité avec le Seigneur, une plus grande vérité, un amour purifié qui ne cherche que la volonté de Dieu. Marie a accompagné Jésus dans sa Passion sans chercher d’intérêt personnel, et elle est resté unie à jésus comme un véritable disciple.
Par quel geste concret peut-on aujourd’hui nous unir à Jésus qui offre sa Vie pour nous? Partageons au Seigneur, nos propres rejets, blocages, enfermements en Lui demandant de faire grandir en nous le choix de la douceur, du dialogue et de la vérité.
Comme nous dit l’Abbé Link ce matin, nous aussi nous pouvons verser « sur les pieds de Jésus le parfum très pur et de grande valeur » de notre amour, et remplir « la maison » de l’Église de la bonne odeur de nos œuvres. Alors de grandes foules, apprenant que le Seigneur est au milieu de nous, viendront pour voir les prémisses de cette humanité nouvelle, arrachée à la mort du péché, et rétablie dans sa capacité d’aimer.
Et comme nous le propose le Père Alibert (RCF), que notre journée soit marquée par la bonne odeur de l’Évangile.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : http://regnumchristi.fr/
CHANT
Je veux n’être qu’à Toi
La beauté de ton Nom en mon âme éperdue
Je veux n’être qu’à toi, Jésus, je t’aime
Reçois du peu que je trouve à donner
Tout l’amour que mes yeux n’ont pas su te montrer
Je veux n’être qu’à toi, Jésus, je t’aime
Rien n’est plus beau que ton Nom
Rien n’est plus saint que le sang du pardon
Je veux n’être qu’à toi, Jésus, mon Roi
Je ne veux rien que vouloir te louer
Adorer ton saint Nom et ta fidélité
Je veux n’être qu’à toi, Jésus, je t’aime
Je veux porter et laver à ta croix
Les pensées de mon cœur dans le chœur de tes voix
Je veux n’être qu’à toi, Jésus, je t’aime
Rien n’est plus beau que ton Nom
Rien n’est plus saint que le sang du pardon
Je veux n’être qu’à toi
Jésus, mon Roi
Rien n’est plus beau que ton Nom
Rien n’est plus saint que le sang du pardon
Je veux n’être qu’à toi
Je veux n’être qu’à toi
Je veux n’être qu’à toi
Jésus, mon Roi
PREMIERE LECTURE
« Il ne criera pas, il ne fera pas entendre sa voix au-dehors » (Is 42, 1-7)
Lecture du Livre du prophète Isaïe
Ainsi parle le Seigneur :
« Voici mon serviteur que je soutiens,
mon élu qui a toute ma faveur.
J’ai fait reposer sur lui mon esprit ;
aux nations, il proclamera le droit.
Il ne criera pas, il ne haussera pas le ton,
il ne fera pas entendre sa voix au-dehors.
Il ne brisera pas le roseau qui fléchit,
il n’éteindra pas la mèche qui faiblit,
il proclamera le droit en vérité.
Il ne faiblira pas, il ne fléchira pas,
jusqu’à ce qu’il établisse le droit sur la terre,
et que les îles lointaines
aspirent à recevoir ses lois. »
Ainsi parle Dieu, le Seigneur,
qui crée les cieux et les déploie,
qui affermit la terre et ce qu’elle produit ;
il donne le souffle au peuple qui l’habite,
et l’esprit à ceux qui la parcourent :
« Moi, le Seigneur, je t’ai appelé selon la justice ;
je te saisis par la main, je te façonne,
je fais de toi l’alliance du peuple,
la lumière des nations :
tu ouvriras les yeux des aveugles,
tu feras sortir les captifs de leur prison,
et, de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres. »
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! » (Jn 12, 1-11)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
Six jours avant la Pâque,
Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare,
qu’il avait réveillé d’entre les morts.
On donna un repas en l’honneur de Jésus.
Marthe faisait le service,
Lazare était parmi les convives avec Jésus.
Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur
et de très grande valeur ;
elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus,
qu’elle essuya avec ses cheveux ;
la maison fut remplie de l’odeur du parfum.
Judas Iscariote, l’un de ses disciples,
celui qui allait le livrer,
dit alors :
« Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum
pour trois cents pièces d’argent,
que l’on aurait données à des pauvres ? »
Il parla ainsi, non par souci des pauvres,
mais parce que c’était un voleur :
comme il tenait la bourse commune,
il prenait ce que l’on y mettait.
