Il vient, le Roi de Gloire !

Bonjour les amis,

Seigneur, même si je n’ai pas de grandes richesses ou de grands talents à t’offrir, je T’offre mon temps et mon cœur pour T’accompagner pendant cette Semaine Sainte qui commence aujourd’hui. Accorde-nous à tous de pénétrer le sens si profond du mystère de la croix.

 » Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !  » (Mc 11, 1-10)
 » J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu. « (Is 50, 4-7)
« il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus
tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père. » (Ph 2, 6-11)

Nous pouvons entendre les textes du jour et en particulier le récit de la Passion du Seigneur avec un mélange d’indignation tintée d’incompréhension, et aussi d’admiration.
Nous sommes probablement  indignés de voir Jésus, le juste, un homme qui ne fait que le bien, être condamné et exécuté si violemment. Et nous savons que cette mort est la conséquence de tous les péchés de l’humanité, y compris les nôtres. Nous éprouvons sûrement aussi de l’admiration pour Lui qui se donne totalement par amour pour nous tous. Il accepte de donner sa vie pour sauver tous les hommes, et chacun de nous en particulier. Alors pendant cette Semaine Sainte, n’ignorons pas et ne fuyons pas devant ce que nous ne comprenons pas, devant le mystère de la souffrance, de cette mort qui mène vers la résurrection. Accompagnons Jésus toute cette Semaine. Lui seul peut nous aider à comprendre ce mystère de la croix et il nous y aidera si nous lisons, écoutons, méditons et ouvrons notre cœur à sa Parole, si nous participons au différentes célébrations, si nous allons nous réconcilier. Quelle belle semaine nous est proposée ! Ne refusons pas cette invitation, prenons du temps pour Jésus.
Et puis il y a le paradoxe de cette foule, amassée pour saluer Jésus quand Il entrait à Jérusalem, qui criait « Hosanna » et « Béni soit celui qui vient », et qui plus tard criera « Crucifie-le » ! Dans notre vie, il y a aussi des moments où il nous est facile de nous laisser entraîner à suivre et à acclamer Jésus. Mais arrivons-nous toujours à reconnaître le visage du Christ dans notre quotidien ? Le suivons-nous toujours lorsque ce choix implique de porter la Croix ? Les textes de ce dimanche nous invitent à nous interroger sur notre attachement réel au Christ. Nous le reconnaissons et l’acclamons comme notre Roi, notre Sauveur, notre Rédempteur, mais quelle est notre attitude quand la Croix se propose à nous ? C’est pourtant ce qui est révélateur de ce que veulent réellement dire pour nous tous ces titres, et de la réalité de notre désir d’avancer sur le chemin de l’amour et du don total de soi offert par Jésus. Bien sûr, ce désir est à renouveller chaque jour, car ce chemin est celui d’une vie. Mais il nous revient de choisir chaque jour de tout faire pour continuer sur ce chemin, d’entretenir dans la prière cette même intimité que Jésus entretient avec son Père. Prier toujours plus et toujours plus intensément, comme Jésus à Gethsémani, pour y trouver notre énergie morale et physique dans les moments difficiles, et la force de choisir et non pas de subir nos croix, de choisir de nous donner totalement, de nous engager totalement dans la construction du Royaume de Dieu. Lorsque nous n’arrivons pas à nous décider entre « oui » ou « non » à Dieu, que les forces et le courage nous manquent, alors méditons ces mots de Jésus : « Non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! »

Seigneur, fais-nous la grâce, durant cette Semaine Sainte, d’être renouvelés dans notre attachement à Ta personne. Fais-nous la grâce de savoir Te contempler et T’écouter dans ta Passion, T’écouter nous parler au cœur, T’écouter nous dire : « Tu comptes beaucoup pour moi. ». Apprends-nous à prier le Père comme Toi. Que la prière nous permette de nous unir à Ton sacrifice et de nous offrir à notre tour. Nous avons confiance en Toi. Qu’à Ta suite, cette Semaine Sainte nous permette d’aller plus loin dans le don de nous-mêmes.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Sources d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/ et https://www.regnumchristi.fr/

CHANT

Nous annonçons le roi

De nos montagnes et nos vallées,
de nos campagnes et nos cités,
un peuple nombreux s’assemble
pour louer Dieu et proclamer ensemble:
Ouo-hou-oh! Qu’il est le créateur,
qu’il fait de nous sa demeure
pour être sel et lumière.
Dieu nous appelle à servir sur la terre.

Nous annonçons le roi, alléluia,
nous proclamons son nom sur ce pays.
Nous célébrons sa gloire, nous chantons
sa victoire
et nous vivons les dons de son Esprit.
Nous annonçons le roi, alléluia,
nous proclamons son nom sur ce pays.
Nous célébrons sa gloire, nous chantons
sa victoire, nous élevons le nom de Jésus-Christ.

Le roi rassemble son armée,
l’ennemi tremble sous ses pieds,
la victoire est assurée
si nous marchons unis à ses côtés: Ouo-hou-oh!
La foi est notre bouclier et sa parole notre épée,
ses armes nous sont données
pour tenir ferme et pour tout surmonter.


Nous annonçons le roi, alléluia,
nous proclamons son nom sur ce pays.
Nous célébrons sa gloire, nous chantons
sa victoire
et nous vivons les dons de son Esprit.
Nous annonçons le roi, alléluia,
nous proclamons son nom sur ce pays.
Nous célébrons sa gloire, nous chantons
sa victoire, nous élevons le nom de Jésus-Christ.

PREMIERE LECTURE

« Je n’ai pas caché ma face devant les outrages, je sais que je ne serai pas confondu » (Is 50, 4-7)

Lecture du Livre du prophète Isaïe

Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples,
pour que je puisse, d’une parole,
soutenir celui qui est épuisé.
Chaque matin, il éveille,
il éveille mon oreille
pour qu’en disciple, j’écoute.
          Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
          J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
          Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.

          – Parole du Seigneur.

EVANGILE

Passion de notre Seigneur Jésus Christ (Mc 14, 1 – 15, 47)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Marc
Indications pour la lecture dialoguée : Les sigles désignant les divers interlocuteurs son les suivants :
X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.
 