Jésus lui dit :
« Laisse-la observer cet usage
en vue du jour de mon ensevelissement !
Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous,
mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. »
Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là,
et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus,
mais aussi pour voir ce Lazare
qu’il avait réveillé d’entre les morts.
Les grands prêtres décidèrent alors
de tuer aussi Lazare,
parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui,
s’en allaient, et croyaient en Jésus.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Arnaud Alibert (RCF)
Nous sommes à Béthanie sur les hauteurs de Jérusalem 6 jours avant la paque, cette victoire définitive de la vie sur la mort que nul encore ne peut soupçonner.
Autour de Jésus nous retrouvons des figures familières
- Il y a Lazare, l’ami de Jésus, réveillé de la mort et sorti du tombeau
- il y a ses sœurs Marthe et Marie dans leurs rôles respectifs qui semblent les qualifier, Marthe au service et Marie aux pieds de Jésus. Cette fois-ci, on remarque que Marie ne fait pas qu’écouter la parole qui sort de la bouche de Jésus ; elle est à l’action, j’ose dire, elle est à l’onction en train de verser un parfum très pur sur les pieds du Messie
- il y a aussi Judas que cette scène et ces retrouvailles semble laisser de marbre. Triste Judas ! Dans son esprit, tout est petit, étroit, ; tout semble réduit à la valeur, à l’utilité, à l’effectivité. C’est par là qu’est déjà rentré en son âme la fourberie, l’esprit de cupidité et le vol et il est à craindre que demain ce ne soit tout simplement Satan qui prenne la même porte
- enfin il y a les grands prêtres bien décidés à poursuivre leur logique : non pas seulement tuer Jésus mais aussi tuer Lazare, ce témoin gênant cette preuve de chair et d’os
Toute humanité parait bien être là :
- en premier lieu, sans doute, cette part de nous-mêmes que le Christ a réveillé du tombeau et qui nous fait nous attacher à lui, irrémédiablement, depuis notre baptême, depuis notre choix de croire
- mais aussi, cette part de calcul, insensible à la beauté des gestes ou à l’odeur des parfums ; elle se reconnaît si bien dans notre âme : elle nivelle tout et par là trop souvent nous conduit à la ruine
- et enfin, il y a le pire, le murmure de nos bas instincts qui refusent de croire, qui préfèrent dominer l’histoire plutôt que d’être porté par elle, que de se laisser traverser par le projet de Dieu qui l’habite
Reste l’odeur répandue du parfum par celle en laquelle j’aime reconnaître Marie Madeleine qui sera la fidèle au pied de la croix et premier témoin de la résurrection. Avec elle, que notre journée de ce jour soit marquée par la bonne odeur de l’Évangile.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Ainsi parle le Seigneur : « Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu qui a toute ma faveur. J’ai fait reposer sur lui mon esprit ; aux nations, il proclamera le droit. Il ne criera pas, il ne haussera pas le ton, il ne fera pas entendre sa voix au dehors. Il ne brisera pas le roseau qui fléchit, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, il proclamera le droit en vérité. » »
Dieu parle Lui-même de son serviteur. Il le révèle puis entre en dialogue avec lui. Le serviteur du Seigneur, c’est un personnage à qui Dieu confie une mission particulière à accomplir pour Lui. Il n’a pas seulement toute la faveur du Seigneur. Il est rempli de son Esprit. Ici, il est question, en réalité, du Peuple d’Israël. L’évocation des nations témoigne de l’universalité de la vocation d’Israël. Il n’est pas constitué pour lui-même mais pour les autres, en vue de leur Salut. Sa mission est d’instaurer le droit dans la douceur, la délicatesse, l’humilité et la vérité. C’est ainsi que ses actions seront en faveur des faibles et des petits, objet de la prédilection divine. Sous ces traits, nous sommes, certes, invités à reconnaître, aujourd’hui, le Christ Jésus ; mais, étant membres du Corps du Christ, nous sommes invités à nous y reconnaître également. En contemplant le Messie, nous avons à prendre la mesure du choix du Dieu dont nous sommes bénéficiaires. Cette mission devient la nôtre. Dans nos vies, elle prend une connotation bien précise à travers laquelle notre intimité avec le Seigneur se renforce et s’épanouit
Célébrer la Pâques, c’est aussi découvrir notre identité et notre mission.
Qui es-tu ?
Seigneur, remplis-nous de ta faveur afin d’œuvrer avec toi au Salut de tous.