L. La fête de la Pâque et des pains sans levain
allait avoir lieu deux jours après.
Les grands prêtres et les scribes
cherchaient comment arrêter Jésus par ruse,
pour le faire mourir.
          Car ils se disaient :
A. « Pas en pleine fête,
pour éviter des troubles dans le peuple. »
          L. Jésus se trouvait à Béthanie,
dans la maison de Simon le lépreux.
Pendant qu’il était à table,
une femme entra,
avec un flacon d’albâtre
contenant un parfum très pur et de grande valeur.
Brisant le flacon,
elle lui versa le parfum sur la tête.
          Or, de leur côté, quelques-uns s’indignaient :
A. « À quoi bon gaspiller ce parfum ?
                        On aurait pu, en effet, le vendre
pour plus de trois cents pièces d’argent,
que l’on aurait données aux pauvres. »
L. Et ils la rudoyaient.
          Mais Jésus leur dit :
X  « Laissez-la !
Pourquoi la tourmenter ?
Il est beau, le geste qu’elle a fait envers moi.
                        Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous,
et, quand vous le voulez,
vous pouvez leur faire du bien ;
mais moi, vous ne m’avez pas pour toujours.
                        Ce qu’elle pouvait faire, elle l’a fait.
D’avance elle a parfumé mon corps pour mon ensevelissement.
                        Amen, je vous le dis :
partout où l’Évangile sera proclamé
– dans le monde entier –,
on racontera, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire. »
          L. Judas Iscariote,
l’un des Douze,
alla trouver les grands prêtres
pour leur livrer Jésus.
          À cette nouvelle, ils se réjouirent
et promirent de lui donner de l’argent.
Et Judas cherchait comment le livrer
au moment favorable.
          Le premier jour de la fête des pains sans levain,
où l’on immolait l’agneau pascal,
les disciples de Jésus lui disent :
D. « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs
pour que tu manges la Pâque ? » 
          L. Il envoie deux de ses disciples en leur disant :
X  « Allez à la ville ;
un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre.
Suivez-le,
                        et là où il entrera, dites au propriétaire :
‘Le Maître te fait dire :
Où est la salle
où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?’
                        Il vous indiquera, à l’étage,
une grande pièce aménagée et prête pour un repas.
Faites-y pour nous les préparatifs. »
          L. Les disciples partirent, allèrent à la ville ;
ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit,
et ils préparèrent la Pâque.
          Le soir venu,
Jésus arrive avec les Douze.
          Pendant qu’ils étaient à table et mangeaient,
Jésus déclara :
X  « Amen, je vous le dis :
l’un de vous, qui mange avec moi,
va me livrer. »
          L. Ils devinrent tout tristes
et, l’un après l’autre, ils lui demandaient :
D. « Serait-ce moi ? »         
L. Il leur dit :
X  « C’est l’un des Douze,
celui qui est en train de se servir avec moi dans le plat.
                        Le Fils de l’homme s’en va,
comme il est écrit à son sujet ;
mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré !
Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
          L. Pendant le repas,
Jésus, ayant  pris du pain
et prononcé la bénédiction,
le rompit,
le leur donna,
et dit :
X  « Prenez,
ceci est mon corps. »
          L. Puis, ayant pris une coupe
et ayant rendu grâce,
il la leur donna,
et ils en burent tous.
          Et il leur dit :
X  « Ceci est mon sang,
le sang de l’Alliance,
versé pour la multitude.
                        Amen, je vous le dis :
je ne boirai plus du fruit de la vigne,
jusqu’au jour où je le boirai, nouveau,
dans le royaume de Dieu. »
          L. Après avoir chanté les psaumes,
ils partirent pour le mont des Oliviers. 
          Jésus leur dit :
X  « Vous allez tous être exposés à tomber,
car il est écrit :
Je frapperai le berger,
et les brebis seront dispersées.
                        Mais, une fois ressuscité,
je vous précéderai en Galilée. »
          L. Pierre lui dit alors :
D. « Même si tous viennent à tomber,
moi, je ne tomberai pas. »
          L. Jésus lui répond :
X  « Amen, je te le dis :
toi, aujourd’hui, cette nuit même,
avant que le coq chante deux fois,
tu m’auras renié trois fois. »
          L. Mais lui reprenait de plus belle :
D. « Même si je dois mourir avec toi,
je ne te renierai pas. »
L. Et tous en disaient autant.
          Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani.
Jésus dit à ses disciples :
X  « Asseyez-vous ici,
pendant que je vais prier. »
          L. Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean,
et commence à ressentir frayeur et angoisse.
          Il leur dit :
X  « Mon âme est triste à mourir.
Restez ici et veillez. »
          L. Allant un peu plus loin,
il tombait à terre et priait
pour que, s’il était possible,
cette heure s’éloigne de lui.
          Il disait :
X  « Abba…
Père, tout est possible pour toi.
Éloigne de moi cette coupe.
Cependant, non pas ce que moi, je veux,
mais ce que toi, tu veux ! »
          L. Puis il revient
et trouve les disciples endormis.
Il dit à Pierre :
X  « Simon, tu dors !
Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ?
                        Veillez et priez,
pour ne pas entrer en tentation ;
l’esprit est ardent,
mais la chair est faible. »
          L. De nouveau, il s’éloigna et pria,
en répétant les mêmes paroles.
          Et de nouveau, il vint près des disciples
qu’il trouva endormis,
car leurs yeux étaient alourdis de sommeil.
Et eux ne savaient que lui répondre.
          Une troisième fois, il revient
et leur dit :
X  « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer.
C’est fait ; l’heure est venue :
voici que le Fils de l’homme
est livré aux mains des pécheurs.
                        Levez-vous ! Allons !
Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
          L. Jésus parlait encore
quand Judas, l’un des Douze, arriva
et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons,
envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens.
          Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu :
D. « Celui que j’embrasserai,
c’est lui :
arrêtez-le,
et emmenez-le sous bonne garde. »
          L. À peine arrivé,
Judas, s’approchant de Jésus, lui dit :
D. « Rabbi ! »
L. Et il l’embrassa.
          Les autres mirent la main sur lui
et l’arrêtèrent.
          Or un de ceux qui étaient là
tira son épée,
frappa le serviteur du grand prêtre
et lui trancha l’oreille.
          Alors Jésus leur déclara :
X  « Suis-je donc un bandit,
pour que vous soyez venus vous saisir de moi,
avec des épées et des bâtons ?
                        Chaque jour, j’étais auprès de vous dans le Temple
en train d’enseigner,
et vous ne m’avez pas arrêté.
Mais c’est pour que les Écritures s’accomplissent. »
          L. Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous.
          Or, un jeune homme suivait Jésus ;
il n’avait pour tout vêtement qu’un drap.
On essaya de l’arrêter.
          Mais lui, lâchant le drap,
s’enfuit tout nu.
          Ils emmenèrent Jésus chez le grand prêtre.
Ils se rassemblèrent tous,
les grands prêtres, les anciens et les scribes.
          Pierre avait suivi Jésus à distance,
jusqu’à l’intérieur du palais du grand prêtre,
et là, assis avec les gardes,
il se chauffait près du feu.
          Les grands prêtres et tout le Conseil suprême
cherchaient un témoignage contre Jésus
pour le faire mettre à mort,
et ils n’en trouvaient pas.
          De fait, beaucoup portaient de faux témoignages contre Jésus,
et ces témoignages ne concordaient pas.
          Quelques-uns se levèrent
pour porter contre lui ce faux témoignage : 
                   A. « Nous l’avons entendu dire :
‘Je détruirai ce sanctuaire fait de main d’homme,
et en trois jours j’en rebâtirai un autre
qui ne sera pas fait de main d’homme.’ »
          L. Et même sur ce point,
leurs témoignages n’étaient pas concordants.
          Alors s’étant levé, le grand prêtre, devant tous,
interrogea Jésus :
A. « Tu ne réponds rien ?
Que dis-tu des témoignages qu’ils portent contre toi ? »
          L. Mais lui gardait le silence et ne répondait rien.
Le grand prêtre l’interrogea de nouveau :
A. « Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? » 
          L. Jésus lui dit :
X  « Je le suis.
Et vous verrez le Fils de l’homme
siéger à la droite du Tout-Puissant,
et venir parmi les nuées du ciel. »
          L. Alors, le grand prêtre déchire ses vêtements et dit :
A. « Pourquoi nous faut-il encore des témoins ?
                        Vous avez entendu le blasphème.
Qu’en pensez-vous ? »
L. Tous prononcèrent qu’il méritait la mort.
          Quelques-uns se mirent à cracher sur lui,
couvrirent son visage d’un voile,
et le giflèrent, en disant :
F. « Fais le prophète ! »
L. Et les gardes lui donnèrent des coups.
          Comme Pierre était en bas, dans la cour,
arrive une des jeunes servantes du grand prêtre.
          Elle voit Pierre qui se chauffe,
le dévisage et lui dit :
A. « Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth ! »
          L. Pierre le nia :
D. « Je ne sais pas,
je ne comprends pas de quoi tu parles. »
L. Puis il sortit dans le vestibule, au dehors.
Alors un coq chanta.
          La servante, ayant vu Pierre,
se mit de nouveau à dire à ceux qui se trouvaient là :
A. « Celui-ci est l’un d’entre eux ! »
          L. De nouveau, Pierre le niait.
Peu après, ceux qui se trouvaient là lui disaient à leur tour :
F. « Sûrement tu es l’un d’entre eux !
D’ailleurs, tu es Galiléen. »
          L. Alors il se mit à protester violemment et à jurer :
D. « Je ne connais pas cet homme dont vous parlez. »
          L. Et aussitôt, pour la seconde fois, un coq chanta.
Alors Pierre se rappela cette parole que Jésus lui avait dite :
« Avant que le coq chante deux fois,
tu m’auras renié trois fois. »
Et il fondit en larmes.
L. Dès le matin,
les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes,
et tout le Conseil suprême.
Puis, après avoir ligoté Jésus,
ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
          Celui-ci l’interrogea :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus répondit :
X  « C’est toi-même qui le dis. »
          L. Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.
          Pilate lui demanda à nouveau :
A. « Tu ne réponds rien ?
Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. »
          L. Mais Jésus ne répondit plus rien,
si bien que Pilate fut étonné.
          À chaque fête,