Paroles du Pape François
Demander la grâce de se laisser étonner par le Christ
En ce début de Semaine Sainte, inaugurée par le dimanche des Rameaux et de la Passion, le Pape François invite les fidèles à lever les yeux vers la Croix pour recevoir la grâce de l’étonnement. Sans elle, la vie chrétienne devient sourde, incapable de s’émouvoir de l’amour gratuit et inouï de Dieu.
Passer de la joie d’accueillir Jésus qui entre à Jérusalem à la douleur de le voir condamné et crucifié: la liturgie des Rameaux nous place chaque année devant cet étonnant paradoxe, incarné d’ailleurs par l’attitude de la foule. «Ces personnes suivaient plus une image du Messie que le Messie. Ils admiraient Jésus mais ils n’étaient pas prêts à se laisser étonner par lui», analyse le Pape qui distingue précisément l’admiration, à la recherche de ses propres goûts et attentes, de l’étonnement, ouvert à la nouveauté. Or l’admiration ne change pas le cœur, elle ne suffit pas. Décider de suivre le Christ implique nécessairement de passer de l’admiration à l’étonnement.
Les palmes et la croix vont ensemble
Jésus étonne par son choix de l’anéantissement ; c’est en prenant la voie de l’humiliation qu’il parvient à la gloire. «Cela étonne: voir le Tout-Puissant réduit à rien (…), voir le Roi des rois avoir pour trône une potence. Voir le Dieu de l’Univers dépouillé de tout. (…) Pourquoi toute cette humiliation ? Pourquoi, Seigneur, t’es-tu laissé faire tout cela ?»
«Pour toucher jusqu’au fond notre réalité humaine, pour traverser toute notre existence, tout notre mal». Le Christ «monte sur la croix pour descendre dans notre souffrance», pour éprouver nos états d’âme, expérimenter dans sa chair nos plus criantes contradictions et nos fragilités les plus honteuses afin de les transformer, explique encore François.
“Et maintenant nous savons que nous ne sommes pas seuls: Dieu est avec nous en chaque blessure, en chaque peur : aucun mal, aucun péché n’a le dernier mot. Dieu gagne, mais la palme de la victoire passe par le bois de la croix. C’est pourquoi les palmes et la croix vont ensemble.”
Se laisser émouvoir par l’amour de Dieu
L’étonnement est une grâce à demander, car sans cela, la vie chrétienne devient «grisâtre», «sourde», incapable de sentir la merveille de la grâce, de goûter la saveur du Pain de vie, de voir la beauté des frères et le don de la création.
“En cette Semaine Sainte, levons les yeux vers la croix pour recevoir la grâce de l’étonnement. Saint François d’Assise, en regardant le Crucifié, était surpris que ses frères ne pleuraient pas. Et nous, réussissons-nous encore à nous laisser émouvoir par l’amour de Dieu ? Pourquoi ne savons-nous plus nous étonner devant lui ? Peut-être parce que notre foi a été usée par l’habitude. Peut-être parce que nous restons enfermés dans nos regrets et nous nous laissons paralyser par nos insatisfactions. (…) Derrière ces “peut-être” y-a-t-il le fait que nous ne sommes pas ouverts au don de l’Esprit, qui est celui qui nous donne la grâce de l’étonnement.”
En se laissant étonner par Jésus, l’on retourne à la vie, et l’on découvre que sa grandeur réside dans la certitude de se savoir aimés et dans la beauté d’aimer à son tour. «Avec la grâce de l’étonnement nous comprenons qu’en accueillant celui qui est rejeté, (…) nous aimons Jésus», résume François.
Et de conclure son homélie par ce qu’il considère comme «la plus belle icône de l’étonnement»: le centurion romain qui voit mourir Jésus. «Voilà l’étonnement devant Dieu, qui sait remplir d’amour même la mort. Dans cet amour gratuit, inouï, le centurion, un païen, trouve Dieu».
“Aujourd’hui Dieu étonne encore notre esprit et notre cœur. Laissons cet étonnement nous envahir, regardons le Crucifié et disons nous aussi : “Tu es vraiment le Fils de Dieu. Tu es mon Dieu ».”
Cette année encore, la procession et la messe des Rameaux se sont tenues dans la Basilique saint Pierre, à l’autel de la chaire, devant une assemblée restreinte de fidèles, conformément aux mesures de sécurité anti-Covid en vigueur.
Pape François, Angélus, 28 Mars 2021, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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