il leur relâchait un prisonnier,
celui qu’ils demandaient.
          Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas,
arrêté avec des émeutiers
pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute.
          La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander
ce qu’il leur accordait d’habitude.
          Pilate leur répondit :
A. « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
          L. Il se rendait bien compte
que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré.
          Ces derniers soulevèrent la foule
pour qu’il leur relâche plutôt Barabbas.
              Et comme Pilate reprenait :
A. « Que voulez-vous donc que je fasse de celui
que vous appelez le roi des Juifs ? »,
          L. de nouveau ils crièrent :
F. « Crucifie-le ! »
          L. Pilate leur disait :
A. « Qu’a-t-il donc fait de mal ? »
L. Mais ils crièrent encore plus fort :
F. « Crucifie-le ! »
          L. Pilate, voulant contenter la foule,
relâcha Barabbas
et, après avoir fait flageller Jésus,
il le livra pour qu’il soit crucifié.
          Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais,
c’est-à-dire dans le Prétoire.
Alors ils rassemblent toute la garde,
          ils le revêtent de pourpre,
et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée.
          Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant :
F. « Salut, roi des Juifs ! »
          L. Ils lui frappaient la tête avec un roseau,
crachaient sur lui,
et s’agenouillaient pour lui rendre hommage.
          Quand ils se furent bien moqués de lui,
ils lui enlevèrent le manteau de pourpre,
et lui remirent ses vêtements.
Puis, de là, ils l’emmènent pour le crucifier,
          et ils réquisitionnent, pour porter sa croix,
un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus,
qui revenait des champs.
          Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha,
ce qui se traduit : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire).
          Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ;
mais il n’en prit pas.
          Alors ils le crucifient,
puis se partagent ses vêtements,
en tirant au sort pour savoir la part de chacun.
          C’était la troisième heure (c’est-à-dire : neuf heures du matin)
lorsqu’on le crucifia.
          L’inscription indiquant le motif de sa condamnation
portait ces mots :
« Le roi des Juifs ».
          Avec lui ils crucifient deux bandits,
l’un à sa droite, l’autre à sa gauche.
          Les passants l’injuriaient en hochant la tête ;  ils disaient :
F. « Hé ! toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours,
                        sauve-toi toi-même, descends de la croix ! »
          L. De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes,
en disant entre eux :
A. « Il en a sauvé d’autres,
et il ne peut pas se sauver lui-même !
                        Qu’il descende maintenant de la croix, le Christ, le roi d’Israël ;
alors nous verrons et nous croirons. »
L. Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient.
          Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi),
l’obscurité se fit sur toute la terre
jusqu’à la neuvième heure. 
          Et à la neuvième heure,
Jésus cria d’une voix forte :
X  « Éloï, Éloï, lema sabactani ? »,
L. ce qui se traduit :
X  « Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné ? » 
          L. L’ayant entendu,
quelques-uns de ceux qui étaient là disaient :
F. « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! »
          L. L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée,
il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire,
en disant :
A. « Attendez ! Nous verrons bien
si Élie vient le descendre de là ! »
          L. Mais Jésus, poussant un grand cri,
expira.
          Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux,
depuis le haut jusqu’en bas.
          Le centurion qui était là en face de Jésus,
voyant comment il avait expiré, déclara :
A. « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »
          L. Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin,
et parmi elles, Marie Madeleine,
Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé,
              qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée,
et encore beaucoup d’autres,
qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
          Déjà il se faisait tard ;
or, comme c’était le jour de la Préparation,
qui précède le sabbat,
          Joseph d’Arimathie intervint.
C’était un homme influent, membre du Conseil,
et il attendait lui aussi le règne de Dieu.
Il eut l’audace d’aller chez Pilate
pour demander le corps de Jésus.
          Pilate s’étonna qu’il soit déjà mort ;
il fit appeler le centurion,
et l’interrogea pour savoir si Jésus était mort depuis longtemps.
          Sur le rapport du centurion,
il permit à Joseph de prendre le corps.
          Alors Joseph acheta un linceul,
il descendit Jésus de la croix,
l’enveloppa dans le linceul
et le déposa dans un tombeau
qui était creusé dans le roc.
Puis il roula une pierre contre l’entrée du tombeau.
          Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José,
observaient l’endroit où on l’avait mis.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Arnaud Alibert (RCF)

Nous sommes sur une colline près du mont des oliviers ; quand nous aurons franchi le col, nous verrons Jérusalem. là se trouvent des maisons et une vie de village ; tout semble ordinaire et innocent comme ce jeune petit âne que personne n’a jamais monté et qui attend son heure, peut-être, à l’ombre d’un arbre.

L’Évangile ne cesse d’accompagner le récit de la vie de Jésus de la mention des écritures ; en ce jour très spécial, cela doit encore être le cas. Rien d’étonnant alors à ce que Jésus approche de Jérusalem sous les cris de joie et de bénédiction « hosanna hosanna » ; il avance à l’appel de la foi du peuple, lui Le Béni ;  il vient au nom du seigneur ; n’est-ce pas pour faire revivre le règne de David ? alors oui hosanna. que de ferveur ! que de joie ! que de foi !

Quelle pensée a bien pu agiter les apôtres autour de lui? L’idée que cette joie populaire annonce un triomphe dont ils pourraient personnellement tirer parti les a-t-elle effleurés ?  La gloire que les hommes se donnent les uns aux autres a-t-elle traversé leur cœur de son nombre?  Se sont-ils cru la garde rapprochée du prince qui va prendre sa place sur son trône, les heureux nouvellement élus. cela ne serait pas étonnant et je me garderai bien de leur jeter la pierre.

Ne passons-nous pas notre temps à chercher à nous asseoir sur les trônes modernes  de la notoriété, celle que nous offre tous les réseaux sociaux ? face à cette scène du dimanche des rameaux en ce début de semaine sainte pourquoi ne déposerai-je pas à terre tous ces oripeaux de gloriole, tous les like et les retweets, toutes les vues et tous les posts qui encombrent mes passions ?

Car, la star du jour, il faut bien le reconnaître, s’il y en a une, c’est l’âne ! sa vocation est sublime ; il porte le Christ ; il est christophore il est comme une custode de chair animale ; le seul poids qui n’ait jamais porté c’est le Christ lui-même. Peut-être ne comprend-il pas tout mais sa mission est claire : il est au rendez-vous du service ; il est là parce que le maître a besoin de lui.

Soyons dans la foi que le seigneur sait faire des ânes que nous sommes des instruments pour sa mission, sans que nous ayons besoin d’en ajouter. Sur nos manteaux d’orgueil Jésus s’assied et fait passer son attelage. en ce jour où se profile la semaine sainte donnons-lui les rennes de nos vies.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Je sais que je ne serai pas confondu. »

Le langage des disciples, c’est le langage de l’humilité et de la persévérance, deux vertus qui caractérisent les disciples. Et c’est ce dont a besoin l’épuisé. Dans le même temps, le prophète souligne, de façon particulière, la grâce de l’écoute qui lui est accordée matinalement et quotidiennement. Fort de cette grâce, il est en mesure d’affronter toutes les épreuves : « Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. » Mais le principal facteur de son assurance, c’est la confiance en Dieu. C’est là autant de grâces dont nous avons besoin pour une vie semblable à celle du Sauveur. C’est également la clé de lecture de tout le Mystère pascal. Ainsi, nous parviendrons à épouser les dispositions qui sont dans le Christ Jésus. (Philippiens 2, 5)
L’obéissance confère la force et la confiance. »
Qui vas-tu écouter durant cette semaine ?

Seigneur, puissions-nous nous abaisser pour recevoir de Toi notre exaltation.

Paroles du Pape François

Jésus a subi la trahison du disciple qui l’a vendu et du disciple qui l’a renié. Il a été trahi par les gens qui l’ont acclamé et qui ont ensuite crié: «Qu’il soit crucifié!». (Mt 27, 22). Il a été trahi par l’institution religieuse qui l’a injustement condamné et par l’institution politique qui s’en est lavé les mains. Nous pensons aux petites ou grandes trahisons que nous avons subies dans la vie. C’est terrible quand on découvre que la confiance bien placée est trompée. Une déception naît au fond du cœur, la vie ne semble plus avoir de sens. Cela arrive parce que nous sommes nés pour être aimés et pour aimer, et la chose la plus douloureuse est d’être trahi par ceux qui ont promis d’être loyaux et proches de nous. Nous ne pouvons même pas imaginer combien cela a été douloureux pour Dieu, qui est amour.

Pape François, Homélie de la messe des Rameaux à la basilique Saint-Pierre, le 5 avril 2020, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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